27 juillet 2015

Evangile du jour


lundi 27 juillet 2015

Lundi de la 17e semaine du temps ordinaire

St Pantaléon, médecin et martyr († v. 305), BBses Ramona Fossas Románs et consœurs, martyres († 1936)

Commentaire du jour
Saint Maxime de Turin : Le levain du monde entier

Mt 13,31-35.

En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a prise et qu'il a semée dans son champ.
C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. »
Il leur dit une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable au levain qu'une femme a pris et qu'elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé. »
Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles, et il ne leur disait rien sans parabole,
accomplissant ainsi la parole du prophète : J'ouvrirai la bouche pour des paraboles, je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Homélie 111 ; CC Sermon 25, p.97 ; PL 57, 511 (trad. Quéré-Jaulmes / En Calcat rev.)

Le levain du monde entier

  Nous lisons dans l'Évangile : « Si le grain de blé ne tombe en terre et n'y meurt, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12,24). Le Seigneur Jésus est le grain de blé, mais il est aussi le levain… En venant, homme et seul, dans le monde, le Seigneur Jésus a donné à tous les hommes la possibilité de devenir ce qu'il est lui-même. Tout homme qui s'unit au levain du Christ devient lui aussi du levain, utile à lui-même et profitable à tous ; il sera sauvé et il sauvera autrui.


Avant d'être disséminé dans un monceau de farine, le levain est broyé, écrasé, émietté, il est complètement dissous — mais c'est alors qu'il rassemble en une même fermentation les grains innombrables et dispersés de la farine. Il ramène en un corps solide une substance qui, d'elle-même, était aussi inconsistante que la poussière ; il fait, enfin, une pâte utile de ce qui semblait n'être qu'un vain éparpillement.


Ainsi le Seigneur Jésus Christ, levain du monde entier, a été brisé par beaucoup de souffrances, lacéré et détruit, et son suc, c'est à dire son précieux sang, s'est répandu pour nous, afin d'affermir, en s'y mêlant, tout le genre humain dispersé. Nous qui étions comme une farine de peuples, nous voilà rassemblés comme du levain ; nous qui gisions lamentablement par toute la terre, dispersés et broyés, nous voilà réunis au corps du Christ grâce à la puissance de sa Passion.    







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