17 juillet 2015

Evangile du jour


vendredi 17 juillet 2015

Vendredi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Alexis, homme de Dieu († Ve s.), BBses Thérèse de St-Augustin et 15 comp., martyres

Commentaire du jour
Saint Augustin : La nouvelle Loi « écrite non sur des tables de pierre, mais sur les cœurs » ( 2 Co 3,3)

Mt 12,1-8.

En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur dit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l'accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l'offrande ; or, ni lui ni les autres n'avaient le droit d'en manger, mais seulement les prêtres.
Ou bien encore, n'avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice,
vous n'auriez pas condamné ceux qui n'ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l'homme est maître du sabbat. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 155, 6

La nouvelle Loi « écrite non sur des tables de pierre, mais sur les cœurs » ( 2 Co 3,3)

      Considérez, mes frères, le grand mystère de l'harmonie et de la différence des deux Lois et des deux peuples. Le peuple ancien célébrait la Pâque non dans la pleine lumière, mais dans l'ombre de ce qui devait venir (Col 2,17), et cinquante jours après la célébration de la Pâque..., Dieu lui a donné la Loi écrite de sa main sur le mont Sinaï... Dieu est descendu sur le mont Sinaï au milieu du feu, frappant d'épouvante le peuple qui se tenait au loin et il a écrit la Loi, de son doigt, sur la pierre et non dans le cœur (Ex 31,18). Au contraire, lorsque l'Esprit Saint est descendu sur la terre, les disciples étaient tous ensemble en un même lieu, et au lieu de les effrayer du haut de la montagne, il est entré dans la maison où ils étaient réunis (Ac 2,1s). Il se fit bien du haut du ciel un bruit pareil à celui d'un vent violent qui s'approche, mais ce bruit n'a effrayé personne.


      Vous avez entendu le bruit, voyez aussi le feu ; car, sur la montagne, on distinguait aussi ces deux phénomènes : le bruit et le feu. Sur le mont Sinaï, le feu était environné de fumée ; ici, au contraire, il est d'une clarté brillante : « Ils virent apparaître, dit l'Écriture, comme un sorte de feu qui se partageait en langues ». Était-ce un feu qui provoquait la peur ? Pas du tout : « Ces langues se posèrent sur chacun d'eux »... Écoutez cette langue qui parle, et comprenez que c'est l'Esprit qui écrit, non sur la pierre, mais dans le cœur. Ainsi donc « la Loi de l'Esprit de vie », écrite dans le cœur et non sur la pierre, cette Loi de l'Esprit de vie qui est en Jésus Christ en qui la Pâque a été célébrée en toute vérité (1Co 5,7), « vous a délivrés de la Loi du péché et de la mort » (Rm 8,2).   







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