En ce temps-là, Jésus se rendit dans son lieu d'origine, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu'ils étaient frappés d'étonnement et disaient : « D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? Le Verbe, la Parole de Dieu, est né une fois pour toutes selon la chair. Mais, à cause de son amour des hommes, il désire naître sans cesse selon l'esprit pour ceux qui le désirent : il se fait petit enfant et se forme en eux en même temps que les vertus ; il se manifeste dans la mesure où il sait que celui qui le reçoit en est capable. En agissant ainsi, ce n'est pas par revendication qu'il atténue l'éclat de sa propre grandeur, mais parce qu'il jauge et mesure la capacité de ceux qui désirent le voir. |
31 juillet 2015
Evangile du jour
30 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : «Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l'on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. « Il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa vérité. » (Ps 95,13) Quelle justice et quelle vérité ? Il rassemblera auprès de lui ses élus (Mc 13,27) ; les autres, il les séparera, car il mettra ceux-ci à sa droite, et ceux-là à sa gauche (Mt 25,33). Qu'y aura-t-il de plus juste, de plus vrai que cela ? Ils n'attendront pas du juge la miséricorde, ceux qui n'ont pas voulu exercer la miséricorde avant la venue du juge. Ceux qui ont voulu exercer la miséricorde seront jugés avec miséricorde (Lc 6,37). Car il dira à ceux qu'il aura mis à sa droite : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la création du monde ». Et il leur attribue des actes de miséricorde : « J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire », et toute la suite (Mt 25,31s)... |
29 juillet 2015
Evangile du jour
Beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Le Christ est venu pour ressusciter Lazare, mais l'éclat de ce miracle sera la cause immédiate de son arrestation et de sa crucifixion (Jn 11,46s)... Il sentait bien que Lazare revenait à la vie au prix de son propre sacrifice ; il se sentait lui-même descendre au tombeau d'où il allait faire sortir son ami ; il sentait que Lazare devait vivre et que lui-même devait mourir. Les apparences allaient se renverser : il y aurait un festin chez Marthe (Jn 12,1s), mais la dernière pâque de tristesse lui revenait à lui. Et Jésus savait qu'il acceptait totalement ce renversement : il était venu du sein de son Père pour racheter par son sang tout le péché des hommes et ainsi faire remonter tout croyant de sa tombe comme son ami Lazare — les ramener à la vie, non pour un temps, mais pour toujours... |
28 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, laissant les foules, Jésus vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ. » Il existe une moisson pour les épis de blé matériels et une autre pour les épis doués de raison, c'est-à-dire le genre humain. Celle-ci s'effectue chez les infidèles et rassemble dans la foi ceux qui accueillent l'annonce de l'Evangile. Les ouvriers de cette moisson sont les apôtres du Christ, puis leurs successeurs, puis, au cours du temps, les docteurs de l'Eglise. Le Christ a dit à leur sujet ces paroles : « Le moissonneur reçoit son salaire ; il récolte du fruit pour la vie éternelle » (Jn 4,36)... |
27 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus proposa aux foules une autre parabole : « Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a prise et qu'il a semée dans son champ. Nous lisons dans l'Évangile : « Si le grain de blé ne tombe en terre et n'y meurt, il reste seul ; s'il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jn 12,24). Le Seigneur Jésus est le grain de blé, mais il est aussi le levain… En venant, homme et seul, dans le monde, le Seigneur Jésus a donné à tous les hommes la possibilité de devenir ce qu'il est lui-même. Tout homme qui s'unit au levain du Christ devient lui aussi du levain, utile à lui-même et profitable à tous ; il sera sauvé et il sauvera autrui. |
26 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus passa de l'autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Les miracles accomplis par notre Seigneur Jésus Christ sont vraiment des œuvres divines. Ils disposent l'intelligence humaine à connaître Dieu à partir de ce qui est visible, puisque nos yeux sont incapables de le voir en raison même de sa nature. En plus, les miracles que Dieu opère pour gouverner l'univers et organiser toute sa création ont tellement perdu de leur valeur à force de se répéter, que presque personne ne prend la peine de remarquer quelle œuvre merveilleuse et étonnante il réalise dans n'importe quelle petite graine de semence. |
25 juillet 2015
Evangile du jour
La mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande. Jacques, fils de Zébédée, appelé aussi Jacques le Majeur, appartient, avec Pierre et Jean, au groupe des trois disciples privilégiés qui sont admis par Jésus à assister à des moments importants de sa vie. Il a pu participer, avec Pierre et Jean, au moment de l'agonie de Jésus au jardin de Gethsémani et à l'événement de la Transfiguration de Jésus. Il s'agit donc de situations très différentes l'une de l'autre. En un cas, Jacques fait l'expérience avec les deux autres apôtres de la gloire du Seigneur, il le voit en conversation avec Moïse et Élie, il voit transparaître la splendeur divine en Jésus. Dans l'autre, il se trouve devant la souffrance et l'humiliation, il voit de ses propres yeux combien le Fils de Dieu s'humilie en se faisant obéissant jusqu'à la mort. Certainement, cette seconde expérience a été pour lui une occasion de mûrir dans la foi, pour corriger l'interprétation unilatérale, triomphaliste, de la première : il a dû entrevoir que le Messie attendu par le peuple juif comme un triomphateur, en réalité n'était pas auréolé seulement d'honneur et de gloire, mais aussi de souffrances et de faiblesse. La gloire du Christ se réalise précisément dans la croix, dans la participation à nos souffrances. |
24 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Écoutez ce que veut dire la parabole du semeur. L'ensemencement a été fait par les apôtres et les prophètes, mais c'est le Seigneur lui-même qui sème. C'est le Seigneur lui-même qui était présent en eux, du moment que c'est le Seigneur lui-même qui a moissonné. Car sans lui ils ne sont rien, alors que lui, sans eux, demeure dans sa perfection. Il leur dit en effet : « Hors de moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5). Semant donc chez les nations, que dit le Christ ? « Un semeur est sorti pour semer. » (Mt 13,3) Dans un autre texte des moissonneurs étaient envoyés à la moisson ; maintenant le semeur sort pour semer, et il ne plaint pas sa peine. Qu'importe, en effet, que du grain tombe sur le chemin, ou sur des pierres ou dans les épines ? S'il se laissait décourager par ces endroits ingrats, il n'avancerait pas jusqu'à la bonne terre ! ... |
23 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. Béni sois-tu, Jésus Christ mon Seigneur, qui as prédit ta mort avant l'heure ; qui, à la dernière Cène, as merveilleusement consacré avec du pain matériel ton corps qui nous rachète ; qui l'as donné par amour aux apôtres en mémoire de ta très précieuse Passion ; toi qui, en leur lavant les pieds de tes très saintes et nobles mains, leur as donné humblement un modèle d'humilité.... |
22 juillet 2015
Evangile du jour
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c'était encore les ténèbres. Elle s'aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Il faut mesurer avec quelle force l'amour avait embrasé l'âme de cette femme qui ne s'éloignait pas du tombeau du Seigneur, même lorsque les disciples l'avaient quitté. Elle recherchait celui qu'elle ne trouvait pas, elle pleurait en le cherchant, et, embrasée par le feu de son amour, elle brûlait du désir de celui qu'elle croyait enlevé. C'est pour cela qu'elle a été la seule à le voir, elle qui était restée pour le chercher, car l'efficacité d'une œuvre bonne tient à la persévérance, et la Vérité dit cette parole : « Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé » (Mt 10,22)... |
21 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. La bienheureuse Vierge, dont la prédestination à la maternité divine est allée de pair, de toute éternité, avec celle de l'incarnation du Verbe de Dieu, a été sur cette terre, par disposition de la divine Providence, la Mère du divin Rédempteur, l'associée du Seigneur la plus généreuse qui fut, et son humble servante. Elle qui a conçu le Christ, l'a enfanté, l'a nourri, l'a présenté au Père dans le Temple et qui a souffert avec son Fils mourant sur la croix, elle a coopéré d'une manière toute spéciale à l'œuvre du Sauveur par son obéissance, sa foi, son espérance et son ardente charité. Elle a vraiment collaboré à la restauration de la vie surnaturelle dans les âmes. Voilà pourquoi elle a été pour nous une mère dans l'ordre de la grâce. |
20 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. » C'est Jonas qui décide lui-même d'être jeté hors du navire : « Prenez-moi et jetez-moi à la mer », dit-il (Jon 1,12), ce qui désigne la Passion volontaire du Seigneur Jésus. Pourquoi en effet les matelots ont-ils attendu d'en recevoir l'ordre... ? C'est que, lorsque le salut de tous requiert la mort d'un seul, on remet sa mort à la libre décision de celui-ci... Ainsi dans cette histoire où celle du Seigneur est totalement préfigurée, on attend la volonté de celui qui doit mourir, pour que sa mort ne soit pas une nécessité subie, mais un acte de liberté : « J'ai le pouvoir de donner ma vie, et j'ai le pouvoir de la reprendre ; personne ne me l'enlève », dit le Seigneur (Jn 10,18). Car si le Christ a rendu l'esprit (Jn 19,30), ce n'est pas parce que sa vie lui échappe. Celui qui tient en sa main l'âme de tous les hommes ne pouvait pas perdre la sienne. « Je tiens toujours mon âme entre mes mains » dit le prophète (Ps 118,109), et ailleurs : « En tes mains je remets mon esprit » (Ps 30,6 ; Lc 23,46). |
19 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, après leur première mission, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu'ils avaient fait et enseigné. « Où mènes-tu paître ton troupeau », ô bon pasteur qui le portes tout entier sur tes épaules ? Car la race humaine tout entière est une brebis unique que tu as prise sur tes épaules. Montre-moi le lieu de ton pâturage, fais-moi connaître les eaux du repos, mène-moi vers l'herbe grasse, appelle-moi de mon nom, afin que j'entende ta voix, moi qui suis ta brebis, et que ta voix soit pour moi la vie éternelle. |
18 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. Le Verbe de Dieu qui est éternel, invisible, incompréhensible, incorporel, principe né du principe, lumière née de la lumière, source de la vie et de l'immortalité, empreinte exacte du premier modèle, marque ineffaçable, ressemblance identique du Père (He 1,3), intention et pensée de celui-ci, vient vers son image (Gn 1,27). Il prend chair pour sauver la chair, il s'unit à une âme raisonnable pour sauver mon âme ; il veut purifier le semblable par le semblable et il devient totalement homme, sauf en ce qui concerne le péché... Lui qui enrichit les autres s'appauvrit, car il adopte la pauvreté de ma chair pour que moi je m'enrichisse de sa divinité (2Co 8,9). Lui qui est plénitude s'anéantit, il se dépouille de sa propre gloire pour un peu de temps, afin que moi, je participe à sa plénitude. |
17 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Considérez, mes frères, le grand mystère de l'harmonie et de la différence des deux Lois et des deux peuples. Le peuple ancien célébrait la Pâque non dans la pleine lumière, mais dans l'ombre de ce qui devait venir (Col 2,17), et cinquante jours après la célébration de la Pâque..., Dieu lui a donné la Loi écrite de sa main sur le mont Sinaï... Dieu est descendu sur le mont Sinaï au milieu du feu, frappant d'épouvante le peuple qui se tenait au loin et il a écrit la Loi, de son doigt, sur la pierre et non dans le cœur (Ex 31,18). Au contraire, lorsque l'Esprit Saint est descendu sur la terre, les disciples étaient tous ensemble en un même lieu, et au lieu de les effrayer du haut de la montagne, il est entré dans la maison où ils étaient réunis (Ac 2,1s). Il se fit bien du haut du ciel un bruit pareil à celui d'un vent violent qui s'approche, mais ce bruit n'a effrayé personne. |
16 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Ceux qui se plaignent de la rudesse du joug du Seigneur n'ont peut-être pas rejeté complètement le joug si pesant de la convoitise du monde, ou s'ils l'ont rejeté, ils s'y sont à nouveau asservis, à leur plus grande honte. Au dehors ils portent le joug du Seigneur, mais au-dedans ils soumettent leurs épaules au fardeau des préoccupations du monde. Ils mettent sur le compte de la pesanteur du joug du Seigneur les peines et les douleurs qu'ils s'infligent à eux-mêmes... Quant au joug du Seigneur, il est « doux et son fardeau léger ». |
15 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Le Père est celui de qui vient tout ce qui existe. Lui-même, dans le Christ et par le Christ, est l'origine de tout. En plus, il est en lui-même son être, et il ne reçoit pas d'ailleurs ce qu'il est… Il est infini parce qu'il n'est pas en quelque endroit, mais que tout est en lui… Il est toujours avant le temps, le temps vient de lui. Si ta pensée lui court après et si tu crois atteindre les limites de son être, tu le trouveras toujours, car lorsque tu progresses sans cesse vers lui, le but où tu te diriges est toujours plus loin… Telle est la vérité du mystère de Dieu, telle est l'expression de la nature incompréhensible du Père… Pour l'exprimer, la parole ne peut que se taire ; pour le sonder, la pensée reste inerte ; et pour le saisir, l'intelligence se sent à l'étroit. |
14 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas converties : Crions avec David ; écoutons-le pleurer et versons des larmes avec lui. Voyons comme il se redresse et réjouissons-nous avec lui : « Pitié pour moi, ô Dieu, selon ta grande tendresse » (Ps 50,3). |
13 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. « Celui qui reçoit l'un de ces petits, c'est moi qu'il reçoit » dit le Seigneur (Lc 10,48). Plus ce frère est petit, plus le Christ est présent. Car lorsqu'on reçoit un grand personnage, on le fait souvent par vaine gloire ; mais celui qui reçoit un petit, le fait avec une intention pure et pour le Christ. « J'étais un étranger, dit-il, et vous m'avez accueilli. » Et encore : « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,35.40). Puisqu'il s'agit d'un croyant et d'un frère, serait-ce le plus petit, c'est le Christ qui entre avec lui. Ouvre ta maison, reçois-le. |
12 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus appela les Douze ; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, Jésus dit à Pierre : « Avance au large ! » (Lc 5,4) « Pierre et ses premiers compagnons firent confiance à la parole du Christ et jetèrent leurs filets »... Celui qui ouvre son cœur au Christ comprend non seulement le mystère de sa propre existence, mais aussi celui de sa propre vocation, et il fait mûrir de splendides fruits de grâce... En vivant l'Évangile dans son intégralité, le chrétien devient toujours plus capable d'aimer à la manière même du Christ, en accueillant son exhortation : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5,48). Il s'engage à persévérer dans l'unité avec ses frères au sein de la communion de l'Église, et il se met au service de la nouvelle évangélisation pour proclamer la merveilleuse vérité de l'amour salvifique de Dieu et pour en témoigner. |
11 juillet 2015
Evangile du jour
Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? » De même qu'aux siècles passés les légions romaines s'en allaient sur les routes consulaires pour tenter d'assujettir toutes les nations à l'empire de la Ville Eternelle, ainsi des cohortes innombrables de moines, dont les armes ne « sont pas celles de la chair, mais la puissance même de Dieu » (2Co 10,4), ont été envoyées par le souverain pontife pour propager efficacement le règne pacifique de Jésus Christ jusqu'aux extrémités de la terre, non par l'épée, la force ou le meurtre, mais par la croix et par la charrue, par la vérité et par l'amour. |
10 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Voici que moi, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et candides comme les colombes. Jésus a été persécuté comme les justes [de l'Ancien Testament] ont été persécutés, afin que soient consolés les persécutés d'aujourd'hui, eux qui sont persécutés à cause de Jésus persécuté. Car il nous a écrit et nous a lui-même rendu cœur : « S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi. Puisqu'ils vous persécutent, c'est que vous n'êtes pas du monde, comme moi je n'en suis pas » (Jn 15,19-20 ;17,14). Auparavant en effet, il nous avait écrit : « Vos pères vous livreront, vos frères et vos parents, tout le monde vous prendra en haine à cause de mon nom ». Il nous a encore enseigné : « Lorsqu'ils vous feront comparaître devant les chefs, devant les magistrats et devant les rois qui tiennent le monde, ne vous creusez pas la tête auparavant pour ce que vous devrez dire, comment vous pourrez répondre : c'est moi qui vous donnerai une bouche et une sagesse telle que vos adversaires ne pourront vous vaincre, car ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit de votre Père, lui, parlera pour vous ». |
09 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait aux douze Apôtres : Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. L'Esprit Saint nous donne cet avertissement : « Où est l'homme qui désire la vie, épris du jour où voir le bonheur ? Garde ta langue du mal, tes lèvres des paroles trompeuses. Évite le mal, fais le bien, recherche la paix et poursuis-la » (Ps 33,13-15). Le fils de la paix doit chercher la paix et la poursuivre ; celui qui connaît et aime le lien de la charité doit garder sa langue du mal et de la discorde. Parmi ses commandements divins et ses enseignements de salut, le Seigneur, à la veille de sa Passion, a ajouté ceci : « Je vous laisse la paix ; c'est ma paix que je vous donne » (Jn 14,27). Tel est l'héritage qu'il nous a légué : tous les dons, toutes les récompenses qu'il nous a promis, il les a liés au maintien de la paix. Si nous sommes les héritiers du Christ, demeurons donc dans la paix du Christ ; si nous sommes les enfants de Dieu, nous devons être pacifiques : « Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5,9). Il faut que les enfants de Dieu soient pacifiques, doux de cœur, simples en paroles, en parfait accord par l'affection, unis fidèlement par les liens de l'unanimité. |
08 juillet 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d'expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Lorsque l'Esprit prophétique annonce l'avenir, voici comment il parle : « Une loi sortira de Sion et une parole, le Verbe du Seigneur, de Jérusalem ; il jugera parmi les nations et il convaincra une grande multitude. Les nations feront de leurs épées des fers de charrues, et de leurs lances des faucilles ; ils n'apprendront plus à faire la guerre » (Is 2,3-4). |