10 mars 2015

Evangile du jour


mardi 10 mars 2015

Mardi de la 3e semaine de Carême

Ste Marie-Eugénie de Jésus, vierge et fond. (1817-1898), St John (Jean) Ogilvie, prêtre s.j. martyr († 1615)

Commentaire du jour
Sainte Faustine Kowalska : « Ne devais-tu pas...avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? »

Mt 18,21-35.

En ce temps- là, Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.
Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent).
Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : "Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout."
Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant : "Rembourse ta dette !"
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : "Prends patience envers moi, et je te rembourserai."
Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait remboursé ce qu'il devait.
Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : "Serviteur mauvais ! je t'avais remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ?"
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il eût remboursé tout ce qu'il devait.
C'est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit Journal, § 1570 (trad. Eds. Parole et dialogue 2002, p. 521)

« Ne devais-tu pas...avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? »

      Ô Dieu de grande miséricorde, Bonté infinie, voilà qu'aujourd'hui l'humanité tout entière appelle de l'abîme de sa misère ta miséricorde, ta pitié, ô Dieu ; et elle appelle avec la voix puissante de la misère. Dieu bienveillant, ne rejette pas les prières des exilés de cette terre. Ô Seigneur, Bonté inconcevable, tu connais à fond notre misère et tu sais que nous ne pourrions pas de nos propres forces nous élever jusqu'à toi. C'est pourquoi, nous t'en supplions, devance-nous de ta grâce et augmente sans cesse en nous ta miséricorde, afin que nous accomplissions fidèlement ta sainte volonté durant toute notre vie, ainsi qu'à l'heure de notre mort. Que la toute-puissance de ta miséricorde nous abrite des attaques des ennemis de notre salut, afin que nous attendions avec confiance, comme tes enfants, ta venue dernière, dont le jour est connu de toi seul. Et nous, nous attendons à recevoir tout ce qui nous est promis par Jésus, malgré toute notre misère, car Jésus est notre espérance ; par son cœur miséricordieux nous passons comme par les portes ouvertes du ciel.







Aucun commentaire: