17 juillet 2011

Evangile du jour

dimanche 17 juillet 2011
Seizième dimanche du temps ordinaire

St Alexis († 404),  Bses Charlotte et ses compagnes, carmélites de Compiègne, martyres († 1794)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père »

Les lectures du jour

Mt 13,24-43.


Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le Royaume des cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l'ivraie au milieu du blé et s'en alla.
Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : 'Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? '
Il leur dit : 'C'est un ennemi qui a fait cela. ' Les serviteurs lui disent : 'Alors, veux-tu que nous allions l'enlever ? '
Il répond : 'Non, de peur qu'en enlevant l'ivraie, vous n'arrachiez le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier. ' »
Il leur proposa une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a semée dans son champ.
C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches. »
Il leur dit une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé. »
Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et il ne leur disait rien sans employer de paraboles,
accomplissant ainsi la parole du prophète : C'est en paraboles que je parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis les origines.
Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ. »
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ;
le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal,
et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende !


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Les Discours sur les psaumes, Ps 99, 8-9

« Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père »

      « Quand ce qui est périssable en nous deviendra impérissable, quand
ce qui est mortel revêtira l'immortalité » (1Co 15,54), alors ce sera la
douceur parfaite, la jubilation parfaite, une louange sans fin, un amour
sans danger... Et ici-bas ? N'y goûterons-nous aucune joie ?... Assurément,
on trouve ici-bas de la joie ; nous goûtons ici-bas dans l'espérance de la
vie future une joie dont nous serons pleinement rassasiés dans le ciel.

      Mais il faut que le blé ait beaucoup à supporter au milieu de
l'ivraie. Les grains sont mêlés à la paille et le lys grandit au milieu des
épines. En effet, qu'a-t-on dit à l'Église ? « Comme le lys au milieu des
épines, ainsi ma bien-aimée au milieu des jeunes filles » (Ct 2,2). « Au
milieu de mes filles », est-il dit, et non parmi les étrangères. Ô
Seigneur, quelles consolations donnes-tu ? Quel réconfort ? Ou plutôt quel
effroi ? Tu appelles épines tes propres filles ? Épines elles sont,
répond-il, par leur conduite, mais filles par mes sacrements...

      Mais où devra donc se réfugier le chrétien pour ne pas gémir au
milieu de faux frères ? Où ira-t-il ? Que fera-t-il ? Fuira-t-il au désert
? Les occasions de chute l'y suivront. Se séparera-t-il, lui qui progresse
bien, jusqu'à ne plus supporter aucun de ses semblables ? Mais, dites-moi,
lui, avant sa conversion, si personne n'avait voulu le supporter ? Si donc,
sous prétexte qu'il progresse, il ne veut supporter personne, par ce fait
même il est évident qu'il n'a pas encore progressé. Écoutez bien ces
paroles : « Supportez-vous les uns les autres avec amour. Ayez à cœur de
garder l'unité dans l'Esprit par le lien de la paix » (Ep 4,2-3). N'y
a-t-il rien en toi qu'un autre n'ait à supporter ?




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