vendredi 01 juillet 2011
Sacré-Cur de Jésus, solennité
St Gall, évêque (+ 554), St Theodoric (Thierry), abbé ( 533)
Commentaire du jour
Saint Bonaventure : « Voyant que Jésus était déjà mort..., un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; il en sortit du sang et de l'eau » (Jn 19,33-34)
Les lectures du jour
Mt 11,25-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour
Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
La Vigne mystique, §8-9
« Voyant que Jésus était déjà mort..., un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; il en sortit du sang et de l'eau » (Jn 19,33-34)
Ils ont creusé non seulement ses mains et ses pieds (Ps 21,17), mais
ont percé son côté et ont ouvert l'intérieur de son cur très saint qui
avait été déjà blessé par la lance de l'amour... Approchons-nous, et nous
tressaillirons, nous nous réjouirons en toi, au souvenir de ton cur. Oh
qu'il est bon, qu'il est agréable d'habiter en ce cur ! (cf Ps 132,2) Ton
cur, ô bon Jésus, est un vrai trésor, une perle précieuse, que nous avons
trouvée en fouillant dans le champ de ton corps (Mt 13,44-45). Qui la
rejetterait ? Bien plutôt, je donnerai tout ; en échange, je livrerai
toutes mes pensées et tous mes désirs pour me la procurer, jetant toutes
mes préoccupations dans le cur du Seigneur Jésus, et sans nul doute ce
cur me nourrira.
En ce temple, en ce Saint des Saints, devant cette arche de
l'alliance (1R 6,19), j'adorerai et je louerai le nom du Seigneur, disant
avec David : « J'ai trouvé mon cur pour prier le Seigneur » (2S 7,27). Et
moi, j'ai trouvé le cur de Jésus mon roi, mon frère et mon tendre ami. Et
ne prierai-je pas ? Je prierai assurément. Car son cur est avec moi - je
le dirai avec hardiesse - et même plus : parce que le Christ est vraiment
auprès de moi, comment ce qui est à mon chef, ma tête (Col 1,18), ne
serait-il pas à moi ?... Ce cur spirituel est bien mon cur ; il est bien
à moi. Vraiment, avec Jésus je possède mon cur. Qu'y a-t-il d'étonnant à
cela ? La « multitude des croyants » formait bien jadis « un seul cur »
(Ac 4,32).
Ayant donc trouvé, très doux Jésus, ce cur qui est le tien et le
mien, je te prierai, toi qui es mon Dieu. Reçois mes prières dans ce
sanctuaire où tu nous exauces, ou plutôt attire-moi tout entier en ton
cur... Tu peux me faire passer par ce trou d'aiguille après m'avoir fait
déposer le poids de ce fardeau que je porte sur les épaules (Mt 19,24;
11,28). Jésus, le plus beau de toute la beauté humaine, lave-moi encore
davantage de mon iniquité et purifie-moi de mon péché (Ps 44,3; 50,4) afin
que, rendu pur par toi, je puisse m'approcher de toi qui es si pur, que je
mérite « d'habiter tous les jours de ma vie » en ton cur et puisse
toujours voir et accomplir ta volonté (Ps 26,4 Vulg).
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01 juillet 2011
Evangile du jour
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