04 juillet 2017

Evangile du jour


Mardi 04 juillet 2017

Le mardi de la 13e semaine du temps ordinaire

Ste Élisabeth du Portugal, reine (1271-1336), Bse Maria Crocifissa Curcio, fondatrice (1877-1957)

Commentaire du jour
Saint Augustin : « Seigneur, sauve-nous ! »

Mt 8,23-27.

En ce temps-là, comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent.
Et voici que la mer devint tellement agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait.
Les disciples s'approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. »
Mais il leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme.
Les gens furent saisis d'étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Méditations, ch. 37

« Seigneur, sauve-nous ! »

Ô mon Dieu, mon cœur est comme une vaste mer toujours agitée par les tempêtes : qu'il trouve en toi la paix et le repos. Tu as commandé aux vents et à la mer de se calmer, et à ta voix ils se sont apaisés ; viens apaiser les agitations de mon cœur, afin que tout en moi soit calme et tranquille, afin que je puisse te posséder, toi mon unique bien, et te contempler, douce lumière de mes yeux, sans trouble et sans obscurité. Ô mon Dieu, que mon âme, délivrée des pensées tumultueuses de ce monde-ci, « se cache à l'ombre de tes ailes » (Ps 16,8). Qu'elle trouve près de toi un lieu de rafraîchissement et de paix ; toute transportée de joie, qu'elle puisse chanter : « En toi maintenant je peux m'endormir et me reposer en paix en toi » (Ps 4,9).

Qu'elle se repose, je te prie, mon Dieu, qu'elle se repose du souvenir de tout ce qui est sous le ciel, éveillée pour toi seul, comme il est écrit : « Je dors, mais mon cœur veille » (Ct 5,2). Mon âme ne peut être en paix et en sûreté, mon Dieu, que sous les ailes de ta protection (Ps 90,4). Qu'elle demeure donc éternellement en toi et qu'elle soit embrasée de ton feu. Que, s'élevant au-dessus d'elle-même, elle te contemple et chante tes louanges dans la joie. Au milieu des troubles qui m'agitent, que tes dons soient ma douce consolation, jusqu'à ce que je vienne à toi, ô toi la paix véritable.







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