16 octobre 2015

Evangile du jour


vendredi 16 octobre 2015

Vendredi de la 28e semaine du temps ordinaire

Ste Marguerite-Marie Alacoque, confidente du Sacré-Cœur, St Gérard Majella, rédemptoriste (1726-1755)

Commentaire du jour
Saint Jean Eudes : « Même vos cheveux sont tous comptés. Soyez sans crainte »

Lc 12,1-7.

Comme la foule s'était rassemblée par milliers au point qu'on s'écrasait, Jésus, s'adressant d'abord à ses disciples, se mit à dire : « Méfiez-vous du levain des pharisiens, c'est-à-dire de leur hypocrisie.
Tout ce qui est couvert d'un voile sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu.
Aussi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, ce que vous aurez dit à l'oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits.
Je vous le dis, à vous mes amis : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus.
Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d'envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c'est celui-là que vous devez craindre.
Est-ce que l'on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? Or pas un seul n'est oublié au regard de Dieu.
À plus forte raison les cheveux de votre tête sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus qu'une multitude de moineaux.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Saint Jean Eudes (1601-1680), prêtre, prédicateur, fondateur d'instituts religieux
Le Royaume de Jésus, 2ème part., 30. Œuvres complètes (1922), t. 1, p. 238.

« Même vos cheveux sont tous comptés. Soyez sans crainte »

Notre très aimable Sauveur nous assure en divers lieux de ses saintes Écritures, qu'il est dans un soin et dans une vigilance continuelle au regard de nous ; qu'il nous porte et qu'il nous portera toujours lui-même dans son sein, dans son cœur et dans ses entrailles...


Prenons bien garde à ne nous appuyer point, ni sur le pouvoir ou la faveur de nos amis, ni sur nos biens, ni sur notre esprit, ni sur notre science, ni sur nos forces, ni sur nos bons désirs et résolutions, ni sur nos prières, ni même sur la confiance que nous sentons avoir en Dieu, ni sur les moyens humains, ni sur aucune chose créée, mais sur la seule miséricorde de Dieu. Ce n'est pas qu'il ne faille employer les choses susdites, et apporter de notre côté tout ce que nous pouvons pour vaincre le vice, pour nous exercer en la vertu et pour conduire et accomplir les affaires que Dieu nous a mises en main, et nous acquitter des obligations qui sont attachées à notre condition. Mais nous devons renoncer à tout l'appui et à toute la confiance que nous pourrions avoir sur ces choses-là, et nous appuyer sur la pure bonté de notre Seigneur. De sorte que nous devons prendre autant de soin et travailler de notre côté, comme si nous n'attendions rien de la part de Dieu : et néanmoins nous ne devons non plus nous appuyer sur notre soin et travail, que si nous ne faisions rien du tout, mais attendre tout de la seule miséricorde de Dieu.







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