Ce jour-là, le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l'autre rive. » L'Église, qui navigue comme un grand vaisseau sur la mer de ce monde, qui en cette vie est battue par les flots d'épreuves de toute sorte, l'Église ne doit pas être abandonnée, mais gouvernée. Nous en avons l'exemple chez les premiers pères : Clément, Corneille et beaucoup d'autres à Rome, Cyprien à Carthage, Athanase à Alexandrie, qui, sous les empereurs païens, gouvernaient le navire du Christ, ou plutôt son épouse très chère, l'Église, en enseignant, en défendant la vérité, en peinant et en souffrant jusqu'à répandre leur sang. |
31 janvier 2015
Evangile du jour
30 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette en terre la semence : « Le Royaume des cieux est semblable à une graine de moutarde qu'un homme sème en son champ ; en poussant, il devient comme un arbre, en sorte que les oiseaux du ciel viennent se reposer sur ses branches » (Mt 13,31). Ce petit grain de semence est pour nous le symbole de Jésus Christ, qui mis en terre dans le jardin où il a été enseveli, en est ressorti peu après par sa résurrection, debout comme un grand arbre. |
29 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N'est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ? Le Christ étant invisible, nous ne pouvons lui montrer notre amour ; mais nos voisins sont toujours visibles, et nous pouvons faire pour eux ce que, si le Christ était visible, nous aimerions faire pour lui. |
28 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu'il monta dans une barque où il s'assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage. Frères, il y a deux sortes de champs : l'un est le champ de Dieu, l'autre celui de l'homme. Tu as ton domaine ; Dieu aussi a le sien. Ton domaine, c'est ta terre ; le domaine de Dieu, c'est ton âme. Est-il juste que tu cultives ton domaine et que tu laisses en friche celui de Dieu ? Si tu cultives ta terre et que tu ne cultives pas ton âme, c'est parce que tu veux mettre ta propriété en ordre et laisser en friche celle de Dieu ? Est-ce juste ? Est-ce que Dieu mérite que nous négligions notre âme qu'il aime tant ? Tu te réjouis en voyant ton domaine bien cultivé ; pourquoi ne pleures-tu pas en voyant ton âme en friche ? Les champs de notre domaine nous feront vivre quelques jours en ce monde ; le soin de notre âme nous fera vivre sans fin dans le ciel... |
27 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au- dehors, ils le font appeler. Faites attention, je vous en supplie, à ce que dit le Christ Seigneur, étendant la main vers ses disciples : « Voici ma mère et mes frères ». Et ensuite : « Celui qui fait la volonté de mon Père, qui m'a envoyé, c'est lui mon frère, ma sœur, ma mère ». Est-ce que la Vierge Marie n'a pas fait la volonté du Père, elle qui a cru par la foi, qui a conçu par la foi, qui a été élue pour que le salut naisse d'elle en notre faveur, qui a été créée dans le Christ avant que le Christ soit créé en elle ? Sainte Marie a fait, oui, elle a fait la volonté du Père, et par conséquent, il est plus important pour Marie d'avoir été disciple du Christ que d'avoir été mère du Christ ; il a été plus avantageux pour elle d'avoir été disciple du Christ que d'avoir été sa mère. Donc, Marie était bienheureuse, parce que, avant même d'enfanter le Maître, elle l'a porté dans son sein... |
26 janvier 2015
Evangile du jour
Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. L'évangile qui vient d'être lu nous invite a chercher quelle est cette moisson dont le Seigneur nous dit : « La moisson est abondante, les ouvriers peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson ». C'est alors qu'il a envoyé, en plus des douze disciples qu'il a appelé apôtres (« envoyés »), soixante-douze autres personnes. Tous, comme on le voit d'après ses propres paroles, il les a envoyés travailler à une moisson déjà préparée. À quelle moisson ? Ils n'allaient pas moissonner chez les païens, où rien n'avait été semé. Il faut donc penser que la moisson avait lieu au milieu des juifs ; c'est pour moissonner là qu'est venu le maître de la moisson. Aux autres peuples il envoie non des moissonneurs, mais des semeurs. Chez les juifs, donc, la moisson ; ailleurs les semailles. Et c'est bien en moissonnant chez les juifs qu'il a choisi les apôtres ; c'était le temps de la moisson, elle était mûre, car les prophètes avaient semé parmi eux... |
25 janvier 2015
Evangile du jour
Après l'arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l'Évangile de Dieu ; Ils sont venus à lui pêcheurs de poissons et ils sont devenus pêcheurs d'hommes, comme il est dit : « Voici que maintenant j'envoie des preneurs d'hommes, et ils les prendront sur toutes les montagnes et sur tous les lieux élevés » (Jr 16,16). S'il avait envoyé des sages, on aurait dit qu'ils avaient persuadé le peuple et l'avaient ainsi gagné, ou qu'ils l'avaient trompé et ainsi saisi. S'il avait envoyé des riches, on aurait dit qu'ils avaient berné le peuple en le nourrissant, ou qu'ils l'avaient corrompu avec de l'argent et ainsi dominé. S'il avait envoyé des hommes forts, on aurait dit qu'ils les avaient séduits par la force ou contraints par la violence. |
24 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps- là, Jésus revint à la maison, où de nouveau la foule se rassembla, si bien qu'il n'était même pas possible de manger. Les immenses bienfaits dont le Seigneur a largement comblé le peuple chrétien élèvent celui-ci à une dignité inestimable. Il n'y a pas, en effet, et il n'y a jamais eu de nation dont les dieux soient aussi proches que notre Dieu l'est de nous (cf Dt 4,7). Le Fils unique de Dieu, dans le dessein de nous rendre participants de sa divinité, a assumé notre nature et s'est fait homme pour diviniser les hommes. Tout ce qu'il nous a emprunté, il l'a mis au service de notre salut. Car, pour notre réconciliation, il a offert son corps à Dieu le Père sur l'autel de la croix ; et il a répandu son sang comme rançon pour nous racheter de notre condition d'esclaves et pour nous purifier de tous nos péchés par le bain de régénération. |
23 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu'il voulait. Ils vinrent auprès de lui, Les bienheureux apôtres...ont vu, les premiers, le Christ pendu à la croix, ils ont pleuré sa mort, ils ont été saisis d'effroi devant le prodige de sa résurrection, mais bientôt, transportés d'amour par cette manifestation de sa puissance, ils n'ont plus hésité à verser leur sang pour attester la vérité de ce qu'ils avaient vu. Pensez, mes frères, à ce qui était demandé à ces hommes : partir dans le monde entier prêcher qu'un homme mort était ressuscité et monté au ciel, souffrir pour la prédication de cette vérité tout ce qui plairait à un monde insensé : privations, exil, chaînes, tourments, bûchers, bêtes féroces, des croix et la mort. Était-ce pour un objet inconnu ? |
22 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps- là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. Le Verbe de Dieu, incorporel, incorruptible et immatériel, est arrivé dans notre région, bien qu'il n'en ait pas été loin auparavant. En effet, il n'avait laissé aucune partie de la création privée de sa présence, car il remplissait tout, lui qui demeure auprès de son Père. Mais il s'est rendu présent en s'abaissant à cause de son amour pour nous, et il s'est manifesté à nous... Il a eu pitié de notre race, il a eu compassion de notre faiblesse, il a condescendu à notre condition corruptible. |
21 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps- là, Jésus entra de nouveau dans la synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. L'incarnation du Christ n'est pas normale, c'est miraculeux ; ce n'est pas conforme à la raison, mais à la puissance divine ; cela vient du Créateur, non de la nature ; ce n'est pas commun, c'est unique ; c'est divin, non pas humain. Elle ne s'est pas faite par nécessité, mais par puissance... Elle a été mystère de foi, renouvellement et salut pour l'homme. Celui qui, sans être né, a formé l'homme avec de la glaise intacte (Gn 2,7), en naissant a fait un homme à partir d'un corps intact ; la main qui a daigné saisir de l'argile pour nous créer a daigné saisir aussi notre chair pour nous recréer... |
20 janvier 2015
Evangile du jour
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Ce qui fait la vraie béatitude, c'est le saint repos et le saint assouvissement dont le sabbat et la manne sont les symboles. Après avoir donné à son peuple repos et rassasiement avec le sabbat et la manne, préfigurant la vraie béatitude qu'il donnera à ceux qui obéissent, le Seigneur lui reproche sa désobéissance qui peut lui faire perdre les biens les plus désirables : « Jusqu'à quand refuserez-vous de garder mes commandements et ma Loi ? » (Ex 16,28)... Après cette interrogation du Seigneur, Moïse invite ses frères à considérer les bienfaits de Dieu : « Prenez garde que le Seigneur vous a donné le sabbat, et double part de la manne le sixième jour, pour que vous consentiez à le servir. » Cet avertissement signifie que Dieu donnera à ses élus le repos de leur labeur, et les consolations de la vie présente aussi bien que la vie future. |
Evangile du jour
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Ce qui fait la vraie béatitude, c'est le saint repos et le saint assouvissement dont le sabbat et la manne sont les symboles. Après avoir donné à son peuple repos et rassasiement avec le sabbat et la manne, préfigurant la vraie béatitude qu'il donnera à ceux qui obéissent, le Seigneur lui reproche sa désobéissance qui peut lui faire perdre les biens les plus désirables : « Jusqu'à quand refuserez-vous de garder mes commandements et ma Loi ? » (Ex 16,28)... Après cette interrogation du Seigneur, Moïse invite ses frères à considérer les bienfaits de Dieu : « Prenez garde que le Seigneur vous a donné le sabbat, et double part de la manne le sixième jour, pour que vous consentiez à le servir. » Cet avertissement signifie que Dieu donnera à ses élus le repos de leur labeur, et les consolations de la vie présente aussi bien que la vie future. |
Evangile du jour
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Ce qui fait la vraie béatitude, c'est le saint repos et le saint assouvissement dont le sabbat et la manne sont les symboles. Après avoir donné à son peuple repos et rassasiement avec le sabbat et la manne, préfigurant la vraie béatitude qu'il donnera à ceux qui obéissent, le Seigneur lui reproche sa désobéissance qui peut lui faire perdre les biens les plus désirables : « Jusqu'à quand refuserez-vous de garder mes commandements et ma Loi ? » (Ex 16,28)... Après cette interrogation du Seigneur, Moïse invite ses frères à considérer les bienfaits de Dieu : « Prenez garde que le Seigneur vous a donné le sabbat, et double part de la manne le sixième jour, pour que vous consentiez à le servir. » Cet avertissement signifie que Dieu donnera à ses élus le repos de leur labeur, et les consolations de la vie présente aussi bien que la vie future. |
Evangile du jour
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Ce qui fait la vraie béatitude, c'est le saint repos et le saint assouvissement dont le sabbat et la manne sont les symboles. Après avoir donné à son peuple repos et rassasiement avec le sabbat et la manne, préfigurant la vraie béatitude qu'il donnera à ceux qui obéissent, le Seigneur lui reproche sa désobéissance qui peut lui faire perdre les biens les plus désirables : « Jusqu'à quand refuserez-vous de garder mes commandements et ma Loi ? » (Ex 16,28)... Après cette interrogation du Seigneur, Moïse invite ses frères à considérer les bienfaits de Dieu : « Prenez garde que le Seigneur vous a donné le sabbat, et double part de la manne le sixième jour, pour que vous consentiez à le servir. » Cet avertissement signifie que Dieu donnera à ses élus le repos de leur labeur, et les consolations de la vie présente aussi bien que la vie future. |
Evangile du jour
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Ce qui fait la vraie béatitude, c'est le saint repos et le saint assouvissement dont le sabbat et la manne sont les symboles. Après avoir donné à son peuple repos et rassasiement avec le sabbat et la manne, préfigurant la vraie béatitude qu'il donnera à ceux qui obéissent, le Seigneur lui reproche sa désobéissance qui peut lui faire perdre les biens les plus désirables : « Jusqu'à quand refuserez-vous de garder mes commandements et ma Loi ? » (Ex 16,28)... Après cette interrogation du Seigneur, Moïse invite ses frères à considérer les bienfaits de Dieu : « Prenez garde que le Seigneur vous a donné le sabbat, et double part de la manne le sixième jour, pour que vous consentiez à le servir. » Cet avertissement signifie que Dieu donnera à ses élus le repos de leur labeur, et les consolations de la vie présente aussi bien que la vie future. |
Evangile du jour
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Ce qui fait la vraie béatitude, c'est le saint repos et le saint assouvissement dont le sabbat et la manne sont les symboles. Après avoir donné à son peuple repos et rassasiement avec le sabbat et la manne, préfigurant la vraie béatitude qu'il donnera à ceux qui obéissent, le Seigneur lui reproche sa désobéissance qui peut lui faire perdre les biens les plus désirables : « Jusqu'à quand refuserez-vous de garder mes commandements et ma Loi ? » (Ex 16,28)... Après cette interrogation du Seigneur, Moïse invite ses frères à considérer les bienfaits de Dieu : « Prenez garde que le Seigneur vous a donné le sabbat, et double part de la manne le sixième jour, pour que vous consentiez à le servir. » Cet avertissement signifie que Dieu donnera à ses élus le repos de leur labeur, et les consolations de la vie présente aussi bien que la vie future. |
Evangile du jour
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Ce qui fait la vraie béatitude, c'est le saint repos et le saint assouvissement dont le sabbat et la manne sont les symboles. Après avoir donné à son peuple repos et rassasiement avec le sabbat et la manne, préfigurant la vraie béatitude qu'il donnera à ceux qui obéissent, le Seigneur lui reproche sa désobéissance qui peut lui faire perdre les biens les plus désirables : « Jusqu'à quand refuserez-vous de garder mes commandements et ma Loi ? » (Ex 16,28)... Après cette interrogation du Seigneur, Moïse invite ses frères à considérer les bienfaits de Dieu : « Prenez garde que le Seigneur vous a donné le sabbat, et double part de la manne le sixième jour, pour que vous consentiez à le servir. » Cet avertissement signifie que Dieu donnera à ses élus le repos de leur labeur, et les consolations de la vie présente aussi bien que la vie future. |
19 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, comme les disciples de Jean le Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vint demander à Jésus : « Pourquoi, alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes disciples ne jeûnent- ils pas ? » « Regardez, voici l'Époux qui vient ; sortez à sa rencontre » (Mt 25,6)... Cet Époux, c'est le Christ, et l'épouse c'est la nature humaine, créée par Dieu « à son image et à sa ressemblance » (Gn 1,26). Au commencement Dieu l'avait placée dans le lieu le plus digne, le plus beau, le plus riche et le plus fertile de la terre, c'est-à-dire le Paradis. Dieu lui avait soumis toutes les créatures, il l'avait parée de grâce, et lui avait donné un commandement de sorte que, en l'observant, elle soit assurée à jamais de l'union stable et fidèle avec son Époux, libre de toute peine, de toute souffrance et de toute faute. |
18 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. André avait entendu cette parole de Moïse : « Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi ; c'est lui que vous écouterez » (Dt 18,15). Maintenant il entend Jean Baptiste s'écrier : « Voici l'Agneau de Dieu » (Jn 1,29). Dès qu'il voit celui-ci, il vient spontanément à lui. Il a reconnu le prophète annoncé par la prophétie, et il conduit par la main son frère vers celui qu'il a trouvé. Il montre à Pierre le trésor qu'il ne connaissait pas : « Nous avons trouvé le Messie, celui que nous avons désiré. Nous attendions sa venue, contemplons-le maintenant. Nous avons trouvé celui que la grande voix des prophètes nous enjoignait d'attendre. Ce temps-ci a amené celui que la grâce avait annoncé, celui que l'amour espérait voir ». |
Evangile du jour
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. André avait entendu cette parole de Moïse : « Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi ; c'est lui que vous écouterez » (Dt 18,15). Maintenant il entend Jean Baptiste s'écrier : « Voici l'Agneau de Dieu » (Jn 1,29). Dès qu'il voit celui-ci, il vient spontanément à lui. Il a reconnu le prophète annoncé par la prophétie, et il conduit par la main son frère vers celui qu'il a trouvé. Il montre à Pierre le trésor qu'il ne connaissait pas : « Nous avons trouvé le Messie, celui que nous avons désiré. Nous attendions sa venue, contemplons-le maintenant. Nous avons trouvé celui que la grande voix des prophètes nous enjoignait d'attendre. Ce temps-ci a amené celui que la grâce avait annoncé, celui que l'amour espérait voir ». |
17 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. L'apôtre Paul a dit : « Dépouillez-vous du vieil homme avec ses agissements et revêtez l'homme nouveau » (Col 3,9-10)... Telle a été l'œuvre que le Christ a accompli en appelant Lévi ; il l'a refaçonné et a fait de lui un homme nouveau. Aussi est-ce au titre de créature nouvelle que l'ancien publicain offre un festin au Christ, parce que le Christ se plaît en lui et que lui-même mérite d'avoir sa part de bonheur avec le Christ... Il le suivait maintenant, heureux, allègre, débordant de joie. |
16 janvier 2015
Evangile du jour
Quelques jours après la guérison d'un lépreux, Jésus revint à Capharnaüm, et l'on apprit qu'il était à la maison. Un homme dont les forces intérieures sont affaiblies pour tout bien, ne pouvons-nous pas le soulever comme le paralytique de l'Evangile, et lui ouvrir le toit de l'Écriture pour le descendre aux pieds du Seigneur ? |
15 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Tu ne dois pas manquer de confiance en Dieu ni désespérer de sa miséricorde ; je ne veux pas que tu doutes ou que tu désespères de pouvoir devenir meilleur. Car, même si le démon a pu te précipiter des hauteurs de la vertu dans les abîmes du mal, combien plus Dieu pourra-t-il te rappeler vers le sommet du bien, et non seulement te ramener dans l'état où tu étais avant ta chute, mais te rendre beaucoup plus heureux que tu paraissais auparavant. Ne perds pas courage, je t'en supplie, et ne ferme pas tes yeux à l'espoir du bien, de peur qu'il ne t'advienne ce qui arrive à ceux qui n'aiment pas Dieu ; car ce n'est pas le grand nombre des péchés qui mène l'âme au désespoir, mais le dédain de Dieu. « C'est le propre des impies, dit le Sage, de désespérer du salut et de le dédaigner, lorsqu'ils sont tombés au fond de l'abîme du péché » (Pr 18,3 Vulg). |
14 janvier 2015
Evangile du jour
En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d'André. Ceux qui ont écouté attentivement l'évangile de ce jour savent pour quelle raison le Seigneur du ciel est entré dans une humble maison de cette terre. Puisque par bonté il est venu secourir tous les hommes, ne soyez pas étonnés qu'il entre en tous lieux. « Étant venu dans la maison de Pierre, Jésus vit sa belle-mère alitée, avec de la fièvre » (Mt 8,14). Voilà quel motif a conduit le Christ chez Pierre : pas du tout le désir de se mettre à table, mais la faiblesse de cette malade ; non pas le besoin de prendre un repas, mais l'occasion d'opérer une guérison. Il est venu exercer sa puissance divine, et non prendre part à un banquet avec des hommes, car ce n'était pas du vin qu'on versait chez Pierre, mais des larmes... |