samedi 21 juillet 2012
Le samedi de la 15e semaine du temps ordinaire
St Laurent de Brindisi, Docteur de l'Église (1559-1619)
Commentaire du jour
Philoxène de Mabboug : « Il ne protestera pas, il ne criera pas »
Les lectures du jour
Mt 12,14-21.
Les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l'ayant appris, quitta cet endroit ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous.
Mais Jésus leur défendit vivement de le faire connaître.
Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé en qui j'ai mis toute ma joie. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement.
Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix sur les places publiques.
Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu'à ce qu'il ait fait triompher le jugement.
Les nations païennes mettent leur espoir en son nom.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour
Philoxène de Mabboug (?-v. 523), évêque en Syrie
Homélie n°5 sur la simplicité, 137-139 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 138 rev.)
« Il ne protestera pas, il ne criera pas »
Notre Seigneur n'a pas été comparé à un lion quand il a été conduit à
la mort... Comme un agneau, une brebis, il gardait le silence quand il a
été conduit à sa Passion et à la mort : « Il se taisait comme une brebis
devant le tondeur. Il n'a pas ouvert la bouche » dans son humiliation (Is
53,7)... Debout devant le juge et interrogé, lui, le Maître et
docteur de toute sagesse, ne répond pas..., afin d'accomplir cette parole :
« Il a été conduit à l'abattoir comme un agneau » (Is 53,7). Ils le
guident, le conduisent d'un lieu à un autre, le mènent d'un endroit à un
autre, le traînant d'un juge à un autre comme s'il était muet. Devant Anne,
il se tait (Jn 18,13) ; jusqu'à ce que celui-ci l'ait adjuré, il ne parle
pas. Interrogé par Pilate, il garde le silence ; et jusqu'à ce qu'il ait
entendu sa question : « Es-tu le roi des Juifs ? » (Jn 18,33)... il ne
répond pas. Ils l'ont conduit alors à Hérode qui l'a interrogé pour voir et
entendre de sa bouche des choses extraordinaires et pour le tenter (Lc
23,8s) : là encore, il a gardé le silence, n'a pas parlé, n'a pas répondu à
son interrogateur. On le regardait comme un fou qui ne sait rien, comme un
insensé qui n'a pas de réponse. Ses ennemis ont pensé ce qu'ils ont voulu,
mais lui n'a pas abandonné l'innocence de l'agneau.
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21 juillet 2012
Evangile du jour
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