31 janvier 2012

Evangile du jour

mardi 31 janvier 2012
Le mardi de la 4e semaine du temps ordinaire

St Jean Bosco, prêtre (1815-1888) - Mémoire,  St François-Xavier Bianchi, prêtre (1743-1815)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « L'enfant n'est pas morte : elle dort »

Les lectures du jour

Mc 5,21-43.


Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac.
Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... -
Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré -. . .
cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes : 'Qui m'a touché ? ' »
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste.
Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille.
Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher - elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés.
Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II
Discours aux jeunes du Chili, 02/04/1987 (trad. DC n°1939, p. 481)

« L'enfant n'est pas morte : elle dort »

      Chers jeunes, l'avenir dépend de vous ; de vous dépendent
l'achèvement de ce millénaire et le commencement du nouveau. Ne soyez donc
pas passifs : assumez vos responsabilités dans tous les domaines qui
s'ouvrent à vous dans notre monde... Prenez vos responsabilités ! « Soyez
prêts », animés par la foi dans le Seigneur, « à rendre compte de
l'espérance qui est en vous » (1P 3,15)... Quel est le motif de votre
confiance ? Votre foi, la reconnaissance et l'acceptation de l'immense
amour que Dieu montre continuellement pour les hommes... Jésus Christ « le
même hier et aujourd'hui et pour l'éternité » (He 13,8) continue à montrer
aux jeunes le même amour que décrit l'Évangile quand il rencontre un ou une
jeune.

      Ainsi nous pouvons contempler la résurrection de la fille de Jaïre,
qui « avait douze ans »... Jaïre expose sa peine au Maître avec franchise ;
avec insistance, il supplie son cœur : « Ma fille est près de mourir ;
viens lui imposer les mains pour qu'elle guérisse et qu'elle vive ». «
Jésus s'en alla avec lui. » Le cœur du Christ, qui s'émeut devant la
douleur humaine de cet homme et de sa fille, ne demeure pas indifférent
devant nos souffrances. Le Christ nous écoute toujours, mais il nous
demande de recourir à lui avec foi... Tous les gestes et toutes les paroles
du Seigneur expriment cet amour.

      Je voudrais m'arrêter particulièrement sur les paroles recueillies
des lèvres mêmes de Jésus : « L'enfant n'est pas morte : elle dort ». Ces
paroles profondément révélatrices m'incitent à penser à la mystérieuse
présence du Seigneur de la vie dans un monde qui semble avoir succombé à
l'impulsion éhontée de la haine, de la violence et de l'injustice. Mais
non, ce monde, qui est le vôtre, n'est pas mort, mais il dort. Dans votre
cœur, chers jeunes, on perçoit le battement fort de la vie, de l'amour de
Dieu. La jeunesse n'est pas morte quand elle est proche du Maître. Oui,
quand elle est proche de Jésus : vous êtes tous proches de Jésus. Écoutez
toutes ses paroles, toutes les paroles, tout. Jeune, aime Jésus, cherche
Jésus. Rencontre Jésus.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


30 janvier 2012

Evangile du jour

lundi 30 janvier 2012
Le lundi de la 4e semaine du temps ordinaire

St Mutien-Marie, religieux (1841-1917),  Ste Martine, vierge et martyre (+ 226)



Commentaire du jour
Bienheureux Charles de Foucauld : « Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n'y consentit pas »

Les lectures du jour

Mc 5,1-20.


Jésus et ses disciples arrivèrent sur l'autre rive du lac, dans le pays de Géraséniens.
Comme Jésus descendait de la barque, aussitôt un homme possédé d'un esprit mauvais sortit du cimetière à sa rencontre ;
il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l'attacher, même avec une chaîne ;
en effet on l'avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser.
Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres.
Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria de toutes ses forces :
« Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je t'adjure par Dieu, ne me fais pas souffrir ! »
Jésus lui disait en effet : « Esprit mauvais, sors de cet homme ! »
Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L'homme lui répond : « Je m'appelle Légion, car nous sommes beaucoup. »
Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays.
Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture.
Alors, les esprits mauvais supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. »
Il le leur permit. Alors ils sortirent de l'homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils s'étouffaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s'était passé.
Arrivés auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et devenu raisonnable, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte.
Les témoins leur racontèrent l'aventure du possédé et l'affaire des porcs.
Alors ils se mirent à supplier Jésus de partir de leur région.
Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui.
Il n'y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre chez toi, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. »
Alors cet homme s'en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l'admiration.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Méditations sur les évangiles, n°194 (Œuvres Spirituelles, Seuil 1958, p. 214)

« Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n'y consentit pas »

      La vraie, la seule perfection, ce n'est pas de mener tel ou tel genre
de vie, c'est de faire la volonté de Dieu ; c'est de mener le genre de vie
que Dieu veut, où il veut, et de le mener comme il l'aurait mené lui-même.
Lorsqu'il nous laisse le choix à nous-mêmes, alors oui, cherchons à le
suivre pas à pas le plus exactement possible, à partager sa vie telle
qu'elle a été, comme l'ont fait ses apôtres pendant sa vie et après sa mort
: l'amour nous pousse à cette imitation. Si Dieu nous laisse ce choix,
cette liberté, c'est précisément parce qu'il veut que nous tendions nos
voiles au vent du pur amour et que, poussés par lui, nous « courions à sa
suite à l'odeur de ses parfums » (Ct 1,4 LXX) dans une exacte imitation,
comme saint Pierre et saint Paul...

      Et si un jour Dieu veut nous tirer, ou pour un temps ou pour
toujours, de cette voie si belle et si parfaite, ne nous troublons ni ne
nous étonnons pas. Ses desseins sont impénétrables : il peut faire pour
nous, au milieu ou à la fin de la carrière, ce qu'il a fait pour le
Gérasénien aux débuts. Obéissons, faisons sa volonté..., allons où il
voudra, menons le genre de vie que sa volonté nous désignera. Mais partout
rapprochons-nous de lui de toutes nos forces et soyons dans tous les états,
dans toutes les conditions, comme lui-même y aurait été, s'y serait
conduit, si la volonté de son Père l'y avait mis comme elle nous y met.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


29 janvier 2012

Evangile du jour

dimanche 29 janvier 2012
Quatrième dimanche du temps ordinaire

St Gildas le Sage, prêtre (+ 570),  St Sulpice Sévère (IVe siècle)



Commentaire du jour
Saint Jérôme : « Voilà un enseignement nouveau »

Les lectures du jour

Mc 1,21-28.


Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. »
Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. »
L'esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri.
Saisis de frayeur, tous s'interrogeaient : « Qu'est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. »
Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Marc, 2 ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 49)

« Voilà un enseignement nouveau »

« Le secouant avec violence, l'esprit impur sortit de lui en
poussant un grand cri. » C'est là sa façon d'exprimer sa douleur : en le
secouant avec violence. Puisqu'il ne pouvait pas altérer l'âme de l'homme,
le démon a exercé sa violence sur son corps. Ces manifestations physiques
étaient d'ailleurs le seul moyen à sa disposition pour signifier qu'il
était en train de sortir. L'esprit pur ayant manifesté sa présence,
l'esprit impur bat en retraite... « Tous furent saisis de frayeur et
s'interrogeaient : ' Qu'est-ce que cela veut dire ? ' » Regardons les Actes
des Apôtres et les signes que les premiers prophètes ont donnés. Que disent
les magiciens du Pharaon face aux prodiges de Moïse ? « C'est le doigt de
Dieu » (Ex 8,15). C'est Moïse qui les accomplit, mais ils reconnaissent la
puissance d'un autre. Plus tard, les apôtres ont fait d'autres prodiges : «
Au nom de Jésus, lève-toi et marche ! » (Ac 3,6) ; « Et Paul ordonna à
l'esprit de sortir de cette femme au nom de Jésus Christ » (Ac 16,18). Le
nom de Jésus est toujours cité. Mais ici, que dit-il lui-même ? « Sors de
cet homme », sans autre précision. C'est en son nom propre qu'il donne
l'ordre à l'esprit de sortir. « Tous furent saisis de frayeur et
s'interrogeaient : ' Qu'est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement
nouveau. ' » L'expulsion du démon n'avait en soi rien de nouveau : les
exorcistes des Hébreux le faisaient couramment. Mais que dit Jésus ? Quel
est cet enseignement nouveau ? Où donc est la nouveauté ? C'est qu'il
commande par sa propre autorité aux esprits impurs. Il ne cite personne
d'autre : il donne lui-même les ordres ; il ne parle pas au nom d'un autre,
mais de sa propre autorité.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


28 janvier 2012

Evangile du jour

samedi 28 janvier 2012
Le samedi de la 3e semaine du temps ordinaire

St Thomas d'Aquin, prêtre, Dominicain, docteur de l'Eglise (1225-1274) - Mémoire,  St Pierre Nolasque, prêtre (1189-1256)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Jésus dormait sur le coussin à l'arrière »

Les lectures du jour

Mc 4,35-41.


Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule en paraboles. Le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l'autre rive. »
Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ; et d'autres barques le suivaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait d'eau.
Lui dormait sur le coussin à l'arrière. Ses compagnons le réveillent et lui crient : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? »
Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n'ayez pas la foi ? »
Saisis d'une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Manuscrit autobiographique A, 75 v° - 76 r°

« Jésus dormait sur le coussin à l'arrière »

J'aurais dû, ma Mère chérie, vous parler de la retraite qui précéda
ma profession. Elle fut loin de m'apporter des consolations ; l'aridité la
plus absolue et presque l'abandon furent mon partage. Jésus dormait comme
toujours dans ma petite nacelle ; ah, je vois bien que rarement les âmes le
laissent dormir tranquillement en elles. Jésus est si fatigué de toujours
faire des frais et des avances qu'il s'empresse de profiter du repos que je
lui offre. Il ne se réveillera pas sans doute avant ma grande retraite de
l'éternité, mais au lieu de me faire de la peine cela me fait un extrême
plaisir. Vraiment je suis loin d'être une sainte, rien que cela en est
une preuve. Je devrais, au lieu de me réjouir de ma sécheresse, l'attribuer
à mon peu de ferveur et de fidélité, je devrais me désoler de dormir
(depuis sept ans) pendant mes oraisons et mes actions de grâces. Eh bien,
je ne me désole pas : je pense que les petits enfants plaisent autant à
leurs parents lorsqu'ils dorment que lorsqu'ils sont éveillés ; je pense
que pour faire des opérations, les médecins endorment leurs malades. Enfin
je pense que « Le Seigneur voit notre fragilité, qu'il se souvient que nous
ne sommes que poussière » (Ps 102,14). Ma retraite de profession fut
donc, comme toutes celles qui la suivirent, une retraite de grande aridité.
Cependant, le Bon Dieu me montrait clairement, sans que je m'en aperçoive,
le moyen de lui plaire et de pratiquer les plus sublimes vertus. J'ai
remarqué bien des fois que Jésus ne veut pas me donner de provisions : il
me nourrit à chaque instant d'une nourriture toute nouvelle ; je la trouve
en moi sans savoir comment elle y est. Je crois tout simplement que c'est
Jésus lui-même caché au fond de mon pauvre petit cœur qui me fait la grâce
d'agir en moi et me fait penser tout ce qu'il veut que je fasse au moment
présent.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


27 janvier 2012

Evangile du jour

vendredi 27 janvier 2012
Le vendredi de la 3e semaine du temps ordinaire

Ste Angèle Merici, fondatrice des Ursulines (+ 1540)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : Le Christ semé en terre

Les lectures du jour

Mc 4,26-34.


Parlant à la foule en paraboles, Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ :
nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment.
D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé plein l'épi.
Et dès que le grain le permet, on y met la faucille, car c'est le temps de la moisson. »
Il disait encore : « A quoi pouvons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole allons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences du monde.
Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de la comprendre.
Il ne leur disait rien sans employer de paraboles, mais en particulier, il expliquait tout à ses disciples.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire de l'évangile de Luc, VII, 179-182 ; SC 52 (trad SC p. 75 rev.)

Le Christ semé en terre

      C'est dans un jardin que le Christ a été arrêté et enseveli ; il a
grandi dans ce jardin, il y est même ressuscité. Et ainsi il est devenu un
arbre... Donc vous aussi, semez le Christ dans votre jardin... Avec le
Christ, broyez la graine de moutarde, pressez-la et semez la foi. La foi
est pressée quand nous croyons au Christ crucifié. Paul a pressé la foi
quand il disait : « Je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu
avec le prestige du langage humain ou de la sagesse. Parmi vous, je n'ai
rien voulu connaître d'autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié » (1Co
2,1-2)... Or nous semons la foi quand d'après l'Évangile ou les lectures
des apôtres et des prophètes nous croyons à la Passion du Seigneur ; nous
semons la foi lorsque nous la couvrons en quelque sorte du terrain labouré
et ameubli de la chair du Seigneur... Quiconque en effet a cru que le Fils
de Dieu s'est fait homme croit qu'il est mort pour nous et croit qu'il est
ressuscité pour nous. Je sème donc la foi quand je plante la sépulture du
Christ au milieu de mon jardin.

     Vous voulez savoir que le Christ est une graine et que c'est lui qui
est semé ? « Tant que le grain de blé ne tombe pas en terre pour y mourir,
il demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits » (Jn
12,24)... C'est le Christ lui-même qui le dit. Donc il est à la fois grain
de blé, parce qu'il « fortifie le cœur de l'homme » (Ps 103,15), et graine
de moutarde, parce qu'il réchauffe le cœur de l'homme... Il est grain de
blé quand il est question de sa résurrection, parce que la parole de Dieu
et la preuve de sa résurrection nourrissent les âmes, augmentent
l'espérance, affermissent l'amour –- car le Christ est « le pain de Dieu
descendu du ciel » (Jn 6,33). Et il est graine de moutarde, parce qu'il y a
plus d'amertume et d'aigreur à parler de la Passion du Seigneur.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


26 janvier 2012

Evangile du jour

jeudi 26 janvier 2012
Mémoire des Sts Timothée et Tite, évêques, compagnons de saint Paul

St Timothée, Evêque, compagnon de St. Paul - Mémoire,  St Tite, Evêque et compagnon de St. Paul - Mémoire (1er s.)



Commentaire du jour
Saint Cyrille de Jérusalem : Timothée et Tite répandent la foi des apôtres à travers le monde

Les lectures du jour

Lc 10,1-9.


Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route.
Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 'Paix à cette maison. '
S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira.
Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le règne de Dieu est tout proche de vous. '


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèses en vue du baptême n°18, § 23-25 (trad. bréviaire 17e merc. rev.)

Timothée et Tite répandent la foi des apôtres à travers le monde

      L'Église est appelée catholique (ou universelle) parce qu'elle existe
dans le monde entier, d'une extrémité à l'autre de la terre, et parce
qu'elle enseigne de façon universelle et sans défaillance toutes les
doctrines que les hommes ont besoin de connaître, sur les réalités visibles
et invisibles, célestes et terrestres. En outre, elle est appelée
catholique parce qu'elle soumet à la vraie religion tout le genre humain,
chefs et sujets, savants et ignorants, parce qu'elle soigne et guérit
universellement toutes les sortes de péchés, commis par l'âme et par le
corps, enfin parce qu'elle possède en elle toutes les sortes de vertus, en
actions ou en paroles, quel que soit leur nom, et toutes les diverses
sortes de dons spirituels.

      Ce nom d'Église -- qui veut dire convocation -- lui convient tout à
fait parce qu'elle convoque et rassemble tous les hommes, ainsi que le
Seigneur ordonne dans le Lévitique : « Convoque toute la communauté à
l'entrée de la Tente du Témoignage » (Lv 8,3)... Et dans le Deutéronome,
Dieu dit à Moïse : « Convoque devant moi le peuple, et qu'ils entendent mes
paroles » (4,10)... Le psalmiste dit aussi : « Je te rendrai grâce dans la
grande assemblée, dans un peuple nombreux je te louerai » (34,18)...

      Mais dans la suite le Sauveur a institué, à partir des nations
païennes, une seconde assemblée : notre sainte Église, celle des chrétiens,
celle dont il a dit à Pierre : « Et sur cette pierre je bâtirai mon Église,
et la puissance de la mort ne l'emportera pas sur elle » (Mt 16,18)...
Lorsque la première assemblée qui était en Judée a été détruite, les
Églises du Christ se sont multipliées par toute la terre.  C'est d'elles
que parlent les psaumes lorsqu'ils disent : « Chantez au Seigneur un
cantique nouveau, sa louange est dans l'assemblée des saints » (149,1)...
C'est de la même Église sainte et catholique que Paul écrit à Timothée : «
Tu dois savoir comment te comporter dans la maison de Dieu, sa communauté,
l'Église du Dieu vivant, qui est le pilier et le soutien de la vérité »
(1Tm 3,15).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


25 janvier 2012

Evangile du jour

mercredi 25 janvier 2012
Fête de la conversion de St Paul, Apôtre

Clôture de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 18-25 janvier
Conversion de Saint Paul - Fête



Commentaire du jour
Saint Fulgence de Ruspe : « Paul était en route et approchait de Damas ; une lumière venant de ciel l'enveloppa soudain de sa clarté » (Ac 9,3)

Les lectures du jour

Mc 16,15-18.


Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création.
Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.
Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ;
ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Fulgence de Ruspe (467-532), évêque en Afrique du Nord
Un sermon attribué, n° 59 Appendice ; PL 65, 929 (trad. En Calcat)

« Paul était en route et approchait de Damas ; une lumière venant de ciel l'enveloppa soudain de sa clarté » (Ac 9,3)

      Saul est envoyé sur le chemin de Damas pour devenir aveugle, car s'il
est aveuglé, c'est pour voir le vrai Chemin (Jn 14,6)... Il perd la vue
corporelle, mais son cœur est illuminé pour que la vraie lumière brille à
la fois aux yeux de son cœur et à ceux de son corps... Il est envoyé
au-dedans de lui-même, pour se chercher lui-même. Il errait en sa propre
compagnie, voyageur inconscient, et il ne se trouvait pas car
intérieurement il avait perdu le chemin.

      C'est pourquoi il a entendu une voix qui lui disait... : « Détourne
tes pas du chemin de Saul, pour trouver la foi de Paul. Enlève la tunique
de ton aveuglement et revêts-toi du Sauveur (Ga 3,27)... J'ai voulu
manifester dans ta chair l'aveuglement de ton cœur, afin que tu puisses
voir ce que tu ne voyais pas, et que tu ne sois pas semblable à ' ceux qui
ont des yeux et ne voient pas, des oreilles et n'entendent pas ' (Ps
113,5-6). Que Saul s'en retourne avec ses lettres inutiles (Ac 22,5), pour
que Paul écrive ses épîtres si nécessaires. Que Saul l'aveugle
disparaisse...pour que Paul devienne la lumière des croyants »...

      Paul, qui t'a transformé ainsi ? « Vous voulez savoir qui a fait cela
? Cet homme qu'on appelle le Christ... Il a oint mes yeux et il m'a dit : '
Va à la piscine de Siloé, lave-toi, et vois '. J'y suis allé, je me suis
lavé, et maintenant je vois (Jn 9,11). Pourquoi cet étonnement ? Celui qui
m'a créé, voici qu'il m'a recréé ; avec la puissance dont il m'a créé,
maintenant il m'a guéri ; moi j'avais péché, mais lui m'a purifié. »

      Viens donc, Paul, laisse-là le vieux Saul, bientôt tu vas voir Pierre
aussi... Ananie, touche Saul et donne-nous Paul ; chasse au loin le
persécuteur, envoie en mission le prédicateur : les agneaux n'auront plus
peur, les brebis du Christ seront dans la joie. Touche le loup qui
poursuivait le Christ pour que maintenant, avec Pierre, il mène paître les
brebis.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


24 janvier 2012

Evangile du jour

mardi 24 janvier 2012
Le mardi de la 3e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 24 janvier
St François de Sales, Evêque et docteur de l'Eglise (+ 1622) - Mémoire,  Bse Marie Poussepin (1653-1744)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère »

Les lectures du jour

Mc 3,31-35.


Comme Jésus était dans une maison, sa mère et ses frères arrivent. Restant au-dehors, ils le font demander.
Beaucoup de gens étaient assis autour de lui ; et on lui dit : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent. »
Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sur la sainte virginité, ch. 5

« Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère »

      Celles qui se consacrent entièrement au Seigneur ne doivent pas
s'affliger de ce qu'en gardant leur virginité comme Marie, elles ne peuvent
pas devenir mères selon la chair... Celui qui est le fruit d'une seule
Vierge sainte est la gloire et l'honneur de toutes les autres saintes
vierges, car comme Marie elles sont les mères du Christ si elles font la
volonté de son Père. La gloire et le bonheur de Marie d'être la mère du
Christ éclatent surtout dans les paroles du Seigneur : « Quiconque fait la
volonté de mon Père qui est dans les Cieux, celui-là est mon frère, ma
sœur, ma mère ». Il indique ainsi la parenté spirituelle qui le rattache au
peuple qu'il a racheté. Ses frères et ses sœurs sont les saints hommes et
les saintes femmes qui sont cohéritiers avec lui de son héritage céleste
(Rm 8,17).

      Sa mère est l'Église tout entière, parce que c'est elle qui, par la
grâce de Dieu, enfante les membres du Christ, c'est-à-dire ceux qui lui
sont fidèles. Sa mère est encore toute âme sainte, qui fait la volonté de
son Père et dont la charité féconde se manifeste dans ceux qu'elle enfante
pour lui, « jusqu'à ce que lui-même soit formé en eux » (Ga 4,19)...

      Entre toutes les femmes, Marie est la seule qui soit en même temps
vierge et mère, non seulement par l'esprit, mais aussi par le corps. Elle
est mère selon l'esprit...des membres du Christ, c'est-à-dire de
nous-mêmes, parce qu'elle a coopéré par sa charité à enfanter dans l'Église
les fidèles, qui sont les membres de ce divin chef, notre tête (Ep
4,15-16), dont elle est vraiment mère selon la chair. Il fallait, en effet,
que notre chef naisse selon la chair d'une vierge pour nous apprendre que
ses membres devaient naître selon l'esprit d'une autre vierge qui est
l'Église. Marie est donc la seule qui soit mère et vierge à la fois
d'esprit et de corps. Mais l'Église tout entière, dans les saints qui
doivent posséder le Royaume de Dieu, est, selon l'esprit, elle aussi mère
du Christ et vierge du Christ.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


23 janvier 2012

Evangile du jour

lundi 23 janvier 2012
Le lundi de la 3e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 23 janvier
Ste. Emérentienne, Martyre (+ IVe siècle)



Commentaire du jour
Isaac de l'Étoile : L'envie : un blasphème contre l'Esprit Saint

Les lectures du jour

Mc 3,22-30.


Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Ce Jésus est possédé par Béelzéboul ; c'est par le chef des démons qu'il expulse les démons. »
Les appelant près de lui, Jésus disait en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ?
Si un royaume se divise, ce royaume ne peut pas tenir.
Si une famille se divise, cette famille ne pourra pas tenir.
Si Satan s'est dressé contre lui-même, s'il s'est divisé, il ne peut pas tenir ; c'en est fini de lui.
Mais personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, s'il ne l'a d'abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.
Amen, je vous le dis : Dieu pardonnera tout aux enfants des hommes, tous les péchés et tous les blasphèmes qu'ils auront faits.
Mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, il n'obtiendra jamais le pardon. Il est coupable d'un péché pour toujours. »
Jésus parla ainsi parce qu'ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), moine cistercien
Sermon 39, 2-6 ; SC 207 (trad. SC, p. 321)

L'envie : un blasphème contre l'Esprit Saint

      « C'est par Béelzéboul, prince des démons, qu'il chasse les démons
»... Le propre des gens malfaisants et animés par l'envie est de fermer les
yeux tant qu'ils le peuvent sur le mérite d'autrui et, lorsque vaincus par
l'évidence ils ne le peuvent plus, de le déprécier ou de le dénaturer.
Ainsi, quand la foule exulte de dévotion et s'émerveille à la vue des
oeuvres du Christ, les scribes et les Pharisiens soit ferment les yeux à ce
qu'ils savent être vrai, soit rabaissent ce qui est grand, soit dénaturent
ce qui est bon. Une fois, par exemple, feignant d'être ignorants, ils ont
dit à celui qui a fait tant de signes merveilleux : « Quel signe fais-tu
pour que nous croyions en toi ? » (Jn 6,30) Ici, ne pouvant pas nier les
faits avec impudence, ils les déprécient méchamment..., et ils les
dénaturent en disant : « C'est par Béelzéboul, prince des démons qu'il
chasse les démons ».

      Voilà, chers frères, ce blasphème contre l'Esprit qui lie ceux qu'il
a saisis des chaînes d'une faute éternelle. Ce n'est pas que ce soit
impossible au pénitent de recevoir le pardon de tout, s'il « produit des
fruits qui expriment sa conversion » (Lc 3,8). Seulement, écrasé sous un
tel poids de malice, il n'a pas la force d'aspirer à cette pénitence
honorable qui mérite le pardon... Celui qui, percevant avec évidence chez
son frère la grâce et l'opération du Saint Esprit..., ne craint pas de
dénaturer et de calomnier et d'attribuer insolemment à l'esprit mauvais ce
qu'il sait pertinemment être du Saint Esprit, celui-là est tellement
abandonné par cet Esprit de grâce qu'il ne veut plus de la pénitence qui
lui obtiendrait le pardon. Il est complètement obscurci, aveuglé par sa
propre malice. Quoi de plus grave en effet que d'oser, par envie envers un
frère qu'on a reçu l'ordre d'aimer comme soi-même (Mt 19,19), blasphémer la
bonté de Dieu...et insulter sa majesté en voulant discréditer un homme ?




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


22 janvier 2012

Evangile du jour

dimanche 22 janvier 2012
Troisième dimanche du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 22 janvier
St Vincent le Diacre, martyr (+ 304)



Commentaire du jour
Saint Léon le Grand : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle »

Les lectures du jour

Mc 1,14-20.


Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait :
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »
Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train de jeter leurs filets : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent.
Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets.
Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec ses ouvriers, ils partirent derrière lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église
Sermon 1 pour la Nativité du Seigneur, 1-3 ; PL 54, 190 (trad. Orval rev ; cf bréviaire 25/12)

« Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle »

Rendons grâce, frères bien-aimés, à Dieu le Père, par son Fils, dans
l'Esprit Saint ; car dans sa grande miséricorde et son amour pour nous, il
nous a pris en pitié, et « alors que nous étions morts des suites de nos
fautes, il nous a rendu la vie dans le Christ » (Ep 2,5) pour nous façonner
et nous créer à nouveau. Rejetons donc l'homme ancien avec ses agissements
(Col 3,9) et puisque nous sommes admis à participer à la naissance du
Christ, renonçons à notre façon terre à terre de vivre. Chrétien,
prends conscience de ta dignité : puisque tu participes maintenant à la
nature divine (2P 1,4), ne retourne pas aux errements de ta conduite
passée. Rappelle-toi qui est ta tête et de quel corps tu es le membre (Ep
4,15-16). Souviens-toi que tu as été « arraché à la puissance des ténèbres
et transporté dans la lumière et le Royaume de Dieu » (Col 1,13). Par le
sacrement du baptême tu es devenu le temple du Saint Esprit (1Co 6,19) ;
garde-toi de mettre en fuite un hôte si grand par tes mauvaises actions et
de retomber ainsi sous la domination du démon, car tu as été racheté par le
sang du Christ.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


21 janvier 2012

Evangile du jour

samedi 21 janvier 2012
Le samedi de la 2e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 21 janvier
Ste Agnès, vierge et martyre (+ 304) - Mémoire



Commentaire du jour
Bienheureux Jean XXIII : Jésus se donne jusqu'au bout (Jn 13,1)

Les lectures du jour

Mc 3,20-21.


Jésus entre dans une maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu'il n'était pas possible de manger.
Sa famille, l'apprenant, vint pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Prière à Jésus dans le Saint Sacrement, in Discorsi, Messaggi, Colloqui, Éds. Vatican, t. 4, p. 395

Jésus se donne jusqu'au bout (Jn 13,1)

      Jésus, nourriture des âmes qui dépasse toute réalité naturelle, ce
peuple immense crie vers toi. Il s'efforce de donner à sa vocation humaine
et chrétienne un nouvel élan, de l'embellir de vertus intérieures, toujours
prêt au sacrifice dont tu es l'image même, par la parole et par l'exemple.
Tu es le premier de nos frères ; tu as précédé les pas de chacun de nous ;
tu as pardonné les fautes de tous. Et tu les appelles tous à un témoignage
de vie plus noble, plus actif, plus compréhensif.

      Jésus, « pain de vie » (Jn 6,35), unique et seul aliment essentiel de
l'âme, accueille tous les peuples à ta table. Elle est déjà la réalité
divine sur la terre, le gage des bontés célestes, la certitude d'une
entente heureuse entre les peuples et d'une lutte pacifique en vue du vrai
progrès et de la civilisation. Nourris par toi et de toi, les hommes seront
forts dans la foi, joyeux dans l'espérance, actifs dans la charité. Les
bonnes volontés triompheront des pièges tendus par le mal ; elles
triompheront de l'égoïsme, de la paresse. Et les hommes droits et craignant
Dieu entendront s'élever de la terre, dont l'Église ici-bas veut être
l'image, les premiers échos mystérieux et doux de la cité de Dieu. Tu nous
conduis aux bons pâturages ; tu nous protèges. Montre-nous, Jésus, les
biens de la terre des vivants (Ps 26,13).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


20 janvier 2012

Evangile du jour

vendredi 20 janvier 2012
Le vendredi de la 2e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 20 janvier
St Sébastien, martyr († 288),  St Fabien, Pape et martyr (+ 250)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : « Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui » : les évêques, successeurs des apôtres

Les lectures du jour

Mc 3,13-19.


Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu'il voulait. Ils vinrent auprès de lui,
et il en institua douze pour qu'ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher
avec le pouvoir de chasser les esprits mauvais.
Donc, il institua les Douze : Pierre (c'est le nom qu'il donna à Simon),
Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques (il leur donna le nom de « Boanerguès », c'est-à-dire : « Fils du tonnerre »),
André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Thaddée, Simon le Zélote,
et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution sur l'Église « Lumen gentium», § 26

« Il en institua douze pour qu'ils soient avec lui » : les évêques, successeurs des apôtres

      L'évêque, revêtu de la plénitude du sacrement de l'ordre, porte « la
responsabilité de dispenser la grâce du sacerdoce suprême », en particulier
en ce qui concerne l'eucharistie, qu'il offre lui-même ou fait offrir, et
d'où vient continuellement à l'Église vie et croissance. Cette Église du
Christ est vraiment présente en toutes les communautés locales des fidèles
légitimement réunis autour de leurs pasteurs et que le Nouveau Testament
lui-même appelle « églises » (Ac 8,1; 14,22). En effet, là où elles se
trouvent, se trouve aussi le peuple nouveau appelé par Dieu dans l'Esprit
Saint et dans une pleine assurance (1Th 1,5). C'est en elles que l'annonce
de l'Évangile du Christ rassemble les fidèles et qu'est célébré le mystère
de la Cène du Seigneur « afin que, par la Chair et le Sang du Seigneur,
soit étroitement unis tous les frères de la communauté ».

      Toute assemblée eucharistique relevant du ministère sacré de l'évêque
est un signe de cette charité et de cette « unité du Corps mystique sans
laquelle le salut n'est pas possible ». Dans ces assemblées, souvent
petites, pauvres et éloignées les unes des autres, le Christ est présent,
lui qui par sa puissance rassemble l'Église « une, sainte, catholique et
apostolique ». En effet, « la participation au Corps et au Sang du Christ
ne fait rien d'autre que de nous transformer en ce que nous recevons »...

      Ainsi les évêques, priant et travaillant pour leur peuple, répandent
sur lui en abondance et sous des formes diverses la plénitude de la
sainteté du Christ. Par le ministère de la parole, ils font passer dans les
croyants la puissance de Dieu qui apporte le salut (Rm 1,16), et par les
sacrements dont, par leur propre autorité, ils organisent la distribution
régulière et féconde, ils sanctifient les fidèles.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


19 janvier 2012

Evangile du jour

jeudi 19 janvier 2012
Le jeudi de la 2e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 19 janvier
St Canut, roi du Danemark (1040-1086),  St Marius et sa famille, martyrs (+ 270)



Commentaire du jour
Saint Bernard : « Tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher »

Les lectures du jour

Mc 3,7-12.


Jésus se retira avec ses disciples au bord du lac ; et beaucoup de gens, venus de la Galilée, le suivirent ;
et aussi beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à lui.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour qu'il ne soit pas écrasé par la foule.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits mauvais le voyaient, ils se prosternaient devant lui et criaient : « Tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Les Degrés de l'humilité et de l'orgueil, ch. 3, §6.12

« Tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher »

Suivez l'exemple de notre Sauveur qui a voulu subir sa Passion afin
d'apprendre la compassion, s'assujettir à la misère afin de comprendre les
misérables. De même qu'il « a appris l'obéissance par ce qu'il a enduré »
(He 5,8), il a voulu apprendre aussi la miséricorde... Peut-être allez-vous
trouver bizarre ce que je viens de dire du Christ : lui qui est la sagesse
de Dieu (1Co 1,24), qu'a-t-il pu apprendre ?... Vous reconnaissez
qu'il est Dieu et homme en une seule personne. En tant que Dieu éternel, il
a toujours eu connaissance de tout ; en tant qu'homme, né dans le temps, il
a appris beaucoup de choses dans le temps. Puisqu'il a commencé d'être dans
notre chair, il a aussi commencé d'apprendre par expérience les misères de
la chair. Il aurait été plus heureux et plus sage pour nos premiers parents
de ne pas avoir fait cette expérience, mais leur créateur est « venu
chercher ce qui était perdu » (Lc 19,10). Il a eu pitié de son œuvre et est
venu la trouver, descendant miséricordieusement là où elle avait péri
misérablement... Ce n'était pas simplement pour partager leur malheur,
mais pour compatir à leur misère et les en libérer : pour devenir
miséricordieux, non comme un Dieu en son bonheur éternel, mais comme un
homme qui partage la situation des hommes... Merveilleuse logique de
l'amour ! Comment aurions-nous pu connaître cette miséricorde admirable si
elle ne s'était penchée sur la misère existante ? Comment aurions-nous pu
comprendre la compassion de Dieu si elle était restée humainement étrangère
à la souffrance ?... A la miséricorde d'un Dieu, le Christ a donc uni celle
d'un homme, sans la changer, mais en la multipliant, comme il est écrit : «
Tu sauveras hommes et bêtes, Seigneur. Mon Dieu, comme tu as fait abonder
ta miséricorde ! » (Ps 35,7-8 Vulg)




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


18 janvier 2012

Evangile du jour

mercredi 18 janvier 2012
Le mercredi de la 2e semaine du temps ordinaire

Ouverture de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 18-25 janvier
Ste Prisca, martyre (Ier ou IIIe siècle),  St Libert (+ 593)



Commentaire du jour
Sainte Gertrude d'Helfta : « On observait Jésus...pour l'accuser »

Les lectures du jour

Mc 3,1-6.


Un jour, Jésus entra dans une synagogue; il y avait là un homme dont la main était paralysée.
On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat ; on pourrait ainsi l'accuser.
Il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant tout le monde. » Et s'adressant aux autres :
« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de tuer ? » Mais ils se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leurs cœurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa main redevint normale.
Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d'Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), moniale bénédictine
Les Exercices, n° 7, Tierce ; SC 127 (trad. SC p. 269 rev.)

« On observait Jésus...pour l'accuser »

      A l'heure de la prière, mets-toi en présence de la paix et de
l'amour... : ô paix de Dieu qui surpasses tout sentiment (Ph 4,7),
plaisante et agréable, douce et préférable à tout, partout où tu pénètres
règne une sécurité imperturbable. Toi seule as le pouvoir de mettre un
frein à la colère du souverain ; tu ornes le trône du roi par la clémence ;
tu illumines le royaume de la gloire par la pitié et la miséricorde. De
grâce, prends en main ma cause, à moi le coupable et l'indigent... Voici
que déjà le créancier se tient à la porte...  il n'est pas prudent pour moi
de lui parler, puisque je n'ai pas de quoi payer ma dette. Très doux Jésus,
ma paix, combien de temps garderas-tu le silence ?... De  grâce, maintenant
du moins parle pour moi, disant ce mot charitable : « Moi, je la rachèterai
». Toi, tu es assurément le refuge de tous les pauvres. Tu ne passes auprès
de personne sans lui donner le salut. Toi, jamais tu n'as laissé partir
celui qui s'était réfugié près de toi, sans qu'il soit réconcilié...

      De grâce, mon amour, mon Jésus, à cette heure de la journée tu as été
flagellé pour moi, couronné d'épines, abreuvé pitoyablement de souffrances.
Tu es mon vrai roi, hors de toi je ne connais personne. Tu t'es fait
l'opprobre des hommes, abject et repoussant comme un lépreux (Is 53,3)
jusqu'à ce que la Judée refuse de te reconnaître comme son roi (Jn
19,14-15). Par ta grâce, que moi au moins je te reconnaisse comme mon roi !
Mon Dieu, donne-moi cet innocent, si tendrement aimé, mon Jésus, qui pour
moi « a payé » si pleinement « ce qu'il n'avait pas dérobé » (Ps 68,5) ;
donne-le moi pour être l'appui de mon âme. Que je le reçoive dans mon cœur
; que par l'amertume de ses douleurs et de sa Passion il réconforte mon
esprit...

      Et toi, paix de Dieu, sois le cher lien qui m'enchaîne pour jamais à
Jésus. Sois le soutien de ma force..., afin que je ne fasse « qu'un seul
cœur et une seule âme » avec Jésus (Ac 4,32)... Par toi, je demeurerai
attachée pour jamais à mon Jésus.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


17 janvier 2012

Evangile du jour

mardi 17 janvier 2012
Le mardi de la 2e semaine du temps ordinaire

St Antoine, abbé (251-356) - Mémoire,  Ste Roseline, vierge (1263-1329)



Commentaire du jour
Léon XIII : « Tu te souviendras du jour du sabbat pour le sanctifier » (Ex 20,8)

Les lectures du jour

Mc 2,23-28.


Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis.
Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu'ils font le jour du sabbat ! Cela n'est pas permis. »
Jésus leur répond : « N'avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu'il fut dans le besoin et qu'il eut faim, lui et ses compagnons ?
Au temps du grand prêtre Abiathar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l'offrande que seuls les prêtres peuvent manger, et il en donna aussi à ses compagnons. »
Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat.
Voilà pourquoi le Fils de l'homme est maître, même du sabbat. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Léon XIII, pape de 1878 à 1903
Encyclique « Rerum novarum », 32

« Tu te souviendras du jour du sabbat pour le sanctifier » (Ex 20,8)

      La vie du corps, quelque précieuse et désirable qu'elle soit, n'est
pas le but dernier de notre existence. Elle est une voie et un moyen pour
arriver, par la connaissance du vrai et l'amour du bien, à la perfection de
la vie de l'âme. C'est l'âme qui porte gravée en elle-même l'image et la
ressemblance de Dieu (Gn 1,26). C'est en elle que réside cette souveraineté
dont l'homme a été investi quand il a reçu l'ordre de soumettre la nature
et de mettre à son service les terres et les mers (Gn 1,28)... De ce point
de vue, tous les hommes sont égaux ; il n'y a pas de différence entre
riches et pauvres, maîtres et serviteurs, princes et sujets : « Ils n'ont
tous qu'un même Seigneur » (Rm 10,12).

      Il n'est permis à personne de violer impunément cette dignité de
l'homme que Dieu lui-même honore avec un grand respect, ni d'entraver la
marche de l'homme vers cette perfection qui correspond à la vie éternelle
et céleste...

      C'est de là que découle la nécessité du repos et de la cessation du
travail le jour du Seigneur. Le repos, d'ailleurs, ne doit pas être entendu
comme une plus large part faite à une oisiveté stérile, ou encore moins
comme un désœuvrement qui provoque l'immoralité et dissipe les salaires,
mais bien comme un repos sanctifié par la religion... Tel est surtout le
caractère et la raison de ce repos du septième jour dont Dieu avait fait
déjà un des principaux articles de la Loi : « Souviens-toi de sanctifier le
jour du sabbat » (Ex 20,8), et dont il avait lui-même donné l'exemple par
ce mystérieux repos pris aussitôt après la création de l'homme : « Il se
reposa le septième jour de tout le travail qu'il avait fait » (Gn 2,2).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


16 janvier 2012

Evangile du jour

lundi 16 janvier 2012
Le lundi de la 2e semaine du temps ordinaire

St Marcel, Pape et martyr (+310),  St Honorat, évêque d'Arles (+ 429)



Commentaire du jour
Odes de Salomon : « L'Époux est avec eux »

Les lectures du jour

Mc 2,18-22.


Comme les disciples de Jean Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vient demander à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, comme les disciples de Jean et ceux des pharisiens ? »
Jésus répond : « Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, pendant que l'Époux est avec eux ? Tant qu'ils ont l'Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner.
Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ce jour-là ils jeûneront.
Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d'étoffe neuve ; autrement la pièce neuve tire sur le vieux tissu et le déchire davantage.
Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement la fermentation fait éclater les outres, et l'on perd à la fois le vin et les outres. A vin nouveau, outres neuves. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Odes de Salomon (texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle)
N° 2 (trad. DDB 1981, p. 18)

« L'Époux est avec eux »

[Par le baptême] je revêts l'amour du Seigneur (Ga 3,27)...,
il m'étreint.
Je n'aurais pas su aimer le Seigneur,
si lui-même ne m'avait aimé le premier.
Qui peut comprendre l'amour,
si ce n'est celui qui est aimé ?
J'étreins l'Aimé et mon âme l'aime.

Où est son repos,
là je me trouve (cf Ct 1,7).
Je ne serai plus un étranger ;
le Très-Haut est miséricordieux.
Je suis uni à lui,
car l'Époux a trouvé celui qu'il aime.

Parce que j'aime le Fils,
je deviens fils.
Oui, qui adhère à Celui qui ne meurt pas
sera lui-même immortel.
Celui qui se complaît en la Vie
sera vivant à son tour.

Tel est l'esprit du Seigneur sans mensonge,
qui apprend aux hommes à connaître ses voies.
Soyez sages, comprenez et soyez vigilants. Alléluia !




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


15 janvier 2012

Evangile du jour

dimanche 15 janvier 2012
Deuxième dimanche du temps ordinaire

St Rémi, archevêque de Reims († 533),  St Paul, ermite (+ 342)



Commentaire du jour
Saint Cyrille d'Alexandrie : « Voici l'Agneau de Dieu »

Les lectures du jour

Jn 1,35-42.


Jean Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus.
Celui-ci se retourna, vit qu'ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi (c'est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils l'accompagnèrent, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C'était vers quatre heures du soir.
André, le frère de Simon-Pierre, était l'un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d'abord son frère Simon et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie (autrement dit : le Christ).
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t'appelleras Képha » (ce qui veut dire : pierre).


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Jean, 2, Prol. ; PG 73, 192 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 85 rev.)

« Voici l'Agneau de Dieu »

      « Jean voit Jésus venir vers lui et il dit : ' Voici l'Agneau de Dieu
qui enlève le péché du monde ' » (Jn 1,29). Ce n'est plus le temps de dire
: « Préparez le chemin du Seigneur » (Mt 3,3), puisque celui dont la venue
a été préparée se laisse voir : il s'offre désormais aux regards. La nature
de l'événement demande un autre discours : il faut faire connaître celui
qui est là, expliquer pourquoi il est descendu du ciel et venu jusqu'à
nous. C'est pourquoi Jean déclare : « Voici l'Agneau de Dieu ».

      Le prophète Isaïe nous l'a annoncé en disant qu'il est « mené à
l'abattoir comme une brebis, comme un agneau muet devant ceux qui le
tondent » (Is 53,7). La Loi de Moïse l'a préfiguré, mais...elle ne
procurait qu'un salut incomplet et sa miséricorde ne s'étendait pas à tous
les hommes. Or, aujourd'hui, l'Agneau véritable, représenté jadis par des
symboles, la victime sans reproche, est menée à l'abattoir.

      C'est pour bannir le péché du monde, renverser l'Exterminateur de la
terre, détruire la mort en mourant pour tous, briser la malédiction qui
nous frappait et mettre fin à cette parole : « Tu es poussière et à la
poussière tu retourneras » (Gn 3,19). Devenu ainsi le second Adam,
d'origine céleste et non terrestre (1Co 15,47), il est la source de tout
bien pour l'humanité..., la voie qui mène au Royaume des cieux. Car un seul
Agneau est mort pour tous, recouvrant pour Dieu le Père tout le troupeau de
ceux qui habitent la terre. « Un seul est mort pour tous », afin de les
soumettre tous à Dieu ; « un seul est mort pour tous » afin de les gagner
tous, afin que tous désormais « n'aient plus leur vie centrée sur
eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux » (2Co
5,14-15).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


Evangile du jour

dimanche 15 janvier 2012
Deuxième dimanche du temps ordinaire

St Rémi, archevêque de Reims († 533),  St Paul, ermite (+ 342)



Commentaire du jour
Saint Cyrille d'Alexandrie : « Voici l'Agneau de Dieu »

Les lectures du jour

Jn 1,35-42.


Jean Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus.
Celui-ci se retourna, vit qu'ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi (c'est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils l'accompagnèrent, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C'était vers quatre heures du soir.
André, le frère de Simon-Pierre, était l'un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d'abord son frère Simon et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie (autrement dit : le Christ).
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t'appelleras Képha » (ce qui veut dire : pierre).


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Jean, 2, Prol. ; PG 73, 192 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 85 rev.)

« Voici l'Agneau de Dieu »

      « Jean voit Jésus venir vers lui et il dit : ' Voici l'Agneau de Dieu
qui enlève le péché du monde ' » (Jn 1,29). Ce n'est plus le temps de dire
: « Préparez le chemin du Seigneur » (Mt 3,3), puisque celui dont la venue
a été préparée se laisse voir : il s'offre désormais aux regards. La nature
de l'événement demande un autre discours : il faut faire connaître celui
qui est là, expliquer pourquoi il est descendu du ciel et venu jusqu'à
nous. C'est pourquoi Jean déclare : « Voici l'Agneau de Dieu ».

      Le prophète Isaïe nous l'a annoncé en disant qu'il est « mené à
l'abattoir comme une brebis, comme un agneau muet devant ceux qui le
tondent » (Is 53,7). La Loi de Moïse l'a préfiguré, mais...elle ne
procurait qu'un salut incomplet et sa miséricorde ne s'étendait pas à tous
les hommes. Or, aujourd'hui, l'Agneau véritable, représenté jadis par des
symboles, la victime sans reproche, est menée à l'abattoir.

      C'est pour bannir le péché du monde, renverser l'Exterminateur de la
terre, détruire la mort en mourant pour tous, briser la malédiction qui
nous frappait et mettre fin à cette parole : « Tu es poussière et à la
poussière tu retourneras » (Gn 3,19). Devenu ainsi le second Adam,
d'origine céleste et non terrestre (1Co 15,47), il est la source de tout
bien pour l'humanité..., la voie qui mène au Royaume des cieux. Car un seul
Agneau est mort pour tous, recouvrant pour Dieu le Père tout le troupeau de
ceux qui habitent la terre. « Un seul est mort pour tous », afin de les
soumettre tous à Dieu ; « un seul est mort pour tous » afin de les gagner
tous, afin que tous désormais « n'aient plus leur vie centrée sur
eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux » (2Co
5,14-15).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


14 janvier 2012

Evangile du jour

samedi 14 janvier 2012
Le samedi de la 1re semaine du temps ordinaire

Pierre Donders, Prêtre rédemptoriste (1809-1887),  Ste Nina (IVe siècle)



Commentaire du jour
Saint Alphonse-Marie de Liguori : « L'homme se leva et le suivit »

Les lectures du jour

Mc 2,13-17.


Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac ; toute la foule venait à lui, et il les instruisait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme il était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait beaucoup de monde.
Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses disciples : « Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), évêque et docteur de l'Église
6e Discours pour la neuvaine de Noël (trad. Éds Saint-Paul 1993, p. 94 rev.)

« L'homme se leva et le suivit »

Mon bien-aimé Rédempteur, voici mon cœur, je te le donne tout entier
; il n'est plus à moi, il est à toi. En entrant dans le monde, tu as offert
au Père Éternel, offert et donné toute ta volonté, comme tu nous l'apprends
par la bouche de David : « Il est écrit de moi dans le rouleau du livre de
la Loi, que je ferai ta volonté. C'est ce que j'ai toujours voulu, ô mon
Dieu » (Ps 39,8-9). De même, mon bien-aimé Sauveur, je t'offre aujourd'hui
toute ma volonté. Autrefois elle t'a été rebelle, c'est par elle que je
t'offensais. Maintenant je regrette de tout mon cœur l'usage que j'en ai
fait, toutes les fautes qui m'ont misérablement privé de ton amitié. Je
m'en repends profondément, et cette volonté je te la consacre sans réserve.
« Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » (Ac 22,10) Seigneur, dis-moi
ce que tu demandes de moi : je suis prêt à faire tout ce que tu désires.
Dispose de moi et de ce qui m'appartient comme il te plaira : j'accepte
tout, je consens à tout. Je sais que tu cherches mon plus grand bien : « Je
remets donc entièrement mon âme entre tes mains » (Ps 30,6). Par
miséricorde, aide-la, conserve-la, fais qu'elle soit toujours à toi, et
toute à toi, puisque « tu l'as rachetée, Seigneur, Dieu de vérité », au
prix de ton sang (Ps 30,6).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


13 janvier 2012

Evangile du jour

vendredi 13 janvier 2012
Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Hilaire, évêque de Poitiers († c. 367),  Bse Véronique de Binasco († 1497)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : Voyant leur foi, il lui pardonne

Les lectures du jour

Mc 2,1-12.


Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison.
Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre,
je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. »
L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, V, 11-13 ;SC 45 (trad. SC, p. 186 rev.)

Voyant leur foi, il lui pardonne

      « Voyant leur foi, Jésus dit au paralytique : ' Tes péchés sont
pardonnés '. » Le Seigneur est grand : à cause des uns, il pardonne aux
autres ; il agrée la prière des premiers et il pardonne aux seconds leurs
péchés. Hommes, pourquoi donc aujourd'hui votre compagnon d'existence ne
pourrait-il rien pour vous, quand auprès du Seigneur son serviteur a le
droit d'intervenir et d'obtenir ?

      Vous qui jugez, apprenez donc à pardonner ; et vous qui êtes malades,
apprenez donc à supplier. Si vous n'espérez pas le pardon direct des fautes
graves, recourez alors à des intercesseurs, recourez à l'Église qui priera
pour vous. Alors, par égard pour elle, le Seigneur vous accordera le pardon
qu'il aurait pu vous refuser. Nous ne négligeons pas  la réalité historique
de la guérison du paralytique ; mais nous reconnaissons avant tout la
guérison en lui de l'homme intérieur, à qui ses péchés sont pardonnés...

      Le Seigneur veut sauver les pécheurs ; il démontre sa divinité par sa
connaissance des secrets et par les prodiges de ses actions. « Qu'est-ce
qui est le plus facile à dire, demande-t-il donc, de dire : ' Tes péchés te
sont remis ' ou bien : ' Lève-toi et marche ' ? » Ici il fait voir une
image complète de la résurrection, puisque, guérissant la blessure de l'âme
et du corps..., l'homme tout entier est guéri.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


12 janvier 2012

Evangile du jour

jeudi 12 janvier 2012
Le jeudi de la 1re semaine du temps ordinaire

Ste Marguerite Bourgeois († 1700),  St Aelred de Rievaulx, abbé (+ 1167)



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main et le toucha »

Les lectures du jour

Mc 1,40-45.


Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.
Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Lettre à ses collaboratrices du 10/04/1974

« Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main et le toucha »

Les pauvres ont soif d'eau, mais aussi de paix, de vérité et de
justice. Les pauvres sont nus et ont besoin de vêtements, mais aussi de
dignité humaine et de compassion pour les pécheurs. Les pauvres sont sans
abri et ont besoin d'un abri fait de briques, mais aussi d'un cœur joyeux,
compatissant et plein d'amour. Ils sont malades et ils ont besoin de soins
médicaux, mais aussi d'une main secourable et d'un sourire accueillant.
Les exclus, ceux qui sont rejetés, ceux qui ne sont pas aimés, les
prisonniers, les alcooliques, les mourants, ceux qui sont seuls et
abandonnés, les marginalisés, les intouchables et les lépreux..., ceux qui
sont dans le doute et la confusion, ceux qui n'ont pas été touchés par la
lumière du Christ, les affamés de la parole et de la paix de Dieu, les âmes
tristes et affligées..., ceux qui sont un fardeau pour la société, qui ont
perdu toute espérance et foi dans la vie, qui ont oublié comment sourire et
qui ne savent plus ce que c'est que de recevoir un peu de chaleur humaine,
un geste d'amour et d'amitié –- tous, ils se tournent vers nous pour
recevoir un réconfort. Si nous leur tournons le dos, nous tournons le dos
au Christ.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


11 janvier 2012

Evangile du jour

mercredi 11 janvier 2012
Le mercredi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Théodose, abbé († 529),  St Paulin, évêque (+ 804)



Commentaire du jour
Saint Vincent de Paul : « Jésus s'approcha d'elle et la prit par la main »

Les lectures du jour

Mc 1,29-39.


En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade.
Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait.
Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche.
Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. »
Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses
Instruction du 16/08/1656 à deux sœurs envoyées à Arras

« Jésus s'approcha d'elle et la prit par la main »

      C'est une belle chose de lire ce qui est rapporté de la belle-mère de
saint Pierre dans l'Évangile. Cette bonne femme, étant malade d'une
fâcheuse fièvre, entendait dire que notre Seigneur était en Capharnaüm,
qu'il faisait de grands miracles, guérissant les malades, chassant les
diables des possédés, et autres merveilles. Elle savait que son gendre
était avec le Fils de Dieu et pouvait dire à saint Pierre : « Mon fils,
votre maître est puissant et a le pouvoir de me délivrer de cette maladie
». Quelque temps après, voilà que notre Seigneur vint dans sa maison, où
elle ne témoigne point d'impatience pour son mal ; elle ne se plaint point,
elle ne prie point son gendre, non pas même notre Seigneur, car elle lui
pouvait dire : « Je sais que vous avez la puissance de guérir toutes sortes
de maladies, Seigneur ; ayez compassion de moi ». Pourtant elle ne dit rien
de tout cela, et notre Seigneur, voyant son indifférence, commanda à la
fièvre de la quitter, et au même instant elle fut guérie.

      Dans toutes les choses fâcheuses qui nous arrivent, ne nous mettons
point en peine, abandonnons tout cela à la Providence, et qu'il nous
suffise que notre Seigneur nous voit et sait ce que nous endurons pour son
amour et pour imiter les beaux exemples qu'il nous a donnés,
particulièrement au Jardin des Olives, lorsqu'il accepta le calice... Car,
bien qu'il ait demandé qu'il passe, si faire se pouvait, sans qu'il le
boive, il ajouta aussitôt que la volonté de son Père soit faite (Mt 26,42).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


10 janvier 2012

Evangile du jour

mardi 10 janvier 2012
Le mardi de la 1re semaine du temps ordinaire

Ste Françoise de Sales (Léonie Aviat), fondatrice d'institut (1844-1914)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Église catholique : « Es-tu venu pour nous perdre ? »

Les lectures du jour

Mc 1,21b-28.


Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. »
Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. »
L'esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri.
Saisis de frayeur, tous s'interrogeaient : « Qu'est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. »
Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Église catholique
§391-395

« Es-tu venu pour nous perdre ? »

Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une
voix séductrice, opposée a Dieu, qui, par envie, les fait tomber dans la
mort. L'Écriture et la Tradition de l'Église voient en cet être un ange
déchu, appelé Satan ou diable. L'Église enseigne qu'il a été d'abord un
ange bon, fait par Dieu. « Le diable et les autres démons ont certes été
créés par Dieu naturellement bons, mais c'est eux qui se sont rendus
mauvais. »

L'Écriture parle d'un péché de ces anges (2P 2,4). Cette « chute »
consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et
irrévocablement refusé Dieu et son Règne. Nous trouvons un reflet de cette
rébellion dans les paroles du tentateur à nos premiers parents : « Vous
deviendrez comme Dieu » (Gn 3,5). Le diable est « pécheur dès l'origine »
(1Jn 3,8), « père du mensonge » (Jn 8,44). C'est le caractère irrévocable
du choix des anges, et non un défaut de l'infinie miséricorde divine, qui
fait que leur péché ne peut être pardonné. « Il n'y a pas de repentir pour
eux après la chute, comme il n'y a pas de repentir pour les hommes après la
mort » (S. Jean Damascène).

L'Écriture atteste l'influence néfaste de celui que Jésus appelle
« l'homicide dès l'origine » (Jn 8,44), et a même tenté de détourner Jésus
de la mission reçue du Père (Mt 4,1-11). « C'est pour détruire les œuvres
du diable que le Fils de Dieu est apparu » (1Jn 3,8). La plus grave en
conséquences de ces œuvres a été la séduction mensongère qui a induit
l'homme à désobéir à Dieu.

La puissance de Satan n'est cependant pas infinie. Il n'est qu'une
créature, puissante du fait qu'il est pur esprit, mais toujours une
créature : il ne peut empêcher l'édification du Règne de Dieu.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


09 janvier 2012

Evangile du jour

lundi 09 janvier 2012
Fête du Baptême du Seigneur

Le Baptême du Seigneur (fête)
Bse Alix Leclerc (1576-1622),  St Julien et Ste Basilisse, martyrs (+ c. 313)



Commentaire du jour
Pape Benoît XVI : « C'est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis tout mon amour »

Les lectures du jour

Mc 1,7-11.


Jean Baptiste proclamait dans le désert : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés dans l'eau ; lui vous baptisera dans l'Esprit Saint. »
Or, à cette époque, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain.
Au moment où il sortait de l'eau, Jésus vit le ciel se déchirer et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe.
Du ciel une voix se fit entendre : « C'est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis tout mon amour. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
Homélie du 10/01/2010 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

« C'est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis tout mon amour »

     Sur les rives du Jourdain, Jésus se présente avec une humilité
extraordinaire, qui rappelle la pauvreté et la simplicité de l'Enfant
déposé dans la crèche, et anticipe les sentiments avec lesquels, au terme
de ses jours terrestres, il arrivera à laver les pieds des disciples et
subira l'humiliation terrible de la croix. Le Fils de Dieu, lui qui est
sans péché, se place parmi les pécheurs, montre la proximité de Dieu sur le
chemin de conversion de l'homme. Jésus assume sur ses épaules le poids de
la faute de l'humanité tout entière et commence sa mission en se mettant à
notre place, à la place des pécheurs, dans la perspective de la croix.

      Tandis que, recueilli en prière après le baptême, il sort de l'eau,
les cieux s'ouvrent. C'est le moment attendu par la foule des prophètes. «
Ah, si tu déchirais les cieux et descendais », avait invoqué Isaïe (63,19).
A ce moment..., cette prière est exaucée. En effet, « le ciel s'ouvrit et
l'Esprit Saint descendit sur lui » ; on entendit des paroles jamais
entendues auparavant : « Tu es mon Fils bien-aimé, tu as toute ma faveur
»... Le Père, le Fils et le Saint Esprit descendent parmi les hommes et
nous révèlent leur amour qui sauve. Si ce sont les anges qui apportent aux
bergers l'annonce de la naissance du Sauveur et l'étoile aux mages venus
d'Orient, à présent c'est la voix du Père qui indique aux hommes la
présence dans le monde de son Fils et qui invite à se tourner vers la
résurrection, vers la victoire du Christ sur le péché et sur la mort.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


08 janvier 2012

Evangile du jour

dimanche 08 janvier 2012
Epiphanie du Seigneur

Épiphanie du Seigneur - Solennité
St Apollinaire l'Apologiste, évêque et martyr (+ 180),  Ste Gudule, patronne de Bruxelles (Née vers 712)



Commentaire du jour
Bienheureux Guerric d'Igny : « Aujourd'hui, Seigneur, tu as révélé ton Fils unique aux nations » (Collecte)

Les lectures du jour

Mt 2,1-12.


Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d'inquiétude, et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d'Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent :
« A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem en Judée, tu n'es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d'Israël mon peuple. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l'étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l'enfant. Et quand vous l'aurez trouvé, avertissez-moi pour que j'aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Sur ces paroles du roi, ils partirent. Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant.
Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie.
En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe.
Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
3e sermon pour l'Épiphanie ; SC 166 (trad. SC p. 271)

« Aujourd'hui, Seigneur, tu as révélé ton Fils unique aux nations » (Collecte)

« Lève-toi, resplendis, Jérusalem, car elle est venue, ta lumière ! »
(Is 60,1) Sois bénie, Lumière « venue au nom du Seigneur » ! « Le Seigneur
est Dieu et il a brillé sur nous » (Ps 117,26-27). Par sa bienveillance, ce
jour sanctifié par l'illumination de l'Église a brillé sur nous. C'est
pourquoi nous te rendons grâce, « Lumière véritable qui éclaire tout homme
venant en ce monde » (Jn 1,9), et qui, pour cela précisément, es venue dans
le monde en prenant une forme humaine. Elle resplendit Jérusalem, notre
mère (Ga 4,26), mère de tous ceux qui ont mérité d'être illuminés ; elle
éclaire désormais tous ceux qui sont dans le monde. Nous te rendons grâce,
Lumière véritable : tu t'es faite lampe pour éclairer Jérusalem et pour que
le Verbe, la Parole de Dieu, devienne « la lampe de mes pas » (Ps
118,105)... Et elle n'a pas seulement été illuminée, elle a été « élevée
sur un lampadaire », tout en or massif (Mt 5,15; Ex 25,31). La voilà
devenue « la ville située au sommet des montagnes » (Mt 5,14)...pour que
son Évangile brille aussi loin que s'étendent les empires du monde...
Dieu, toi qui illumines toutes les nations, pour toi nous avons chanté : «
Le Seigneur va venir, il illuminera les yeux de ses serviteurs ».
Maintenant tu es venue, ô ma Lumière : « Illumine mes yeux, pour que je ne
m'endorme jamais dans la mort » (Ps 12,4)... Tu es venue, Lumière des
croyants, et aujourd'hui tu nous as donné la joie d'être illuminés par la
foi, qui est notre lampe. Donne-nous aussi toujours la joie de voir
s'éclairer ce qui reste en nous de ténèbres... Voilà la route qu'il
faut prendre, âme fidèle, pour parvenir à la patrie où « les ténèbres
seront comme midi » (Is 58,10) et « la nuit sera claire comme le jour » (Ps
138,12). Alors « tu verras et tu seras radieuse, ton cœur s'émerveillera et
se dilatera », lorsque toute la terre sera remplie de la majesté de la
lumière infinie et que « sa gloire sera manifestée en toi » (Is 60,5.2)...
« Venez, marchons à la lumière du Seigneur ! » (Is 2,5) Alors « en fils de
lumière » nous marcherons « de clarté en clarté, comme conduits par le
Seigneur qui est Esprit » (2Co 3,18).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org