31 octobre 2011

Evangile du jour

lundi 31 octobre 2011
Le lundi de la 31e semaine du temps ordinaire

St Quentin, martyr (IIIème s.),  St Alphonse Rodriguez, jésuite († 1617)



Commentaire du jour
Saint Vincent de Paul : « Invite les pauvres »

Les lectures du jour

Lc 14,12-14.


Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas. Il disait à celui qui l'avait invité : " Quand tu donneras un déjeuner ou un dîner, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins; sinon, eux aussi t'inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue.
Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
et tu seras heureux, parce qu'ils n'ont rien à te rendre : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses
Extrait du rapport sur l'état des œuvres 11/07/1657

« Invite les pauvres »

      C'est honorer notre Seigneur que d'entrer en ses sentiments, de les
estimer, de faire ce qu'il a fait et d'exécuter ce qu'il a ordonné. Or ses
sentiments les plus grands ont été le soin des pauvres pour les guérir, les
consoler, les secourir et les recommander ; c'était là son affection. Et
lui-même a voulu naître pauvre, recevoir en sa compagnie des pauvres,
servir les pauvres, se mettre à la place des pauvres, jusqu'à dire que le
bien et le mal que nous ferons aux pauvres, il le tiendra fait à sa
personne divine (Mt 25,40). Quel plus tendre amour pouvait-il témoigner
pour les pauvres ! Et quel amour, je vous prie, pouvons-nous avoir pour
lui, si nous n'aimons pas ce qu'il a aimé ? Tant y a, c'est l'aimer de la
bonne sorte que d'aimer les pauvres ; c'est le bien servir, et c'est
l'honorer comme il faut que de l'imiter...

      Or, si ce débonnaire Sauveur se tient honoré de cette imitation,
combien plus devons-nous tenir à grand honneur de nous rendre en cela
semblables à lui ! Ne vous semble-t-il pas que voilà un motif très puissant
pour renouveler en vous votre première ferveur ? Pour moi, je pense que
nous devons nous offrir aujourd'hui à sa divine Majesté..., en sorte que
l'on puisse dire désormais de vous que c'est « la charité de Jésus Christ
qui vous presse » (2Co 5,14).




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30 octobre 2011

Evangile du jour

dimanche 30 octobre 2011
Trente-et-unième dimanche du temps ordinaire

Bx Ange d'Acri († 1739),  Bse. Bienvenue Bojani (1225-1292)



Commentaire du jour
Saint Paschase Radbert : « Si moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres » (Jn 13,14)

Les lectures du jour

Mt 23,1-12.


Jésus déclarait à la foule et à ses disciples :
« Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
Pratiquez donc et observez tout ce qu'ils peuvent vous dire. Mais n'agissez pas d'après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Ils agissent toujours pour être remarqués des hommes : ils portent sur eux des phylactères très larges et des franges très longues ;
ils aiment les places d'honneur dans les repas, les premiers rangs dans les synagogues,
les salutations sur les places publiques, ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n'avez qu'un seul enseignant, et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n'avez qu'un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n'avez qu'un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Paschase Radbert (?-v. 849), moine bénédictin
Commentaire sur l'évangile de Matthieu, 10, 23; CCM 56B, 1112 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 152)

« Si moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres » (Jn 13,14)

       « Qui s'abaissera sera élevé. » Non seulement le Christ a dit à ses
disciples de ne pas se faire appeler maîtres et de ne pas aimer les
premières places dans les repas ni aucun autre honneur, mais il a donné
lui-même, en sa personne, l'exemple et le modèle de l'humilité. Alors que
le nom de maître lui est donné non par complaisance mais par droit de
nature, car « tout subsiste par lui » (Col 1,17), par son entrée dans la
chair il nous a communiqué un enseignement qui nous conduit tous à la vraie
vie et, parce qu'il est plus grand que nous, il nous a « réconciliés avec
Dieu » (Rm 5,10). Comme s'il nous disait : N'aimez pas les premiers
honneurs, ne désirez pas vous faire appeler maîtres, de même que « ce n'est
pas moi qui recherche ma gloire, il y a quelqu'un qui la recherche » (Jn
8,50). Tenez vos regards fixés sur moi, « car le Fils de l'homme n'est pas
venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie pour la multitude »
(Mt 20,28).

      Assurément, dans ce passage de l'Évangile, le Seigneur instruit non
seulement ses disciples, mais aussi les chefs des Églises, leur prescrivant
à tous de ne pas se laisser entraîner par l'avidité à rechercher les
honneurs. Au contraire, que « celui qui veut devenir grand » soit le
premier à se faire comme lui « le serviteur de tous » (Mt 20,26-27).




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29 octobre 2011

Evangile du jour

samedi 29 octobre 2011
Le samedi de la 30e semaine du temps ordinaire

St Narcisse, évêque de Jérusalem (IIe s.)



Commentaire du jour
Saint François d'Assise : « Va te mettre à la dernière place »

Les lectures du jour

Lc 14,1.7-11.


Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y prendre son repas, et on l'observait.
Remarquant que les invités choisissaient les premières places, il leur dit cette parabole :
« Quand tu es invité à des noces, ne va pas te mettre à la première place, car on peut avoir invité quelqu'un de plus important que toi.
Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendrait te dire : 'Cède-lui ta place',
et tu irais, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui qui t'a invité, il te dira : 'Mon ami, avance plus haut', et ce sera pour toi un honneur aux yeux de tous ceux qui sont à table avec toi.
Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint François d'Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
Première règle, § 17 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 71)

« Va te mettre à la dernière place »

Frères, gardons-nous de tout orgueil et de toute vaine gloire.
Gardons-nous de la sagesse de ce monde et de la prudence égoïste. Car celui
qui est esclave de ses tendances égoïstes met beaucoup de volonté et
d'application à tenir des discours, mais beaucoup moins à passer aux actes
: au lieu de rechercher la religion et la sainteté intérieures de l'esprit,
il veut et il désire une religion et une sainteté extérieures bien visibles
aux yeux des hommes. C'est d'eux que le Seigneur dit : « Je vous le dis en
vérité, ils ont reçu leur récompense » (Mt 6,5). Celui, au contraire, qui
est docile à l'esprit du Seigneur veut mortifier et humilier cette chair
égoïste... Il s'applique à l'humilité et à la patience, à la pure
simplicité et à la paix véritable de l'esprit ; ce qu'il désire toujours et
par-dessus tout, c'est la crainte de Dieu, la sagesse de Dieu, et l'amour
de Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. Tous les biens, rendons-les au
Seigneur Dieu très-haut et souverain ; reconnaissons que tous les biens lui
appartiennent ; rendons-lui grâces pour tout, puisque c'est de lui que
procèdent tous les biens. Lui, le Dieu très-haut et souverain, le seul vrai
Dieu, qu'il obtienne, qu'on lui rende, qu'il reçoive tous honneurs et
respects, toutes louanges et bénédictions, toute reconnaissance et toute
gloire : car tout bien est à lui, qui seul est bon.




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28 octobre 2011

Evangile du jour

vendredi 28 octobre 2011
Saint Simon et saint Jude (Thaddée), Apôtres, fête

St Simon et St Jude, Apôtres (Ier s.)



Commentaire du jour
Saint Clément de Rome : La succession apostolique

Les lectures du jour

Lc 6,12-19.


En ces jours-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu.
Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d'Apôtres :
Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote,
Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître.
Jésus descendit de la montagne avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon,
qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés.
Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Clément de Rome, pape de 90 à 100 environ
Lettre aux Corinthiens, 42-44 (trad. Quéré, Les Pères apostoliques)

La succession apostolique

           Les apôtres ont reçu pour nous du Seigneur Jésus Christ la
Bonne Nouvelle ; Jésus le Christ a été envoyé par Dieu. Le Christ vient
donc de Dieu, les apôtres du Christ. Ces deux missions procèdent en bel
ordre de la volonté de Dieu. Pourvus d'instructions, remplis de certitude
par la résurrection de notre Seigneur Jésus Christ, affermis par la parole
de Dieu, ils partirent, avec l'assurance de l'Esprit Saint, annoncer que le
Royaume de Dieu était proche. Ils prêchaient dans les campagnes et dans les
villes, et ils y établissaient leurs prémices, et ils les éprouvaient avec
l'aide de l'Esprit, pour en faire les évêques et les diacres des futurs
fidèles... S'étonnera-t-on que les hommes, que Dieu a investis d'une telle
mission dans le Christ, aient eux-mêmes établi les ministres que je viens
d'évoquer ? ... Nos apôtres ont su aussi par notre Seigneur Jésus-Christ
qu'on se querellerait sur les fonctions de l'évêque. Telle est la raison
pour laquelle, dans leur prescience parfaite, ils ont établi les ministres
évoqués plus haut et instituèrent qu'après leur mort d'autres hommes,
dûment éprouvés, prendraient leur succession.




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27 octobre 2011

Evangile du jour

jeudi 27 octobre 2011
Le jeudi de la 30e semaine du temps ordinaire

St Frumence, évêque (IVème s.),  Ste Émeline, religieuse († 1178)



Commentaire du jour
Julienne de Norwich : « Combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants »

Les lectures du jour

Lc 13,31-35.


A ce moment-là, quelques pharisiens s'approchèrent de Jésus pour lui dire : « Va-t'en, pars d'ici : Hérode veut te faire mourir. »
Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : Aujourd'hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons ; le troisième jour, je suis au but.
Mais il faut que je continue ma route aujourd'hui, demain et le jour suivant, car il n'est pas possible qu'un prophète meure en dehors de Jérusalem.
Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n'avez pas voulu !
Maintenant, Dieu abandonne votre Temple entre vos mains. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu'au jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Julienne de Norwich (1342-après 1416), recluse anglaise
Révélations de l'amour divin, ch. 31

« Combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants »

      La soif spirituelle du Christ aura une fin. Voici sa soif : son désir
intense d'amour envers nous qui durera jusqu'à ce que nous en soyons
témoins au jugement dernier. Car les élus qui seront la joie et le bonheur
de Jésus durant toute l'éternité sont encore en partie ici-bas, et, après
nous, il y en aura d'autres jusqu'à ce dernier jour. Sa soif ardente est de
nous posséder tous en lui, pour son grand bonheur –- c'est ce qu'il me
semble, du moins...

      En tant que Dieu, il est la béatitude parfaite, bonheur infini qui ne
saurait être augmenté ni diminué... Mais la foi nous enseigne que, par son
humanité, il a voulu subir sa Passion, souffrir toutes sortes de douleurs
et mourir par amour pour nous et pour notre bonheur éternel... En tant
qu'il est notre Tête, le Christ est glorifié et il ne saurait plus souffrir
; mais puisqu'il est aussi le Corps qui unit tous ses membres (Ep 1,23), il
n'est pas encore complètement glorieux et impassible. C'est pourquoi il
éprouve toujours ce désir et cette soif qu'il ressentait sur la croix (Jn
19,28) et qui étaient en lui de toute éternité, il me semble. Et ainsi en
est-il maintenant et en sera-t-il jusqu'à ce que la dernière âme sauvée
soit entrée en cette béatitude.

      Oui, aussi véritablement qu'il y a en Dieu la miséricorde et la
pitié, il y a en lui cette soif et ce désir. En vertu de ce désir qui est
dans le Christ, nous aussi nous le désirons : sans cela aucune âme ne
parvient au Ciel. Ce désir et cette soif procèdent, il me semble, de la
bonté infinie de Dieu, comme sa miséricorde...; et cette soif persistera en
lui, tant que nous serons dans le besoin, nous attirant à sa béatitude.




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26 octobre 2011

Evangile du jour

mercredi 26 octobre 2011
Le mercredi de la 30e semaine du temps ordinaire

St Évariste, pape (Vème) et martyr († 108),  Bx Bonaventure de Potenza († 1711),  St Démétrius, martyr (IVème s.)



Commentaire du jour
Saint Prosper d'Aquitaine : « Alors on viendra de l'Orient et de l'Occident, du nord et du midi »

Les lectures du jour

Lc 13,22-30.


Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages en enseignant.
Quelqu'un lui demanda : « Seigneur, n'y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Jésus leur dit :
« Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas.
Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : 'Seigneur, ouvre-nous', il vous répondra : 'Je ne sais pas d'où vous êtes. '
Alors vous vous mettrez à dire : 'Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places. '
Il vous répondra : 'Je ne sais pas d'où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal. '
Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors.
Alors on viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu.
Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Prosper d'Aquitaine (?-v. 460), théologien laïc
L'Appel de tous les peuples, 9 (trad. coll. Les Pères dans la foi, n°51, p. 39 rev.)

« Alors on viendra de l'Orient et de l'Occident, du nord et du midi »

      Ceux qui viennent à Dieu en s'appuyant sur lui avec le désir d'être
sauvés sont vraiment sauvés : c'est l'inspiration divine qui leur fait
concevoir ce désir de salut ; c'est éclairés par celui qui les appelle
qu'ils arrivent à la connaissance de la vérité. Ils sont en effet les fils
de la promesse, la récompense de la foi, la descendance spirituelle
d'Abraham, « une race élue, un sacerdoce royal » (1P 2,9), prévu de longue
date et prédestiné à la vie éternelle... Par l'intermédiaire d'Isaïe, le
Seigneur nous fait connaître sa grâce qui fait de tout homme une créature
nouvelle : « Voici que je vais faire une chose nouvelle, déjà elle pointe,
ne la reconnaissez-vous pas ? Oui, je vais mettre dans le désert un chemin
et dans la steppe des fleuves..., pour abreuver mon peuple, mon élu, le
peuple que je me suis formé pour qu'il publie mes louanges ». Et
ailleurs...: « Devant moi tout genou fléchira ; par moi jurera toute langue
» (Is 43,19s; 45,23).

      Il est impossible que tout cela n'arrive pas, parce que la prévoyance
de Dieu n'est jamais en défaut ; ses desseins ne changent pas ; sa volonté
est agissante et ses promesses ne sont pas erronées. Donc tous ceux que
désignent ces paroles seront sauvés. Il dépose en effet ses lois dans leur
conscience, il les inscrit avec son doigt dans leurs cœurs (Rm 2,15) ; ils
accèdent à la connaissance de Dieu, non par le biais d'un enseignement
humain, mais sous la direction du maître suprême : « Ainsi donc, ni celui
qui plante n'est grand, ni celui qui arrose, mais celui qui donne la
croissance : Dieu » (1Co 3,7)... A tous il est donné d'avoir un cœur
changé, un jugement droit, une volonté droit également. Chez tous ces
hommes Dieu fait naître la crainte, pour qu'ils soient instruits de ses
commandements... Ils célèbrent la puissance de sa miséricorde, et les
miracles qu'elle a accomplis : car Dieu les a élus, il en a fait ses fils,
ses héritiers de la nouvelle alliance (Jr 31,31).




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25 octobre 2011

Evangile du jour

mardi 25 octobre 2011
Le mardi de la 30e semaine du temps ordinaire

Sts Crépin et Crépinien, Martyrs († c. 285),  Sts Chrysanthe et Ste Darie, martyrs († c. 283)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : La graine de moutarde

Les lectures du jour

Lc 13,18-21.


Jésus disait à la foule : " A quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer?
Il est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. »
Il dit encore : « A quoi vais-je comparer le règne de Dieu ?
Il est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, VII, 176-180 ; SC 52 (trad. cf SC p. 74)

La graine de moutarde

      Voyons pourquoi le Royaume des cieux est comparé à une graine de
moutarde ; un autre passage évoquant la graine de moutarde me revient ;
elle est comparée à la foi quand le Seigneur dit : « Si vous avez de la foi
comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : Va te jeter
dans la mer » (Mt 17,20)... Si donc le Royaume des cieux est comme une
graine de moutarde et la foi comme une graine de moutarde, la foi est
assurément le Royaume des cieux et le Royaume des cieux est la foi. Avoir
la foi, c'est avoir le Royaume des cieux... C'est pourquoi Pierre, qui
avait vraiment la foi, a reçu les clefs du Royaume des cieux pour l'ouvrir
également aux autres (Mt 16,19).

      Apprécions maintenant quelle est la portée de la comparaison. Cette
graine est à coup sûr une chose commune et simple, mais si on la broie,
elle répand sa force. De même la foi semble simple de prime abord, mais
foulée par l'adversité, elle répand sa force... Grains de moutarde, nos
martyrs Félix, Nabor et Victor : ils avaient le parfum de la foi, mais on
les ignorait. La persécution est venue, ils ont déposé les armes, ont tendu
le cou et, abattus par le glaive, ont répandu la beauté de leur martyre «
jusqu'aux confins de la terre » (Ps 18,5)...

      Mais le Seigneur lui-même est une graine de moutarde : tant qu'il
n'avait pas subi d'atteinte, le peuple ne le connaissait pas ; il a choisi
d'être broyé...; il a choisi d'être pressé, si bien que Pierre a dit : «
Les foules te pressent » (Lc 8,45) ; il a choisi d'être semé, comme le
grain « que quelqu'un prend pour le jeter dans son jardin ». Car c'est dans
un jardin que le Christ a été arrêté et enseveli ; il a grandi dans ce
jardin, il y est même ressuscité... Donc vous aussi, semez le Christ dans
votre jardin... Semez le Seigneur Jésus : il est grain quand on l'arrête,
arbre quand il ressuscite, arbre ombrageant le monde ; il est grain quand
on l'ensevelit en terre, arbre quand il s'élève au ciel.




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24 octobre 2011

Evangile du jour

lundi 24 octobre 2011
Le lundi de la 30e semaine du temps ordinaire

St Antoine-Marie Claret, Évêque (1807-1870)



Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Femme, te voilà délivrée de ton infirmité »

Les lectures du jour

Lc 13,10-17.


Jésus était en train d'enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Il y avait là une femme, possédée par un esprit mauvais qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l'interpella : « Femme, te voilà délivrée de ton infirmité. »
Puis, il lui imposa les mains ; à l'instant même elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu.
Le chef de la synagogue fut indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat. Il prit la parole pour dire à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua : « Esprits faux que vous êtes ! N'est-il pas vrai que le jour du sabbat chacun de vous détache de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ?
Et cette femme, une fille d'Abraham, que Satan avait liée il y a dix-huit ans, n'est-il pas vrai que le jour du sabbat il fallait la délivrer de ce lien ? »
Ces paroles de Jésus couvraient de honte tous ses adversaires, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu'il faisait.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur l'Évangile, n°31 (trad. Le Barroux)

« Femme, te voilà délivrée de ton infirmité »

      « Jésus enseignait dans une synagogue un jour de sabbat. Il y avait
là une femme possédée depuis dix-huit ans d'un esprit qui la rendait
infirme » ... « Elle était courbée, et ne pouvait absolument pas regarder
vers le haut. » Le pécheur, préoccupé des choses de la terre et ne
recherchant pas celles du Ciel, est incapable de regarder vers le haut :
comme il suit des désirs qui le portent vers le bas, son âme, perdant sa
rectitude, s'incurve, et il ne voit plus que ce à quoi il pense sans cesse.
Faites retour sur vos cœurs, frères très chers, et examinez continuellement
les pensées que vous ne cessez de rouler en votre esprit. L'un pense aux
honneurs, un autre à l'argent, un autre encore à augmenter ses propriétés.
Toutes ces choses sont basses, et quand l'esprit s'y investit, il
s'infléchit, perdant sa rectitude. Et parce qu'il ne se relève pas pour
désirer les biens d'en haut, il est comme cette femme courbée, qui ne peut
absolument pas regarder vers le haut...

      Le psalmiste a fort bien décrit notre courbure quand il a dit de
lui-même, comme symbole de tout le genre humain : « J'ai été courbé et
humilié à l'excès » (Ps 37,7). Il considérait que l'homme, bien que créé
pour contempler la lumière d'en haut, a été jeté hors du paradis à cause de
ses péchés, et que par suite, les ténèbres règnent en son âme, lui faisant
perdre l'appétit des choses d'en haut et porter toute son attention vers
celles d'en bas... Si l'homme, perdant de vue les choses du Ciel, ne
pensait qu'aux nécessités de ce monde, il serait sans doute courbé et
humilié, mais non pourtant « à l'excès ». Or, comme non seulement la
nécessité fait tomber ses pensées..., mais qu'en outre le plaisir défendu
le terrasse, il n'est pas seulement courbé, mais « courbé à l'excès ».




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23 octobre 2011

Evangile du jour

dimanche 23 octobre 2011
Trentième dimanche du temps ordinaire

St Jean de Capistran, Prêtre (1386-1456)



Commentaire du jour
Saint Robert Bellarmin : « Quel est le grand commandement ? »

Les lectures du jour

Mt 22,34-40.


Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
et l'un d'entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l'épreuve :
« Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Tout ce qu'il y a dans l'Écriture - dans la Loi et les Prophètes - dépend de ces deux commandements. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Robert Bellarmin (1542-1621), jésuite, évêque et docteur de l'Église
La Montée de l'âme vers Dieu, 1 (trad. bréviaire 17/09)

« Quel est le grand commandement ? »

      Qu'est-ce que tu ordonnes, Seigneur, à tes serviteurs ? « Prenez sur
vous mon joug » dis-tu. Et comment est-il, ton joug ? « Mon joug est facile
à porter et mon fardeau, léger. » Qui donc ne porterait bien volontiers un
joug qui n'accable pas, mais qui encourage ; un fardeau qui n'écrase pas,
mais qui réconforte ? Tu as ajouté à juste titre : « Et vous trouverez le
repos » (Mt 11,29). Et quel est ton joug qui ne fatigue pas mais donne le
repos ? C'est le premier et le plus grand des commandements : « Tu aimeras
le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur ». Qu'y a-t-il de plus facile, de
plus agréable, de plus doux que d'aimer la bonté, la beauté, l'amour que tu
es parfaitement, Seigneur mon Dieu ?

      En outre, est-ce que tu ne promets pas une récompense à ceux qui
observent tes commandements « plus désirables que l'or et plus doux que le
miel du rayon » ? (Ps 18,11) Oui, parfaitement, tu promets une récompense
et une récompense infinie, comme dit ton apôtre saint Jacques : « Le
Seigneur a préparé la couronne de vie pour ceux qu'il aime » (1,12)... Et
c'est ainsi que parle saint Paul, s'inspirant d'Isaïe : « L'œil n'a pas vu,
l'oreille n'a pas entendu, le cœur de l'homme n'a pas imaginé ce que Dieu a
préparé pour ceux qui l'aiment » (1Co 2,9).

      Vraiment, « il y a grand profit à garder tes commandements ». Non
seulement le premier et le plus grand des commandements est profitable à
celui qui y obéit, non pas à Dieu qui le prescrit : les autres
commandements perfectionnent l'homme obéissant, le fortifient, l'éduquent,
le mettent en valeur, enfin le rendent bon et bienheureux. Si tu es sage,
comprends que tu as été créé pour la gloire de Dieu et ton salut éternel,
que là est ta fin, le centre de ton âme, le trésor de ton cœur. Si tu
parviens à cette fin, tu seras heureux ; si tu y manques, tu seras
malheureux.




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22 octobre 2011

Evangile du jour

samedi 22 octobre 2011
Le samedi de la 29e semaine du temps ordinaire

Bx Jean-Paul II, pape de 1978 à 2005,  Ste Salomé (Ier siècle),  Stes. Élodie et Nunillon, martyres († 851)



Commentaire du jour
Saint Nersès Snorhali : « Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir »

Les lectures du jour

Lc 13,1-9.


Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ? '
Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas. ' »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Nersès Snorhali (1102-1173), patriarche arménien
Jésus, Fils unique du Père, §677-679 ; SC 203 (trad. SC p. 171 rev.)

« Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir »

Ne me maudis pas comme le figuier (cf Mt 21,19),Bien que je sois pareil à
l'arbre stérile,De peur que le feuillage de la foiNe soit desséché avec le
fruit de mes œuvres.Mais fixe-moi dans le bien,Comme le sarment sur la
sainte Vigne,Dont prend soin ton Père céleste (Jn 15,2)Et que fait
fructifier l'Esprit par la croissance.Et l'arbre que je suis, stérile en
fruits savoureux,Mais fécond en fruits amers,Ne l'arrache pas de ton
vignoble,Mais change-le, en creusant dans le fumier.




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21 octobre 2011

Evangile du jour

vendredi 21 octobre 2011
Le vendredi de la 29e semaine du temps ordinaire

St Hilarion, solitaire († 372),  Ste Ursule et ses Compagnes, martyres (Vème s.)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : Les signes des temps où nous sommes

Les lectures du jour

Lc 12,54-59.


Jésus disait à la foule : " Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive.
Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu'il fera très chaud, et cela arrive.
Esprits faux ! L'aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger ; mais le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ?
Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ?
Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu'il ne te traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes, et que celui-ci ne te jette en prison.
Je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier centime. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II
Lettre Apostolique « Novo millennio innuente » § 33 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

Les signes des temps où nous sommes

      Le fait que l'on enregistre aujourd'hui, dans le monde, malgré les
vastes processus de sécularisation, une exigence diffuse de spiritualité,
qui s'exprime justement en grande partie dans un besoin renouvelé de
prière, n'est-il pas un « signe des temps » ? Les autres religions,
désormais amplement présentes dans les territoires d'ancienne chrétienté,
proposent aussi leurs réponses à ce besoin, et elles le font parfois avec
des modalités attrayantes. Nous qui avons la grâce de croire au Christ,
révélateur du Père et Sauveur du monde, nous avons le devoir de montrer à
quelles profondeurs peut porter la relation avec lui.

La grande tradition mystique de l'Église, en Orient comme en
Occident, peut exprimer beaucoup à ce sujet. Elle montre comment la prière
peut progresser, comme un véritable dialogue d'amour, au point de rendre la
personne humaine totalement possédée par le Bien-Aimé divin, vibrant au
contact de l'Esprit, filialement abandonnée dans le cœur du Père. On fait
alors l'expérience vivante de la promesse du Christ : « Celui qui m'aime
sera aimé de mon Père ; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui
» (Jn 14,21)...

Oui, chers frères et sœurs, nos communautés chrétiennes doivent
devenir d'authentiques écoles de prière, où la rencontre avec le Christ ne
s'exprime pas seulement en demande d'aide, mais aussi en action de grâce,
louange, adoration, contemplation, écoute, affection ardente, jusqu'à une
vraie « folie » du cœur. Il s'agit donc d'une prière intense, qui toutefois
ne détourne pas de l'engagement dans l'histoire: en ouvrant le cœur à
l'amour de Dieu, elle l'ouvre aussi à l'amour des frères et rend capable de
construire l'histoire selon le dessein de Dieu.




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20 octobre 2011

Evangile du jour

jeudi 20 octobre 2011
Le jeudi de la 29e semaine du temps ordinaire

Ste Adeline, abbesse († 1125),  Ste Irène de Tomar († 653)



Commentaire du jour
Sainte Faustine Kowalska : « Jeter un feu sur la terre » : le don de l'Esprit Saint (Ac 2,3)

Les lectures du jour

Lc 12,49-53.


Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême, et comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le dis, mais plutôt la division.
Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ;
ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit Journal, 1411 (trad. Parole et Dialogue 2002, p. 470)

« Jeter un feu sur la terre » : le don de l'Esprit Saint (Ac 2,3)

Ô Esprit de Dieu, Esprit de vérité et de lumière,
Demeure constamment en mon âme par ta grâce divine.
Que ton souffle dissipe les ténèbres
Et que dans ta lumière les bonnes actions se multiplient.

Ô Esprit de Dieu, Esprit d'amour et de miséricorde,
Qui verses en mon cœur le baume de la confiance,
Ta grâce confirme mon âme dans le bien,
Lui donnant une force invincible : la constance !

Ô Esprit de Dieu, Esprit de paix et de joie,
Qui réconfortes mon cœur assoiffé,
Qui verses en lui la vivante source de l'amour divin,
Et le rends intrépide dans la lutte.

Ô Esprit de Dieu, le plus aimable hôte de mon âme,
Je désire de mon côté t'être fidèle,
Tant aux jours de joie qu'aux heures de souffrances ;
Je désire, Esprit de Dieu, vivre toujours en ta présence.

Ô Esprit de Dieu, qui imprègnes mon être
Et me fais connaître ta vie divine et trinitaire,
Tu m'inities à ton Être divin;
Unie ainsi à toi, j'ai la vie éternelle.




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19 octobre 2011

Evangile du jour

mercredi 19 octobre 2011
Le mercredi de la 29e semaine du temps ordinaire

St Paul de la Croix († 1776),  Sts Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et comp, martyrs († 1649)



Commentaire du jour
Bienheureux John Henry Newman : « Tenez-vous prêts »

Les lectures du jour

Lc 12,39-48.


Jésus disait à ses disciples : " Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l'heure où le voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s'adresse-t-elle à nous, ou à tout le monde ? »
Le Seigneur répond : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps voulu, leur part de blé ?
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail.
Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si le même serviteur se dit : 'Mon maître tarde à venir', et s'il se met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer,
son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. A qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre
Sermon « Watching » ; PPS, t. 4, n° 22

« Tenez-vous prêts »

      Notre Sauveur a donné cet avertissement lorsqu'il était sur le point
de quitter ce monde, du moins de le quitter visiblement. Il prévoyait les
centaines d'années qui pourraient s'écouler avant son retour. Il
connaissait son propre dessein, celui de son Père : laisser graduellement
le monde à lui-même, en retirer graduellement les gages de sa présence
miséricordieuse. Il prévoyait l'oubli où il tomberait parmi ses disciples
eux-mêmes..., l'état du monde et de l'Église tel que nous le voyons
aujourd'hui, où son absence prolongée a fait croire qu'il ne reviendra
jamais.

      Aujourd'hui, il murmure miséricordieusement à nos oreilles de ne pas
nous fier à ce que nous voyons, de ne pas partager l'incrédulité générale,
de ne pas nous laisser entraîner par le monde, « mais de prendre garde, de
veiller et de prier » (Lc 21,34.36), et d'attendre sa venue. Cet
avertissement miséricordieux devrait nous être toujours présent à l'esprit,
tant il est précis, solennel et pressant.

      Notre Seigneur avait prédit sa première venue ; et pourtant, il a
surpris lorsqu'il est venu. Il viendra de façon bien plus soudaine encore
la seconde fois, et il surprendra les hommes, maintenant que, sans dire
combien de temps s'écoulera avant son retour, il a laissé notre vigilance à
la garde de la foi et de l'amour... Nous devons en effet non seulement
croire, mais veiller; non seulement aimer, mais veiller, non seulement
obéir, mais veiller. Veiller pour quoi ? Pour ce grand événement qu'est la
venue du Christ...  Un devoir particulier semble nous être donné...: la
plupart d'entre nous ont une idée générale de ce que veut dire croire,
craindre, aimer et obéir, mais peut-être que nous comprenons moins bien ce
que veut dire « veiller ».




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18 octobre 2011

Evangile du jour

mardi 18 octobre 2011
Fête de St Luc, évangéliste

St Luc, Évangéliste (Ier s.),  St Pierre d'Alcantara, franciscain espagnol († 1562)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : Le témoignage de saint Luc : « J'ai décidé, après m'être informé soigneusement de tout..., d'en écrire un exposé suivi » (Lc 1,3)

Les lectures du jour

Lc 10,1-9.


Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route.
Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 'Paix à cette maison. '
S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira.
Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le règne de Dieu est tout proche de vous. '


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur la révélation « Dei Verbum », § 18-19

Le témoignage de saint Luc : « J'ai décidé, après m'être informé soigneusement de tout..., d'en écrire un exposé suivi » (Lc 1,3)

      Parmi toutes les Écritures, même le Nouveau Testament, les évangiles
l'emportent à juste titre, du fait qu'ils sont le témoignage principal sur
la vie et l'enseignement du Verbe incarné, notre Sauveur. Que les quatre
évangiles aient une origine apostolique, l'Église partout et toujours l'a
affirmé et l'affirme. Ce que les apôtres ont prêché sur l'ordre du Christ,
plus tard, eux-mêmes et des hommes apostoliques nous l'ont transmis, sous
l'inspiration de l'Esprit divin, dans des écrits qui sont le fondement de
notre foi, c'est-à-dire l'Évangile à quatre formes, selon Matthieu, Marc,
Luc et Jean.

      De façon ferme et absolument constante, la sainte Mère Église a
affirmé et affirme, que les quatre évangiles énumérés, dont elle atteste
sans hésiter l'historicité, transmettent fidèlement ce que Jésus le Fils de
Dieu, pendant qu'il vivait parmi les hommes, a réellement fait et enseigné
en vue de leur salut éternel, jusqu'au jour où il fut enlevé au ciel (Ac
1,1-2). Après l'Ascension du Seigneur, les apôtres ont transmis à leurs
auditeurs ce que Jésus avait dit et fait, avec cette intelligence plus
profonde dont ils jouissaient eux-mêmes, instruits qu'ils étaient par les
événements glorieux du Christ et enseignés par la lumière de l'Esprit de
vérité (Jn 14,26).

      Les auteurs sacrés ont composé les quatre évangiles, en triant
certains détails entre beaucoup de ceux que la parole ou déjà l'écriture
avait transmis, en en faisant entrer quelques-uns en une synthèse, ou en
les exposant en tenant compte de l'état des églises, en gardant enfin la
forme d'une proclamation, afin de pouvoir ainsi toujours nous communiquer
des choses vraies et authentiques sur Jésus. Ils les ont écrits dans cette
intention, soit d'après leur propre mémoire, leurs propres souvenirs, soit
d'après le témoignage de ceux « qui furent dès le début témoins oculaires
et serviteurs de la Parole », afin que nous « connaissions la vérité des
enseignements que nous avons reçus » (Lc 1,1-2).




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17 octobre 2011

Evangile du jour

lundi 17 octobre 2011
Le lundi de la 29e semaine du temps ordinaire

St Ignace d'Antioche, évêque et Martyr († c. 115)



Commentaire du jour
Saint Basile : Amasser pour soi-même ou être riche en vue de Dieu ?

Les lectures du jour

Lc 12,13-21.


Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »
Jésus lui répondit : « Qui m'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? »
Puis, s'adressant à la foule : « Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ; car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses richesses. »
Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont les terres avaient beaucoup rapporté.
Il se demandait : 'Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte. '
Puis il se dit : 'Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers, j'en construirai de plus grands et j'y entasserai tout mon blé et tout ce que je possède.
Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence. '
Mais Dieu lui dit : 'Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l'aura ? '
Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche en vue de Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Homélie 6, sur la richesse ; PG 31, 261 (trad. cf Delhougne, p. 426 et Luc commenté, DDB 1987, p. 108)

Amasser pour soi-même ou être riche en vue de Dieu ?

       « Que vais-je faire ? Je vais agrandir mes greniers ! » Pourquoi
avaient-elles tant rapporté, les terres de cet homme qui ne devait faire
qu'un mauvais usage de sa richesse ? C'est pour qu'on voie se manifester
avec plus d'éclat l'immense bonté d'un Dieu qui étend sa grâce sur tous,
« car il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes, et lever
son soleil sur les méchants comme sur les bons » (Mt 5,45)... Tels étaient
les bienfaits de Dieu à l'égard de ce riche : une terre féconde, un climat
tempéré, d'abondantes semences, des bœufs pour le labour, et tout ce qui
assure la prospérité. Et lui, que rendait-il en retour ? Mauvaise humeur,
misanthropie et égoïsme. C'est ainsi qu'il remerciait son bienfaiteur.

      Il oubliait que nous appartenons tous à la même nature humaine ; il
n'a pas pensé qu'il fallait distribuer son superflu aux pauvres ; il n'a
tenu aucun compte de ces préceptes divins : « Ne refuse pas un bienfait à
qui est dans le besoin » (Pr 3,27), « Que la bienveillance et la fidélité
ne te quittent jamais » (3,3), « Partage ton pain avec celui qui a faim »
(Is 58,7). Tous les prophètes, tous les sages lui criaient ces préceptes,
mais il faisait la sourde oreille. Ses greniers craquaient, trop étroits
pour le blé qu'on y entassait, mais son cœur n'était pas rassasié... Il ne
voulait se défaire de rien, tout en n'arrivant pas à tout stocker. Ce
problème le harcelait : « Que vais-je faire ? » se répétait-il. Qui ne
prendrait en pitié un homme aussi obsédé ? L'abondance le rend
malheureux...; il se lamente tout comme les indigents : « Que vais-je
faire ? Comment me nourrir, me vêtir ? »...

      Considère, homme, celui qui t'a comblé de ses dons. Réfléchis un peu
sur toi-même : Qui es-tu ? Qu'est-ce qui t'a été confié ? De qui as-tu reçu
cette charge ? Pourquoi as-tu été choisi ? Tu es le serviteur du Dieu bon ;
tu as la charge de tes compagnons de service... « Que vais-je faire ? » La
réponse était simple : « Je rassasierai les affamés, j'inviterai les
pauvres... Vous tous qui manquez de pain, venez puiser les dons accordés
par Dieu qui coulent comme d'une fontaine ».




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16 octobre 2011

Evangile du jour

dimanche 16 octobre 2011
Vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire

Ste Marguerite-Marie Alacoque, († 1690),  St Gérard Majella, rédemptoriste († 1755),  Ste Marie-Marguerite d'Youville, veuve et fondatrice († 1771)



Commentaire du jour
Saint Laurent de Brindisi : Être réellement une image de Dieu

Les lectures du jour

Mt 22,15-21.


Les pharisiens se concertèrent pour voir comment prendre en faute Jésus en le faisant parler.
Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d'Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens.
Donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? »
Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ?
Montrez-moi la monnaie de l'impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d'argent.
Il leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? -
De l'empereur César », répondirent-ils. Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Laurent de Brindisi (1559-1619), capucin, docteur de l'Église
Sermon pour le 22e dimanche après la Pentecôte, 2-5 ; Opera omnia 8, 335 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 248)

Être réellement une image de Dieu

       « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à
Dieu. » Il faut rendre à chacun ce qui lui revient. Voilà une parole
vraiment pleine de sagesse et de science célestes. Car elle nous enseigne
qu'il y a deux sortes de pouvoir, l'un terrestre et humain, l'autre céleste
et divin... Elle nous apprend que nous sommes ainsi tenus à une double
obéissance, l'une aux lois humaines et l'autre aux lois divines... Il nous
faut payer à César la pièce portant l'effigie et l'inscription de César, à
Dieu ce qui a reçu le sceau de l'image et de la ressemblance divines : « La
lumière de ton visage a laissé sur nous ton empreinte, Seigneur » (Ps 4,7
Vulg).

      Nous avons été créés à l'image et à la ressemblance de Dieu (Gn
1,26). Tu es homme, ô chrétien. Tu es donc la monnaie du trésor divin, une
pièce portant l'effigie et l'inscription de l'empereur divin. Dès lors, je
demande avec le Christ : « Cette effigie et cette légende, de qui
sont-elles ? » Tu réponds : « De Dieu ». Je te réponds : « Pourquoi donc ne
rends-tu pas à Dieu ce qui est à lui ? »

      Si nous voulons être réellement une image de Dieu, nous devons
ressembler au Christ, puisqu'il est l'image de la bonté de Dieu et
« l'effigie exprimant son être » (He 1,3). Et Dieu « a destiné ceux qu'il
connaissait par avance à être l'image de son Fils » (Rm 8,29). Le Christ a
vraiment rendu à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Il
a observé de la manière la plus parfaite les préceptes contenus dans les
deux tables de la loi divine « en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à
mourir sur une croix » (Ph 2,8), et ainsi il était orné au plus haut degré
de toutes les vertus visibles et cachées.




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Evangile du jour

dimanche 16 octobre 2011
Vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire

Ste Marguerite-Marie Alacoque, († 1690),  St Gérard Majella, rédemptoriste († 1755),  Ste Marie-Marguerite d'Youville, veuve et fondatrice († 1771)



Commentaire du jour
Saint Laurent de Brindisi : Être réellement une image de Dieu

Les lectures du jour

Mt 22,15-21.


Les pharisiens se concertèrent pour voir comment prendre en faute Jésus en le faisant parler.
Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d'Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens.
Donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? »
Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ?
Montrez-moi la monnaie de l'impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d'argent.
Il leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? -
De l'empereur César », répondirent-ils. Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Laurent de Brindisi (1559-1619), capucin, docteur de l'Église
Sermon pour le 22e dimanche après la Pentecôte, 2-5 ; Opera omnia 8, 335 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 248)

Être réellement une image de Dieu

       « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à
Dieu. » Il faut rendre à chacun ce qui lui revient. Voilà une parole
vraiment pleine de sagesse et de science célestes. Car elle nous enseigne
qu'il y a deux sortes de pouvoir, l'un terrestre et humain, l'autre céleste
et divin... Elle nous apprend que nous sommes ainsi tenus à une double
obéissance, l'une aux lois humaines et l'autre aux lois divines... Il nous
faut payer à César la pièce portant l'effigie et l'inscription de César, à
Dieu ce qui a reçu le sceau de l'image et de la ressemblance divines : « La
lumière de ton visage a laissé sur nous ton empreinte, Seigneur » (Ps 4,7
Vulg).

      Nous avons été créés à l'image et à la ressemblance de Dieu (Gn
1,26). Tu es homme, ô chrétien. Tu es donc la monnaie du trésor divin, une
pièce portant l'effigie et l'inscription de l'empereur divin. Dès lors, je
demande avec le Christ : « Cette effigie et cette légende, de qui
sont-elles ? » Tu réponds : « De Dieu ». Je te réponds : « Pourquoi donc ne
rends-tu pas à Dieu ce qui est à lui ? »

      Si nous voulons être réellement une image de Dieu, nous devons
ressembler au Christ, puisqu'il est l'image de la bonté de Dieu et
« l'effigie exprimant son être » (He 1,3). Et Dieu « a destiné ceux qu'il
connaissait par avance à être l'image de son Fils » (Rm 8,29). Le Christ a
vraiment rendu à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Il
a observé de la manière la plus parfaite les préceptes contenus dans les
deux tables de la loi divine « en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à
mourir sur une croix » (Ph 2,8), et ainsi il était orné au plus haut degré
de toutes les vertus visibles et cachées.




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Evangile du jour

dimanche 16 octobre 2011
Vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire

Ste Marguerite-Marie Alacoque, († 1690),  St Gérard Majella, rédemptoriste († 1755),  Ste Marie-Marguerite d'Youville, veuve et fondatrice († 1771)



Commentaire du jour
Saint Laurent de Brindisi : Être réellement une image de Dieu

Les lectures du jour

Mt 22,15-21.


Les pharisiens se concertèrent pour voir comment prendre en faute Jésus en le faisant parler.
Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d'Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens.
Donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? »
Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ?
Montrez-moi la monnaie de l'impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d'argent.
Il leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? -
De l'empereur César », répondirent-ils. Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Laurent de Brindisi (1559-1619), capucin, docteur de l'Église
Sermon pour le 22e dimanche après la Pentecôte, 2-5 ; Opera omnia 8, 335 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 248)

Être réellement une image de Dieu

       « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à
Dieu. » Il faut rendre à chacun ce qui lui revient. Voilà une parole
vraiment pleine de sagesse et de science célestes. Car elle nous enseigne
qu'il y a deux sortes de pouvoir, l'un terrestre et humain, l'autre céleste
et divin... Elle nous apprend que nous sommes ainsi tenus à une double
obéissance, l'une aux lois humaines et l'autre aux lois divines... Il nous
faut payer à César la pièce portant l'effigie et l'inscription de César, à
Dieu ce qui a reçu le sceau de l'image et de la ressemblance divines : « La
lumière de ton visage a laissé sur nous ton empreinte, Seigneur » (Ps 4,7
Vulg).

      Nous avons été créés à l'image et à la ressemblance de Dieu (Gn
1,26). Tu es homme, ô chrétien. Tu es donc la monnaie du trésor divin, une
pièce portant l'effigie et l'inscription de l'empereur divin. Dès lors, je
demande avec le Christ : « Cette effigie et cette légende, de qui
sont-elles ? » Tu réponds : « De Dieu ». Je te réponds : « Pourquoi donc ne
rends-tu pas à Dieu ce qui est à lui ? »

      Si nous voulons être réellement une image de Dieu, nous devons
ressembler au Christ, puisqu'il est l'image de la bonté de Dieu et
« l'effigie exprimant son être » (He 1,3). Et Dieu « a destiné ceux qu'il
connaissait par avance à être l'image de son Fils » (Rm 8,29). Le Christ a
vraiment rendu à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Il
a observé de la manière la plus parfaite les préceptes contenus dans les
deux tables de la loi divine « en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à
mourir sur une croix » (Ph 2,8), et ainsi il était orné au plus haut degré
de toutes les vertus visibles et cachées.




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Evangile du jour

dimanche 16 octobre 2011
Vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire

Ste Marguerite-Marie Alacoque, († 1690),  St Gérard Majella, rédemptoriste († 1755),  Ste Marie-Marguerite d'Youville, veuve et fondatrice († 1771)



Commentaire du jour
Saint Laurent de Brindisi : Être réellement une image de Dieu

Les lectures du jour

Mt 22,15-21.


Les pharisiens se concertèrent pour voir comment prendre en faute Jésus en le faisant parler.
Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d'Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens.
Donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? »
Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ?
Montrez-moi la monnaie de l'impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d'argent.
Il leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? -
De l'empereur César », répondirent-ils. Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Laurent de Brindisi (1559-1619), capucin, docteur de l'Église
Sermon pour le 22e dimanche après la Pentecôte, 2-5 ; Opera omnia 8, 335 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 248)

Être réellement une image de Dieu

       « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à
Dieu. » Il faut rendre à chacun ce qui lui revient. Voilà une parole
vraiment pleine de sagesse et de science célestes. Car elle nous enseigne
qu'il y a deux sortes de pouvoir, l'un terrestre et humain, l'autre céleste
et divin... Elle nous apprend que nous sommes ainsi tenus à une double
obéissance, l'une aux lois humaines et l'autre aux lois divines... Il nous
faut payer à César la pièce portant l'effigie et l'inscription de César, à
Dieu ce qui a reçu le sceau de l'image et de la ressemblance divines : « La
lumière de ton visage a laissé sur nous ton empreinte, Seigneur » (Ps 4,7
Vulg).

      Nous avons été créés à l'image et à la ressemblance de Dieu (Gn
1,26). Tu es homme, ô chrétien. Tu es donc la monnaie du trésor divin, une
pièce portant l'effigie et l'inscription de l'empereur divin. Dès lors, je
demande avec le Christ : « Cette effigie et cette légende, de qui
sont-elles ? » Tu réponds : « De Dieu ». Je te réponds : « Pourquoi donc ne
rends-tu pas à Dieu ce qui est à lui ? »

      Si nous voulons être réellement une image de Dieu, nous devons
ressembler au Christ, puisqu'il est l'image de la bonté de Dieu et
« l'effigie exprimant son être » (He 1,3). Et Dieu « a destiné ceux qu'il
connaissait par avance à être l'image de son Fils » (Rm 8,29). Le Christ a
vraiment rendu à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Il
a observé de la manière la plus parfaite les préceptes contenus dans les
deux tables de la loi divine « en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à
mourir sur une croix » (Ph 2,8), et ainsi il était orné au plus haut degré
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dimanche 16 octobre 2011
Vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire

Ste Marguerite-Marie Alacoque, († 1690),  St Gérard Majella, rédemptoriste († 1755),  Ste Marie-Marguerite d'Youville, veuve et fondatrice († 1771)



Commentaire du jour
Saint Laurent de Brindisi : Être réellement une image de Dieu

Les lectures du jour

Mt 22,15-21.


Les pharisiens se concertèrent pour voir comment prendre en faute Jésus en le faisant parler.
Ils lui envoient leurs disciples, accompagnés des partisans d'Hérode : « Maître, lui disent-ils, nous le savons : tu es toujours vrai et tu enseignes le vrai chemin de Dieu ; tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne fais pas de différence entre les gens.
Donne-nous ton avis : Est-il permis, oui ou non, de payer l'impôt à l'empereur ? »
Mais Jésus, connaissant leur perversité, riposta : « Hypocrites ! pourquoi voulez-vous me mettre à l'épreuve ?
Montrez-moi la monnaie de l'impôt. » Ils lui présentèrent une pièce d'argent.
Il leur dit : « Cette effigie et cette légende, de qui sont-elles ? -
De l'empereur César », répondirent-ils. Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Laurent de Brindisi (1559-1619), capucin, docteur de l'Église
Sermon pour le 22e dimanche après la Pentecôte, 2-5 ; Opera omnia 8, 335 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 248)

Être réellement une image de Dieu

       « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à
Dieu. » Il faut rendre à chacun ce qui lui revient. Voilà une parole
vraiment pleine de sagesse et de science célestes. Car elle nous enseigne
qu'il y a deux sortes de pouvoir, l'un terrestre et humain, l'autre céleste
et divin... Elle nous apprend que nous sommes ainsi tenus à une double
obéissance, l'une aux lois humaines et l'autre aux lois divines... Il nous
faut payer à César la pièce portant l'effigie et l'inscription de César, à
Dieu ce qui a reçu le sceau de l'image et de la ressemblance divines : « La
lumière de ton visage a laissé sur nous ton empreinte, Seigneur » (Ps 4,7
Vulg).

      Nous avons été créés à l'image et à la ressemblance de Dieu (Gn
1,26). Tu es homme, ô chrétien. Tu es donc la monnaie du trésor divin, une
pièce portant l'effigie et l'inscription de l'empereur divin. Dès lors, je
demande avec le Christ : « Cette effigie et cette légende, de qui
sont-elles ? » Tu réponds : « De Dieu ». Je te réponds : « Pourquoi donc ne
rends-tu pas à Dieu ce qui est à lui ? »

      Si nous voulons être réellement une image de Dieu, nous devons
ressembler au Christ, puisqu'il est l'image de la bonté de Dieu et
« l'effigie exprimant son être » (He 1,3). Et Dieu « a destiné ceux qu'il
connaissait par avance à être l'image de son Fils » (Rm 8,29). Le Christ a
vraiment rendu à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Il
a observé de la manière la plus parfaite les préceptes contenus dans les
deux tables de la loi divine « en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à
mourir sur une croix » (Ph 2,8), et ainsi il était orné au plus haut degré
de toutes les vertus visibles et cachées.




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15 octobre 2011

Evangile du jour

samedi 15 octobre 2011
Le samedi de la 28e semaine du temps ordinaire

Ste Thérèse d'Avila, vierge et Docteur de l'Église (1515-1582) - Mémoire



Commentaire du jour
Actes du martyre de saint Justin et ses compagnons : « L'Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu'il faudra dire »

Les lectures du jour

Lc 12,8-12.


Jésus disait à ses disciples : " Je vous le déclare : Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui devant les anges de Dieu.
Mais celui qui m'aura renié en face des hommes sera renié en face des anges de Dieu.
Et celui qui dira une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné.
Quand on vous traduira devant les synagogues, les puissances et les autorités, ne vous tourmentez pas pour savoir comment vous défendre ou comment parler.
Car l'Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu'il faudra dire. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Actes du martyre de saint Justin et ses compagnons (l'an 163)
(trad. coll. Icthus, vol. 2, p. 171)

« L'Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu'il faudra dire »

      On arrêta ensemble les saints et on les conduisit au préfet de Rome,
Rusticus. Quand ils furent devant le tribunal, le préfet Rusticus dit à
Justin... : « A quelle science te consacres-tu ?
      -- J'ai successivement étudié toutes les sciences. J'ai fini par
m'attacher à la doctrine vraie des chrétiens...
      -- Quelle est cette doctrine ?
      -- Nous adorons le Dieu des chrétiens ; ce Dieu, nous croyons qu'il
est unique, que dès l'origine il est le créateur de tout l'univers, des
choses visibles et invisibles. Nous croyons que Jésus Christ, le serviteur
de Dieu, est Seigneur, annoncé par les prophètes comme devant assister la
race des hommes, messager du salut et maître du beau savoir. Moi qui ne
suis qu'un homme, je suis trop petit pour parler dignement de sa divinité
infinie ; je reconnais qu'il y faut une puissance de prophète... Or les
prophètes étaient inspirés d'en haut, quand ils ont annoncé sa venue parmi
les hommes. »

      Le préfet Rusticus demanda : « Où vous réunissez-vous ? ... Où
rassembles-tu tes disciples ?
      -- Je demeure au-dessus d'un certain Martin, près du bain de
Timothée. Tous ceux qui ont voulu m'y trouver, je leur ai communiqué la
doctrine de la vérité.
      -- Tu es donc chrétien ?
      -- Oui, je suis chrétien. »
Le préfet Rusticus dit à Chariton : « A ton tour, Chariton. Es-tu
chrétien ?
      -- Je suis chrétien par la volonté de Dieu.
      -- Et toi, qu'es-tu, Evelpiste ?
      -- Moi aussi je suis chrétien. Esclave, j'ai été affranchi par le
Christ, je partage la même espérance, par la grâce du Christ.
      -- Est-ce Justin qui t'a fait chrétien ?
      -- J'ai toujours été chrétien, et je le serai toujours... J'écoutais
sans doute avec plaisir les leçons de Justin ; mais je dois à mes parents
d'être chrétien »...
      Péon se leva et dit spontanément : « Moi aussi, je suis chrétien. »
Le préfet dit à Libérien : « Et toi, qu'as-tu à dire, es-tu
chrétien ? Es-tu toi aussi un impie ?
      -- Moi aussi je suis chrétien. Je ne suis pas un impie, mais j'adore
le seul vrai Dieu. »

      Le préfet revint à Justin : « Écoute-moi, toi qu'on dit éloquent et
qui crois posséder la doctrine véritable. Si tu es fouetté, puis décapité,
es-tu convaincu qu'après tu monteras au ciel ? Tu imagines que tu y
recevras des récompenses ?
      -- J'espère que j'y aurai ma demeure, si je supporte tout cela. Et je
sais que la récompense divine est réservée, jusqu'à la consommation de
l'univers entier, à tous ceux qui auront vécu de la sorte... Je ne
l'imagine pas, j'en suis convaincu, j'en ai la certitude. »




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14 octobre 2011

Evangile du jour

vendredi 14 octobre 2011
Le vendredi de la 28e semaine du temps ordinaire

St Calixte, pape et martyr († 222)



Commentaire du jour
Sainte Catherine de Sienne : « Même vos cheveux sont tous comptés »

Les lectures du jour

Lc 12,1-7.


Comme la foule s'était rassemblée par dizaines de milliers, au point qu'on s'écrasait, Jésus se mit à dire, en s'adressant d'abord à ses disciples : « Méfiez-vous bien à cause du levain des pharisiens, c'est-à-dire de leur hypocrisie.
Tout ce qui est voilé sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu.
Aussi tout ce que vous aurez dit dans l'ombre sera entendu au grand jour, ce que vous aurez dit à l'oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits.
Je vous le dis, à vous mes amis : ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus.
Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d'envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c'est celui-là que vous devez craindre.
Est-ce qu'on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? et pas un seul n'est indifférent aux yeux de Dieu.
Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus que tous les moineaux du monde.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe
Le Dialogue, 18 (trad. Hurtaud, p. 69 rev.)

« Même vos cheveux sont tous comptés »

[Sainte Catherine a entendu Dieu lui dire] : « Nul ne peut s'échapper
de mes mains. Car je suis Celui qui suis (Ex 3,14) et vous, vous n'êtes pas
par vous-mêmes ; vous n'êtes qu'autant que vous êtes faits par moi. Je suis
le créateur de toutes les choses qui participent de l'être, mais non du
péché, qui n'est pas, et donc qui n'a pas été fait par moi. Et parce qu'il
n'est pas en moi, il n'est pas digne d'être aimé. La créature ne m'offense
que parce qu'elle aime ce qu'elle ne doit pas aimer, le péché... Il est
impossible aux hommes de sortir de moi ; ou bien ils demeurent en moi sous
l'étreinte de la justice qui sanctionne leurs fautes, ou bien ils demeurent
en moi gardés par ma miséricorde. Ouvre donc l'œil de ton intelligence et
regarde ma main ; tu verras que c'est la vérité que je te dis. »

Alors, ouvrant l'œil de l'esprit pour obéir au Père qui est si grand,
je voyais l'univers entier enfermé dans cette main divine. Et Dieu me
disait : « Ma fille, vois maintenant et sache que nul ne peut m'échapper.
Tous ici sont tenus par la justice ou par la miséricorde, parce qu'ils sont
à moi, créés par moi, et je les aime infiniment. Quelle que soit leur
malice, je leur ferai donc miséricorde à cause de mes serviteurs ;
j'exaucerai la demande que tu m'as présentée avec tant d'amour et de
douleur »...

Alors mon âme, comme en ivresse et hors d'elle-même, dans l'ardeur de
plus en plus grand de son désir, se sentait à la fois bienheureuse et
douloureuse. Bienheureuse par l'union qu'elle avait eue avec Dieu, goûtant
sa joie et sa bonté, tout immergée dans sa miséricorde. Douloureuse, en
voyant offensé une si grande bonté.




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13 octobre 2011

Evangile du jour

jeudi 13 octobre 2011
Le jeudi de la 28e semaine du temps ordinaire

Notre-Dame de Fatima (fin des apparitions)
St Édouard le Confesseur († 1066), roi d'Angleterre,  St Géraud d'Aurillac (850-909)



Commentaire du jour
Baudouin de Ford : « Les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement »

Les lectures du jour

Lc 11,47-54.


Jésus disait aux docteurs de la Loi : " Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes, alors que vos pères les ont tués.
Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
C'est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et en persécuteront d'autres.
Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes qui a été versé depuis la création du monde,
depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie, qui a péri entre l'autel et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : cette génération devra en rendre compte.
Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé de la connaissance ; vous-mêmes n'êtes pas entrés, et ceux qui essayaient d'entrer, vous les en avez empêchés. »
Après que Jésus fut parti de là, les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement, et ils le harcelaient de questions ;
ils étaient à l'affût pour s'emparer d'une de ses paroles.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Baudouin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque
Le Sacrement de l'autel, II,1 ; SC 93 (trad. SC, p.169)

« Les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement »

            Ceux qui ont versé le sang du Christ ne l'ont pas fait pour
effacer les péchés du monde... Mais inconsciemment ils ont servi le plan du
salut. Le salut du monde, qui s'ensuivait, ne tenait ni à leur puissance,
ni à leur volonté, ni à leur intention, ni à leur acte, mais est venu de la
puissance, de la volonté, de l'intention, de l'acte de Dieu. Dans cette
effusion de sang, en effet, la haine des persécuteurs n'était pas seule à
l'œuvre, mais aussi l'amour du Sauveur. La haine a fait son œuvre de haine,
l'amour a fait son œuvre d'amour. Ce n'est pas la haine, mais l'amour qui a
réalisé le salut.            En versant le sang du Christ, la haine s'est
déversée elle-même, « pour que soient révélées les pensées d'un grand
nombre de cœurs » (Lc 2,35). L'amour, lui aussi, en répandant le sang du
Christ, se répandait lui-même, pour que l'homme sache combien Dieu
l'aimait : « au point de ne pas épargner son propre Fils » (Rm 8,32). « Car
Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn
3,16).            Ce Fils unique a été offert, non parce que ses ennemis
ont prévalu, mais parce que lui-même l'a voulu. « Il a aimé les siens, il
les a aimés jusqu'à la fin » (Jn 13,1). La fin, c'est la mort acceptée pour
ceux qu'il aime : voilà la fin de toute perfection, la fin de l'amour
parfait. « Car il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour
ceux qu'on aime » (Jn 15,13).




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12 octobre 2011

Evangile du jour

mercredi 12 octobre 2011
Le mercredi de la 28e semaine du temps ordinaire

St Séraphin, o.f.m. cap. (1540-1604),  St Wilfrid, évêque d'York († 709)



Commentaire du jour
Isaac le Syrien : « Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous chargez les autres de fardeaux impossibles »

Les lectures du jour

Lc 11,42-46.


Jésus disait : "Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue, et vous laissez de côté la justice et l'amour de Dieu. Voilà ce qu'il fallait pratiquer, sans abandonner le reste.
Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous aimez les premiers rangs dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques.
Malheureux êtes-vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu'on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. »
Alors un docteur de la Loi prit la parole : « Maître, en parlant ainsi, c'est nous aussi que tu insultes. »
Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d'un seul doigt.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul, saint des Églises orthodoxes
Sentences 117,118

« Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous chargez les autres de fardeaux impossibles »

           Ne nourris pas de haine pour le pécheur, car nous sommes tous
coupables. Si, pour l'amour de Dieu, tu le blâmes, pleure sur lui. Pourquoi
le haïrais-tu ? Ce sont ses péchés qu'il convient de haïr, tout en priant
pour lui si tu veux ressembler au Christ. Loin de s'indigner contre les
pécheurs, il priait pour eux (Lc 23,34)... Quelle est donc, toi qui n'est
qu'un homme, la raison qui te fait haïr le pécheur ? Est-ce parce qu'il est
exempt de ta vertu ? Mais où donc est ta vertu si tu manques de charité ?




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11 octobre 2011

Evangile du jour

mardi 11 octobre 2011
Le mardi de la 28e semaine du temps ordinaire

St Alexandre Sauli, évêque (1534-1592),  St Nicaise et ses compagnons, martyrs (IIème s.)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse d'Avila : « Celui qui a fait l'extérieur n'a-t-il pas fait aussi l'intérieur ? »

Les lectures du jour

Lc 11,37-41.


Comme Jésus parlait, un pharisien l'invita pour le repas de midi. Jésus entra chez lui et se mit à table.
Le pharisien fut étonné en voyant qu'il n'avait pas d'abord fait son ablution avant le repas.
Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez l'extérieur de la coupe et du plat, mais à l'intérieur vous êtes remplis de cupidité et de méchanceté.
Insensés ! Celui qui a fait l'extérieur n'a-t-il pas fait aussi l'intérieur ?
Donnez plutôt en aumônes ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Chemin de perfection, ch. 28 (trad. OC, Cerf 1995, p.806 rev.)

« Celui qui a fait l'extérieur n'a-t-il pas fait aussi l'intérieur ? »

      Si j'avais compris, comme je le fais maintenant, qu'un si grand Roi
habite ce petit palais de mon âme, il me semble que je ne l'aurais pas si
souvent laissé seul. Quelquefois, du moins, je me serais tenue en sa
présence, et surtout j'aurais pris soin que son palais soit moins sale.
Quelle chose admirable ! Celui qui remplirait de sa grandeur mille mondes
et bien davantage, se renfermer dans une si petite demeure ! Il est vrai,
d'une part, qu'étant souverain Seigneur, il apporte avec lui la liberté, et
de l'autre, qu'étant plein d'amour pour nous, il se fait à notre mesure.

Sachant bien qu'une âme débutante pourrait se troubler en se voyant,
elle, si petite, destinée à contenir tant de grandeur, il ne se fait pas
connaître immédiatement ; mais, peu à peu, il agrandit sa capacité à la
mesure des dons qu'il se propose de placer en elle. C'est le pouvoir qu'il
a d'élargir ce palais de notre âme, qui me fait dire qu'il porte avec lui
la liberté. Le point capital, c'est de lui en faire un don absolu et de le
vider complètement, afin qu'il puisse garnir et dégarnir à son gré, comme
dans une demeure qui lui appartient. Notre Seigneur a raison de vouloir
qu'il en soit ainsi ; ne nous y refusons donc pas. Il ne veut pas forcer
notre volonté, il reçoit ce qu'elle lui donne. Mais lui ne se donne
entièrement que lorsque nous nous donnons entièrement nous-mêmes.

La chose est certaine, et si je vous la répète si souvent, c'est
qu'elle est très importante. Tant que l'âme n'est pas toute à lui, déblayée
de tout, il n'agit pas en elle. Du reste, je ne sais pas comment il
pourrait le faire, lui qui aime tant l'ordre parfait. Si nous remplissons
le palais de notre âme de gens vulgaires et de toutes sortes de babioles,
comment le souverain pourra-t-il y trouver place avec sa cour ? C'est déjà
beaucoup qu'il veuille bien s'arrêter quelques moments au milieu de tant
d'encombrement.




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10 octobre 2011

Evangile du jour

lundi 10 octobre 2011
Le lundi de la 28e semaine du temps ordinaire

Daniel et ses compagnons Frère mineurs, martyrs à Ceuta, au Maroc († 1227),  St Francois de Borgia, s.j. († 1572)



Commentaire du jour
Attribué à Saint Romanos le Mélode : « Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive : il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération »

Les lectures du jour

Lc 11,29-32.


Comme la foule s'amassait, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle demande un signe, mais en fait de signe, il ne lui sera donné que celui de Jonas.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Attribué à Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d'hymnes
Hymne « Ninive » ; SC 99 (trad. SC p. 411 rev.)

« Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive : il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération »

      Tu as prévenu le désespoir de Ninive, tu as détourné la menace déjà
annoncée, et ta miséricorde a vaincu ta colère, Seigneur. Aie pitié,
aujourd'hui encore, de ton peuple et de ta ville ; renverse nos adversaires
de ta main puissante, par l'intercession de la Mère de Dieu, en accueillant
notre repentir.

      L'hôpital du repentir est ouvert à toutes les maladies morales :
venez, hâtons-nous d'y aller, et d'y prendre de la vigueur pour nos âmes.
C'est dans le repentir que la pécheresse a retrouvé la santé, que Pierre a
été délivré de son reniement, que David a mis fin a la souffrance de son
cœur, en lui que les Ninivites ont été guéris (Lc 7,50; 22,62; 2S 12,13).
N'hésitons donc pas, levons-nous, montrons notre blessure au Sauveur et
laissons-nous panser. Car il surpasse tout désir dans l'accueil qu'il fait
à notre repentir.

      Jamais aucuns honoraires ne sont exigés d'un seul de ceux qui vont à
lui, car ils ne pourraient offrir un cadeau de même valeur que la cure. Ils
ont retrouvé la santé gratuitement, mais ils ont donné ce qu'ils pouvaient
donner : au lieu de cadeaux, des larmes, car ce sont là pour ce Libérateur
de précieux objets d'amour et de désir. En témoignent la pécheresse,
Pierre, David et les Ninivites, car c'est en apportant seulement leurs
gémissements qu'ils sont allés aux pieds du Libérateur, et il a reçu leur
repentir.

      Les larmes sont souvent plus fortes que Dieu, si l'on peut dire, et
lui font vraiment violence : car le Miséricordieux se laisse avec joie
enchaîner par les larmes, par les larmes de l'esprit du moins (cf 2Co
7,10)... Pleurons donc du cœur, de la manière par laquelle les Ninivites,
grâce à la contrition, ont ouvert le ciel et ont été vus du Libérateur, qui
a reçu leur repentir.




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