31 janvier 2011

Evangile du jour

lundi 31 janvier 2011
Le lundi de la 4e semaine du temps ordinaire

St Jean Bosco, prêtre (1815-1888) - Mémoire, St François-Xavier Bianchi, prêtre (1743-1815)



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Le possédé suppliait Jésus de pouvoir être avec lui... Mais il lui dit : ' Rentre auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi ' »

Les lectures du jour

Mc 5,1-20.
Jésus et ses disciples arrivèrent sur l'autre rive du lac, dans le pays de
Géraséniens.
Comme Jésus descendait de la barque, aussitôt un homme possédé d'un esprit
mauvais sortit du cimetière à sa rencontre ;
il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l'attacher, même
avec une chaîne ;
en effet on l'avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes,
mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le
maîtriser.
Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines,
à crier, et à se blesser avec des pierres.
Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria de
toutes ses forces :
« Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je t'adjure
par Dieu, ne me fais pas souffrir ! »
Jésus lui disait en effet : « Esprit mauvais, sors de cet
homme ! »
Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L'homme
lui répond : « Je m'appelle Légion, car nous sommes
beaucoup. »
Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du
pays.
Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui
cherchait sa nourriture.
Alors, les esprits mauvais supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers
ces porcs, et nous entrerons en eux. »
Il le leur permit. Alors ils sortirent de l'homme et entrèrent dans les
porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer :
il y avait environ deux mille porcs, et ils s'étouffaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans
la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s'était
passé.
Arrivés auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et devenu
raisonnable, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de
crainte.
Les témoins leur racontèrent l'aventure du possédé et l'affaire des porcs.
Alors ils se mirent à supplier Jésus de partir de leur région.
Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir
être avec lui.
Il n'y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre chez toi, auprès
des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa
miséricorde. »
Alors cet homme s'en alla, il se mit à proclamer dans la région de la
Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans
l'admiration.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p.26)

« Le possédé suppliait Jésus de pouvoir être avec lui... Mais il lui dit : ' Rentre auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi ' »

      Nous sommes appelés à aimer le monde. Et Dieu a tellement aimé le
monde qu'il lui a donné Jésus (Jn 3,16). Aujourd'hui, il aime tellement le
monde qu'il nous donne au monde, toi et moi, pour que nous soyons son
amour, sa compassion et sa présence par une vie de prière, de sacrifices,
d'abandon. La réponse que Dieu attend de toi est que tu deviennes
contemplatif, que tu sois contemplatif.

      Prenons Jésus au mot, et soyons des contemplatifs au cœur du monde
car, si nous avons la foi, nous sommes en sa présence perpétuelle. Par la
contemplation, l'âme puise directement dans le cœur de Dieu les grâces que
la vie active a la charge de distribuer. Nos existences doivent être liées
au Christ vivant qui est en nous. Si nous ne vivons pas en présence de
Dieu, nous ne pouvons pas persévérer.

      Qu'est-ce-que la contemplation ? Vivre la vie de Jésus. C'est ainsi
que je la comprends. Aimer Jésus, vivre sa vie au sein de la nôtre, vivre
la nôtre au sein de la sienne... La contemplation ne revient pas à
s'enfermer dans un cabinet obscur, mais à permettre à Jésus de vivre sa
Passion, son amour, son humilité en nous, de prier avec nous, d'être avec
nous, et de sanctifier à travers nous. Notre vie et notre contemplation
sont une. Ce n'est pas là une question de faire mais d'être. Il s'agit en
fait de la pleine jouissance de notre esprit par l'Esprit Saint qui
insuffle en nous la plénitude de Dieu et nous envoie dans toute la création
comme son message personnel d'amour (Mc 16,15).




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30 janvier 2011

Evangile du jour

dimanche 30 janvier 2011
Quatrième dimanche du temps ordinaire

St Mutien-Marie, religieux (1841-1917), Ste Martine, vierge et martyre (+ 226)



Commentaire du jour
Jean Tauler : « Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés »

Les lectures du jour

Mt 5,1-12.
Quand Jésus vit la foule qui le suivait, il gravit la montagne. Il s'assit,
et ses disciples s'approchèrent.
Alors, ouvrant la bouche, il se mit à les instruire. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à
eux !
Heureux les doux : ils obtiendront la terre promise !
Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront
rassasiés !
Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde !
Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu !
Heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu !
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des
cieux est à eux !
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on
dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande
dans les cieux ! C'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui vous
ont précédés.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 71, pour la Toussaint (trad. Cerf 1991, p. 573 rev.)

« Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés »

« Voyant les foules, il gravit la montagne...et prenant la parole, il
enseignait. » La montagne où Jésus est monté, c'était sa propre félicité et
son essence en laquelle il est un avec son Père. Et il était suivi d'une
grande foule : c'est là la foule des saints dont on célèbre aujourd'hui la
fête ; tous l'ont suivi, chacun selon la vocation où Dieu l'avait appelé.
En cela nous devons les imiter, chacun prêtant avant tout attention à sa
vocation, pour s'assurer de celle à laquelle Dieu l'appelle et suivre alors
cet appel... Arrivé sur la montagne, Jésus a ouvert la
bouche pour proclamer les huit béatitudes... « Bienheureux les pauvres en
esprit, car le Royaume des cieux leur appartient. » Il est question en
premier lieu de cette vertu de pauvreté spirituelle parce qu'elle est le
commencement et la base de toute perfection. Retournez la question sous
toutes ses faces, toujours il faudra que le fond de l'homme soit dépouillé,
détaché, libre, pauvre et dégagé de toute propriété, si Dieu doit
réellement y accomplir son œuvre. Il doit être débarrassé de toute attache
propre ; alors seulement Dieu pourra y être chez lui... «
Bienheureux les doux, car ils posséderont la terre » dans toute l'éternité.
On fait ici un pas de plus en avant, car, par la véritable pauvreté, on se
dégage des entraves, mais avec la douceur on pénètre plus dans le tréfonds,
on en expulse toute amertume, toute irritabilité et toute imprudence...
Pour celui qui est doux rien n'est amer. Que pour ceux qui sont bons, tout
soit ainsi bon ; cela vient de leur fond bon et pur... Celui qui est doux
possède la terre, en demeurant dans la paix quoi qu'il lui advienne. Mais
si tu n'agis pas ainsi, tu perdras cette vertu et ta paix en même temps, et
on pourra dire de toi que tu es un grognon et te comparer à un chien
hargneux. « Bienheureux ceux qui pleurent... » Quels sont
donc ces gens qui pleurent ? En un sens, ce sont ceux qui souffrent ; en un
autre sens, ceux qui pleurent leurs péchés. Mais les nobles amis de Dieu,
qui sous ce rapport sont les plus heureux de tous, ont fini de pleurer
leurs péchés...; et cependant ils ne sont pas sans pleurer : ils pleurent
les péchés et les fautes de leur prochain... C'est ainsi que les vrais amis
de Dieu pleurent à cause de l'aveuglement et de la misère des péchés du
monde.




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29 janvier 2011

Evangile du jour

samedi 29 janvier 2011
Le samedi de la 3e semaine du temps ordinaire

St Gildas le Sage, prêtre (+ 570), St Sulpice Sévère (IVème siècle)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Il interpella le vent avec vivacité et dit à la mer : ' Silence, tais-toi ' »

Les lectures du jour

Mc 4,35-41.
Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule en paraboles. Le soir venu,
il dit à ses disciples : « Passons sur l'autre rive. »
Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ;
et d'autres barques le suivaient.
Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si
bien que déjà elle se remplissait d'eau.
Lui dormait sur le coussin à l'arrière. Ses compagnons le réveillent et lui
crient : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait
rien ? »
Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer :
« Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand
calme.
Jésus leur dit : « Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il
que vous n'ayez pas la foi ? »
Saisis d'une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui
est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Les Discours sur les psaumes, Ps 54,10 ; CCL 39, 664

« Il interpella le vent avec vivacité et dit à la mer : ' Silence, tais-toi ' »

      Tu es en mer et c'est la tempête. Il ne te reste qu'à crier : «
Seigneur, sauve-moi ! » (Mt 14,30) Qu'il te tende la main, celui qui marche
sur les flots sans crainte, qu'il soulève ta peur, qu'il fixe en lui-même
ton assurance, qu'il parle à ton cœur et qu'il te dise : « Pense à ce que
j'ai supporté. Tu as à souffrir d'un mauvais frère, d'un ennemi du dehors ?
N'ai-je pas eu les miens ? Au dehors ceux qui grinçaient des dents,
au-dedans ce disciple qui me trahissait ».

      C'est vrai, la tempête fait rage. Mais le Christ nous sauve « de la
petitesse d'âme et de la tempête » (Ps 54,9 LXX). Ton navire est secoué ?
C'est peut-être parce qu'en toi le Christ dort. Sur une mer furieuse, la
barque où naviguaient les disciples était secouée, et cependant le Christ
dormait. Mais le moment est venu enfin où ces hommes ont réalisé qu'ils
avaient avec eux le maître et le créateur des vents. Ils se sont approchés
du Christ, ils l'ont éveillé : le Christ a commandé aux vents et il s'est
fait un grand calme.

      Ton cœur se trouble à juste titre, si tu as oublié celui en qui tu as
cru ; et ta souffrance devient insupportable si tout ce que le Christ à
souffert pour toi reste loin de ton esprit. Si tu ne penses pas au Christ,
il dort. Réveille le Christ, fais appel à ta foi. Car le Christ dort en toi
si tu as oublié sa Passion ; et si tu te souviens de sa Passion, en toi le
Christ veille. Quand tu auras considéré de tout ton cœur ce que le Christ a
souffert, ne supporteras-tu pas tes peines à ton tour avec fermeté ? Et
avec joie, peut-être, tu te trouveras par la souffrance un peu semblable à
ton Roi. Oui, lorsque ces pensées commenceront à te consoler, à te donner
de la joie, sache que c'est le Christ qui s'est levé et qui a commandé aux
vents ; de là le calme qui s'est fait en toi. « J'attendais, dit un psaume,
celui qui me sauverait de la petitesse d'âme et de la tempête ».




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28 janvier 2011

Evangile du jour

vendredi 28 janvier 2011
Le vendredi de la 3e semaine du temps ordinaire

St Thomas d'Aquin, prêtre, Dominicain, docteur de l'Eglise (1225-1274) - Mémoire, St Pierre Nolasque, prêtre (1189-1256)



Commentaire du jour
Saint Chromace d'Aquilée : La graine tombée en terre porte beaucoup de fruit (Jn 12,24)

Les lectures du jour

Mc 4,26-34.
Parlant à la foule en paraboles, Jésus disait : « Il en est du
règne de Dieu comme d'un homme qui jette le grain dans son champ :
nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève, la semence germe et grandit, il
ne sait comment.
D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, enfin du blé
plein l'épi.
Et dès que le grain le permet, on y met la faucille, car c'est le temps de
la moisson. »
Il disait encore : « A quoi pouvons-nous comparer le règne de
Dieu ? Par quelle parabole allons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle
est la plus petite de toutes les semences du monde.
Mais quand on l'a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes
potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux
du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole,
dans la mesure où ils étaient capables de la comprendre.
Il ne leur disait rien sans employer de paraboles, mais en particulier, il
expliquait tout à ses disciples.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Chromace d'Aquilée (?-407), évêque
Sermon 30, 2 (trad. SC 164, p. 137)

La graine tombée en terre porte beaucoup de fruit (Jn 12,24)

      Le Seigneur s'est comparé lui-même à une graine de moutarde : alors
qu'il était le Dieu de gloire et de majesté éternelle, il est devenu tout
petit, puisqu'il a voulu naître d'une vierge avec un corps de petit enfant.
Il a donc été mis en terre lorsque son corps a été mis au tombeau. Mais,
après s'être levé d'entre les morts par sa glorieuse résurrection, il a
grandi sur terre jusqu'à devenir un arbre dans les branches duquel les
oiseaux du ciel habitent.

      Cet arbre signifiait l'Église que la mort du Christ a ressuscitée
dans la gloire. Ses branches ne peuvent s'entendre que des apôtres, parce
que, de même que les branches sont l'ornement naturel de l'arbre, ainsi les
apôtres sont l'ornement de l'Église du Christ par la beauté de la grâce
qu'ils ont reçue. Sur ces branches, on sait que les oiseaux du ciel
habitent. Allégoriquement, les oiseaux du ciel nous désignent, nous qui,
venant à l'Église du Christ, nous reposons sur l'enseignement des apôtres,
comme les oiseaux sur les branches.




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27 janvier 2011

Evangile du jour

jeudi 27 janvier 2011
Le jeudi de la 3e semaine du temps ordinaire

Ste Angèle Merici, fondatrice des Ursulines (+ 1540)



Commentaire du jour
Paul VI : La lampe sur le lampadaire

Les lectures du jour

Mc 4,21-25.
Jésus disait encore à ses disciples cette parabole : « Est-ce que
la lampe vient pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ?
N'est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ?
Car rien n'est caché, sinon pour être manifesté ; rien n'a été gardé
secret, sinon pour venir au grand jour.
Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! »
Il leur disait encore : « Faites attention à ce que vous
entendez ! La mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous, et
vous aurez encore plus.
Car celui qui a recevra encore ; mais celui qui n'a rien se fera
enlever même ce qu'il a. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Paul VI, pape de 1963-1978
Exhortation apostolique « Evangelii nuntiandi » § 80 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

La lampe sur le lampadaire

      La ferveur des plus grands prédicateurs et évangélisateurs dont la
vie a été donnée à l'apostolat inspire notre appel à évangéliser
aujourd'hui... Ils ont su dépasser bien des obstacles à l'évangélisation ;
notre époque connaît également de nombreux obstacles parmi lesquels nous
nous contenterons de mentionner le manque de ferveur. Il est d'autant plus
grave qu'il vient du dedans ; il se manifeste dans la fatigue et le
désenchantement, la routine et le désintérêt, et surtout le manque de joie
et d'espérance. Nous exhortons donc tous ceux qui ont à quelque titre et à
quelque échelon la tâche d'évangéliser à alimenter en eux la ferveur de
l'esprit...

      Gardons la ferveur de l'esprit. Gardons la douce et réconfortante
joie d'évangéliser, même lorsque c'est dans les larmes qu'il faut semer (Ps
125,5). Que ce soit pour nous –- comme pour Jean Baptiste, pour Pierre et
Paul, pour les autres apôtres, pour une multitude d'évangélisateurs
admirables tout au long de l'histoire de l'Église –- un élan intérieur que
personne ni rien ne saurait éteindre. Que ce soit la grande joie de nos
vies données. Et que le monde de notre temps qui cherche, tantôt dans
l'angoisse, tantôt dans l'espérance, puisse recevoir la Bonne Nouvelle, non
d'évangélisateurs tristes et découragés, impatients ou anxieux, mais de
ministres de l'Évangile dont la vie rayonne de ferveur, qui ont les
premiers reçus en eux la joie du Christ, et qui acceptent de jouer leur vie
pour que le Royaume soit annoncé et l'Église implantée au cœur du monde.




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26 janvier 2011

Evangile du jour

mercredi 26 janvier 2011
Mémoire des Sts Timothée et Tite, évêques, compagnons de saint Paul

St Timothée, Evêque, compagnon de St. Paul - Mémoire, St Tite, Evêque et compagnon de St. Paul - Mémoire (1er s.)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Église catholique : Timothée et Tite, successeurs des apôtres

Les lectures du jour

Lc 10,1-9.
Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il
les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où
lui-même devait aller.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont
peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers
pour sa moisson.
Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en
salutations sur la route.
Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : 'Paix à cette
maison. '
S'il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon,
elle reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l'on vous
servira ; car le travailleur mérite son salaire. Ne passez pas de
maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce
qu'on vous offrira.
Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le règne de Dieu
est tout proche de vous. '


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Église catholique
§ 863-865

Timothée et Tite, successeurs des apôtres

      Toute l'Église est apostolique en tant qu'elle demeure, à travers les
successeurs de saint Pierre et des apôtres, en communion de foi et de vie
avec son origine. Toute l'Église est apostolique en tant qu'elle est «
envoyée » dans le monde entier ; tous les membres de l'Église, toutefois de
diverses manières, ont part à cet envoi. « La vocation chrétienne est aussi
par nature vocation à l'apostolat. » On appelle « apostolat » « toute
activité du Corps mystique » qui tend à « étendre le règne du Christ à
toute la terre » (Vatican II: AA 2).

      « Le Christ envoyé par le Père étant la source et l'origine de tout
l'apostolat de l'Église », il est évident que la fécondité de l'apostolat,
celui des ministres ordonnés comme celui des laïcs, dépend de leur union
vitale avec le Christ. Selon les vocations, les appels du temps, les dons
variés du Saint Esprit, l'apostolat prend les formes les plus diverses.
Mais c'est toujours la charité, puisée surtout dans l'eucharistie, « qui
est comme l'âme de tout apostolat » (AA 3).

      L'Église est une, sainte, catholique et apostolique dans son identité
profonde et ultime, parce que c'est en elle qu'existe déjà et sera accompli
à la fin des temps « le Royaume des cieux », « le Règne de Dieu », advenu
dans la personne du Christ et grandissant mystérieusement au cœur de ceux
qui lui sont incorporés, jusqu'à sa pleine manifestation eschatologique.
Alors tous les hommes rachetés par lui, rendus en lui « saints et immaculés
en présence de Dieu dans l'Amour » (Ep 1,4), seront rassemblés comme
l'unique Peuple de Dieu, « l'Épouse de l'Agneau », « la cité sainte
descendant du ciel, de chez Dieu, avec en elle la gloire de Dieu » ; et «
le rempart de la ville repose sur les douze assises portant chacune le nom
de l'un des douze apôtres de l'Agneau » (Ap 21,9-11.14).




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25 janvier 2011

Evangile du jour

mardi 25 janvier 2011
Fête de la conversion de St Paul , Apôtre

Clôture de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 18-25 janvier
Conversion de Saint Paul - Fête



Commentaire du jour
Saint Cyrille de Jérusalem : « N'est-ce pas celui qui nous persécutait ? » (Ac 9,21)

Les lectures du jour

Mc 16,15-18.
Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde
entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création.
Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de
croire sera condamné.
Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en
mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage
nouveau ;
ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison
mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux
malades, et les malades s'en trouveront bien. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Église
Catéchèse baptismale 10 (trad. Bouvet, Soleil Levant 1961, p. 201s)

« N'est-ce pas celui qui nous persécutait ? » (Ac 9,21)

       « Nous ne nous annonçons pas nous-mêmes, mais nous annonçons Jésus
Christ ; nous sommes vos serviteurs à cause de Jésus » (2Co 4,5). Qui donc
est ce témoin qui annonce le Christ ? Celui qui auparavant le persécutait.
Grande merveille ! Le persécuteur de naguère, le voilà qui annonce le
Christ. Pourquoi ? Est-ce qu'il aurait été acheté ? Mais il n'est personne
qui aurait pu le persuader de cette manière. Est-ce la vue du Christ sur
cette terre qui l'avait aveuglé ? Jésus avait déjà été enlevé au ciel. Saul
était sorti de Jérusalem pour persécuter l'Église du Christ, et trois jours
plus tard, à Damas, le persécuteur s'était transformé en prédicateur. Sous
quelle influence ? D'autres citent comme témoins en faveur de leurs amis
des gens de leur parti. Moi, au contraire, je t'ai produit comme témoin un
ancien ennemi.

      Tu doutes encore ? Grand est le témoignage de Pierre et de Jean,
mais...c'étaient des gens de la maison. Quand le témoin c'est l'ancien
ennemi, un homme qui plus tard mourra pour la cause du Christ, qui pourrait
encore douter de la valeur de son témoignage ? Je suis dans l'admiration du
plan de l'Esprit Saint...: il accorde à Paul l'ancien persécuteur d'écrire
ses quatorze épîtres... Comme on ne pourrait pas contester son
enseignement, il a accordé à celui qui était auparavant l'ennemi et le
persécuteur d'écrire davantage que Pierre et Jean ; c'est ainsi que notre
foi à tous peut être bien affermie. Au sujet de Paul, en effet, tous
étaient dans la stupéfaction : « N'est-ce pas celui qui nous persécutait ?
N'est-il pas venu ici pour nous emmener dans les chaînes ? » (Ac 9,21). Ne
soyez pas stupéfaits, dit Paul. Je le sais bien ; pour moi « il est dur de
regimber contre l'aiguillon » (Ac 26,14). « Je ne suis pas digne d'être
appelé apôtre parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu » (1Co 15,9) ; « il
m'a été fait miséricorde : ce que je faisais, c'était par ignorance »...
« La grâce de Dieu a surabondé en moi. » (1Tm 1,13-14)




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24 janvier 2011

Evangile du jour

lundi 24 janvier 2011
Le lundi de la 3e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 24 janvier
St François de Sales, Evêque et docteur de l'Eglise (+ 1622) - Mémoire, Bse Marie Poussepin (1653-1744)



Commentaire du jour
Origène : « Il expulse les démons »

Les lectures du jour

Mc 3,22-30.
Les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Ce
jésus est possédé par Béelzéboul ; c'est par le chef des démons qu'il
expulse les démons. »
Les appelant près de lui, Jésus disait en parabole : « Comment
Satan peut-il expulser Satan ?
Si un royaume se divise, ce royaume ne peut pas tenir.
Si une famille se divise, cette famille ne pourra pas tenir.
Si Satan s'est dressé contre lui-même, s'il s'est divisé, il ne peut pas
tenir ; c'en est fini de lui.
Mais personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses
biens, s'il ne l'a d'abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.
Amen, je vous le dis : Dieu pardonnera tout aux enfants des hommes,
tous les péchés et tous les blasphèmes qu'ils auront faits.
Mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, il n'obtiendra jamais le
pardon. Il est coupable d'un péché pour toujours. »
Jésus parla ainsi parce qu'ils avaient dit : « Il est possédé par
un esprit impur. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur l'Exode, n°1, 5 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, Médiaspaul 1990, t. 2, p. 14)

« Il expulse les démons »

      Reconnais-le : « en toi s'est levé un nouveau roi, un roi d'Egypte ».
C'est lui qui te réquisitionne pour ses travaux, t'oblige à fabriquer pour
lui la brique et le mortier. C'est lui qui t'impose contremaîtres et
surveillants, lui qui te pousse par le fouet et la verge à des travaux de
terre, te force à lui bâtir des villes. C'est lui qui t'incite à parcourir
le monde, à remuer terres et mers pour satisfaire tes convoitises...

      Ce roi d'Egypte sait que la guerre est imminente. Il pressent la
venue de « celui qui peut dépouiller ses principautés et ses puissances,
triompher d'elles avec audace et les clouer au bois de la croix »...; il
sent toute proche l'heure de la destruction de son peuple. Voilà pourquoi
il déclare : « Le peuple d'Israël est plus puissant que nous ! »
Puisse-t-il en dire autant à notre sujet et nous sentir plus puissants que
lui ! Comment le sentira-t-il ? Si je n'accueille pas les pensées mauvaises
et les convoitises perverses qu'il m'inspire ; si je repousse « ses flèches
enflammées, avec le bouclier de la foi » ; si, chaque fois qu'il fait
quelque suggestion à mon âme, me souvenant du Christ mon Seigneur, je lui
dis : « Arrière, Satan. Il est écrit : ' C'est le Seigneur ton Dieu que tu
adoreras, c'est lui seul que tu serviras ' »...

      Car il vient, le Seigneur Jésus..., pour se soumettre les «
principautés, puissances et pouvoirs », pour soustraire les fils d'Israël
aux violences de leurs ennemis..., pour nous apprendre de nouveau à voir
Dieu en esprit, à délaisser les travaux de Pharaon, à sortir de la terre
d'Égypte, à renoncer aux mœurs barbares des Égyptiens, « à dépouiller
entièrement le vieil homme avec ses œuvres et à revêtir l'homme nouveau
créé selon Dieu », « à nous renouveler sans cesse de jour en jour » à
l'image de celui qui nous a créés, le Christ Jésus notre Seigneur, à qui
sont gloire et puissance dans les siècles des siècles. Amen.

(Références bibliques : Ex 1,8; Col 2,14-15; Ex 1,9; Ep 6,7; Mt 4,10; Dt
6,13; Col 1,16; Ep 4,22-24; Col 3,9-10; 2Co 4,16)




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23 janvier 2011

Evangile du jour

dimanche 23 janvier 2011
Troisième dimanche du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 23 janvier
Ste. Emérentienne, Martyre (+ IVème siècle)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheur d'hommes »

Les lectures du jour

Mt 4,12-23.
Quand Jésus apprit l'arrestation de Jean Baptiste, il se retira en Galilée.

Il quitta Nazareth et vint habiter à Capharnaüm, ville située au bord du
lac, dans les territoires de Zabulon et de Nephtali.
Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Isaïe :

Pays de Zabulon et pays de Nephtali, route de la mer et pays au-delà du
Jourdain, Galilée, toi le carrefour des païens :
le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière.
Sur ceux qui habitaient dans le pays de l'ombre et de la mort, une lumière
s'est levée.
A partir de ce moment, Jésus se mit à proclamer :
« Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche. »
Comme il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon,
appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le
lac : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs
d'hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son
frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de
préparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.
Jésus, parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues,
proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et toute
infirmité dans le peuple.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°14, 2

« Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheur d'hommes »

      Quelle pêche admirable du Sauveur ! Admirez la foi et l'obéissance
des disciples. La pêche, vous le savez, demande une attention
ininterrompue. Or, au beau milieu de leur travail, ils entendent l'appel de
Jésus et ils n'hésitent pas un instant ; ils ne disent pas : « Laisse-nous
rentrer à la maison pour parler à nos proches ». Non, ils quittent tout et
ils le suivent, comme Élisée a fait avec Élie (1R 19,20). Telle est
l'obéissance que le Christ nous demande, sans la moindre hésitation, même
si des nécessités apparemment plus urgentes nous pressent. C'est pourquoi,
quand un jeune homme qui voulait le suivre a demandé s'il pouvait aller
ensevelir son père, même cela, il ne le lui a pas laissé faire (Mt 8,21).
Suivre Jésus, obéir à sa parole, est un devoir qui devance tous les
autres.

      Tu me diras peut-être que la promesse qu'il leur faisait était très
grande ? Voilà pourquoi je les admire tellement : alors qu'ils n'avaient vu
encore aucun miracle, ils ont cru à une si grande promesse et ont renoncé à
tout pour le suivre ! C'est parce qu'ils ont cru qu'avec les mêmes paroles
par lesquelles ils avaient été pris comme à la pêche, ils pourraient en
pêcher d'autres.




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22 janvier 2011

Evangile du jour

samedi 22 janvier 2011
Le samedi de la 2e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 22 janvier
St Vincent le Diacre, martyr (+ 304)



Commentaire du jour
Saint Thomas d'Aquin : Jésus se donne entièrement : il se donne lui-même à manger

Les lectures du jour

Mc 3,20-21.
Jésus entre dans une maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien
qu'il n'était pas possible de manger.
Sa famille, l'apprenant, vint pour se saisir de lui, car ils
affirmaient : « Il a perdu la tête. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Opuscule pour la fête du Corps du Christ (trad. bréviaire)

Jésus se donne entièrement : il se donne lui-même à manger

Le Fils unique de Dieu, voulant nous faire participer à sa divinité,
a pris notre nature afin de diviniser les hommes, lui qui s'est fait homme.
En outre, ce qu'il a pris de nous, il nous l'a entièrement donné pour notre
salut. En effet, sur l'autel de la croix il a offert son corps en sacrifice
à Dieu le Père afin de nous réconcilier avec lui, et il a répandu son sang
pour qu'il soit en même temps notre rançon et notre baptême : rachetés d'un
esclavage lamentable, nous serions purifiés de tous nos péchés.
Et pour que nous gardions toujours la mémoire d'un si grand bienfait,
il a laissé aux fidèles son corps à manger et son sang à boire, sous les
dehors du pain et du vin... Peut-il y avoir rien de plus précieux que ce
banquet où l'on ne nous propose plus, comme dans l'ancienne Loi, de manger
la chair des veaux et des boucs, mais le Christ qui est vraiment Dieu ? Y
a-t-il rien de plus admirable que ce sacrement ?... Personne n'est capable
d'exprimer les délices de ce sacrement, puisqu'on y goûte la douceur
spirituelle à sa source ; et on y célèbre la mémoire de cet amour
insurpassable que le Christ a montré dans sa Passion. Il
voulait que l'immensité de cet amour se grave plus profondément dans le
cœur des fidèles. C'est pourquoi à la dernière Cène, après avoir célébré la
Pâque avec ses disciples, lorsqu'il allait passer de ce monde à son Père,
il a institué ce sacrement comme le mémorial perpétuel de sa Passion,
l'accomplissement des anciennes préfigurations, le plus grand de tous ses
miracles ; et à ceux que son absence remplirait de tristesse, il a laissé
ce sacrement comme réconfort incomparable.




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21 janvier 2011

Evangile du jour

vendredi 21 janvier 2011
Le vendredi de la 2e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 21 janvier
Ste Agnès, vierge et martyre (+ 304) - Mémoire



Commentaire du jour
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : Le mystère de la vocation

Les lectures du jour

Mc 3,13-19.
Jésus gravit la montagne, et il appela ceux qu'il voulait. Ils vinrent
auprès de lui,
et il en institua douze pour qu'ils soient avec lui, et pour les envoyer
prêcher
avec le pouvoir de chasser les esprits mauvais.
Donc, il institua les Douze : Pierre (c'est le nom qu'il donna à
Simon),
Jacques, fils de Zébédée, et Jean, le frère de Jacques (il leur donna le
nom de « Boanerguès », c'est-à-dire : « Fils du
tonnerre »),
André, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée,
Thaddée, Simon le Zélote,
et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
MS A, 2 r°-v°

Le mystère de la vocation

           Je ne vais faire qu'une seule chose : commencer à chanter ce que
je dois redire éternellement -- « les miséricordes du Seigneur ! » (Ps
88,1)... Ouvrant le Saint Évangile, mes yeux sont tombés sur ces mots :
« Jésus étant monté sur une montagne, il appela à lui ceux qu'il lui plut ;
et ils vinrent à lui ». Voilà bien le mystère de ma vocation, de ma vie
tout entière et surtout le mystère des privilèges de Jésus sur mon âme. Il
n'appelle pas ceux qui en sont dignes, mais ceux qu'il lui plaît, ou comme
le dit saint Paul : « Dieu a pitié de qui il veut et il fait miséricorde à
qui il veut faire miséricorde. Ce n'est donc pas l'ouvrage de celui qui
veut ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde » (Rm
9,15-16).           Longtemps je me suis demandé pourquoi le bon Dieu avait
des préférences, pourquoi toutes les âmes ne recevaient pas un égal degré
de grâces, je m'étonnais en le voyant prodiguer des faveurs extraordinaires
aux saints qui l'avaient offensé, comme saint Paul, saint Augustin, et
qu'il forçait pour ainsi dire à recevoir ses grâces, ou bien en lisant la
vie de saints que Notre Seigneur s'est plu à caresser du berceau à la
tombe, sans laisser sur leur passage aucun obstacle qui les empêchât de
s'élever vers lui... Jésus a daigné m'instruire de ce mystère. Il a mis
devant mes yeux le livre de la nature et j'ai compris que toutes les fleurs
qu'il a créées sont belles... Il a voulu créer les grands saints qui
peuvent être comparés aux lys et aux roses ; mais il en a créé aussi de
plus petits et ceux-ci doivent se contenter d'être des pâquerettes ou des
violettes destinées à réjouir les regards du bon Dieu lorsqu'il les abaisse
à ses pieds. La perfection consiste à faire sa volonté, à être ce qu'il
veut que nous soyons.




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20 janvier 2011

Evangile du jour

jeudi 20 janvier 2011
Le jeudi de la 2e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 20 janvier
St Sébastien, martyr (+ 288), St Fabien, Pape et martyr (+ 250)



Commentaire du jour
Saint Alphonse-Marie de Liguori : « Tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher »

Les lectures du jour

Mc 3,7-12.
Jésus se retira avec ses disciples au bord du lac ; et beaucoup de
gens, venus de la Galilée, le suivirent ;
et aussi beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de
Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon avaient appris tout ce
qu'il faisait, et ils vinrent à lui.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour qu'il ne
soit pas écrasé par la foule.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui
souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits mauvais le voyaient, ils se prosternaient devant lui
et criaient : « Tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), évêque et docteur de l'Église
5ème Discours pour la neuvaine de Noël (trad. Éds Saint-Paul 1993, p. 76 rev.)

« Tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher »

      « Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage et soyez sans
crainte... Dieu viendra lui-même et vous sauvera » (Is 35,4). Cette
prophétie s'est réalisée : qu'il me soit donc permis de m'écrier maintenant
dans l'allégresse : Réjouissez-vous, enfants d'Adam, réjouissez-vous ;
arrière tout découragement ! A la vue de votre faiblesse et de votre
impuissance à résister à tant d'ennemis, « bannissez toute frayeur, Dieu
lui-même viendra et vous sauvera ». Comment est-il venu lui-même, et vous
a-t-il sauvés ? En vous donnant la force nécessaire pour affronter et
surmonter tous les obstacles à votre salut. Et comment le Rédempteur vous
a-t-il procuré cette force ? En se faisant faible, de fort et tout-puissant
qu'il était ; il a pris sur lui notre faiblesse, et nous a communiqué sa
force...

      Dieu est tout-puissant : « Seigneur, s'écriait Isaïe, qui donc
résisterait à la force de ton bras ? » (40,10)... Mais les blessures faites
à l'homme par le péché l'avaient tellement affaibli qu'il était incapable
de résister à ses ennemis. Qu'est-ce que le Verbe éternel, la Parole de
Dieu, a fait ? De fort et tout-puissant, il s'est rendu faible ; il s'est
revêtu de la faiblesse corporelle de l'homme pour procurer à l'homme par
ses mérites la force d'âme nécessaire...; il s'est fait enfant... Enfin, au
terme de sa vie, dans le jardin des Oliviers, il est chargé de liens, dont
il ne peut pas se dégager. Dans le prétoire, il est attaché à la colonne
pour être flagellé. Puis, la croix sur ses épaules, il tombe souvent sur le
chemin, faute de forces. Cloué à la croix, il ne peut pas se délivrer...
Sommes-nous faibles ? Mettons notre confiance en Jésus Christ et nous
pourrons tout : « Je peux tout en Celui qui me rend fort » disait l'apôtre
Paul (Ph 4,13). Je peux tout, non par mes propres forces, mais par celles
que m'ont obtenus les mérites de mon Rédempteur.




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19 janvier 2011

Evangile du jour

mercredi 19 janvier 2011
Le mercredi de la 2e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 19 janvier
St Canut, roi du Danemark (1040-1086), St Marius et sa famille, martyrs (+ 270)



Commentaire du jour
Sainte Faustine Kowalska : « Navré de l'endurcissement de leurs cœurs »

Les lectures du jour

Mc 3,1-6.
Un jour, Jésus entra dans une synagogue; il y avait là un homme dont la
main était paralysée.
On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat ; on
pourrait ainsi l'accuser.
Il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre
là devant tout le monde. » Et s'adressant aux autres :
« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le
mal ? de sauver une vie, ou de tuer ? » Mais ils se
taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de
leurs cœurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il
l'étendit, et sa main redevint normale.
Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d'Hérode
contre Jésus, pour voir comment le faire périr.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit journal, § 72 (trad. Éds. Parole et dialogue 2002, p. 54)

« Navré de l'endurcissement de leurs cœurs »

      Jésus, Vérité éternelle, notre Vie, j'implore et je mendie ta
miséricorde pour les pauvres pécheurs. Très doux Cœur de mon Seigneur,
rempli de pitié et de miséricorde inexprimable, je te supplie pour les
pauvres pécheurs. Ô Cœur Sacré, source de miséricorde dont les rayons de
grâces inconcevables se répandent sur tout le genre humain, je t'en
supplie, donne la lumière aux pauvres pécheurs. Ô Jésus, souviens-toi de ta
Passion amère et ne permets pas que périssent les âmes rachetées au prix de
ton sang très saint.

      Jésus, lorsque je contemple le don de ton sang, je me réjouis de sa
valeur inestimable, car une goutte aurait suffi pour tous les pécheurs.
Bien que le péché soit un abîme du mal et de l'ingratitude, le prix donné
pour nous est sans commune mesure –- c'est pourquoi, que chaque âme ait
confiance en la Passion du Seigneur, qu'elle mette son espérance dans sa
miséricorde. Dieu ne refusera à personne sa miséricorde. Le ciel et la
terre peuvent changer, mais la miséricorde de Dieu ne s'épuisera jamais (cf
Mt 24,35). Oh, quelle joie brûle dans mon cœur, quand je vois ta bonté
inconcevable, ô mon Jésus. Je désire amener tous les pécheurs à tes pieds,
pour qu'ils louent ton amour infini, pendant les siècles sans fin.




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18 janvier 2011

Evangile du jour

mardi 18 janvier 2011
Le mardi de la 2e semaine du temps ordinaire

Ouverture de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 18-25 janvier
Ste Prisca, martyre (Ier ou IIIème siècle), St Libert (+ 593)



Commentaire du jour
Aphraate : Le maître du sabbat

Les lectures du jour

Mc 2,23-28.
Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses
disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis.
Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu'ils font le jour du
sabbat ! Cela n'est pas permis. »
Jésus leur répond : « N'avez-vous jamais lu ce que fit David,
lorsqu'il fut dans le besoin et qu'il eut faim, lui et ses
compagnons ?
Au temps du grand prêtre Abiathar, il entra dans la maison de Dieu et
mangea les pains de l'offrande que seuls les prêtres peuvent manger, et il
en donna aussi à ses compagnons. »
Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et
non pas l'homme pour le sabbat.
Voilà pourquoi le Fils de l'homme est maître, même du sabbat. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Aphraate (?-v. 345), moine et évêque près de Mossoul, saint des Églises orthodoxes
Les Exposés, n°13, 1-2.13 (trad. cf SC 359, p. 589s)

Le maître du sabbat

      Par l'intermédiaire de Moïse son serviteur, le Seigneur a demandé aux
fils d'Israël d'observer le sabbat. Il leur a dit : « Pendant six jours, tu
feras ton travail mais le septième jour est un sabbat, un jour de saint
repos pour le Seigneur ton Dieu » (Ex 20,9)... Il les a avertis : « Tu te
reposeras, toi, ton serviteur, ta servante, tes bœufs et ton âne ». Il a
même ajouté : « Le mercenaire et l'étranger se reposeront également ainsi
que toute bête qui peine à ton service » (Ex 23,12)... Le sabbat n'a pas
été imposé comme une épreuve, un choix entre la vie et la mort, entre la
justice et le péché, comme les autres préceptes par lesquels l'homme peut
vivre ou mourir. Non, le sabbat, en son temps, a été donné au peuple en vue
du repos –- non seulement des hommes mais des bêtes aussi...

      Écoute maintenant quel est le sabbat qui plaît à Dieu. Isaïe l'a
dit : « Donnez du repos à ceux qui sont accablés » (28,12). Et ailleurs :
« Ceux qui gardent le sabbat sans le profaner, ce sont ceux qui sont
réconfortés par mon alliance et choisissent ce qui me plaît » (56,4)... Le
sabbat n'est d'aucun profit pour les méchants, les assassins, les voleurs.
Mais ceux qui choisissent ce qui plait à Dieu et gardent leurs mains du
mal, en ceux-là Dieu habite ; il fait d'eux sa demeure selon sa parole :
« J'habiterai en eux et je marcherai au milieu d'eux » (Lv 26,12; 2Co
6,16)... Nous donc, gardons fidèlement le sabbat de Dieu, c'est-à-dire ce
qui plaît à son cœur. Nous entrerons ainsi dans le sabbat du grand repos,
le sabbat du ciel et de la terre où toute créature se reposera.




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17 janvier 2011

Evangile du jour

lundi 17 janvier 2011
Le lundi de la 2e semaine du temps ordinaire

St Antoine, abbé (251-356) - Mémoire, Ste Roseline, vierge (1263-1329)



Commentaire du jour
Jean-Paul II : L'Eglise, Epouse du Christ

Les lectures du jour

Mc 2,18-22.
Comme les disciples de Jean Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vient
demander à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas,
comme les disciples de Jean et ceux des pharisiens ? »
Jésus répond : « Les invités de la noce pourraient-ils donc
jeûner, pendant que l'Époux est avec eux ? Tant qu'ils ont l'Époux
avec eux, ils ne peuvent pas jeûner.
Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ce jour-là ils
jeûneront.
Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d'étoffe
neuve ; autrement la pièce neuve tire sur le vieux tissu et le déchire
davantage.
Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ;
autrement la fermentation fait éclater les outres, et l'on perd à la fois
le vin et les outres. A vin nouveau, outres neuves. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean-Paul II
Lettre apostolique « Mulieris dignitatum » §23,26 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

L'Eglise, Epouse du Christ

Les paroles de la lettre aux Éphésiens ont une importance
fondamentale : « Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l'Église :
il s'est livré pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant par le bain
d'eau qu'une parole accompagne, car il voulait se la présenter à lui-même
toute resplendissante, sans tache ni ride... ' L'homme quittera son père et
sa mère pour s'attacher à sa femme, et les deux ne feront qu'une seule
chair ' : ce mystère est de grande portée, je veux dire qu'il s'applique au
Christ et à l'Église » (5,25-32; Gn 2,24)...

Le mystère pascal révèle pleinement l'amour sponsal de Dieu. Le
Christ est l'Époux parce qu'« il s'est livré lui-même » : son corps a été
livré, son sang a été versé (Lc 22,19.20). C'est ainsi qu'il « aima jusqu'à
la fin » (Jn 13,1). Le don désintéressé que comprend le sacrifice de la
croix fait ressortir d'une manière décisive le sens sponsal de l'amour de
Dieu. Le Christ est l'Époux de l'Église, comme rédempteur du monde.
L'eucharistie rend présent et réalise à nouveau sacramentellement l'acte
rédempteur du Christ qui crée l'Église, son corps. A ce corps, le Christ
est uni comme l'époux à l'épouse. Tout cela est dit dans lettre aux
Éphésiens. Dans le « grand mystère » du Christ et de l'Église se trouve
introduite l'éternelle « unité des deux » constituée dès le commencement
entre l'homme et la femme.




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16 janvier 2011

Evangile du jour

dimanche 16 janvier 2011
Deuxième dimanche du temps ordinaire

St Marcel, Pape et martyr (+310), St Honorat, évêque d'Arles (+ 429)



Commentaire du jour
Saint Cyrille d'Alexandrie : « Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »

Les lectures du jour

Jn 1,29-34.
Comme Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici
l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ;
c'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place
devant moi, car avant moi il était.
Je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l'eau,
c'est pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du
ciel comme une colombe et demeurer sur lui.
Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a
dit : 'L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est
celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint. '
Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage : c'est lui le Fils de
Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Sur Isaïe, IV, 2 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 116)

« Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »

      « Cieux, réjouissez-vous ! Car Dieu a fait miséricorde à Israël.
Sonnez de la trompette, fondements de la terre !... Car Dieu a racheté
Jacob » (Is 44,23 LXX). On peut facilement conclure de ce passage d'Isaïe
que la rémission des péchés, la conversion et la rédemption de tous les
hommes, annoncées par les prophètes, seront accomplies par le Christ aux
derniers jours. En effet, lorsque Dieu, le Seigneur, nous est apparu,
lorsque, devenu homme, il a vécu avec les habitants de la terre, lui
l'Agneau véritable qui enlève le péché du monde, lui, la victime totalement
pure, alors, quel motif de réjouissance pour les puissances d'en haut et
les esprits célestes, pour tous les ordres des saints anges ! Ils
chantaient, ils chantaient sa naissance selon la chair : « Gloire à Dieu au
plus haut des cieux et paix sur la terre ; bienveillance parmi les hommes !
» (Lc 2,14)

      S'il est vrai selon la parole du Seigneur -– et c'est absolument vrai
-– qu'« il y a de la joie dans les cieux chez les saints anges pour un seul
pécheur qui se convertit » (Lc 15,7), comment douter qu'il y ait joie et
liesse chez les esprits d'en haut, lorsque le Christ ramène toute la terre
à la connaissance de la vérité, appelle à la conversion, justifie par la
foi, rend brillant de lumière par la sanctification ? « Les cieux se
réjouissent car Dieu a fait miséricorde », non seulement à l'Israël selon
la chair, mais à l'Israël compris selon l'esprit. « Les fondements de la
terre », c'est-à-dire les ministres sacrés de la prédication de l'Évangile,
ont « sonné de la trompette ». Leur voix éclatante est parvenue partout ;
comme des trompettes sacrées, elle a retenti de toutes parts. Ils ont
annoncé la gloire du Sauveur en tous lieux, ils ont appelé à la
connaissance du Christ aussi bien les juifs que les païens.




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15 janvier 2011

Evangile du jour

samedi 15 janvier 2011
Le samedi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Rémi, archevêque de Reims († 533), St Paul, ermite (+ 342)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « L'homme se leva et le suivit »

Les lectures du jour

Mc 2,13-17.
Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac ; toute la foule venait à
lui, et il les instruisait.
En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain
(collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se
leva et le suivit.
Comme il était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de
pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait
beaucoup de monde.
Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant
qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses
disciples : « Il mange avec les publicains et les
pécheurs ! »
Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les
gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis
venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Confessions, X, 27

« L'homme se leva et le suivit »

      Tard je t'ai aimée, ô Beauté si ancienne et si nouvelle ; tard je
t'ai aimée. Voici que tu étais au dedans de moi, et moi, j'étais en dehors
de moi-même. C'est au dehors que je te cherchais ; je me ruais
disgracieusement sur les belles choses de ta création. Tu étais avec moi,
et je n'étais pas avec toi ; j'étais retenu loin de toi par ces choses qui
n'existeraient pas si elles n'étaient pas en toi. Tu as appelé, et ton cri
a forcé ma surdité ; tu as brillé, et ton éclat a chassé ma cécité ; tu as
répandu ton parfum, je l'ai respiré, et voici que j'aspire à toi. Je t'ai
goûté, et j'ai faim de toi, j'ai soif de toi ; tu m'as touché, et j'ai
brûlé du désir de la paix que tu donnes.

      Lorsque je serai uni à toi de tout mon être, il n'y aura plus pour
moi de douleur ni de fatigue. Ma vie, toute pleine de toi, sera alors la
vraie vie. Celui que tu remplis, tu l'allèges ; maintenant, puisque je ne
suis pas encore plein de toi, je suis un poids pour moi-même... Seigneur,
prends pitié de moi ! Mes tristesses mauvaises luttent avec mes bonnes
joies ; sortirais-je victorieux de ce combat ? Prends pitié de moi,
Seigneur ! Le pauvre être que je suis ! Voici mes blessures, je ne te les
cache pas. Tu es le médecin, je suis malade. Tu es miséricorde, je suis
misère.




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14 janvier 2011

Evangile du jour

vendredi 14 janvier 2011
Le vendredi de la 1re semaine du temps ordinaire

Pierre Donders, Prêtre rédemptoriste (1809-1887), Ste Nina (IVème siècle)



Commentaire du jour
Saint Hilaire : « Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi »

Les lectures du jour

Mc 2,1-12.
Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était
à la maison.
Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la
porte. Il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le
toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur
lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés
sont pardonnés. »
Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en
eux-mêmes :
« Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc
peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient,
Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes
péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton
brancard et marche' ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de
pardonner les péchés sur la terre,
je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et
rentre chez toi. »
L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le
monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant :
« Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
Commentaire de l'évangile de Matthieu, 8,5 (trad. SC 254, p. 199 rev.)

« Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi »

[Dans l'évangile de Matthieu, Jésus vient de guérir deux étrangers en
territoire païen.] Dans ce paralytique, c'est la totalité des païens qui
est présentée au Christ pour être guérie. Mais les termes même de la
guérison doivent être étudiés : ce qu'il dit au paralytique n'est pas : «
Sois guéri », ni : « Lève-toi et marche », mais : « Sois ferme, mon fils,
tes péchés te sont remis » (Mt 9,2). En un seul homme, Adam, les péchés
avaient été transmis à toutes les nations. C'est pourquoi celui qui est
appelé fils est présenté pour être guéri..., parce qu'il est la première
œuvre de Dieu...; maintenant il reçoit la miséricorde qui vient du pardon
de la première désobéissance. Nous ne voyons pas en effet que ce
paralytique ait commis de péché ; et ailleurs le Seigneur a dit que la
cécité de naissance n'avait pas été contractée à la suite d'un péché
personnel ou héréditaire (Jn 9,3)... Nul ne peut remettre
les péchés hormis Dieu seul, donc celui qui les a remis est Dieu... Et pour
que l'on puisse comprendre qu'il avait pris notre chair pour remettre aux
âmes leurs péchés et pour procurer aux corps la résurrection, il dit : «
Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de remettre les
péchés sur la terre, dit-il au paralytique : Lève-toi et prends ton lit ».
Il aurait suffi de dire : « Lève-toi », mais...il a ajouté : « Prends ton
lit et va-t-en chez toi ». D'abord, il a accordé la rémission des péchés,
ensuite il a montré le pouvoir de la résurrection, puis il a enseigné, en
faisant enlever le lit, que la faiblesse et la douleur n'atteindront plus
les corps. Enfin, en renvoyant cet homme guéri à sa propre maison, il a
montré que les croyants doivent retrouver le chemin conduisant au paradis,
ce chemin qu'Adam, père de tous les hommes, avait quitté quand il a été
brisé par la souillure du péché.




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13 janvier 2011

Evangile du jour

jeudi 13 janvier 2011
Le jeudi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Hilaire, évêque de Poitiers (+ c.367), Ste Véronique de Binasco (+ 1497)



Commentaire du jour
Odes de Salomon : « Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle »

Les lectures du jour

Mc 1,40-45.
Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le
supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui
dit : « Je le veux, sois purifié. »
A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.
Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et
donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta
guérison sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de
sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une
ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on
venait à lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Odes de Salomon (texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle)
N° 21 et 25 (trad. Hamman, DDB 1981, p.43, 48)

« Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle »

J'ai levé les bras au ciel, vers la grâce du Seigneur.Il a jeté mes chaînes
loin de moi.Mon protecteur m'a élevé selon sa grâce et son salut.J'ai
dépouillé l'obscurité et j'ai revêtu la lumière ;mes membres n'éprouvent
plus ni peine, ni angoisse, ni douleur.La pensée du Seigneur m'a
secouru ;sa lumière m'a exalté ;j'ai marché en sa présence ;je
m'approcherai de lui en le louant et le glorifiant.Mon cœur a débordé, il a
envahi ma bouche,il a jailli sur mes lèvres.La joie du Seigneur et sa
louange épanouissent mon visage. Alléluia ! Je me suis échappé de mes
chaînes et j'ai fui vers toi, ô mon Dieu ! Tu as été ma droite, mon salut
et mon aide.Tu as contenu ceux qui se dressaient contre moi et ils ont
disparu.Ton visage était avec moi et ta grâce me sauvait.J'étais méprisé et
réprouvé aux yeux de la multitude.Mais tu m'as donné force et secours.Tu as
placé la lumière à ma droite et à ma gauche.Que tout en moi ne soit que
lumière ! J'ai revêtu le vêtement de ton Esprit,et tu as ôté de moi les
vêtements de peau (Gn 3,21).Ta droite m'a élevé et a chassé loin de moi la
maladie.Ta vérité m'a rendu robuste et ta justice m'a sanctifié.J'ai été
justifié par ton amour si doux,et ton repos est pour moi dans les siècles
des siècles.Alleluia !       




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12 janvier 2011

Evangile du jour

mercredi 12 janvier 2011
Le mercredi de la 1re semaine du temps ordinaire

Ste Marguerite Bourgeoys (+ 1700), St Aelred de Rievaulx, abbé (+ 1167)



Commentaire du jour
Homélie du 5e siècle sur la prière : « Il alla dans un endroit désert, et là il priait »

Les lectures du jour

Mc 1,29-39.
En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla
chez Simon et André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus
attendre, on parle à Jésus de la malade.
Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre
la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades,
et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et
il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un
endroit désert, et là il priait.
Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche.
Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te
cherche. »
Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages
voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est
pour cela que je suis sorti. »
Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs
synagogues, et chassant les esprits mauvais.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Homélie du 5e siècle sur la prière
Attribué à tort à saint Jean Chrysostome ; PG 64, 461 (trad. bréviaire)

« Il alla dans un endroit désert, et là il priait »

      Le bien suprême, c'est la prière, l'entretien familier avec Dieu...
La prière est la lumière de l'âme, la vraie connaissance de Dieu, la
médiatrice entre Dieu et les hommes. Par elle, l'âme s'élève vers le ciel
et embrasse Dieu dans une étreinte inexprimable. Comme un enfant pleurant
vers sa mère, elle exprime la profondeur de son désir. Elle exprime ses
volontés profondes et elle reçoit des présents qui dépassent toute la
nature visible. Car la prière se présente comme une puissante ambassadrice,
elle réjouit, elle apaise l'âme.

      Lorsque je parle de prière, ne t'imagine pas qu'il s'agisse de
paroles. Elle est un élan vers Dieu, un amour indicible qui ne vient pas
des hommes et dont l'apôtre Paul parle ainsi : « Nous ne savons pas prier
comme il faut, mais l'Esprit lui-même intervient pour nous par des cris
inexprimables » (Rm 8,26). Une telle prière,  si Dieu en fait la grâce à
quelqu'un, est pour lui une richesse perpétuelle, un aliment céleste qui
rassasie l'âme. Celui qui l'a goûté est saisi pour le Seigneur d'un désir
éternel, comme d'un feu dévorant qui embrase son cœur.




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11 janvier 2011

Evangile du jour

mardi 11 janvier 2011
Le mardi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Théodose, abbé (+ 529), St Paulin, évêque (+ 804)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Église catholique : « Es-tu venu pour nous perdre ? »

Les lectures du jour

Mc 1,21-28.
Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour
du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a
autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit
mauvais, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous
perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de
Dieu. »
Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet
homme. »
L'esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un
grand cri.
Saisis de frayeur, tous s'interrogeaient : « Qu'est-ce que cela
veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec
autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui
obéissent. »
Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Église catholique
§ 2851-2854

« Es-tu venu pour nous perdre ? »

      « Mais délivre-nous du Mal » : dans cette demande du Notre Père, le
Mal n'est pas une abstraction, mais il désigne une personne, Satan, le
Mauvais, l'ange qui s'oppose à Dieu. Le « diable » (dia-bolos) est celui
qui « se jette en travers » du dessein de Dieu et de son œuvre de salut
accomplie dans le Christ. « Homicide dès l'origine, menteur et père du
mensonge » (Jn 8,44), « le Satan, le séducteur du monde entier » (Ap 12,9),
c'est par lui que le péché et la mort sont entrés dans le monde et c'est
par sa défaite définitive que la création toute entière sera « libérée du
péché et de la mort » (PE IV). « Nous le savons : l'homme qui est né de
Dieu ne commet pas le péché ; le Fils qui est né de Dieu le protège et le
Mauvais en peut pas l'atteindre. Nous savons que nous appartenons à Dieu,
alors que le monde entier est dominé par le Mauvais » (1Jn 5,18-19)...

      La victoire sur le « prince de ce monde » (Jn 14,30) est acquise, une
fois pour toutes, à l'heure où Jésus se livre librement à la mort pour nous
donner sa vie. C'est le jugement de ce monde et le prince de ce monde est «
jeté bas » (Jn 12,31). « Il se lance à la poursuite de la Femme », mais il
n'a pas de prise sur elle : la nouvelle Ève, « pleine de grâce » de
l'Esprit Saint, est libérée du péché et de la corruption de la mort... «
Alors, furieux de dépit contre la Femme, il s'en va guerroyer contre le
reste de ses enfants » (Ap 12,13.17). C'est pourquoi l'Esprit et l'Église
prient : « Viens, Seigneur Jésus » (Ap 22,17.20) puisque sa venue nous
délivrera du Mauvais.

      En demandant d'être délivrés du Mauvais, nous prions également pour
être libérés de tous les maux, présents, passés et futurs, dont il est
l'auteur ou l'instigateur. Dans cette ultime demande, l'Église porte toute
la détresse du monde devant le Père. Avec la délivrance des maux qui
accablent l'humanité elle implore le don précieux de la paix et la grâce de
l'attente persévérante du retour du Christ. En priant ainsi, elle anticipe
dans l'humilité de la foi la récapitulation de tous et de tout en celui qui
« détient la clef de la mort et de l'Hadès », « le Maître de tout, Il est,
Il était et Il vient » (Ap 1,18.8).




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10 janvier 2011

Evangile du jour

lundi 10 janvier 2011
Le lundi de la 1re semaine du temps ordinaire

Ste Françoise de Sales (Léonie Aviat), fondatrice d'institut (1844-1914)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] : « Les temps sont accomplis... Venez derrière moi »

Les lectures du jour

Mc 1,14-20.
Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée
proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait :
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »
Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train
de jeter leurs filets : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des
pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent.
Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets.
Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec
ses ouvriers, ils partirent derrière lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
Das Weihnachtsgeheimnis (trad. La Crèche et la croix, Ad Solem 1995, p. 35)

« Les temps sont accomplis... Venez derrière moi »

      L'enfant de la crèche est le Roi des rois, celui qui règne sur la vie
et la mort. Il dit : « Suis-moi », et qui n'est pas pour lui est contre lui
(Lc 11,23). Il le dit aussi pour nous et nous place devant le choix entre
lumière et ténèbres. Nous ignorons où l'Enfant divin veut nous conduire sur
cette terre, et nous n'avons pas à le demander avant le temps. Tout ce que
nous savons, c'est que pour ceux qui aiment le Seigneur toute chose aboutit
au bien (Rm 8,28), et que les chemins tracés par le Seigneur mènent au-delà
de cette terre.

      En prenant un corps, le Créateur du genre humain nous offre sa
divinité. Dieu s'est fait homme pour que les hommes puissent devenir fils
de Dieu. « O admirable échange ! » C'est pour cette œuvre que le Sauveur
est venu dans le monde. L'un d'entre nous avait rompu le lien de notre
filiation à Dieu ; l'un d'entre nous devait le renouer et expier la faute.
Aucun rejeton de la vieille souche, malade et dégénérée, n'aurait pu le
faire ; il fallait que sur ce tronc soit greffé un plant nouveau, sain et
noble. Il est ainsi devenu l'un de nous et en même temps plus que cela : un
avec nous. C'est bien là ce qu'il y a de merveilleux dans le genre humain :
que nous soyons tous un... Il est venu pour former avec nous un corps
mystérieux : lui le Chef, la tête, et nous ses membres (Ep 5,23.30).

      Si nous acceptons de mettre nos mains dans celles de l'Enfant divin,
si nous répondons « Oui » à son « Suis-moi », alors nous sommes siens et la
voie est libre pour que passe en nous sa vie divine. Tel est le
commencement de la vie éternelle en nous. Ce n'est pas encore la vision
béatifique dans la lumière de gloire, c'est encore l'obscurité de la foi ;
mais ce n'est plus l'obscurité de ce monde -- c'est être déjà dans le
Royaume de Dieu.




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09 janvier 2011

Evangile du jour

dimanche 09 janvier 2011
Fête du Baptême du Seigneur

Bse Alix Leclerc (1576-1622), St Julien et Ste Basilisse, martyrs (+ c. 313)



Commentaire du jour
Homélie attribuée à saint Hippolyte de Rome : « En lui j'ai mis tout mon amour »

Les lectures du jour

Mt 3,13-17.
Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à
Jean pour se faire baptiser par lui.
Jean voulait l'en empêcher et disait : « C'est moi qui ai besoin
de me faire baptiser par toi, et c'est toi qui viens à moi ! »
Mais Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse-moi
faire ; c'est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce
qui est juste. » Alors Jean le laisse faire.
Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l'eau ; voici que les cieux
s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et
venir sur lui.
Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils
bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Homélie attribuée à saint Hippolyte de Rome (?-v. 235), prêtre et martyr
Homélie du 4e siècle pour l'Épiphanie, la Sainte Théophanie ; PG 10, 852 (trad. Orval et Delhougne, p. 336 rev.)

« En lui j'ai mis tout mon amour »

      Le Christ, créateur de toutes choses, est descendu comme une pluie,
s'est fait connaître comme une source, s'est répandu comme un fleuve (Os
6,3; Jn 4,14; 7,38) et le voici baptisé dans le Jourdain... La Source
insaisissable, qui fait jaillir la vie pour tous les hommes et qui n'a pas
de fin, a été cachée par des eaux pauvres et éphémères. Celui qui est
présent partout, qui n'est nulle part absent, celui qui est insaisissable
par les anges et invisible aux hommes, vient au baptême selon sa volonté...


      « Et voici que les cieux s'ouvrirent, et il y eut une voix disant : '
Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour '. » Le
Bien-aimé engendre l'amour, et la lumière immatérielle engendre « la
lumière inaccessible » (1Tm 6,16). « Celui-ci est mon Fils bien-aimé »...
Dans l'arche de Noé, la colombe a manifesté l'amour de Dieu pour les hommes
(Gn 8,11). Maintenant l'Esprit descend sous cette apparence, pareil à celle
qui a apporté une pousse d'olivier, et s'arrête au-dessus de celui à qui il
rend témoignage. Pourquoi ? Pour que l'on comprenne avec certitude que
c'est bien la voix du Père...: « La voix du Seigneur sur les eaux, le Dieu
de gloire déchaîne le tonnerre, le Seigneur sur la masse des eaux » (Ps
28,3). Que dit cette voix ? « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai
mis tout mon amour. » Il est celui qu'on appelle fils de Joseph, et il est
mon Fils unique selon l'être divin. « Celui-ci est mon Fils bien-aimé » :
il a faim et il nourrit des foules innombrables, il peine et il soulage
ceux qui peinent. Il n'a pas où reposer la tête et il porte tout dans sa
main, il souffre et il guérit les souffrances. On le frappe mais il accorde
au monde la liberté, on transperce son côté mais il répare le côté d'Adam.




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