31 juillet 2010

Evangile du jour

samedi 31 juillet 2010
Le samedi de la 17e semaine du temps ordinaire

St Ignace de Loyola, prêtre et fondateur (1491-1556), St Germain d'Auxerre, évêque (c. 378-448)



Commentaire du jour
Saint Pierre Damien : Précurseur par sa vie et par sa mort

Les lectures du jour

Mt 14,1-12.
En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus
et dit à ses serviteurs : « Cet homme, c'est Jean le Baptiste, il
est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de
faire des miracles. »
Car Hérode avait fait arrêter Jean, l'avait fait enchaîner et mettre en
prison, à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
En effet, Jean lui avait dit : « Tu n'as pas le droit de vivre
avec elle. »
Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le
tenait pour un prophète.
Lorsque arriva l'anniversaire d'Hérode, la fille d'Hérodiade dansa devant
tout le monde, et elle plut à Hérode.
Aussi s'engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait.
Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la
tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il
commanda de la lui donner.
Il envoya décapiter Jean dans la prison.
La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille,
qui l'apporta à sa mère.
Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l'ensevelirent et
allèrent en informer Jésus.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Pierre Damien (1007-1072), ermite puis évêque, docteur de l'Église
Sermons 24-25

Précurseur par sa vie et par sa mort

Précurseur du Christ, Jean l'a été par sa naissance, par sa
prédication, par son baptême et par sa mort... Peut-on trouver une seule
vertu, un seul genre de sainteté, que le Précurseur n'ait possédé au plus
haut degré ? Parmi les saints ermites, lequel s'est jamais imposé cette
règle de n'avoir pour nourriture que du miel sauvage ou ce mets immangeable
: des sauterelles ! Certains renoncent au monde et fuient les hommes pour
vivre saintement, mais Jean n'est encore qu'un enfant...quand il s'enfonce
dans le désert et choisit résolument d'habiter dans la solitude. Il a
renoncé à succéder à son père dans la charge de prêtre, afin de pouvoir
annoncer en toute liberté le Prêtre véritable et souverain. Les prophètes
ont prédit à l'avance la venue du Sauveur, les apôtres et les autres
enseignants de l'Eglise attestent que cette venue a réellement eu lieu,
mais Jean le montre présent parmi les hommes. Beaucoup ont gardé la
virginité et n'ont pas souillé la blancheur de leur vêtement (cf Ap 14,4),
mais Jean renonce à toute compagnie humaine afin d'arracher les convoitises
de la chair jusqu'à leurs racines, et, plein de ferveur spirituelle, il
habite parmi les bêtes sauvages. Jean préside même au sein du
chœur écarlate des martyrs, comme leur maître à tous : il a combattu
vaillamment pour la vérité, et il est mort pour elle. Il est devenu le chef
de tous ceux qui combattent pour le Christ, et, le premier de tous, il est
allé planter au ciel l'étendard triomphal du martyre.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


30 juillet 2010

Evangile du jour

vendredi 30 juillet 2010
Le vendredi de la 17e semaine du temps ordinaire

St Pierre Chrysologue, archevêque et docteur de l'Église († 450), Sts Abdon et Sennen, martyrs († 254.)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean XXIII : « D'où lui vient cette sagesse... ? N'est-il pas le fils du charpentier ? »

Les lectures du jour

Mt 13,54-58.
Jésus alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de
telle manière qu'ils étaient frappés d'étonnement et disaient : " D'où lui
viennent cette sagesse et ces miracles?
N'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas
Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d'où lui
vient tout cela ? »
Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur dit :
« Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre
maison. »
Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur
manque de foi.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Journal de l'âme, §1901-1903 (trad. Cerf 1964, p. 240)

« D'où lui vient cette sagesse... ? N'est-il pas le fils du charpentier ? »

      Chaque fois que je repense au grand mystère de la vie cachée et
humble de Jésus pendant ses trente premières années, mon esprit est
toujours plus confondu et les paroles me manquent. Ah ! c'est l'évidence
même : en face d'une leçon si lumineuse, non seulement les jugements du
monde mais aussi les jugements et la manière de penser de beaucoup
d'ecclésiastiques paraissent complètement faux et se trouvent vraiment à
l'opposé.       Pour ma part, j'avoue n'être pas encore arrivé à m'en faire
une idée. Pour autant que je me connais, il me semble que je ne possède que
l'apparence de l'humilité, mais son véritable esprit, cet « amour de
l'effacement » de Jésus Christ à Nazareth, je ne le connais que de nom. Et
dire que Jésus a passé trente années de vie cachée, et qu'il était Dieu, et
qu'il était « la splendeur de la substance du Père » (He 1,3), et qu'il
était venu pour sauver le monde, et qu'il a fait tout cela uniquement pour
nous enseigner combien l'humilité est nécessaire et comment il faut la
pratiquer ! Et moi, qui suis si grand pécheur et tellement misérable, je ne
pense qu'à me complaire en moi-même, à me complaire en des succès qui me
valent un peu d'honneur terrestre ; je ne peux pas concevoir même la pensée
la plus sainte, sans que s'y glisse le souci de ma réputation auprès des
autres... En fin de compte je ne sais m'accoutumer qu'avec un grand effort
à cette idée du véritable effacement, tel que Jésus Christ l'a pratiqué et
tel qu'il me l'enseigne.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


29 juillet 2010

Evangile du jour

jeudi 29 juillet 2010
Sainte Marthe, mémoire

Ste Marthe, vierge (Ier s.) - Mémoire



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Qui croit en moi vivra »

Les lectures du jour

Jn 11,19-27.
beaucoup de Juifs étaient venus manifester leur sympathie à Marthe et à
Marie, dans leur deuil.
Lorsque Marthe apprit l'arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre,
tandis que Marie restait à la maison.
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne
serait pas mort.
Mais je sais que, maintenant encore, Dieu t'accordera tout ce que tu lui
demanderas. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu'il ressuscitera au dernier jour, à
la résurrection. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui
qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ;
et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu
cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le
crois ; tu es le Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n° 49,15

« Qui croit en moi vivra »

      « Qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra ; et quiconque
vit et croit en moi ne mourra jamais. » Qu'est-ce à dire ? « Qui croit en
moi, quand même il serait mort comme Lazare, il vivra » parce que Dieu
n'est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants. Déjà au sujet
d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, les patriarches morts depuis longtemps,
Jésus avait fait aux juifs la même réponse : « Je suis le Dieu d'Abraham,
d'Isaac et de Jacob ; non pas le Dieu des morts, mais des vivants, car tous
vivent pour lui » (Lc 20,38). Crois donc, et quand même tu serais mort, tu
vivras ! Mais si tu ne crois pas, quoique tu sois vivant, tu es réellement
mort... D'où vient la mort dans l'âme ? De ce que la foi n'y est plus. D'où
vient la mort du corps ? De ce que l'âme n'y est plus. L'âme de ton âme,
c'est la foi.

      « Celui qui croit en moi, quand même il serait mort dans son corps,
aura la vie dans son âme, jusqu'à ce que le corps lui-même ressuscite pour
ne plus mourir. Et quiconque vit dans la chair et croit en moi, bien qu'il
doive mourir pour un temps en son corps, il ne mourra pas pour l'éternité,
à cause de la vie de l'Esprit et de l'immortalité de la résurrection. »

      Voilà ce que veut dire Jésus dans sa réponse à Marthe... « Crois-tu
cela ? » « Oui, Seigneur, lui répond-elle, je crois que tu es le Christ, le
fils de Dieu, qui es venu dans le monde. En croyant cela, j'ai cru que tu
es la résurrection, j'ai cru que tu es la vie, j'ai cru que celui qui croit
en toi, même s'il meurt, vivra ; j'ai cru que celui qui est vivant et qui
croit en toi ne mourra pas pour l'éternité. »




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


28 juillet 2010

Evangile du jour

mercredi 28 juillet 2010
Le mercredi de la 17e semaine du temps ordinaire

Sts Nazaire et Celse, martyrs (1er s.)



Commentaire du jour
Saint Bonaventure : La perle de grande valeur

Les lectures du jour

Mt 13,44-46.
Jésus disait à la foule ces paraboles : « Le Royaume des cieux
est comparable à un trésor caché dans un champ ; l'homme qui l'a
découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu'il
possède, et il achète ce champ.
Ou encore : Le Royaume des cieux est comparable à un négociant qui
recherche des perles fines.
Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu'il
possède, et il achète la perle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
Vie de Saint François, Legenda major, ch. 7 (trad. cf. Vorreux, Eds franciscaines 1951, p. 122)

La perle de grande valeur

            Parmi les dons spirituels reçus de la générosité de Dieu,
François a obtenu en particulier celui de toujours enrichir son trésor de
simplicité grâce à son amour de la très grande pauvreté. Voyant que celle
qui avait été la compagne habituelle du Fils de Dieu était devenue
désormais l'objet d'une aversion universelle, il a eu à cœur de la prendre
pour épouse et lui a voué un amour éternel. Non content de « quitter pour
elle son père et sa mère » (Gn 2,24), il a distribué aux pauvres tout ce
qu'il pouvait avoir (Mt 19,21). Personne n'a gardé son argent aussi
jalousement que François a gardé sa pauvreté ; jamais personne n'a
surveillé son trésor avec plus de soin qu'il n'en a mis à garder cette
perle dont parle l'Évangile.

           Rien ne le blessait autant que de rencontrer chez ses frères
quelque chose qui ne soit pas parfaitement conforme à la pauvreté des
religieux. Du début de sa vie religieuse jusqu'à sa mort, lui-même n'a eu
pour toutes richesses que sa tunique, une corde comme ceinture, des
caleçons ; il ne lui fallait rien de plus. Il lui arrivait souvent de
penser en pleurant à la pauvreté du Christ Jésus et de sa Mère : « Voici,
disait-il, pourquoi la pauvreté est la reine des vertus ; c'est à cause de
l'éclat dont elle a brillé chez le Roi des rois (1Tm 6,15) et la Reine sa
mère ».

            Quand les frères lui demandaient un jour quelle est la vertu
qui nous rend le plus ami du Christ, il a répondu, leur ouvrant pour ainsi
dire le secret de son cœur : « Sachez, frères, que la pauvreté spirituelle
est le chemin privilégié du salut, car elle est la sève de l'humilité et la
racine de la perfection ; ses fruits sont innombrables bien que cachés.
Elle est ce ' trésor enfoui dans un champ ' pour l'achat duquel, dit
l'Évangile, il faut tout vendre et dont la valeur doit nous pousser
à mépriser tout autre chose ».




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


27 juillet 2010

Evangile du jour

mardi 27 juillet 2010
Le mardi de la 17e semaine du temps ordinaire

St Célestin Ier, pape († 432), St Pantaléon, martyr († c. 303)



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Le bon grain, ce sont les fils du Royaume »

Les lectures du jour

Mt 13,36-43.
Laissant la foule, Jésus vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et
lui dirent : " Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le
champ."
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils
de l'homme ;
le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du
Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du
monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à
la fin du monde.
Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous
ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal,
et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et
des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur
Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende !


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon, Mame 1995, p. 69)

« Le bon grain, ce sont les fils du Royaume »

      Il n'y a pas deux mondes, le monde physique et le monde spirituel ;
il n'y en a qu'un : le Royaume de Dieu « sur la terre comme au ciel » (Mt
6,10).

      Beaucoup d'entre nous disent en priant : « Notre Père qui es aux
cieux ». Ils pensent que Dieu est là-haut, ce qui enracine l'idée d'une
séparation entre les deux mondes. Beaucoup d'Occidentaux aiment distinguer
la matière de l'esprit. Mais toute vérité est une et la réalité aussi. Dès
que nous admettons l'incarnation de Dieu, qui pour les chrétiens se réalise
dans la personne de Jésus Christ, nous commençons à prendre les choses au
sérieux.





Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


26 juillet 2010

Evangile du jour

lundi 26 juillet 2010
Le lundi de la 17e semaine du temps ordinaire

Ste Anne, mère de la Sainte Vierge (1er s.), St Joachim, père de la Sainte Vierge (1er s.)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : La parabole du levain

Les lectures du jour

Mt 13,31-35.
Jésus proposa à la foule une autre parabole : " Le Royaume des cieux est
comparable à une graine de moutarde qu'un homme a semée dans son champ.
C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé,
elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que
les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches. »
Il leur dit une autre parabole : « Le Royaume des cieux est
comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de
farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé. »
Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et il ne leur disait rien
sans employer de paraboles,
accomplissant ainsi la parole du prophète : C'est en paraboles que je
parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis les origines.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur saint Matthieu, n°46, 2-3 (trad. Véricel, L'Évangile commenté, p. 144-145)

La parabole du levain

      Le Seigneur présente ensuite l'image du levain : ... de même que ce
levain communique sa force à la masse de la farine, de même vous
transformerez, vous aussi, le monde entier... Ne m'objectez pas : Que
pourrons-nous faire, nous qui ne sommes que douze, jetés au milieu d'une si
grande foule ? Ce qui fera précisément ressortir l'éclat de votre
puissance, c'est que vous affrontiez la multitude sans reculer... C'est le
Christ seul qui donne au levain sa puissance : il a mêlé à la multitude
ceux qui avaient foi en lui, pour que nous nous communiquions les uns aux
autres nos connaissances. Qu'on ne lui reproche donc pas le petit nombre de
ces disciples, car la puissance du message est grande ; et quand la masse a
fermenté, elle devient levain elle-même, à son tour, pour le reste...

      Mais si douze hommes ont fait lever la terre entière, combien nous
sommes mauvais, nous qui, malgré notre nombre considérable, ne parvenons
pas à convertir ceux qui nous entourent, alors qu'un tel nombre devrait
suffire à être le levain de milliers de mondes ! -- Mais ces douze,
dites-vous, étaient les apôtres ! -- Et alors ? N'étaient-ils pas dans les
mêmes conditions que nous ? N'habitaient-ils pas des villes ? Ne
partageaient-ils pas notre sort ? N'exerçaient-ils pas des métiers ?
Étaient-ils donc des anges descendus du ciel ? Vous dites qu'ils ont
fait des miracles ? Mais ce n'est pas pour cela que nous les admirons.
Jusqu'à quand parlerons-nous de leurs miracles pour cacher notre paresse ?
... -- Alors, d'où vient la grandeur des apôtres ? -- De leur mépris des
richesses, de leur dédain de la gloire... C'est la façon de vivre qui donne
l'éclat véritable et qui fait descendre la grâce de l'Esprit.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


25 juillet 2010

Evangile du jour

dimanche 25 juillet 2010
Dix-septième dimanche du temps ordinaire

St Jacques le Majeur, apôtre († c. 42)



Commentaire du jour
Jean-Paul II : « Si vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste ? »

Les lectures du jour

Lc 11,1-13.
Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un de
ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier,
comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : 'Père, que
ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui
ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation. ' »
Jésus leur dit encore : « Supposons que l'un de vous ait un ami
et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami,
prête-moi trois pains :
un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir. '
Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me
tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et
moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain',
moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par
amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera
tout ce qu'il lui faut.
Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez,
vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte.
Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour
celui qui frappe, la porte s'ouvre.
Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un
poisson ?
ou un scorpion, quand il demande un œuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos
enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux
qui le lui demandent ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean-Paul II
Encyclique « Dives in misericordia », ch. 8, §15 (trad. copyright © Libreria Editrice Vaticana)

« Si vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste ? »

      Plus la conscience humaine, succombant à la sécularisation, oublie la
signification même du mot de « miséricorde », plus elle s'éloigne du
mystère de la miséricorde en s'éloignant de Dieu, plus aussi
l'Église a le droit et le devoir de faire appel au Dieu de la
miséricorde « avec de grands cris » (Mt 15,23). Ces « grands cris » doivent
être la caractéristique de l'Église de notre temps...

      L'homme contemporain s'interroge souvent avec beaucoup d'anxiété sur
la solution des terribles tensions qui se sont accumulées sur le monde et
qui s'enchevêtrent chez les hommes. Et si parfois celui-ci n'a pas le
courage de prononcer le mot de « miséricorde » ou si, dans sa conscience
dépouillée de tout sens religieux, il n'en trouve pas l'équivalent, il est
d'autant plus nécessaire que l'Église prononce ce mot, non seulement
en son propre nom, mais aussi au nom de tous les hommes de notre temps. Il
faut qu'elle le prononce en une ardente prière, en un cri qui implore la
miséricorde selon les nécessités de l'homme dans le monde contemporain.

      Que ce cri soit chargé de toute cette vérité concernant la
miséricorde qui a trouvé une si riche expression dans l'Écriture
Sainte et dans la Tradition, comme aussi dans l'authentique vie de foi de
tant de générations du peuple de Dieu. Par un tel cri, comme les auteurs
sacrés, faisons appel au Dieu qui ne peut mépriser rien de ce qu'il a créé,
au Dieu qui est fidèle à lui-même à sa paternité, à son amour !




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


24 juillet 2010

Evangile du jour

samedi 24 juillet 2010
Le samedi de la 16e semaine du temps ordinaire

St Charbel Malkhlouf, ermite († 1898), Ste Christine, vierge et martyre († c. 300)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : La parabole de l'ivraie

Les lectures du jour

Mt 13,24-30.
Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le Royaume des cieux
est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de
l'ivraie au milieu du blé et s'en alla.
Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : 'Seigneur, n'est-ce pas du
bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de
l'ivraie ? '
Il leur dit : 'C'est un ennemi qui a fait cela. ' Les serviteurs lui
disent : 'Alors, veux-tu que nous allions l'enlever ? '
Il répond : 'Non, de peur qu'en enlevant l'ivraie, vous n'arrachiez le
blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson ; et, au temps de la
moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la
en bottes pour la brûler ; quant au blé, rentrez-le dans mon grenier.
' »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur Saint Matthieu, 46, 1-2 (trad. Véricel, L'Évangile commenté, p. 142-143)

La parabole de l'ivraie

      C'est la méthode du diable de mêler toujours à la vérité l'erreur
revêtue des apparences et des couleurs de la vérité, de façon à pouvoir
séduire facilement ceux qui se laissent tromper. Voilà pourquoi Notre
Seigneur ne parle que de l'ivraie, parce que cette plante ressemble au blé.
Il indique ensuite comment il s'y prend pour tromper : « pendant que les
gens dormaient ». Par où l'on voit le grave danger que courent les chefs,
ceux surtout à qui la garde du champ a été confiée ; ce danger, d'ailleurs,
ne menace pas seulement les chefs, mais aussi leurs subordonnés. Cela nous
montre aussi que l'erreur vient après la vérité... Le Christ nous dit cela
pour nous apprendre à ne pas nous endormir..., d'où la nécessité d'une
garde vigilante. C'est pourquoi il disait : « Celui qui aura tenu bon
jusqu'au bout, celui-là sera sauvé » (Mt 10,22)...

      Considère maintenant le zèle des serviteurs. Ils veulent arracher
l'ivraie immédiatement ; même s'ils manquent de réflexion, cela prouve leur
sollicitude pour la semence. Ils ne recherchent qu'une chose, non pas de
tirer vengeance de celui qui a semé l'ivraie, mais de sauver la moisson ;
voilà pourquoi ils cherchent comment chasser totalement le mal... Que
répond alors le Maître ? ... Il les en empêche pour deux raisons : la
première, la crainte de nuire au blé ; la seconde, la certitude qu'un
châtiment inévitable s'abattra sur ceux qui sont atteints de cette maladie
mortelle. Si l'on veut leur punition sans que la moisson en souffre,
attendons le moment convenable... Peut-être d'ailleurs qu'une partie de
cette ivraie se changera en blé ? Si donc vous l'arrachez maintenant, vous
nuirez à la moisson prochaine, en arrachant ceux qui pourront changer et
devenir meilleurs.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


23 juillet 2010

Evangile du jour

vendredi 23 juillet 2010
Fête de sainte Brigitte de Suède, copatronne de l'Europe

Ste Brigitte de Suède, veuve et fondatrice († 1373) - Fête en Europe



Commentaire du jour
Jean-Paul II : « Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère »

Les lectures du jour

Jn 15,1-8.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses
disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le
vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père
l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il
en donne davantage.
Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous
ai dite :
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas
porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous
non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et
en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi,
vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté
dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette
au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez
tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de
fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean-Paul II
Lettre apostolique Spes aedificandi (trad. DC 2213, 7/11/99)

« Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère »

      En désignant Sainte Brigitte comme co-patronne de l'Europe, j'entends
faire en sorte que la sentent proche d'eux non seulement ceux qui ont reçu
la vocation à une vie de consécration spéciale, mais aussi ceux qui sont
appelés aux occupations ordinaires de la vie laïque dans le monde et
surtout à la haute et exigeante vocation de former une famille chrétienne.
      Sans se laisser fourvoyer par les conditions de bien-être de son
milieu aristocratique, elle a vécu avec son époux Ulf une expérience de
couple dans laquelle amour conjugal allait de pair avec une prière intense,
avec l'étude de l'Écriture Sainte, avec la mortification, avec la charité.
Ils ont fondé ensemble un petit hôpital, où ils soignaient fréquemment les
malades. Brigitte avait l'habitude de servir personnellement les pauvres.
En même temps, elle a été appréciée pour ses qualités pédagogiques, qu'elle
a eu l'occasion de mettre en œuvre durant la période où l'on a demandé ses
services à la cour de Stockholm. C'est dans cette expérience que mûriront
les conseils qu'elle donnera en diverses occasions à des princes ou à des
souverains pour un bon accomplissement de leurs tâches. Mais les premiers
qui en bénéficièrent furent assurément ses enfants, et ce n'est pas par
hasard que l'une de ses filles, Catherine, est vénérée comme
sainte...      Après la mort de son époux, elle a entendu la voix du Christ
qui lui confiait une nouvelle mission, la guidant pas à pas par une série
de grâces mystiques extraordinaires... Avec la force qui est un écho des
anciens grands prophètes, elle parle avec sûreté à des princes, des papes,
révélant les desseins de Dieu sur les évènements de l'histoire. Elle
n'épargne pas les avertissements sévères même en matière de réforme morale
du peuple chrétien et du clergé lui-même...       Les terres scandinaves,
patrie de Brigitte, s'étant détachées de la pleine communion avec le Siège
de Rome au cours de tristes évènements du 16ème siècle, la figure de la
sainte suédoise reste un précieux lien œcuménique, renforcé encore par
l'engagement dans ce sens de l'Ordre religieux qu'elle a fondé.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


22 juillet 2010

Evangile du jour

jeudi 22 juillet 2010
Ste Marie Madeleine, disciple du Seigneur, mémoire

Ste Marie-Madeleine (1er s.)



Commentaire du jour
Saint Augustin : Toucher le Christ spirituellement

Les lectures du jour

Jn 20,1-2.11-18.
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand
matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été
enlevée du tombeau.
Le matin de Pâques, Marie-Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre
disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a
enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a
mis. »
Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se
penche vers l'intérieur, tout en larmes,
et, à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux
anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur répond : « On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne
sais pas où on l'a mis. »
Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais
elle ne savait pas que c'était Jésus.
Jésus lui demande : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui
cherches-tu ? » Le prenant pour le gardien, elle lui
répond : « Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis,
et moi, j'irai le reprendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » Elle se tourne vers
lui et lui dit : « Rabbouni ! » ce qui veut dire :
« Maître » dans la langue des Juifs.
Jésus reprend : « Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté
vers le Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers
mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples : « J'ai vu
le Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de  Jean, n° 121, 3 ; PL 35, 1955-1959

Toucher le Christ spirituellement

      « Jésus lui dit : Cesse de me tenir, car je ne suis pas encore monté
vers mon Père. » Ces paroles contiennent une vérité que nous devons
examiner avec beaucoup d'attention. Jésus enseigne la foi à cette femme qui
l'avait reconnu comme maître et lui avait donné ce titre. Le divin
jardinier semait une graine de sénevé dans le cœur de Marie-Madeleine,
comme il l'aurait fait dans un jardin... Que signifie donc : « Cesse de me
toucher, car je ne suis pas encore monté vers mon Père » ? ...

      Par ces mots, Jésus a voulu que la foi qu'on a en lui, foi par
laquelle on le touche spirituellement, aille jusqu'à croire que lui et son
Père sont un (Jn 10,30). Car celui qui progresse en lui jusqu'à reconnaître
qu'il est l'égal du Père monte en quelque sorte jusqu'au Père dans le
secret de son âme. Autrement, on ne touche pas le Christ comme il le veut,
c'est-à-dire on n'a pas en lui la foi qu'il demande.

      Marie pouvait croire en lui tout en pensant qu'il n'était pas l'égal
du Père, ce que lui défendent ces paroles : « Cesse de me tenir. » C'est à
dire : « Ne crois pas en moi dans l'esprit où tu es encore. N'en reste pas
à penser à ce que je me suis fait pour toi, sans aller jusqu'à penser à
celui par qui tu as été faite. » Comment pouvait-elle ne pas croire encore
de façon tout humaine en celui qu'elle pleurait comme un homme ? « Je ne
suis pas encore monté vers mon Père. » « Tu me toucheras quand tu croiras
que je suis Dieu, et que je suis parfaitement égal au Père. »




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


21 juillet 2010

Evangile du jour

mercredi 21 juillet 2010
Le mercredi de la 16e semaine du temps ordinaire

St Laurent de Brindisi, Docteur de l'Église (1559-1619)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Église catholique : « Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est l'homme qui entend la Parole et la comprend » (Mt 13,23)

Les lectures du jour

Mt 13,1-9.
Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord du
lac.
Une foule immense se rassembla auprès de lui, si bien qu'il monta dans une
barque où il s'assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles : « Voici que le
semeur est sorti pour semer.
Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux
sont venus tout manger.
D'autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n'avaient pas beaucoup de
terre ; ils ont levé aussitôt parce que la terre était peu profonde.
Le soleil s'étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.
D'autres grains sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et
les ont étouffés.
D'autres sont tombés sur la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison
de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Église catholique
§ 101-105, 108

« Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est l'homme qui entend la Parole et la comprend » (Mt 13,23)

      Le Christ, parole unique de l'Écriture Sainte : Dans la
condescendance de sa bonté, Dieu, pour se révéler aux hommes, leur parle en
paroles humaines : « En effet, les paroles de Dieu, exprimées en langues
humaines, ont pris la ressemblance du langage humain, de même que le Verbe
du Père éternel, ayant assumé l'infirmité de notre chair, est devenu
semblable aux hommes » (Vatican II DV 13). A travers toutes les paroles de
l'Écriture Sainte, Dieu ne dit qu'une seule Parole, son Verbe unique en qui
il se dit tout entier (He 1,1-3) : « Rappelez-vous que c'est une même
Parole de Dieu qui s'étend dans toutes les Écritures, que c'est un même
Verbe qui résonne dans la bouche de tous les écrivains sacrés, lui qui,
étant au commencement Dieu auprès de Dieu, n'y a pas besoin de syllabes
parce qu'il n'y est pas soumis au temps » (Saint Augustin).      Pour cette
raison, l'Église a toujours vénéré les divines Écritures comme elle vénère
aussi le Corps du Seigneur. Elle ne cesse de présenter aux fidèles le Pain
de vie pris sur la table de la Parole de Dieu et du Corps du Christ (DV
21). Dans l'Écriture Sainte, l'Église trouve sans cesse sa nourriture et sa
force, car en elle, elle n'accueille pas seulement une parole humaine, mais
ce qu'elle est réellement : la Parole de Dieu (1Th 2,13). « Dans les Saints
Livres, en effet, le Père qui est aux Cieux vient avec tendresse au-devant
de ses fils et entre en conversation avec eux » (DV 21).      Dieu est
l'auteur de l'Écriture Sainte. « La vérité divinement révélée, que
contiennent et présentent les livres de la Sainte Écriture, y a été
consignée sous l'inspiration de l'Esprit Saint » (DV 11)...
      Cependant, la foi chrétienne n'est pas une « religion du Livre ». Le
christianisme est la religion de la « Parole » de Dieu, « non d'un verbe
écrit et muet, mais du Verbe incarné et vivant » (Saint Bernard). Pour que
les Lettres sacrées ne restent pas lettre morte, il faut que le Christ,
Parole éternelle du Dieu vivant, par l'Esprit Saint nous « ouvre l'esprit à
l'intelligence des Écritures » (Lc 24,45).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


20 juillet 2010

Evangile du jour

mardi 20 juillet 2010
Le mardi de la 16e semaine du temps ordinaire

St Élie, prophète (9ème s. av JC), St. Apollinaire, évêque et martyre († c. 87)



Commentaire du jour
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina : « Quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux est pour moi un frère, une sœur, une mère »

Les lectures du jour

Mt 12,46-50.
Comme Jésus parlait encore à la foule, voici que sa mère et ses frères se
tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.
Quelqu'un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui
cherchent à te parler. »
Jésus répondit à cet homme : « Qui est ma mère, et qui sont mes
frères ? »
Puis, tendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma
mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour
moi un frère, une sœur et une mère. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
GC,21; AdFP,563;  GC,24 (trad. Une Pensée, Médiaspaul 1991, p.50)

« Quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux est pour moi un frère, une sœur, une mère »

      Marie, la Mère de Jésus, savait bien que ce serait par la mort de son
fils que la rédemption devait s'accomplir ; et pourtant elle aussi a pleuré
et souffert, et combien !       Si le Seigneur se manifeste à vous,
rendez-lui grâce ; et s'il se cache, faites de même ; tout cela est un jeu
d'amour. Que la Vierge Marie, dans sa bonté, continue à vous obtenir du
Seigneur la force de supporter sans fléchir les nombreuses preuves d'amour
qu'il vous donne. Je souhaite que vous en arriviez à mourir avec lui sur la
croix, et qu'en lui vous puissiez vous écrier : « Tout est accompli ».     
Que Marie transforme en joie toutes les souffrances de ta vie.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


19 juillet 2010

Evangile du jour

lundi 19 juillet 2010
Le lundi de la 16e semaine du temps ordinaire

St Arsène le Grand, ermite († c. 450)



Commentaire du jour
Saint Pierre Chrysologue : Le signe de Jonas

Les lectures du jour

Mt 12,38-42.
Quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à
Jésus : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de
toi. »
Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère
réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne sera donné que celui du
prophète Jonas.
Car Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois
nuits ; de même, le Fils de l'homme restera au cœur de la terre trois
jours et trois nuits.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que
cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont
convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien
plus que Jonas.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette
génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue de
l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien
plus que Salomon.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 3, PL 52, 303-306, CCL 24, 211-215 (trad. Thèmes et figures, DDB 1984, p. 117)

Le signe de Jonas

      Voilà que la fuite du prophète Jonas loin de Dieu (Jon 1,3) se change
en image prophétique, et ce qui est présenté comme un naufrage funeste
devient le signe de la Résurrection du Seigneur. Le texte même de
l'histoire de Jonas nous montre bien comment celui-ci réalise pleinement
l'image du Sauveur. Il est écrit que Jonas « s'enfuit loin de la face de
Dieu ». Le Seigneur n'a-t-il pas lui-même, pour prendre la condition et le
visage de l'homme, fui la condition et l'aspect de la divinité ? Ainsi le
dit l'apôtre Paul : « Lui, qui était de condition divine, n'a pas
revendiqué son droit d'être l'égal de Dieu, mais il se dépouilla lui-même,
prenant la condition de serviteur » (Ph 2,6-7). Celui qui est Seigneur a
revêtu la condition de Serviteur ; pour passer inaperçu dans le monde, pour
être victorieux du démon, il s'est fui lui-même dans l'homme... Dieu est
partout : il est impossible de le fuir ; pour « s'enfuir loin de la face de
Dieu », non dans un lieu mais en quelque sorte par l'aspect, le Christ
s'est réfugié dans le visage de notre servitude totalement assumé.

      Le texte poursuit : « Jonas descendit à Joppé pour s'enfuir à Tarsis.
» Celui qui descend, le voici. « Personne n'est monté au ciel, sinon celui
qui est descendu du ciel » (Jn 3,13). Le Seigneur est descendu du ciel vers
la terre, Dieu est descendu vers l'homme, la toute-puissance est descendue
vers notre servitude. Mais Jonas qui descendait vers le navire a dû y
monter pour voyager ; ainsi le Christ, descendu dans ce monde, est monté,
par les vertus et les miracles, dans le navire de son Église.





Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


18 juillet 2010

Evangile du jour

dimanche 18 juillet 2010
Seizième dimanche du temps ordinaire

St Frédéric, évêque et martyr († 838)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse d'Avila : Marthe et Marie

Les lectures du jour

Lc 10,38-42.
Alors qu'il était en route avec ses disciples, Jésus entra dans un village.
Une femme appelée Marthe le reçut dans sa maison.
Elle avait une sœur nommée Marie qui, se tenant assise aux pieds du
Seigneur, écoutait sa parole.
Marthe était accaparée par les multiples occupations du service. Elle
intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien ? Ma
sœur me laisse seule à faire le service. Dis-lui donc de m'aider. »
Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu
t'agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne
lui sera pas enlevée. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Chemin de perfection, ch. 17, 5-7 (trad. OC, Cerf, p.761)

Marthe et Marie

      Sainte Marthe était sainte, bien qu'on ne dise pas qu'elle était
contemplative. Et que pouvez-vous désirer de plus que de ressembler à cette
bienheureuse femme, qui mérita de posséder tant de fois Jésus Christ notre
Seigneur dans sa maison, de lui préparer sa nourriture, de le servir, de
manger à sa table ? Si elle était demeurée absorbée comme sa sœur, il n'y
aurait eu personne pour préparer le repas de cet hôte divin. Eh bien !
Imaginez que notre monastère est la maison de sainte Marthe et qu'il doit y
avoir divers offices. Celles que Dieu conduit par la vie active ne doivent
pas murmurer contre celles qu'elles verront abîmées dans la
contemplation... Qu'elles s'estiment heureuses de servir avec Marthe.
Qu'elles songent également que la véritable humilité consiste, en grande
partie, dans l'acceptation empressée de ce qu'il plaît au Seigneur
d'ordonner de nous, et dans la conviction qu'on est indigne de porter le
nom de ses serviteurs.

      Donc, si contempler, faire oraison mentale ou vocale, soigner les
malades, servir dans les emplois de la maison, se livrer aux travaux, même
les plus vils, n'est autre chose que rendre ses devoirs à l'hôte divin qui
vient loger, manger et se reposer chez nous, que nous importe de le servir
d'une manière ou d'une autre ?

      Je suis loin de dire que vous ne devez pas vous efforcer d'arriver à
la contemplation, je dis simplement que vous devez vous exercer à des
fonctions diverses. La contemplation, en effet, n'est pas laissée à votre
choix, mais à celui du Seigneur... Laissez faire le Maître de la maison.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


17 juillet 2010

Evangile du jour

samedi 17 juillet 2010
Le samedi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Alexis († 404), Bses Charlotte et ses compagnes, carmélites de Compiègne, martyres († 1794)



Commentaire du jour
Origène : « Voici mon serviteur »

Les lectures du jour

Mt 12,14-21.
Les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l'ayant appris, quitta cet endroit ; beaucoup de gens le
suivirent, et il les guérit tous.
Mais Jésus leur défendit vivement de le faire connaître.
Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé en qui j'ai mis toute ma
joie. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le
jugement.
Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix sur les
places publiques.
Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui
faiblit, jusqu'à ce qu'il ait fait triompher le jugement.
Les nations païennes mettent leur espoir en son nom.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Commentaire de l'évangile de Jean 32, 4 ; PG 14, 741-752 (trad. Evangile selon Jean, DDB 1985, p. 116)

« Voici mon serviteur »

      Au cour d'un repas, Jésus se lève de table et se dépouille de ses
vêtements en prenant une apparence d'esclave, comme le montrent ces paroles
: « Il prit un linge et s'en ceignit », pour ne pas être complètement nu et
pour essuyer les pieds de ses disciples avec son propre linge (Jn 13,2-5).
Voyez à quel point s'abaisse la grandeur et la gloire du Verbe fait chair ;
pour laver les pieds de ses disciples : « Il verse de l'eau dans un bassin
».      « Abraham leva les yeux et vit des hommes debout devant lui. De la
porte de sa tente, il courut à leur rencontre et se prosterna à terre en
disant : ' Seigneur, si j'ai trouvé grâce devant toi, ne passe pas sans
t'arrêter chez ton serviteur ' » (Gn 18,2-3). Mais Abraham ne prend pas
lui-même de l'eau et ne déclare pas qu'il va laver les pieds des étrangers,
parce qu'ils sont venus chez lui, mais il dit : « Qu'on apporte de l'eau et
qu'on vous lave les pieds. » Joseph lui non plus n'a pas apporté d'eau pour
laver les pieds de ses onze frères, mais c'était son intendant qui « leur
apporta de l'eau pour se laver les pieds » (Gn 43,24).      Mais celui qui
a déclaré : « Je suis venu non pour être servi mais pour servir » (Mt
20,28) et a dit à juste titre : « Apprenez de moi que je suis doux et
humble de cœur » (Mt 11,29), verse lui-même l'eau dans le bassin. Il savait
que personne, sauf lui, ne pouvait laver les pieds des disciples pour que
cette purification leur permette d'avoir part avec lui. L'eau, je pense,
était une parole capable de laver les pieds des disciples, quand ils
s'approchaient du bassin placé là pour eux par Jésus.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


16 juillet 2010

Evangile du jour

vendredi 16 juillet 2010
Le vendredi de la 15e semaine du temps ordinaire

Notre-Dame du mont Carmel



Commentaire du jour
Aelred de Rielvaux : Observer le sabbat

Les lectures du jour

Mt 12,1-8.
En ce temps-là, Jésus passait, un jour de sabbat, à travers les champs de
blé, et ses disciples eurent faim ; ils se mirent à arracher des épis
et à les manger.
En voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes
disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du
sabbat ! »
Mais il leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David,
quand il eut faim, ainsi que ses compagnons ?
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de
l'offrande ; or, cela n'était permis ni à lui, ni à ses compagnons,
mais aux prêtres seulement.
Ou bien encore, n'avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les
prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre aucune
faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole : C'est la
miséricorde que je désire, et non les sacrifices,
vous n'auriez pas condamné ceux qui n'ont commis aucune faute. Car le Fils
de l'homme est maître du sabbat. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Aelred de Rielvaux (1110-1167), moine cistercien
Le Miroir de la charité, III, 3,4 (trad. cf. Brésard, 2000 ans B, p. 80 et Bellefontaine 1992, p. 186)

Observer le sabbat

      Dans un premier temps, il nous faut transpirer en faisant de bonnes
œuvres, pour nous reposer ensuite dans la paix de notre conscience... C'est
la célébration joyeuse d'un premier sabbat où l'on se repose des œuvres
serviles du monde...et où l'on ne transporte plus les fardeaux des
passions.

      Mais on peut quitter la chambre intime où on a célébré ce premier
sabbat et on peut rejoindre l'auberge de son cœur, là où on a coutume de «
se réjouir avec ceux qui sont dans la joie, de pleurer avec ceux qui
pleurent » (Rm 12,15), « d'être faible avec ceux qui sont faibles, de
brûler avec ceux qui sont scandalisés » (2Co 11,29). Là on sentira son âme
unie à celle de tous ses frères par le ciment de la charité ; on n'y est
plus troublé par les aiguillons de la jalousie, brûlé par le feu de la
colère, blessé par les flèches des soupçons ; on est libéré des morsures
dévorantes de la tristesse. Si on attire tous les hommes dans le giron
pacifié de son esprit, où tous sont étreints, réchauffés par une douce
affection et où l'on n'est plus avec eux « qu'un cœur et qu'une âme » (Ac
4,32), alors, en savourant cette merveilleuse douceur, le tumulte des
convoitises fait aussitôt silence, le vacarme des passions s'apaise, et à
l'intérieur s'opère un total détachement de toutes choses nuisibles, un
repos joyeux et paisible dans la douceur de l'amour fraternel. Dans la
quiétude de ce deuxième sabbat la charité fraternelle ne laisse plus
subsister aucun vice... Imprégné de la douceur paisible de ce sabbat, David
a éclaté en un chant de jubilation : « Voyez comme il est bon, comme il est
doux d'habiter en frères tous ensemble » (Ps 132,1).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


15 juillet 2010

Evangile du jour

jeudi 15 juillet 2010
Le jeudi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Bonaventure, évêque et docteur de l'Église (1221-1274) - Mémoire



Commentaire du jour
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Devenez mes disciples »

Les lectures du jour

Mt 11,28-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole : " Venez à moi, vous tous qui peinez
sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble
de cœur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Prière pour obtenir l'humilité, Prière n° 20

« Devenez mes disciples »

            Ô Jésus ! Lorsque vous étiez voyageur sur la terre, vous avez
dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur et vous
trouverez le repos de vos âmes. » Ô puissant monarque des cieux, oui, mon
âme trouve le repos en vous voyant, revêtu de la forme et de la nature
d'esclave (Ph 2,7), vous abaisser jusqu'à laver les pieds à vos apôtres. Je
me souviens alors de ces paroles que vous avez prononcées pour m'apprendre
à pratiquer l'humilité : « Je vous ai donné l'exemple afin que vous fassiez
vous-mêmes ce que j'ai fait ; le disciple n'est pas plus grand que le
maître. Si vous comprenez ceci vous serez heureux en le pratiquant » (Jn
13,15-17). Je les comprends, Seigneur, ces paroles sorties de votre coeur
doux et humble, je veux les pratiquer avec le secours de votre
grâce.            Je veux m'abaisser humblement et soumettre ma volonté à
celle de mes soeurs, ne les contredisant en rien et sans rechercher si
elles ont le droit de me commander. Personne, ô mon Bien-Aimé, n'avait ce
droit envers vous et cependant vous avez obéi non seulement à la sainte
Vierge et à saint Joseph, mais encore à vos bourreaux. Maintenant c'est
dans l'hostie que je vous vois mettre le comble à vos anéantissements.
Quelle n'est pas votre humilité, ô divin Roi de Gloire... Ô mon Bien-Aimé,
sous le voile de la blanche hostie que vous m'apparaissez doux et humble de
coeur ! ... Ô Jésus, doux et humble de coeur, rendez mon coeur semblable au
vôtre !




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


14 juillet 2010

Evangile du jour

mercredi 14 juillet 2010
Le mercredi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Camille de Lellis, prêtre et fondateur (1550-1614)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Père, ... je proclame ta louange »

Les lectures du jour

Mt 11,25-27.
En ce temps-là, Jésus prit la parole  : « Père, Seigneur du ciel
et de la terre, je proclame ta louange  : ce que tu as caché aux sages
et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon
le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le
Fils veut le révéler.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 34 ; CCL 41, 423-426.

« Père, ... je proclame ta louange »

      Nous sommes invités à chanter au Seigneur un chant nouveau (Ps
149,1). C'est l'homme nouveau qui connaît ce chant nouveau. Le chant est
joie et, si nous y regardons de plus près, il est amour. Celui qui sait
aimer la vie nouvelle connaît ce chant nouveau. Aussi nous faut-il être
avertis de ce qu'est la vie nouvelle à cause du chant nouveau. Tout ici
appartient au même Royaume : homme nouveau, chant nouveau, alliance
nouvelle. L'homme nouveau chantera un chant nouveau et il appartiendra à
l'alliance nouvelle...      « Voici, je chante », diras-tu. Tu chantes, oui
tu chantes, je l'entends. Mais prends garde que ta vie ne porte témoignage
contre ta langue. Chantez de la voix, chantez par le cœur, chantez par
votre bouche, chantez par votre conduite, « chantez au Seigneur un chant
nouveau ». Vous vous demandez ce que vous chanterez pour celui que vous
aimez, et vous cherchez quelles louanges lui chanter. « Sa louange est dans
l'assemblée des saints. » (Ps 149,1) La louange à chanter, c'est le chantre
lui-même. Vous voulez chanter des louanges à Dieu ? Soyez vous-mêmes ce que
vous chantez. Vous êtes sa louange si vous vivez bien.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


13 juillet 2010

Evangile du jour

mardi 13 juillet 2010
Le mardi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Henri II, empereur (972-1024), Bx Ferdinando María Baccilieri, prêtre (1821-1893), St Anaclet, pape († 96)



Commentaire du jour
Saint Isaac le Syrien : « Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu ses miracles parce qu'elles ne s'étaient pas converties »

Les lectures du jour

Mt 11,20-24.
Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart
de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas converties :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu,
Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu
lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le
vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence.
En tout cas, je vous le déclare : Tyr et Sidon seront traitées moins
sévèrement que vous, au jour du Jugement.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel ? Non, tu
descendras jusqu'au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu
lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville subsisterait encore
aujourd'hui.
En tout cas, je vous le déclare : le pays de Sodome sera traité moins
sévèrement que toi, au jour du Jugement. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul
Discours spirituels, 1ère série, n°72 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 365)

« Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu ses miracles parce qu'elles ne s'étaient pas converties »

      Comme une grâce après une grâce, le repentir a été donné aux hommes
après le baptême. Le repentir est en effet une seconde naissance, qui vient
de Dieu. Ce que nous avons reçu en gage par le baptême, nous le recevons
comme un don plénier par le repentir. Le repentir est la porte de la
compassion ; elle s'ouvre à ceux qui le recherchent. Par cette porte nous
entrons dans la compassion divine ; en dehors d'elle nous ne trouvons pas
la compassion. « Car tous ont péché, dit l'Écriture Sainte, et tous sont
justifiés gratuitement par sa grâce » (Rm 3,23-24). Le repentir est la
seconde grâce. Elle naît de la foi et de la crainte dans le cœur. La
crainte est la houlette paternelle qui nous dirige, jusqu'à ce que nous
soyons parvenus au paradis spirituel. Quand nous y sommes parvenus, elle
nous y laisse et s'en va.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


12 juillet 2010

Evangile du jour

lundi 12 juillet 2010
Le lundi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Jean Gualbert, abbé (999-1083), St Olivier Plunket, archevêque et martyr (1629-1681)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche...ne perdra pas sa récompense »

Les lectures du jour

Mt 10,34-42.11,1.
Jésus disait aux douze Apôtres : " Ne croyez pas que je sois venu apporter
la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le
glaive.
Oui, je suis venu séparer l'homme de son père, la fille de sa mère, la
belle-fille de sa belle-mère :
on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de
moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne
de moi ;
celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi.
Qui veut garder sa vie pour soi la perdra ; qui perdra sa vie à cause
de moi la gardera.
Qui vous accueille m'accueille ; et qui m'accueille accueille Celui
qui m'a envoyé.
Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense
de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité d'homme juste
recevra une récompense d'homme juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche, à l'un de
ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : il ne
perdra pas sa récompense. »
Jésus acheva ainsi de donner ses instructions aux douze disciples, puis il
partit de là pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie 45 sur les Actes des Apôtres ; PG 60, 318-320 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 184)

« Celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche...ne perdra pas sa récompense »

       « J'étais un étranger, dit le Christ, et vous m'avez accueilli » (Mt
25,35). Et encore : « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces
petits, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Puisqu'il s'agit
d'un croyant et d'un frère, même s'il s'agit du plus petit, c'est le Christ
qui entre avec lui. Ouvre ta maison, reçois-le. « Qui reçoit un prophète en
sa qualité de prophète, recevra une récompense de prophète »... Voici les
sentiments qu'on doit avoir en recevant les étrangers : l'empressement, la
joie, la générosité. L'étranger est toujours timide et honteux. Si son hôte
ne le reçoit pas avec joie, il se retire en se sentant méprisé, car il est
pire d'être reçu de la sorte que de ne pas être reçu du tout.

      Aie donc une maison où le Christ trouve sa demeure. Dis : « Voici la
chambre du Christ. Voici la demeure qui lui est réservée ». Même si elle
est très simple, il ne la dédaignera pas. Le Christ est nu, étranger ; il
ne lui faut qu'un toit. Donne-lui au moins cela ; ne sois pas cruel et
inhumain. Toi qui montres tant d'ardeur pour les biens matériels, ne reste
pas froid pour les richesses de l'esprit... Tu as un local pour ta voiture,
et tu n'en aurais aucun pour le Christ vagabond ? Abraham recevait les
étrangers là où il demeurait (Gn 18). Sa femme les traitait comme si elle
était la servante, et eux, les maîtres. Ni l'un ni l'autre ne savaient
qu'ils recevaient le Christ, qu'ils accueillaient des anges. S'ils
l'avaient su, ils se seraient dépouillés de tout. Nous qui savons
reconnaître le Christ, montrons encore plus d'empressement qu'eux qui
croyaient ne recevoir que des hommes.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


11 juillet 2010

Evangile du jour

dimanche 11 juillet 2010
Quinzième dimanche du temps ordinaire

St Benoît de Nursie (patron de l'Europe), fondateur (480-547), St Pie Ier, pape († 157)



Commentaire du jour
Saint Sévère d'Antioche : « Il est descendu du ciel » (Credo)

Les lectures du jour

Lc 10,25-37.
Pour mettre Jésus à l'épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette
question : « Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie
éternelle ? »
Jésus lui demanda : « Dans la Loi, qu'y a-t-il d'écrit ? Que
lis-tu ? »
L'autre répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton
cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton
prochain comme toi-même. »
Jésus lui dit : « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la
vie. »
Mais lui, voulant montrer qu'il était un homme juste, dit à Jésus :
« Et qui donc est mon prochain ? »
Jésus reprit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, et
il tomba sur des bandits ; ceux-ci, après l'avoir dépouillé, roué de
coups, s'en allèrent en le laissant à moitié mort.
Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de
l'autre côté.
De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l'autre
côté.
Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui ; il le
vit et fut saisi de pitié.
Il s'approcha, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin ;
puis il le chargea sur sa propre monture, le conduisit dans une auberge et
prit soin de lui.
Le lendemain, il sortit deux pièces d'argent, et les donna à l'aubergiste,
en lui disant : 'Prends soin de lui ; tout ce que tu auras
dépensé en plus, je te le rendrai quand je repasserai. '
Lequel des trois, à ton avis, a été le prochain de l'homme qui était tombé
entre les mains des bandits ? »
Le docteur de la Loi répond : « Celui qui a fait preuve de bonté
envers lui. » Jésus lui dit : « Va, et toi aussi fais de
même. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Sévère d'Antioche (v. 465-538), évêque
Homélie 89 (trad. de Lubac, Catholicisme, Le Cerf 1947 rev.)

« Il est descendu du ciel » (Credo)

       « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. » Le Christ... n'a pas
dit « quelqu'un descendait » mais « un homme descendait », car le passage
concerne toute l'humanité. Celle-ci, par suite de la faute d'Adam, a quitté
le séjour élevé, calme, sans souffrance et merveilleux du paradis, nommé à
bon droit Jérusalem - nom qui signifie « la Paix de Dieu » - et est
descendu vers Jéricho, pays creux et bas, où la chaleur est étouffante.
Jéricho, c'est la vie fiévreuse de ce monde, vie qui sépare de Dieu... Une
fois donc que l'humanité s'est détournée du bon chemin vers cette vie...,
la troupe des démons sauvages vient l'attaquer à la manière d'une bande de
brigands. Ils la dépouillent des vêtements de la perfection, ils ne lui
laissent aucune trace de la force d'âme, ni de la pureté, ni de la justice,
ni de la prudence, ni de rien de ce qui caractérise l'image divine (Gn
1,26), mais la frappant ainsi par les coups répétés des divers péchés, ils
l'abattent et la laissent enfin à demi morte...

      La Loi donnée par Moïse a passé..., mais elle a manqué de force, elle
n'a pas conduit l'humanité à une guérison complète, elle n'a pas relevé
celle qui gisait... Car la Loi offrait des sacrifices et des offrandes
« qui ne pouvaient pas rendre parfaits, sous le rapport de la conscience,
ceux qui pratiquaient ce culte » parce que « le sang des taureaux et des
boucs était impuissant à ôter les péchés » (He 10,1.4)...

      Enfin un Samaritain vint à passer. Le Christ se donne exprès le nom
de Samaritain. Car... c'est lui-même qui est venu, accomplissant le dessein
de la Loi et faisant voir par ses œuvres « qui est le prochain » et
qu'est-ce que « aimer les autres comme soi-même ».




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


10 juillet 2010

Evangile du jour

samedi 10 juillet 2010
Le samedi de la 14e semaine du temps ordinaire

Stes Rufine et Seconde, martyres (IIIème s.)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : Se prononcer pour le Christ devant les hommes

Les lectures du jour

Mt 10,24-33.
Jésus disait aux douze Apôtres : " Le disciple n'est pas au-dessus de son
maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur.
Le disciple doit se contenter d'être comme son maître, et le serviteur
d'être comme son seigneur. Si le maître de maison s'est fait traiter de
Béelzéboul, ce sera bien pire pour les gens de la maison.
Ne craignez pas les hommes ; tout ce qui est voilé sera dévoilé, tout
ce qui est caché sera connu.
Ce que je vous dis dans l'ombre, dites-le au grand jour ; ce que vous
entendez dans le creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent pas tuer
l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne
l'âme aussi bien que le corps.
Est-ce qu'on ne vend pas deux moineaux pour un sou ? Or, pas un seul
ne tombe à terre sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus que tous les moineaux
du monde.
Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me
prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai
devant mon Père qui est aux cieux.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Homélie 20 sur le psaume 118 ; CSEL 62, 467s (trad. bréviaire)

Se prononcer pour le Christ devant les hommes

      Chaque jour tu peux être témoin du Christ. Tu étais tenté par
l'esprit d'impureté, mais... tu as jugé qu'il ne fallait pas souiller la
chasteté de l'esprit et du corps : tu es martyr, c'est-à-dire témoin, du
Christ... Tu étais tenté par l'esprit d'orgueil, mais en voyant le pauvre
et l'indigent, tu as été saisi d'une tendre compassion, tu as préféré
l'humilité à l'arrogance : tu es témoin du Christ. Mieux que cela : tu
n'as pas donné ton témoignage en parole seulement mais aussi en action.

      Quel est le témoin le plus sûr ? « Celui qui confesse que le
Seigneur Jésus est venu parmi nous dans la chair » (1Jn 4,2) et qui
observe les préceptes de l'Évangile... Combien y en a-t-il chaque jour, de
ces martyrs cachés du Christ, qui confessent le Seigneur Jésus ! L'apôtre
Paul a connu ce martyre-là et le témoignage de foi rendu au Christ, lui qui
a dit : « Notre sujet de fierté, c'est le témoignage de notre
conscience » (2Co 1,12). Car combien ont confessé la foi extérieurement
mais l'ont niée intérieurement ! ... Sois donc fidèle et courageux dans
les persécutions intérieures pour triompher aussi dans les persécutions
extérieures. Dans les persécutions du dedans également, il y a « des rois
et des gouverneurs », des juges au pouvoir redoutable. Tu en as un
exemple dans les tentations subies par le Seigneur (Mt 4,1s).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


09 juillet 2010

Communiqué : L'Evangile au Quotidien lance ses applications Smartphone

http://levangileauquotidien.org :  « L'Evangile au Quotidien » est un service EVANGELIZO

 

Les paroles de la vie éternelle en accès permanent

 

L'Evangile au Quotidien lance ses applications Smartphone

 

Avec prochainement 500 000 abonnés quotidiens,

 le service est accessible en 10 langues

 

Paris, le 9 juillet 2010 - EVANGELIZO annonce la mise en ligne de ses nouvelles applications mobiles (Iphone et Android) et d'un nouveau site adapté aux navigateurs web des smartphones.

 

Lancé en 2001, EVANGELIZO propose à ses lecteurs un accès simple et rapide à l'ensemble des lectures de la liturgie catholique du jour, au sanctoral ainsi qu'à un commentaire d'une grande figure de l'Église. Accessible dès aujourd'hui, les applications Iphone et Android du site sont totalement et en permanence gratuites. Un nouveau site web adapté aux navigateurs web mobile est également mis en ligne.

Innovation technique : à chaque connexion,  les applications Android  et Iphone téléchargent non seulement les lectures du jour mais celles des 7 derniers jours et des 7 jours à venir. « Nous avons pensé aux personnes qui ne peuvent se connecter de manière permanente et qui pourraient se trouver rapidement "en panne" de la Parole de Dieu », précise Bertrand Couderc, co-fondateur du service. « Chacun peut désormais accéder aux lectures du jour sans être forcément connecté à internet. »

 

10 langues, 4 calendriers liturgiques

Avec 68 collaborateurs bénévoles dans le monde, EVANGELIZO atteint déjà près de 500 000 lecteurs via son service d'envoi mail quotidien et des dizaines de milliers d'autres via son site internet. Le lancement de ces nouvelles applications sur mobile vise à élargir considérablement le nombre de personnes touchées. Disponible en 10 langues (français, anglais, portugais, espagnol, italien, allemand, néerlandais, polonais, arabe et arménien), elles proposent également des calendriers liturgiques différents pour l'arabe (calendriers romain, maronite et melkite), le français et l'anglais (calendriers romains selon les formes ordinaire et extraordinaire). Toutes ces données sont paramétrables directement sur l'application.

Dernier ajout, une page prières comprenant non seulement les prières traditionnelles (Notre Père, Je Vous salue Marie....) mais aussi des prières liées à l'actualité de l'Église ainsi que des prières issues de la culture spirituelle de chaque zone linguistique.

 

« EVANGELIZO a été lancé par des laïcs soucieux de rendre accessible au plus grand nombre la Parole de Dieu. L'initiative reçoit régulièrement des encouragements de la part de nombreux évêques et du Vatican via le président du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales », observe Bertrand Couderc. « Désormais, notre objectif est d'accroître le nombre de langues disponibles et rendre ainsi la Parole de Dieu de plus en plus accessible. »

 

Pour connaitre les liens de ces nouveaux  services : http://levangileauquotidien.org

 

 

 

 

Evangile du jour

vendredi 09 juillet 2010
Le vendredi de la 14e semaine du temps ordinaire

Sts Agostino Zhao Rong († 1815) et 119 compagnons martyrs en Chine († 1648-1930), Ste Véronique Giuliani, o.f.m. (1660-1727)



Commentaire du jour
Saint François Xavier : « Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups »

Les lectures du jour

Mt 10,16-23.
Jésus disait aux douze Apôtres : " Voici que je vous envoie comme des
brebis au milieu des loups. Soyez donc adroits comme les serpents, et
candides comme les colombes.
Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous
flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi :
il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz
ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à
cette heure-là.
Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui
parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les
enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura
persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.
Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je
vous le dis : vous n'aurez pas encore passé dans toutes les villes
d'Israël quand le Fils de l'homme viendra.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint François Xavier (1506-1552), missionnaire jésuite
Lettre 131, 22 octobre 1552 (trad. La Colombe, 1953, p. 247-248)

« Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups »

      Nous courons deux dangers, au dire des gens du pays. Le premier est
que l'homme qui nous conduit, après avoir reçu notre argent, ne nous laisse
dans quelque île déserte ou ne nous jette à la mer, afin d'échapper au
gouverneur de Canton. Le second est que, s'il nous mène à Canton et que
nous arrivions en présence du gouverneur, celui-ci ne nous inflige de
mauvais traitements ou ne nous jette en prison. Car notre démarche est
inouïe. De nombreux décrets interdisent à quiconque l'accès de la Chine,
et, sans une autorisation du roi, il est strictement défendu aux étrangers
d'y pénétrer. En dehors de ces deux périls, il y en a beaucoup d'autres, et
plus grands, ignorés des gens du pays. Il serait bien long de les décrire
; je ne laisserai pas cependant d'en citer quelques-uns.

      Le premier est de perdre espérance et confiance en la miséricorde de
Dieu. C'est pour son amour et pour son service que nous allons faire
connaître sa loi et Jésus Christ son Fils, notre Rédempteur et Seigneur. Il
le sait bien, puisque c'est lui qui, dans sa sainte miséricorde, nous a
communiqué ces désirs. Or, manquer de confiance en sa miséricorde et de son
pouvoir au milieu des périls dans lesquels nous pouvons tomber pour son
service est un danger incomparablement plus grand que les maux que peuvent
nous susciter tous les ennemis de Dieu. En effet, si son plus grand service
le demande, il nous gardera des dangers de cette vie, et sans la permission
et autorisation de Dieu les démons et leurs ministres ne peuvent en rien
nous nuire.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


08 juillet 2010

Evangile du jour

jeudi 08 juillet 2010
Le jeudi de la 14e semaine du temps ordinaire

St Edgar le Pacifique, roi d'Angleterre († 975)



Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement »

Les lectures du jour

Mt 10,7-15.
Jésus disait aux douze Apôtres : " Sur votre route, proclamez que le
Royaume des cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez
les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.
Ne vous procurez ni or ni argent, ni petite monnaie pour en garder sur
vous ;
ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. Car le
travailleur mérite sa nourriture.
Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir
qui est digne de vous accueillir, et restez chez lui jusqu'à votre départ.
En entrant dans la maison, saluez ceux qui l'habitent. Si cette maison en
est digne, que votre paix vienne sur elle.
Si elle n'en est pas digne, que votre paix retourne vers vous.
Si l'on refuse de vous accueillir et d'écouter vos paroles, sortez de cette
maison ou de cette ville, en secouant la poussière de vos pieds.
Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de
Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur les évangiles, n°6 (trad. Véricel, Evangile commenté, p. 134)

« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement »

      Vous pouvez, vous aussi, si vous le voulez, mériter ce beau nom de
messager de Dieu. En effet, si chacun de vous, selon ses possibilités, dans
la mesure où il en a reçu l'inspiration du ciel, détourne son prochain du
mal, s'il prend soin de l'amener au bien, s'il rappelle à l'égaré le
Royaume ou le châtiment qui l'attendent dans l'éternité, il est évidemment
un messager des saintes paroles de Jésus. Et que personne ne vienne dire :
Je suis incapable d'instruire les autres, de les exhorter. Faites du moins
votre possible, pour qu'un jour on ne vous demande pas compte du talent
reçu et malheureusement conservé. Car celui qui a préféré cacher son talent
plutôt que de le faire valoir n'avait pas reçu plus d'un talent, lui non
plus (Mt 25,14s)...      Entraînez les autres avec vous ; qu'ils soient vos
compagnons sur la route qui mène à Dieu. Quand, en allant sur la place ou
aux bains publics, vous rencontrez quelque désœuvré, invitez-le donc à vous
accompagner. Car vos actions quotidiennes elles-mêmes servent à vous unir
aux autres. Vous alliez à Dieu ? Essayez de ne pas y arriver seuls. Que
celui qui, dans son cœur, a déjà entendu l'appel de l'amour divin en tire
pour son prochain une parole d'encouragement.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


07 juillet 2010

Evangile du jour

mercredi 07 juillet 2010
Le mercredi de la 14e semaine du temps ordinaire

Bx Benoît XI († 1304), St Odon d'Urgell, évêque († 1122)



Commentaire du jour
Isaac de l'Étoile : Envoyé aux brebis perdues

Les lectures du jour

Mt 10,1-7.
Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d'expulser les
esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, appelé
Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son
frère ;
Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ;
Jacques, fils d'Alphée, et Thaddée ;
Simon le Zélote et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.
Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions
suivantes : « N'allez pas chez les païens et n'entrez dans aucune
ville des Samaritains.
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël.
Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Isaac de l'Étoile (?-v. 1171), moine cistercien
Sermon 35 (trad.cf SC 202,p.259)

Envoyé aux brebis perdues

      Le Christ est venu chercher l'unique brebis qui s'était perdue (Mt
18,12). C'est pour elle que le Bon Pasteur a été envoyé dans le temps, lui
qui depuis toujours a été promis ; pour elle qu'il est né et a été donné.
Elle est unique, tirée des juifs et des nations..., tirée de toutes les
nations, unique dans le mystère, multiple dans les personnes, multiple par
le corps selon la nature, unique par l'esprit selon la grâce, bref, une
seule brebis et une foule innombrable. C'est pourquoi celui qui est venu
chercher l'unique brebis a été envoyé « aux brebis perdues de la maison
d'Israël » (Mt 15,24)... Or ce que le Berger reconnaît comme sien,
« personne ne peut le lui arracher des mains. » (Jn 10,28) Car on ne peut
pas forcer la puissance, tromper la sagesse, détruire la charité.

      C'est pourquoi il parle avec assurance, disant : « De ceux que tu
m'as donnés, Père, je n'en ai perdu aucun. » (Jn 17,12)... Et il a donc été
envoyé comme vérité pour les abusés, comme route pour les égarés, comme vie
pour ceux qui étaient morts, comme sagesse pour ceux qui étaient des
insensés, comme remède pour les malades, comme rançon pour les captifs, et
comme nourriture pour ceux qui mouraient de faim. En leur personne à tous,
on peut donc dire qu'il a été envoyé « aux brebis perdues de la maison
d'Israël », pour qu'elles ne soient pas perdues à jamais.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


06 juillet 2010

Evangile du jour

mardi 06 juillet 2010
Le mardi de la 14e semaine du temps ordinaire

Ste Maria Goretti, vierge et martyre (+ 1902), St Goar, prêtre et ermite (+ 575)



Commentaire du jour
Jean-Paul II : « Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers »

Les lectures du jour

Mt 9,32-38.
On présenta à Jésus un possédé qui était muet.
Lorsque le démon eut été expulsé, le muet se mit à parler. La foule fut
dans l'admiration, et elle disait : « Jamais rien de pareil ne
s'est vu en Israël ! »
Mais les pharisiens disaient : « C'est par le chef des démons
qu'il expulse les démons. »
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans
leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant
toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et
abattues comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les
ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa
moisson. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean-Paul II
Message pour la 38ème Journée de prière pour les vocations, 6 mai 2001 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers »

Père saint, source intarissable de l'existence et de l'amour,
qui montres dans l'homme vivant la splendeur de ta gloire,
et qui déposes dans son cœur la semence de ton appel,
fais que personne, par notre négligence, n'ignore ou ne perde ce don,
mais que tous puissent marcher avec grande générosité
vers la réalisation de ton Amour.

Seigneur Jésus, qui durant ton pèlerinage sur les routes de la Palestine,
as choisi et appelé les apôtres
et leur as confié la tâche de prêcher l'Evangile,
de paître les fidèles, de célébrer le culte divin,
fais que, aujourd'hui aussi, ton Eglise ne manque pas
de prêtres saints qui portent à tous
les fruits de ta mort et de ta résurrection.

Esprit Saint, toi qui sanctifies l'Eglise
avec la constante effusion de tes dons,
mets dans le cœur des appelé(e)s à la vie consacrée
une intime et forte passion pour le Règne,
afin qu'avec un « oui » généreux et inconditionné
ils mettent leur existence au service de l'Evangile.

Vierge très Sainte, toi qui sans hésiter
t'es offerte toi-même au Tout-Puissant
pour la réalisation de son dessein de salut,
suscite la confiance dans le cœur des jeunes
afin qu'il y ait toujours des pasteurs zélés,
qui guident le peuple chrétien sur la voie de la vie,
et des âmes consacrées capables de témoigner
par la chasteté, la pauvreté et l'obéissance,
de la présence libératrice de ton Fils ressuscité.
Amen.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org