31 octobre 2009

Evangile du jour

samedi 31 octobre 2009
Le samedi de la 30e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Saint Quentin (3ème s.)



Commentaire du jour
Saint François de Sales : « Qui s'abaisse sera élevé »

Les lectures du jour

Lc 14,1.7-11.
Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y
prendre son repas, et on l'observait.
Remarquant que les invités choisissaient les premières places, il leur dit
cette parabole :
« Quand tu es invité à des noces, ne va pas te mettre à la première place,
car on peut avoir invité quelqu'un de plus important que toi.
Alors, celui qui vous a invités, toi et lui, viendrait te dire : 'Cède-lui
ta place',
et tu irais, plein de honte, prendre la dernière place. Au contraire, quand
tu es invité, va te mettre à la dernière place. Alors, quand viendra celui
qui t'a invité, il te dira : 'Mon ami, avance plus haut', et ce sera pour
toi un honneur aux yeux de tous ceux qui sont à table avec toi.
Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l'Église
Entretien 5 (in Desjardins, Le Livre des quatre amours, Desclée 1964, p. 142 rev. ; français modernisé)

« Qui s'abaisse sera élevé »

      L'humilité n'est pas seulement de nous défier de nous-mêmes, mais
aussi de nous confier en Dieu ; la défiance de nous et de nos propres
forces produit la confiance en Dieu, et de cette confiance naît la
générosité d'esprit. La très sainte Vierge Notre Dame nous a montré un
exemple très remarquable à ce sujet lorsqu'elle prononça ces mots : « Voici
la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole » (Lc 1,38).
Quand elle dit qu'elle est la servante du Seigneur, elle fait un acte
d'humilité le plus grand qu'il puisse jamais se faire, d'autant qu'elle
oppose aux louanges que l'ange lui donne -- qu'elle sera mère de Dieu, que
l'enfant qui sortira de ses entrailles sera appelé le Fils du Très-Haut,
dignité plus grande que l'on eût pu jamais imaginer -- elle oppose, dis-je,
à toutes ces louanges et grandeurs sa bassesse et son indignité, disant
qu'elle est la servante du Seigneur. Mais notez bien que dès qu'elle a
rendu le devoir à l'humilité, tout de suite elle fait une pratique de
générosité très excellente, en disant : « Qu'il me soit fait selon ta
parole ».

      Il est vrai, voulait-elle dire, que je ne suis, en aucune façon,
capable de cette grâce, eu égard à ce que je suis de moi-même, mais en tant
que ce qui est bon en moi est de Dieu et que ce que tu me dis est sa très
sainte volonté, je crois que cela peut se faire et qu'il se fera ; et, sans
douter aucunement, elle dit : « Qu'il me soit fait ainsi que tu le dis ».




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30 octobre 2009

Evangile du jour

vendredi 30 octobre 2009
Le vendredi de la 30e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Bx Ange d'Acri (+ 1739), Bse. Bienvenue Bojani (1225-1292)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Eglise Catholique : Le sens du sabbat

Les lectures du jour

Lc 14,1-6.
Un jour de sabbat, Jésus était entré chez un chef des pharisiens pour y
prendre son repas, et on l'observait.
Justement, un homme atteint d'hydropisie était là devant lui.
Jésus s'adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander
: « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? »
Ils gardèrent le silence. Jésus saisit alors le malade, le guérit et le
renvoya.
Puis il leur dit : « Si l'un de vous a son fils ou son boeuf qui tombe dans
un puits, ne va-t-il pas l'en retirer aussitôt, le jour même du sabbat ? »
Et ils furent incapables de trouver une réponse.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Eglise Catholique
§345-349

Le sens du sabbat

      Le sabbat, fin de l'oeuvre des « six jours » : Le texte sacré dit
que « Dieu conclut au septième jour l'ouvrage qu'il avait fait » et
qu'ainsi « le ciel et la terre furent achevés », et que Dieu, au septième
jour, « chôma » et qu'il sanctifia et bénit ce jour (Gn 2,1-3). Ces paroles
inspirées sont riches en enseignements salutaires :       Dans la création
Dieu a posé un fondement et des lois qui demeurent stables, sur lesquels le
croyant pourra s'appuyer avec confiance, et qui lui seront le signe et le
gage de la fidélité inébranlable de l'alliance de Dieu. De son côté,
l'homme devra rester fidèle à ce fondement et respecter les lois que le
Créateur y a inscrites.       La création est faite en vue du sabbat et
donc du culte et de l'adoration de Dieu. Le culte est inscrit dans l'ordre
de la création. « Ne rien préférer au culte de Dieu », dit la règle de
saint Benoît, indiquant ainsi le juste ordre des préoccupations humaines.
      Le sabbat est au coeur de la loi d'Israël. Garder les commandements,
c'est correspondre à la sagesse et à la volonté de Dieu exprimées dans son
oeuvre de création.      Le huitième jour : Mais pour nous, un jour nouveau
s'est levé : le jour de la résurrection du Christ. Le septième jour achève
la première création. Le huitième jour commence la nouvelle création.
Ainsi, l'oeuvre de la création culmine en l'oeuvre plus grande de la
rédemption. La première création trouve son sens et son sommet dans la
nouvelle création dans le Christ, dont la splendeur dépasse celle de la
première.




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29 octobre 2009

Evangile du jour

jeudi 29 octobre 2009
Le jeudi de la 30e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Saint Narcisse, Evêque de Jérusalem (IIe siècle)



Commentaire du jour
Saint Jérôme : « La Jérusalem d'en haut est libre, et elle est notre mère » (Ga 4,26)

Les lectures du jour

Lc 13,31-35.
A ce moment-là, quelques pharisiens s'approchèrent de Jésus pour lui dire :
« Va-t'en, pars d'ici : Hérode veut te faire mourir. »
Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : Aujourd'hui et demain, je
chasse les démons et je fais des guérisons ; le troisième jour, je suis au
but.
Mais il faut que je continue ma route aujourd'hui, demain et le jour
suivant, car il n'est pas possible qu'un prophète meure en dehors de
Jérusalem.
Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes, toi qui lapides ceux qui
te sont envoyés, combien de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la
poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n'avez pas voulu !
Maintenant, Dieu abandonne votre Temple entre vos mains. Je vous le déclare
: vous ne me verrez plus jusqu'au jour où vous direz : Béni soit celui qui
vient au nom du Seigneur ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Lettre 58, 2-4 ; PL 22, 580-582 (trad. Orval)

« La Jérusalem d'en haut est libre, et elle est notre mère » (Ga 4,26)

      Ce dont on doit se féliciter, ce n'est pas d'avoir été à Jérusalem,
mais d'y avoir bien vécu. La cité qu'il faut chercher, ce n'est pas celle
qui a tué les prophètes et versé le sang du Christ, mais celle qu'un fleuve
impétueux met en liesse, celle qui, bâtie sur une montagne, ne peut pas
être cachée, celle que l'apôtre Paul proclame la mère des saints et en
laquelle il se réjouit de résider avec les justes (Ps 45,5; Mt 5,14; Ga
4,26)... Je n'oserais pas limiter la toute-puissance de Dieu à une contrée
ou confiner dans un petit coin de terre celui que le ciel ne peut contenir.
Chaque croyant est apprécié au mérite de sa foi et non au lieu qu'il habite
; et les vrais adorateurs n'ont pas besoin de Jérusalem ou du mont Garizim
pour adorer le Père, car « Dieu est esprit » et ses adorateurs doivent «
l'adorer en esprit et en vérité » (Jn 4,21-23). Or « l'Esprit souffle où il
veut » (Jn 3,8) et « la terre est au Seigneur, ainsi que tout ce qu'elle
contient » (Ps 23,1)...

      Les lieux saints de la croix et de la résurrection ne sont utiles
qu'à ceux qui portent leur croix, ressuscitent avec le Christ chaque jour
et se montrent dignes d'habiter en de tels endroits. Quant à ceux qui
disent : « Temple du Seigneur, Temple du Seigneur, Temple du Seigneur » (Jr
7,4), qu'ils écoutent cette parole de l'apôtre : « C'est vous qui êtes le
temple de Dieu, si l'Esprit Saint habite en vous » (1Co 3,16)...

      Ne crois donc pas qu'il manque quelque chose à ta foi si tu n'as pas
vu Jérusalem et ne me crois pas meilleur parce que j'habite en ce lieu.
Mais ici ou ailleurs tu recevras égale récompense selon tes oeuvres devant
Dieu.




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28 octobre 2009

Evangile du jour

mercredi 28 octobre 2009
Saint Simon et saint Jude (Thaddée), Apôtres, fête

Saint Simon et Saint Jude, Apôtres (1er s.)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : « Il y avait là...une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, de Tyr et de Sidon, qui étaient venus l'entendre »

Les lectures du jour

Lc 6,12-19.
En ces jours-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa
la nuit à prier Dieu.
Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit douze, et leur donna le
nom d'Apôtres :
Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean,
Philippe, Barthélemy,
Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote,
Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître.
Jésus descendit de la montagne avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la
plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de
gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de
Sidon,
qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui
étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés.
Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui
et les guérissait tous.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Eglise « Lumen gentium », § 24-25

« Il y avait là...une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, de Tyr et de Sidon, qui étaient venus l'entendre »

Les évêques, en tant que successeurs des apôtres, reçoivent du
Seigneur, à qui tout pouvoir a été donné au ciel et sur la terre, la
mission d'enseigner à toutes les nations et de prêcher l'Evangile à toute
créature, afin que par la foi, le baptême et l'observance des
commandements, tous les hommes parviennent au salut. A cette fin, notre
Seigneur Jésus Christ a promis aux apôtres le Saint Esprit qu'au jour de la
Pentecôte il a envoyé du ciel, afin qu'avec la force de cet Esprit ils
soient ses témoins jusqu'aux extrémités de la terre devant les nations, les
peuples et les rois. Cette charge que le Seigneur a confié aux pasteurs de
son peuple est un véritable service, qui dans les saintes Écritures est
précisément appelé diakonia, c'est-à-dire ministère...
Parmi les principaux devoirs des évêques se distingue la prédication de
l'Evangile. Les évêques, en effet, sont les hérauts de la foi qui amènent
au Christ de nouveaux disciples ; ce sont des docteurs authentiques,
revêtus de l'autorité du Christ, qui prêchent au peuple commis à leur soin
les vérités de foi à croire et à appliquer dans la pratique de la vie. Ils
éclairent ces mêmes vérités à la lumière du Saint Esprit en tirant du
trésor de la révélation du neuf et de l'ancien ; ils les font fructifier et
veillent à écarter de leur troupeau les erreurs qui le menacent. Les
évêques, quand ils enseignent en communion avec le pontife romain, doivent
être respectés par tous comme les témoins de la vérité divine et catholique
; et les fidèles doivent accepter l'avis donné par leur évêque au nom de
Jésus Christ en matière de foi et de morale et y adhérer avec un respect
religieux.(Références bibliques : Mt 28,18-20; Mc 16,15-16; Ac
1,8; 2,1s; 9,15; 1,17.25; Mt 13,52)




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27 octobre 2009

Evangile du jour

mardi 27 octobre 2009
Le mardi de la 30e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Sainte Emeline (11ème s.)



Commentaire du jour
Saint Maxime de Turin : « Comparable à une graine de moutarde qu'un homme a prise et jetée dans son jardin »

Les lectures du jour

Lc 13,18-21.
Jésus disait : « A quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je
le comparer ?
Il est comparable à une graine de moutarde qu'un homme a jetée dans son
jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel
ont fait leur nid dans ses branches. »
Il dit encore : « A quoi vais-je comparer le règne de Dieu ?
Il est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes
mesures de farine, jusqu'à ce que toute la pâte ait levé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon 26 (trad. coll. Pères dans la foi, Migne 1996, p. 124)

« Comparable à une graine de moutarde qu'un homme a prise et jetée dans son jardin »

A propos de ce que dit l'Evangile : « Un homme l'a pris et l'a jeté
dans son jardin », quel est cet homme, à votre avis, qui a semé le grain
qu'il avait reçu, comme un grain de moutarde dans son petit jardin ? Je
pense, moi, que c'est celui dont l'Evangile dit : « Et voici un homme nommé
Joseph, membre du conseil, qui était d'Arimathie... Il alla trouver Pilate.
Il lui demanda la permission de descendre le corps du Seigneur et de
l'ensevelir. La permission accordée, il le mit dans la sépulture préparée
dans son jardin » (Lc 23,50-53). C'est la raison pour laquelle l'Ecriture
dit : « Un homme l'a pris et l'a enfoui dans son jardin ». Dans le jardin
de Joseph se mêlaient les parfums de diverses fleurs, mais pareille graine
n'y avait pas été déposée. Le jardin spirituel de son âme était embaumé du
parfum de ses vertus, mais le Christ embaumé n'y avait pas encore pris
place. En ensevelissant le Sauveur dans le monument de son jardin, il
l'accueillit plus profondément dans le creux de son coeur.




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26 octobre 2009

Evangile du jour

lundi 26 octobre 2009
Le lundi de la 30e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Saint Démétrius, Bx Bonaventure de Potenza (+ 1711), Saint Evariste, pape (5 ème) et martyr (+ 108)



Commentaire du jour
Grégoire de Narek : « A l'instant même, elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu »

Les lectures du jour

Lc 13,10-17.
Jésus était en train d'enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat.
Il y avait là une femme, possédée par un esprit mauvais qui la rendait
infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument
incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l'interpella : « Femme, te voilà délivrée de ton
infirmité. »
Puis, il lui imposa les mains ; à l'instant même elle se trouva toute
droite, et elle rendait gloire à Dieu.
Le chef de la synagogue fut indigné de voir Jésus faire une guérison le
jour du sabbat. Il prit la parole pour dire à la foule : « Il y a six jours
pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le
jour du sabbat. »
Le Seigneur lui répliqua : « Esprits faux que vous êtes ! N'est-il pas vrai
que le jour du sabbat chacun de vous détache de la mangeoire son boeuf ou
son âne pour le mener boire ?
Et cette femme, une fille d'Abraham, que Satan avait liée il y a dix-huit
ans, n'est-il pas vrai que le jour du sabbat il fallait la délivrer de ce
lien ? »
Ces paroles de Jésus couvraient de honte tous ses adversaires, et toute la
foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu'il
faisait.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010), moine et poète arménien
Le Livre de prières, n°18 (trad. SC 78, p. 123 rev.)

« A l'instant même, elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu »

Il fut un temps où je n'étais pas, et tu m'as créé.
Je n'avais pas prié, et toi, tu m'as fait.
Je n'étais pas encore venu à la lumière, et tu m'as vu.
Je n'avais pas paru, et tu as eu pitié de moi.
Je ne t'avais pas invoqué, et tu as pris soin de moi.
Je n'avais pas fait un signe de la main, et tu m'as regardé.
Je n'avais pas supplié, et tu m'as fait miséricorde.
Je n'avais pas articulé un son, et tu m'as entendu.
Je n'avais pas soupiré, et tu as prêté l'oreille.

Tout en sachant ce qui allait m'arriver actuellement,
tu ne m'as pas dédaigné.
Ayant considéré avec tes yeux prévoyants
les fautes du pécheur que je suis,
tu m'as cependant façonné.
Et maintenant, moi que tu as créé,
moi que tu as sauvé,
moi qui a été l'objet de tant de sollicitude,
que la blessure du péché, suscité par l'Accusateur,
ne me perde pas pour toujours !...

Liée, paralysée,
courbée comme la femme qui souffrait,
mon âme malheureuse reste impuissante à se redresser.
Elle fixe la terre sous le poids du péché,
à cause des durs liens de Satan...
Penche-toi vers moi, seul Miséricordieux,
pauvre arbre pensant qui est tombé.
Moi qui suis desséché, fais-moi refleurir
en beauté et splendeur,
selon les paroles divines du saint prophète (Ez 17,22-24)...
Toi, seul Protecteur,
veuille jeter sur moi un regard
sorti de la sollicitude de ton amour indicible...
et de rien tu créeras en moi la lumière même. (cf Gn 1,3)




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25 octobre 2009

Evangile du jour

dimanche 25 octobre 2009
Trentième dimanche du temps ordinaire

Saints Crépin et Crépinien, Martyrs (+ 285)



Commentaire du jour
Saint Grégoire de Nysse : « Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route »

Les lectures du jour

Mc 10,46-52.
Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de
Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle,
Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.
Apprenant que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Jésus, fils
de David, aie pitié de moi ! »
Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il
criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s'arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l'aveugle, et on
lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t'appelle. »
L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? - Rabbouni, que je
voie. »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t'a sauvé. » Aussitôt l'homme se mit à
voir, et il suivait Jésus sur la route.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
La Vie de Moïse, II, 231-233, 251-253 (trad. cf. SC 1ter, p. 265s)

« Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route »

      [Sur le mont Sinaï, Moïse dit au Seigneur : « De grâce, fais-moi voir
ta gloire ». Dieu lui répondit : « Je ferai passer devant toi toute ma
beauté..., mais tu ne peux pas voir ma face » (Ex 33,18s).] Ressentir ce
désir me semble provenir d'une âme animée d'amour à l'égard de la beauté
essentielle, une âme que l'espérance ne cesse d'entraîner de la beauté
qu'elle a vue à celle qui est au-delà... Cette demande audacieuse, qui
dépasse les limites du désir, c'est de ne pas jouir de la Beauté par des
miroirs et des reflets, mais face à face. La voix divine accorde ce qui est
demandé par le fait même qu'elle le refuse...: la munificence de Dieu lui
accorde l'accomplissement de son désir ; mais en même temps elle ne lui
promet pas le repos ou la satiété... C'est en cela que consiste la
véritable vision de Dieu : dans le fait que celui qui lève les yeux vers
lui ne cesse jamais de le désirer. C'est pourquoi il dit : « Tu ne pourras
pas voir mon visage »...

      Le Seigneur qui avait répondu ainsi à Moïse s'exprime de la même
façon à ses disciples, mettant en lumière le sens de ce symbole. « Si
quelqu'un veut me suivre », dit-il (Lc 9,23) et non : « Si quelqu'un veut
me précéder ». A celui qui lui adresse une prière au sujet de la vie
éternelle, il propose la même chose : « Viens, suis-moi » (Lc 18,22). Or
celui qui suit est tourné vers le dos de celui qui le conduit. Donc
l'enseignement que reçoit Moïse sur la manière dont il est possible de voir
Dieu est celui-ci : suivre Dieu où qu'il conduise, c'est là voir Dieu...

      Il n'est pas possible en effet à celui qui ignore le chemin de
voyager en sécurité s'il ne suit pas le guide. Le guide lui montre le
chemin en le précédant ; celui qui suit alors ne s'écartera pas du bon
chemin, s'il est toujours tourné vers le dos de celui qui le conduit. En
effet, s'il se laisse aller sur le côté ou s'il fait face à son guide, il
s'engage dans une autre voie que celle que lui montre le guide. C'est
pourquoi Dieu dit à celui qu'il conduit : « Tu ne verras pas mon visage »,
c'est-à-dire : « Ne fais pas face à ton guide ». Car alors tu courrais en
sens contraire de lui... Tu vois combien il importe d'apprendre à suivre
Dieu. Pour celui qui le suit ainsi, aucune des contradictions du mal ne
s'oppose plus à sa marche.




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24 octobre 2009

Evangile du jour

samedi 24 octobre 2009
Le samedi de la 29e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Saint Antoine-Marie Claret, Evêque (1807-1870)



Commentaire du jour
La Didachè : « Choisis donc la vie » (Dt 30,19)

Les lectures du jour

Lc 13,1-9.
A ce moment, des gens vinrent rapporter à Jésus l'affaire des Galiléens que
Pilate avait fait massacrer pendant qu'ils offraient un sacrifice.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus
grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort
?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous
périrez tous comme eux.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé,
pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants
de Jérusalem ?
Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous
périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier
planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en
trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : 'Voilà trois ans que je viens chercher du
fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le
laisser épuiser le sol ? '
Mais le vigneron lui répondit : 'Seigneur, laisse-le encore cette année, le
temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas. ' »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

La Didachè (entre 60-120), catéchèse judéo-chretienne
§ 1-6 (trad. coll. Icthus, t. 1, p. 112s)

« Choisis donc la vie » (Dt 30,19)

      Il y a deux chemins : l'un de la vie, l'autre de la mort ; mais il
est entre les deux chemins une grande différence. Or le chemin de la vie
est le suivant : D'abord, tu aimeras Dieu qui t'a créé ; en second lieu, tu
aimeras ton prochain comme toi-même ; et ce que tu ne veux pas qu'il te
soit fait, toi non plus ne le fais pas à autrui. Et voici l'enseignement
signifié par ces paroles : Bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour
vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persécutent. Quel mérite, en effet,
d'aimer ceux qui vous aiment ? Les païens n'en font-ils pas autant ? Quant
à vous, aimez ceux qui vous haïssent, et vous n'aurez pas d'ennemis.
Abstiens-toi des désirs charnels et corporels...

      Deuxième commandement de la doctrine : Tu ne tueras pas, tu ne seras
pas adultère, tu ne séduiras pas des garçons, tu ne commettras ni
fornication, ni vol, ni magie, ni empoisonnement ; tu ne tueras point
d'enfants, par avortement ou après la naissance ; tu ne désireras pas les
biens de ton prochain. Tu ne te parjureras pas, tu ne diras pas de faux
témoignage, tu ne tiendras pas de propos médisants, tu ne garderas pas de
rancune. Tu n'auras pas deux manières de penser ni deux paroles : car la
duplicité de langage est un piège de mort. Ta parole ne sera pas menteuse ;
pas vaine non plus, mais remplie d'effet. Tu ne seras ni avare, ni rapace,
ni hypocrite, ni méchant, ni orgueilleux ; tu ne formeras pas de mauvais
dessein contre ton prochain. Tu ne dois haïr personne ; mais tu dois
reprendre les uns et prier pour eux, et aimer les autres plus que ta propre
vie.

      Mon enfant, fuis tout ce qui est mal et tout ce qui ressemble au
mal... Veille à ce que nul ne te détourne de ce chemin de la doctrine, car
cette personne-là t'enseigne en dehors de Dieu. Si tu peux porter le joug
du Seigneur tout entier, tu seras parfait ; sinon, fais du moins ce qui est
en ton pouvoir.

      (Références bibliques : Mt 22,37s; 7,12; Tb 4,15; Mt 5,44s; 1P 2,11;
Ex 20; Mt 24,4)




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23 octobre 2009

Evangile du jour

vendredi 23 octobre 2009
Le vendredi de la 29e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Saint Jean de Capistran, Prêtre (1386-1456)



Commentaire du jour
Pape Benoît XVI : Reconnaître aujourd'hui les biens éternels

Les lectures du jour

Lc 12,54-59.
Jésus disait encore à la foule : « Quand vous voyez un nuage monter au
couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive.
Et quand vous voyez souffler le vent du sud, vous dites qu'il fera très
chaud, et cela arrive.
Esprits faux ! L'aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger ; mais
le temps où nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ?
Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes ce qui est juste ?
Ainsi, quand tu vas avec ton adversaire devant le magistrat, pendant que tu
es en chemin efforce-toi de te libérer envers lui, pour éviter qu'il ne te
traîne devant le juge, que le juge ne te livre au percepteur des amendes,
et que celui-ci ne te jette en prison.
Je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au dernier
centime. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
Encyclique « Caritas in veritate », 7 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Reconnaître aujourd'hui les biens éternels

      À côté du bien individuel, il y a un bien lié à la vie en société :
le bien commun. C'est le bien du « nous-tous », constitué d'individus, de
familles et de groupes intermédiaires qui forment une communauté sociale.
Ce n'est pas un bien recherché pour lui-même, mais pour les personnes qui
font partie de la communauté sociale... C'est une exigence de la justice et
de la charité que de vouloir le bien commun et de le rechercher...

      Tout chrétien est appelé à vivre cette charité, selon sa vocation et
selon ses possibilités d'influence au service de la pólis, de la
cité. C'est là la voie institutionnelle -- politique peut-on dire aussi --
de la charité, qui n'est pas moins qualifiée et déterminante que la charité
qui est directement en rapport avec le prochain, hors des médiations
institutionnelles de la cité. L'engagement pour le bien commun, quand la
charité l'anime, a une valeur supérieure à celle de l'engagement purement
séculier et politique. Comme tout engagement en faveur de la justice, il
s'inscrit dans le témoignage de la charité divine qui, agissant dans le
temps, prépare l'éternité.

      Quand elle est inspirée et animée par la charité, l'action de l'homme
contribue à l'édification de cette cité de Dieu universelle vers laquelle
avance l'histoire de la famille humaine. Dans une société en voie de
mondialisation, le bien commun et l'engagement en sa faveur ne peuvent pas
ne pas assumer les dimensions de la famille humaine tout entière,
c'est-à-dire de la communauté des peuples et des nations, au point de
donner forme d'unité et de paix à la cité des hommes, et d'en faire, en
quelque sorte, la préfiguration anticipée de la cité sans frontières de
Dieu.




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22 octobre 2009

Evangile du jour

jeudi 22 octobre 2009
Le jeudi de la 29e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Saintes Elodie et Nunillon (Mortes le 12 oct. 851), Sainte Salomé (Ier siècle)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : « Tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des soeurs, un père, une mère...recevra beaucoup plus » (Mt 19,29)

Les lectures du jour

Lc 12,49-53.
Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit
déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême, et comme il m'en coûte d'attendre qu'il soit
accompli !
Pensez-vous que je sois venu mettre la paix dans le monde ? Non, je vous le
dis, mais plutôt la division.
Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois
contre deux et deux contre trois ;
ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la
mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la
belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, 7, 134 (trad. cf. SC 52, p. 55s)

« Tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des soeurs, un père, une mère...recevra beaucoup plus » (Mt 19,29)

      « Vous croyez que je suis venu apporter la paix sur terre ? Non, vous
dis-je, mais la séparation. Car désormais dans la même maison cinq
personnes seront divisées, trois prenant parti contre deux, et deux contre
trois... » Dans presque tous les passages de l'Evangile le sens spirituel
joue un rôle important ; mais dans ce passage surtout, pour ne pas être
rebuté par la dureté d'une explication simpliste, il faut chercher dans la
trame du sens la profondeur spirituelle... Comment dit-il lui-même : « Je
vous donne ma paix, je vous laisse ma paix » (Jn 14,27) s'il est venu
séparer les pères de leurs fils, les fils de leurs pères, en rompant leurs
liens ? Comment peut-on être appelé « maudit si l'on n'honore pas son père
» (Dt 27,16), et fervent si on le délaisse ?

      Si nous comprenons que la religion vient en premier lieu et la piété
filiale en second, nous comprendrons que cette question s'éclaire ; il faut
en effet faire passer l'humain après le divin. Car si on doit rendre des
devoirs aux parents, combien plus au Père des parents, à qui on doit être
reconnaissant pour nos parents ?... Il ne dit donc pas qu'il faut renoncer
à ceux que nous aimons, mais préférer Dieu à tous. D'ailleurs on trouve
dans un autre livre : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi
n'est pas digne de moi » (Mt 10,37). Il t'est interdit non d'aimer tes
parents, mais de les préférer à Dieu. Car les relations naturelles sont des
bienfaits du Seigneur, et personne ne doit aimer les bienfaits reçus plus
que Dieu, qui préserve les bienfaits qu'il donne.




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21 octobre 2009

Evangile du jour

mercredi 21 octobre 2009
Le mercredi de la 29e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Ste Ursule et ses Compagnes, Martyres (5ème s.), Saint Hilarion, solitaire (+ 372)



Commentaire du jour
Saint Fulgence de Ruspe : « Serviteurs du Christ et intendants des mystères de Dieu » (1Co 4,1)

Les lectures du jour

Lc 12,39-48.
Vous le savez bien : si le maître de maison connaissait l'heure où le
voleur doit venir, il ne laisserait pas percer le mur de sa maison.
Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que
le Fils de l'homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, cette parabole s'adresse-t-elle à nous, ou à
tout le monde ? »
Le Seigneur répond : « Quel est donc l'intendant fidèle et sensé à qui le
maître confiera la charge de ses domestiques pour leur donner, en temps
voulu, leur part de blé ?
Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail.
Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.

Mais si le même serviteur se dit : 'Mon maître tarde à venir', et s'il se
met à frapper serviteurs et servantes, à manger, à boire et à s'enivrer,
son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas
prévue ; il se séparera de lui et le mettra parmi les infidèles.
Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n'a pourtant rien
préparé, ni accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups.
Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa
conduite, n'en recevra qu'un petit nombre. A qui l'on a beaucoup donné, on
demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Fulgence de Ruspe (467-532), évêque en Afrique du Nord
Sermon 1 ; CCL 91A, 889 (trad. Orval)

« Serviteurs du Christ et intendants des mystères de Dieu » (1Co 4,1)

Pour préciser le rôle des serviteurs qu'il a placés à la tête de son
peuple, le Seigneur dit cette parole que rapporte l'Évangile : « Quel est
l'intendant sage et fidèle que le maître établira sur les gens de sa maison
pour leur donner en temps voulu leur mesure de blé ? Heureux ce serviteur
que le maître, à son retour, trouvera occupé de la sorte ». Qui est ce
maître, mes frères ? C'est sans aucun doute le Christ, qui a dit à ses
disciples : « Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je
le suis » (Jn 13,13). Et quelle est la maisonnée de ce maître ? C'est
évidemment celle que le Seigneur a lui-même rachetée des mains de l'ennemi
et qu'il s'est appropriée. Cette maisonnée, c'est l'Église sainte et
universelle qui se répand avec une merveilleuse fécondité de par le monde
et se glorifie d'être rachetée au prix du sang du Seigneur...
Mais qui est l'intendant fidèle et sage ? L'apôtre Paul nous le montre
lorsqu'il dit, parlant de lui-même et de ses compagnons : « Qu'on nous
regarde donc comme des serviteurs du Christ et des intendants des mystères
de Dieu. Or, ce qu'on exige des intendants c'est de se montrer fidèles »
(1Co 4,1-2). Et pour que nul d'entre nous ne pense que seuls les apôtres
sont devenus des intendants ou qu'un serviteur paresseux et infidèle
n'abandonne le combat spirituel et ne se mette à dormir, le saint apôtre
montre bien que les évêques sont eux aussi des intendants : « Comme
intendant de Dieu, dit-il, l'évêque doit être irréprochable » (Tt 1,7).
Nous sommes donc les serviteurs du Père de famille, les intendants du
Seigneur, et nous avons reçu la mesure de blé à vous distribuer.




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20 octobre 2009

Evangile du jour

mardi 20 octobre 2009
Le mardi de la 29e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Sainte Adeline (+ 1125), Sainte Irène de Tomar (+ 653)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : « Pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte »

Les lectures du jour

Lc 12,35-38.
Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour
lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte.
Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de
veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les fera
passer à table et les servira chacun à son tour.
S'il revient vers minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi,
heureux sont-ils !


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
12e sermon sur le psaume 118 ; CSEL 62, 258 (trad. Solesmes, Lectionnaire, t. 3, p. 1033 rev.)

« Pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la porte »

Le Dieu Verbe secoue le paresseux et réveille le dormeur. En effet,
celui qui vient frapper à la porte veut toujours entrer. Mais cela dépend
de nous s'il n'entre pas toujours ou s'il ne demeure pas toujours. Que ta
porte soit ouverte à celui qui vient ; ouvre ton âme, élargis les capacités
de ton esprit, afin de découvrir les richesses de la simplicité, les
trésors de la paix, la douceur de la grâce. Dilate ton coeur ; cours à la
rencontre du soleil de la lumière éternelle qui « illumine tout homme » (Jn
1,9). Il est certain que cette lumière véritable brille pour tous ; mais si
quelqu'un ferme ses fenêtres, il se privera lui-même de la lumière
éternelle. Donc même le Christ reste dehors, si tu fermes
la porte de ton âme. Certes, il pourrait entrer, mais il ne veut pas
s'introduire de force, il ne veut pas contraindre ceux qui le refusent.
Issu de la Vierge, sorti de son sein, il irradie tout l'univers, afin de
resplendir pour tous. Ceux qui désirent recevoir la lumière qui brille d'un
éclat perpétuel lui ouvrent ; aucune nuit ne viendra l'interrompre. En
effet, le soleil que nous voyons chaque jour cède la place aux ténèbres de
la nuit ; mais le Soleil de justice (Ml 3,20) ne connaît pas de couchant,
car la Sagesse n'est pas vaincue par le mal.




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19 octobre 2009

Evangile du jour

lundi 19 octobre 2009
Le lundi de la 29e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Saint Paul de la Croix (+ 1776), Sts Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et comp, martyrs (+ 1649)



Commentaire du jour
Saint Basile : « Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte »

Les lectures du jour

Lc 12,13-21.
Du milieu de la foule, un homme demanda à Jésus : « Maître, dis à mon frère
de partager avec moi notre héritage. »
Jésus lui répondit : « Qui m'a établi pour être votre juge ou pour faire
vos partages ? »
Puis, s'adressant à la foule : « Gardez-vous bien de toute âpreté au gain ;
car la vie d'un homme, fût-il dans l'abondance, ne dépend pas de ses
richesses. »
Et il leur dit cette parabole : « Il y avait un homme riche, dont les
terres avaient beaucoup rapporté.
Il se demandait : 'Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte.
'
Puis il se dit : 'Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes
greniers, j'en construirai de plus grands et j'y entasserai tout mon blé et
tout ce que je possède.
Alors je me dirai à moi-même : Te voilà avec des réserves en abondance pour
de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l'existence. '
Mais Dieu lui dit : 'Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie.
Et ce que tu auras mis de côté, qui l'aura ? '
Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d'être riche
en vue de Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Homélie 6, sur la richesse ; PG 31, 261s (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 110 rev.)

« Que vais-je faire ? Je ne sais pas où mettre ma récolte »

      « Que vais-je faire ? » Il y avait une réponse toute prête : « Je
comblerai les âmes des affamés ; j'ouvrirai mes greniers et j'inviterai
tous ceux qui sont dans le besoin... Je ferai entendre une parole généreuse
: Vous tous qui manquez de pain, venez à moi ; chacun selon ses besoins,
prenez votre part des dons accordés par Dieu qui coulent comme d'une
fontaine publique ». Mais toi, homme riche insensé, tu es bien loin de là !
Pour quelle raison ? Jaloux de voir les autres jouir de richesses, tu te
livres à des calculs misérables, tu t'inquiètes de savoir non pas comment
distribuer à chacun l'indispensable, mais comment ramasser le tout et
priver tous les autres de l'avantage qu'ils pouvaient en tirer...

      Et vous, mes frères, prenez garde de ne pas connaître le même sort
que cet homme ! Si l'Écriture nous offre cet exemple, c'est pour que nous
évitions de nous comporter pareillement. Imite la terre : comme elle, porte
des fruits et ne te montre pas plus mauvais qu'elle, elle qui est pourtant
dépourvue d'âme. Elle donne ses récoltes non pour sa propre jouissance,
mais pour te rendre service, à toi. Au contraire, tout le fruit de la
bienveillance que tu montres, tu le recueilles pour toi-même, puisque les
grâces que font naître les oeuvres bienfaisantes retournent à ceux qui en
sont les dispensateurs. Tu as donné à celui qui avait faim, et ce que tu as
donné reste à toi, et même te revient avec un supplément. Comme le grain de
blé tombé dans la terre profite à celui qui l'a semé, le pain donné à celui
qui a faim sera d'un profit surabondant pour toi plus tard. Que la fin de
tes labours soit pour toi le commencement de semailles dans le ciel.




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18 octobre 2009

Evangile du jour

dimanche 18 octobre 2009
Vingt-neuvième dimanche du temps ordinaire

Saint Luc, Evangéliste (1er s.)



Commentaire du jour
Saint Thomas d'Aquin : « Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur »

Les lectures du jour

Mc 10,35-45.
Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchent de Jésus et lui disent :
« Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande. »
Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? »
Ils lui répondirent : « Accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre
à ta gauche, dans ta gloire. »
Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous
boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais
être plongé ? »
Ils lui disaient : « Nous le pouvons. » Il répond : « La coupe que je vais
boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous
le recevrez.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m'appartient pas de
l'accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées. »
Les dix autres avaient entendu, et ils s'indignaient contre Jacques et
Jean.
Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l'on regarde
comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur
font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera
votre serviteur.
Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous :
car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et
donner sa vie en rançon pour la multitude. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Conférence sur le Credo, 6 (trad. bréviaire)

« Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur »

      Quelle nécessité y avait-il à ce que le Fils de Dieu souffre pour
nous ? Une grande nécessité, que l'on peut résumer en deux points :
nécessité de remède à l'égard de nos péchés, nécessité d'exemple pour notre
conduite... Car la Passion du Christ nous fournit un modèle valable pour
toute notre vie... Si tu cherches un exemple de charité : « Il n'y a pas de
plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15,13)... Si tu
cherches la patience, c'est sur la croix qu'on la trouve au maximum... Le
Christ a souffert de grands maux sur la croix, et avec patience, puisque «
couvert d'insultes il ne menaçait pas » (1P 2,23), « comme une brebis
conduite à l'abattoir, il n'ouvrait pas la bouche » (Is 53,7)... « Courons
donc avec constance l'épreuve qui nous est proposée, les yeux fixés sur
Jésus, qui est à l'origine et au terme de notre foi. Renonçant à la joie
qui lui était proposée, il a enduré, sans avoir de honte, l'humiliation de
la croix » (He 12,1-2).

      Si tu cherches un exemple d'humilité, regarde le crucifié. Car un
Dieu a voulu être jugé sous Ponce Pilate et mourir... Si tu cherches un
exemple d'obéissance, tu n'as qu'à suivre celui qui s'est fait obéissant au
Père « jusqu'à la mort » (Ph 2,8). « De même que la faute commise par un
seul, c'est-à-dire Adam, a rendu tous les hommes pécheurs, de même tous
deviendront justes par l'obéissance d'un seul » (Rm 5,19). Si tu cherches
un exemple de mépris pour les biens terrestres, tu n'as qu'à suivre celui
qui est le « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », « en qui sont cachés
tous les trésors de la sagesse et de la connaissance » (1Tm 6,15; Col 2,3)
; sur la croix il est nu, tourné en dérision, couvert de crachats, frappé,
couronné d'épines, et enfin, abreuvé de fiel et de vinaigre.




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17 octobre 2009

Evangile du jour

samedi 17 octobre 2009
Le samedi de la 28e semaine du temps ordinaire

St. Ignace, évêque d'Antioche (mémoire)
Saint Ignace d'Antioche, Evêque et Martyr (+ c. 115)



Commentaire du jour
Lettre de l'église de Smyrne sur ses martyrs : « Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui »

Les lectures du jour

Lc 12,8-12.
Je vous le déclare : Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes,
le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui devant les anges de Dieu.
Mais celui qui m'aura renié en face des hommes sera renié en face des anges
de Dieu.
Et celui qui dira une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera
pardonné ; mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, cela ne lui
sera pas pardonné.
Quand on vous traduira devant les synagogues, les puissances et les
autorités, ne vous tourmentez pas pour savoir comment vous défendre ou
comment parler.
Car l'Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu'il faudra dire.
»


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Lettre de l'église de Smyrne sur ses martyrs (v. 155)
(trad. coll. Icthus, t. 2, p. 159 rev. ; cf SC 10)

« Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l'homme se prononcera aussi pour lui »

Le plus admirable des martyrs a été l'évêque Polycarpe. D'abord,
quand il a appris tout ce qui s'était passé, il ne s'est pas troublé, il a
voulu même demeurer dans la ville. Sur l'insistance de la majorité, il a
fini par s'éloigner. Il s'est retiré dans une petite propriété située non
loin de la cité et y a séjourné avec quelques compagnons. Nuit et jour, il
ne faisait que prier pour tous les hommes et pour les églises du monde
entier, ce qui était son habitude... Des policiers à pied
et à cheval se sont mis en route, armés comme s'ils couraient après un
brigand. Tard dans la soirée, ils sont arrivés à la maison où se trouvait
Polycarpe. Celui-ci était couché dans une pièce de l'étage supérieur ; de
là il aurait encore pu gagner une autre propriété. Il ne l'a pas voulu ; il
s'est contenté de dire : « Que la volonté de Dieu s'accomplisse ».
Entendant la voix des policiers, il est descendu et s'est mis à causer avec
eux. Son grand âge et son calme les ont frappés d'admiration : ils ne
comprenaient pas pourquoi on s'était donné tant de mal pour arrêter un tel
vieillard. Polycarpe s'est empressé de leur servir à manger et à boire,
malgré l'heure tardive, autant qu'ils le désiraient. Il leur a seulement
demandé de lui accorder une heure pour prier librement. Ils y ont consenti
; il s'est mis à prier debout, en homme qui était rempli de la grâce de
Dieu. Et ainsi pendant deux heures, sans pouvoir s'arrêter, il a continué
de prier à haute voix. Ses auditeurs étaient frappés de stupeur ; beaucoup
regrettaient d'avoir marché contre un vieillard si saint.
Quand il eut terminé sa prière, où il avait fait mémoire de tous ceux qu'il
avait connus au cours de sa longue vie, petits et grands, gens illustres et
obscurs, et de toute l'Église répandue dans le monde entier, l'heure du
départ était arrivée. On l'a fait monter sur un âne et on l'a conduit vers
la cité de Smyrne. C'était le jour du grand sabbat.




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16 octobre 2009

Evangile du jour

vendredi 16 octobre 2009
Le vendredi de la 28e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Saint Gérard Majella, rédemptoriste (+ 1755), Sainte Marguerite-Marie Alacoque, (+ 1690), Ste Marie-Marguerite d'Youville, veuve et fondatrice (+ 1771)



Commentaire du jour
Jean-Pierre de Caussade : « Même vos cheveux sont tous comptés. Soyez sans crainte »

Les lectures du jour

Lc 12,1-7.
Comme la foule s'était rassemblée par dizaines de milliers, au point qu'on
s'écrasait, Jésus se mit à dire, en s'adressant d'abord à ses disciples : «
Méfiez-vous bien à cause du levain des pharisiens, c'est-à-dire de leur
hypocrisie.
Tout ce qui est voilé sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu.
Aussi tout ce que vous aurez dit dans l'ombre sera entendu au grand jour,
ce que vous aurez dit à l'oreille dans le fond de la maison sera proclamé
sur les toits.
Je vous le dis, à vous mes amis : ne craignez pas ceux qui tuent le corps,
et après cela ne peuvent rien faire de plus.
Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après
avoir tué, a le pouvoir d'envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis :
c'est celui-là que vous devez craindre.
Est-ce qu'on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? et pas un seul
n'est indifférent aux yeux de Dieu.
Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous
valez plus que tous les moineaux du monde.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean-Pierre de Caussade (1675-1751), jésuite
L'Abandon à la Providence divine (trad. DDB 1966, p. 138)

« Même vos cheveux sont tous comptés. Soyez sans crainte »

Quand on est conduit par un guide qui mène dans un pays inconnu, de
nuit, à travers les champs, sans route frayée, selon son génie, sans
prendre avis de personne et sans vouloir découvrir ses desseins, peut-on
prendre un autre parti que celui de l'abandon ? A quoi sert de regarder où
l'on est, d'interroger les passants, de consulter la carte et les voyageurs
? Le dessein...d'un guide qui veut que l'on se confie à lui sera contraire
à tout cela ; il prendra plaisir à confondre l'inquiétude et la méfiance
d'une âme ; il veut une entière remise en lui... L'action
divine est essentiellement bonne, elle ne veut point être renforcée ni
contrôlée, elle a commencé dès la création du monde et, dès cet instant,
elle développe de nouvelles preuves ; elle ne limite point ses opérations,
sa fécondité ne s'épuise point ; elle faisait cela hier, elle fait ceci
aujourd'hui ; c'est la même action qui s'applique à tous les moments par
des effets toujours nouveaux et elle se déploiera ainsi éternellement.




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15 octobre 2009

Evangile du jour

jeudi 15 octobre 2009
Le jeudi de la 28e semaine du temps ordinaire

Ste. Thérèse d'Avila (mémoire)
Sainte Thérèse d'Avila, Vierge et Docteur de l'Eglise (1515-1582)



Commentaire du jour
Sévérien de Gabala : « Un sang purificateur qui parle plus fort que celui d'Abel » (He 12,24)

Les lectures du jour

Lc 11,47-54.
Malheureux êtes-vous, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes,
alors que vos pères les ont tués.
Ainsi vous témoignez que vous approuvez les actes de vos pères, puisque
eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux.
C'est pourquoi la Sagesse de Dieu elle-même a dit : Je leur enverrai des
prophètes et des apôtres, ils tueront les uns et en persécuteront d'autres.

Ainsi cette génération devra rendre compte du sang de tous les prophètes
qui a été versé depuis la création du monde,
depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie, qui a péri entre l'autel
et le sanctuaire. Oui, je vous le déclare : cette génération devra en
rendre compte.
Malheureux êtes-vous, docteurs de la Loi, parce que vous avez enlevé la clé
de la connaissance ; vous-mêmes n'êtes pas entrés, et ceux qui essayaient
d'entrer, vous les en avez empêchés. »
Après que Jésus fut parti de là, les scribes et les pharisiens se mirent à
lui en vouloir terriblement, et ils le harcelaient de questions ;
ils étaient à l'affût pour s'emparer d'une de ses paroles.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sévérien de Gabala (?-v. 408), évêque en Syrie
Homélie sur Caïn et Abel (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 1, p. 35 rev.)

« Un sang purificateur qui parle plus fort que celui d'Abel » (He 12,24)

Caïn et Abel avaient l'air d'honorer Dieu l'un et l'autre par un
culte identique, mais en fait ils présentaient leurs offrandes avec des
dispositions bien différentes. Celles de l'aîné n'avaient que l'apparence
d'un don, celles du plus jeune, au contraire, témoignaient de sa révérence
et de sa piété. De là sont nés des sentiments d'envie..., et Abel a été
donc assassiné (Gn 4,3s)... Je trouve en saint Abel
l'image du Christ. Le Sauveur, certes, est le Juste par excellence..., mais
parmi tous les hommes de l'ancienne alliance, le prince de la justice,
c'est Abel... D'ailleurs le Sauveur lui-même a placé Abel à la tête la
lignée des justes lorsqu'il a dit aux juifs : « Amen, je vous le dis, tout
le sang des justes versé sur la terre depuis le début du monde retombera
sur cette génération, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de
Zacharie, que vous avez assassiné entre le sanctuaire et l'autel »... Chose admirable : parce qu'il a combattu le premier pour la
justice, Abel a eu l'honneur de souffrir le premier pour la piété. Il est
vraiment la préfiguration du Christ, qui a été mis à mort à cause de la
vérité. Le sang d'Abel annonçait le sang du Christ : il criait de la terre
(Gn 4,10) ; le sang du Seigneur crie lui aussi. Mais le sang d'Abel était
supplication, le sang du Christ est la réconciliation du monde... C'est
pourquoi l'apôtre Paul, faisant mémoire de l'un et de l'autre, confesse la
supériorité du sang du Christ. Il écrit : « Nous nous sommes approchés de
la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, de
myriades d'anges en fête, de l'assemblée des premiers-nés qui sont inscrits
dans les cieux, du Dieu vivant, le Juge universel, des âmes des justes
arrivés à la perfection et d'un sang purificateur qui parle plus fort que
celui d'Abel » (He 12,22-24)... Oui, ce sang parle, il supplie pour les
pécheurs, il intercède pour le monde. Le sang du Christ, c'est vraiment la
purification du monde ; le sang du Christ, c'est la rédemption des hommes.




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14 octobre 2009

Evangile du jour

mercredi 14 octobre 2009
Le mercredi de la 28e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Saint Calixte (+ 222)



Commentaire du jour
Les Sentences des Pères du désert : « Malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter »

Les lectures du jour

Lc 11,42-46.
Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes
les plantes du jardin, comme la menthe et la rue, et vous laissez de côté
la justice et l'amour de Dieu. Voilà ce qu'il fallait pratiquer, sans
abandonner le reste.
Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous aimez les premiers rangs
dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques.
Malheureux êtes-vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu'on ne voit
pas et sur lesquels on marche sans le savoir. »
Alors un docteur de la Loi prit la parole : « Maître, en parlant ainsi,
c'est nous aussi que tu insultes. »
Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous,
parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et
vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d'un seul doigt.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Les Sentences des Pères du désert (4e-5e siècles)
Collection systématique, ch. 9 (trad. SC 387, p. 427s)

« Malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter »

Un frère qui avait péché fut chassé de l'église par le prêtre ; et
abba Bessarion se leva et sortit avec lui en disant : « Moi aussi, je suis
un pécheur »... Un frère fauta une fois à Scété. On tint
un conseil, auquel on convoqua abba Moïse. Mais celui-ci refusa de venir.
Alors le prêtre lui envoya dire : « Viens, car tout le monde t'attend ». Il
se leva, et vint avec une corbeille percée qu'il remplit de sable qu'il mit
sur son dos, et qu'il porta ainsi. Les autres, sortis à sa rencontre, lui
dirent : « Qu'est-ce que cela, père ? » Le vieillard dit : « Mes fautes
sont en train de s'écouler derrière moi et je ne les vois pas ; et moi, je
suis venu aujourd'hui pour juger les fautes d'autrui ? » Entendant cela,
ils ne dirent rien au frère, mais lui pardonnèrent. Abba
Joseph interrogea abba Poemen en disant : « Dis-moi comment devenir moine
». Le vieillard dit : « Si tu veux trouver du repos ici-bas et dans le
monde à venir, dis en toute occasion : Moi, qui suis-je ? Et ne juge
personne ». Un frère interrogea le même abba Poemen en
disant : « Si je vois une faute de mon frère, est-il bien de la cacher ? »
Le vieillard dit : « A l'heure où nous cachons les fautes de notre frère,
Dieu lui aussi cache les nôtres ; et à l'heure où nous manifestons les
fautes de notre frère, Dieu lui aussi manifeste les nôtres ».




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13 octobre 2009

Evangile du jour

mardi 13 octobre 2009
Le mardi de la 28e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Notre-Dame de Fatima (fin des apparitions), Saint Géraud d'Aurillac (850-909)



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Donnez en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous »

Les lectures du jour

Lc 11,37-41.
Comme Jésus parlait, un pharisien l'invita pour le repas de midi. Jésus
entra chez lui et se mit à table.
Le pharisien fut étonné en voyant qu'il n'avait pas d'abord fait son
ablution avant le repas.
Le Seigneur lui dit : « Bien sûr, vous les pharisiens, vous purifiez
l'extérieur de la coupe et du plat, mais à l'intérieur vous êtes remplis de
cupidité et de méchanceté.
Insensés ! Celui qui a fait l'extérieur n'a-t-il pas fait aussi l'intérieur
?
Donnez plutôt en aumônes ce que vous avez, et alors tout sera pur pour
vous.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
Something Beautiful for God (trad. La Joie du don, p. 49)

« Donnez en aumône ce que vous avez, et alors tout sera pur pour vous »

      Il ne faut pas se satisfaire de donner de l'argent ; l'argent n'est
pas assez, car on peut en trouver. C'est de nos mains que les pauvres ont
besoin pour être servis, c'est de nos coeurs qu'ils ont besoin pour être
aimés. La religion du Christ est l'amour, la contagion de l'amour.

      Ceux qui peuvent s'offrir une vie aisée ont sans doute leurs raisons.
Ils peuvent l'avoir gagnée par leur travail ; je ne suis en colère que
devant le gaspillage, devant ceux qui mettent aux ordures ce qui pourrait
nous être utile. La difficulté, c'est que bien souvent les riches, ou même
les gens aisés, ne savent pas vraiment ce que sont les pauvres ; c'est
pourquoi nous pouvons leur pardonner, car la connaissance ne peut que
conduire à l'amour, et l'amour au service. C'est parce qu'ils ne les
connaissent pas qu'ils ne sont pas émus par eux.

      J'essaie de donner aux pauvres, par amour, ce que les riches
pourraient obtenir par l'argent. Certes, je ne toucherais pas un lépreux
pour un million ; mais je le soigne volontiers pour l'amour de Dieu.




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12 octobre 2009

Evangile du jour

lundi 12 octobre 2009
Le lundi de la 28e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Saint Wilfrid, évêque d'York (+ 709), Saint Séraphin, o.f.m. cap. (1540-1604)



Commentaire du jour
Saint Grégoire de Nysse : « Il y a ici bien plus que Salomon »

Les lectures du jour

Lc 11,29-32.
Comme la foule s'amassait, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une
génération mauvaise : elle demande un signe, mais en fait de signe il ne
lui sera donné que celui de Jonas.
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même
avec le Fils de l'homme pour cette génération.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes
de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue de
l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien
plus que Salomon.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que
cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis
en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que
Jonas.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Homélie 1 sur le Cantique des cantiques (trad. Migne 1992, p.40 rev.)

« Il y a ici bien plus que Salomon »

      Le texte du Cantique des cantiques de Salomon présente l'âme comme
une fiancée, parée pour une union incorporelle, spirituelle et sans
souillure avec Dieu. Celui qui « veut que tous les hommes soient sauvés et
viennent à la connaissance de la vérité » (1Tm 2,4) expose là le moyen le
plus achevé, le moyen bienheureux d'être sauvé, j'entends celui qui passe
par l'amour. Certains peuvent aussi trouver le salut dans la crainte : à
considérer les châtiments qui nous menacent dans la géhenne, nous nous
gardons du mal. Il en est également qui mènent une vie de droiture et de
vertu parce qu'ils espèrent le salaire réservé à ceux dont l'existence a
été pieuse : ils agissent ainsi non par amour du bien, mais avec l'espoir
d'être récompensés.

      Or, pour s'élancer vers la perfection, on commence par chasser la
crainte de son âme ; c'est éprouver un sentiment servile que de ne pas être
attaché à son maître par amour... On aime « de tout son coeur, de toute son
âme, de toutes ses forces » (Mc 12,30) non pas un des dons dont on est
gratifié, mais celui-là même qui est la source de ces biens. Telle doit
donc être l'âme d'après ce que dit Salomon...

      Crois-tu que j'évoque Salomon, le fils de Bersabée qui sur la
montagne a offert mille boeufs et qui, sur les conseils de sa femme
étrangère, a commis un péché ? Non. Je pense à un autre Salomon, qui est
lui aussi né de la semence de David selon la chair ; il a pour nom « paix »
[le nom de Salomon veut dire « homme de paix » (1 Ch 22,9)]. Il est le vrai
roi d'Israël, le bâtisseur du Temple de Dieu, le détenteur de la
connaissance universelle. Sa sagesse est incommensurable ; mieux, il est
par essence sagesse et vérité ; son nom et sa pensée sont parfaitement
divins et sublimes. Il s'est servi de Salomon comme d'un instrument et, par
sa voix, c'est lui qui s'adresse à nous, d'abord dans les Proverbes,
ensuite dans l'Ecclésiaste, puis dans le Cantique des cantiques. Il montre
ainsi à notre réflexion, avec méthode et ordre, la façon de progresser vers
la perfection.




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11 octobre 2009

Evangile du jour

dimanche 11 octobre 2009
Vingt-huitième dimanche du temps ordinaire

Saint Nicaise (2ème s.), St Alexandre Sauli, évêque (1534-1592)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Tu auras un trésor au ciel »

Les lectures du jour

Mc 10,17-30.
Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux
et lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la
vie éternelle ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, sinon
Dieu seul.
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas
d'adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais
de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L'homme répondit : « Maître, j'ai observé tous ces commandements depuis ma
jeunesse. »
Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer. Il lui dit : « Une
seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres
et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s'en alla tout triste, car il avait
de grands biens.
Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il
sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume
de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend : « Mes
enfants, comme il est difficile d'entrer dans le royaume de Dieu.
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à
un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : «
Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et répond : « Pour les hommes, cela est impossible, mais
pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »
Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te
suivre. »
Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : personne n'aura quitté, à cause de
moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des soeurs, une mère, un
père, des enfants ou une terre,
sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères,
soeurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde
à venir, la vie éternelle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Eglise
Homélie 63 sur St Matthieu ; PG 58,603 (trad. cf. Marc commenté, DDB 1986, p. 104)

« Tu auras un trésor au ciel »

      Le Christ avait dit au jeune homme : « Si tu veux entrer dans la vie,
garde les commandements » (Mt 19,17). Il demande : « Lesquels ? », non pour
le mettre à l'épreuve, loin de là ; il suppose qu'il y aura pour lui, à
côté des commandements de la Loi de Moïse, d'autres commandements qui lui
procureront la vie ; c'était la preuve de son désir ardent. Quand Jésus lui
eut énoncé les commandements de la Loi, le jeune homme lui dit : « Tout
cela, je l'ai observé avec soin dès ma jeunesse ». Et il ne s'en tint pas
là, il demanda : « Que me manque-t-il encore ? » (Mt 19,20), ce qui était
le signe même de son désir ardent. Ce n'est pas une petite âme qui estime
qu'il lui manque encore quelque chose, qui trouve insuffisant l'idéal
proposé pour rejoindre l'objet de son propre désir.

      Et que va dire le Christ ? Il propose quelque chose de grand ; il
propose d'abord la récompense en déclarant : « Si tu veux être parfait, va,
vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans
les cieux ; puis viens, suis-moi ». Vois-tu quel prix, quelles couronnes il
propose pour cette course sportive ?... Pour l'attirer il lui montre une
récompense de grande valeur et il remet le tout à son jugement. Ce qui
pourrait sembler pénible, il le laisse dans l'ombre. Avant de parler de
combats et d'efforts, il lui montre la récompense : « Si tu veux être
parfait » dit-il : voilà la gloire, voilà le bonheur !... « Tu auras un
trésor dans les cieux ; puis viens, suis-moi » : voilà la récompense, la
récompense superbe de marcher à la suite du Christ, d'être son compagnon et
son ami ! Ce jeune homme estimait les richesses de la terre ; le Christ le
conseille de s'en dépouiller, non pas pour s'appauvrir dans le dénuement
mais pour l'enrichir davantage.




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10 octobre 2009

Evangile du jour

samedi 10 octobre 2009
Le samedi de la 27e semaine du temps ordinaire (de la férie)

St Francois de Borgia, s.j. (+ 1572), Daniel et ses compagnons Frère mineurs, martyrs à Ceuta, au Maroc (+ 1227)



Commentaire du jour
Saint Pierre Damien : Heureux ceux qui accueillent la Parole de Dieu, son Verbe

Les lectures du jour

Lc 11,27-28.
Comme Jésus était en train de parler, une femme éleva la voix au milieu de
la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t'a porté dans ses
entrailles, et qui t'a nourri de son lait ! »
Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de
Dieu, et qui la gardent ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Pierre Damien (1007-1072), ermite puis évêque, docteur de l'Église
Sermon 45, PL 144, 747 (trad. Orval)

Heureux ceux qui accueillent la Parole de Dieu, son Verbe

Il appartient à la Vierge Marie d'avoir conçu le Christ en son sein,
mais c'est le partage de tous les élus de le porter avec amour dans leur
coeur. Heureuse, oui, très heureuse la femme qui a porté Jésus en elle
durant neuf mois (Lc 11,27). Heureux, nous aussi, lorsque nous veillons à
le porter sans cesse en notre coeur. Certes, la conception du Christ dans
le sein de Marie a été une grande merveille, mais ce n'est pas une moindre
merveille que de le voir devenir l'hôte de notre poitrine. C'est le sens de
ce témoignage de Jean : « Me voici à la porte et je frappe ; si quelqu'un
entend ma voix et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je souperai
avec lui et lui avec moi » (Ap 3,20)... Ici encore, mes frères, considérons
quelle est notre dignité et notre ressemblance avec Marie. La Vierge a
conçu le Christ dans ses entrailles de chair, et nous le portons dans
celles de notre coeur. Marie a nourri le Christ en donnant à ses lèvres le
lait de son sein, et nous pouvons lui offrir le repas varié des bonnes
actions qui font ses délices.




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09 octobre 2009

Evangile du jour

vendredi 09 octobre 2009
Le vendredi de la 27e semaine du temps ordinaire (de la férie)

St Denis de Paris, évêque, et comp. (v. 250), Saint Louis Bertrand, frère prêcheur en Espagne (+ 1580), St Jean Léonardi, fondateur (+ 1609)



Commentaire du jour
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina : Le lieu du combat spirituel

Les lectures du jour

Lc 11,15-26.
Mais certains se mirent à dire : « C'est par Béelzéboul, le chef des
démons, qu'il expulse les démons. »
D'autres, pour le mettre à l'épreuve, lui réclamaient un signe venant du
ciel.
Jésus, connaissant leurs intentions, leur dit : « Tout royaume divisé
devient un désert, ses maisons s'écroulent les unes sur les autres.
Si Satan, lui aussi, est divisé, comment son royaume tiendra-t-il ? Vous
dites que c'est par Béelzéboul que j'expulse les démons.
Et si c'est par Béelzéboul que moi, je les expulse, vos disciples, par qui
les expulsent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.
Mais si c'est par le doigt de Dieu que j'expulse les démons, c'est donc que
le règne de Dieu est survenu pour vous.
Quand l'homme fort et bien armé garde son palais, tout ce qui lui
appartient est en sécurité.
Mais si un plus fort intervient et triomphe de lui, il lui enlève
l'équipement de combat qui lui donnait confiance, et il distribue tout ce
qu'il lui a pris.
Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas
avec moi disperse.
Quand l'esprit mauvais est sorti d'un homme, il parcourt les terres
desséchées en cherchant un lieu de repos. Et comme il n'en trouve pas, il
se dit : 'Je vais retourner dans ma maison, d'où je suis sorti. '
En arrivant, il la trouve balayée et bien rangée.
Alors, il s'en va, et il prend sept autres esprits encore plus mauvais que
lui, ils y entrent, et ils s'y installent. Ainsi, l'état de cet homme est
pire à la fin qu'au début. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
CE 33 (trad. Une pensée, Médiaspaul 1991, p. 56)

Le lieu du combat spirituel

      Le lieu du combat entre Dieu et Satan, c'est l'âme humaine, à chaque
instant de la vie. Il est donc nécessaire que l'âme laisse libre accès au
Seigneur pour qu'il la fortifie de tout côté et par toutes sortes d'armes.
Ainsi sa lumière peut venir l'illuminer pour mieux combattre les ténèbres
de l'erreur. Revêtue du Christ (Ga 3,27), de sa vérité et de sa justice,
protégée par le bouclier de la foi et par la parole de Dieu, elle vaincra
ses ennemis, aussi puissants soient-ils (Ep 6,13s). Mais pour être revêtu
du Christ, encore faut-il mourir à soi-même.




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08 octobre 2009

Evangile du jour

jeudi 08 octobre 2009
Le jeudi de la 27e semaine du temps ordinaire (de la férie)

Ste Réparate, vierge et martyre (+ 253)



Commentaire du jour
Saint Hilaire : « Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez »

Les lectures du jour

Lc 11,5-13.
Jésus leur dit encore : « Supposons que l'un de vous ait un ami et aille le
trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami, prête-moi trois pains
:
un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir. '
Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me tourmenter !
Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés.
Je ne puis pas me lever pour te donner du pain',
moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par
amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera
tout ce qu'il lui faut.
Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous
trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte.
Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui
frappe, la porte s'ouvre.
Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un
poisson ?
ou un scorpion, quand il demande un oeuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos
enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux
qui le lui demandent ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
La Trinité, I, 37-38

« Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez »

Je le sais bien, ô Dieu, Père tout-puissant : m'offrir à toi pour que
tout en moi...parle de toi, c'est le devoir principal de ma vie. Tu m'as
accordé le don de la parole, et il ne peut m'apporter de plus grande
récompense que l'honneur de te servir et de montrer au monde qui l'ignore,
à l'hérétique qui le nie, qui tu es, toi, le Père du Fils unique de Dieu.
Oui, vraiment, c'est là mon seul désir ! Mais j'ai grand besoin d'implorer
le secours de ta miséricorde afin que, du souffle de ton Esprit, tu gonfles
les voiles de ma foi, tendues pour toi, et que tu me pousses à prêcher
partout ton saint nom. Car tu n'as pas fait en vain cette promesse : «
Demandez et l'on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et
l'on vous ouvrira ». Pauvres, nous implorons ce qui nous
manque. Nous nous appliquerons avec zèle à l'étude de tes prophètes et de
tes apôtres ; nous frapperons à toutes les portes que notre intelligence
trouvera fermées. Mais toi seul peux exaucer notre prière...; toi seul tu
peux ouvrir cette porte où nous frapperons. Tu encourageras les débuts
difficiles ; tu affermiras nos progrès ; et tu nous appelleras à participer
à l'Esprit qui a guidé tes prophètes et tes apôtres. Ainsi nous ne
donnerons pas à leurs paroles un sens différent que celui qu'ils avaient en
vue. Donne-nous donc le vrai sens des mots, la lumière de
l'intelligence, la beauté de l'expression, la foi dans la vérité.
Donne-nous de dire ce que nous croyons...: qu'il n'y a qu'un Dieu, le Père,
et un seul Seigneur, Jésus Christ.




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