31 août 2009

Evangile du jour

lundi 31 août 2009
Le lundi de la 22e semaine du temps ordinaire

St Aidan de Lindisfarne, évêque (+ 651), St Raymond Nonnat, cardinal (+ 1240)



Commentaire du jour
Saint Bonaventure : « N'est-ce pas là le fils de Joseph ? »

Les lectures du jour

Lc 4,16-30.
Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l'habitude, il
entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la
lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le
passage où il est écrit :
L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par
l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux
prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière,
apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la
synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez
d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
Tous lui rendaient témoignage ; et ils s'étonnaient du message de grâce qui
sortait de sa bouche. Ils se demandaient : « N'est-ce pas là le fils de
Joseph ? »
Mais il leur dit : « Sûrement vous allez me citer le dicton : 'Médecin,
guéris-toi toi-même. Nous avons appris tout ce qui s'est passé à Capharnaüm
: fais donc de même ici dans ton pays ! ' »
Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis : aucun prophète n'est bien
accueilli dans son pays.
En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la
sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait
beaucoup de veuves en Israël ;
pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien à une
veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ;
pourtant aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à
un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter
en bas.
Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
Méditations sur la vie du Christ ; Opera omnia, t. 12, p. 530s (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 67 rev.)

« N'est-ce pas là le fils de Joseph ? »

Ils me paraissent être parvenus au plus haut degré, ceux qui, de tout
coeur et sans feinte, se sont suffisamment possédés pour ne rien chercher
d'autre que d'être méprisé, de ne compter pour rien et de vivre dans
l'abaissement... Tant que vous n'en serez pas arrivés là, pensez que vous
n'avez rien fait. En effet, comme en vérité nous sommes tous « des
serviteurs quelconques », selon la parole du Seigneur (Lc 17,10), même si
nous faisions bien toute chose, tant que nous ne serons pas parvenus à ce
degré d'abaissement, nous ne serons pas encore dans la vérité, mais nous
serons et nous marcherons dans la vanité... Tu sais aussi
comment le Seigneur Jésus a commencé d'abord par faire avant d'enseigner.
Il devait dire plus tard : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de
coeur » (Mt 11,29). Et cela il a voulu d'abord le pratiquer réellement,
sans feinte. Il l'a fait de tout son coeur, comme de tout son coeur et en
vérité il était humble et doux. Il n'y avait pas de dissimulation en lui
(cf 2Co 1,19). Il s'est enfoncé si profondément dans l'humilité et le
mépris et l'abjection, il s'est anéanti tellement aux yeux de tous, que
lorsqu'il s'est mis à prêcher et à annoncer les merveilles de Dieu et à
accomplir des miracles et des choses admirables, on ne l'estimait pas, on
le dédaignait et l'on se moquait de lui en disant : « N'est-ce pas le fils
du charpentier ? » et d'autres paroles semblables. Ainsi se vérifie la
parole de l'apôtre Paul : « Il s'est anéanti lui-même, prenant la condition
d'esclave » (Ph 2,7), non seulement d'un serviteur ordinaire par
l'incarnation, mais d'un serviteur quelconque par la manière d'une vie
humble et méprisée.




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30 août 2009

Evangile du jour

dimanche 30 août 2009
Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire

St Fiacre (Fèvre), abbé (+ 670)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : La paix procède du coeur de chaque homme

Les lectures du jour

Mc 7,1-8.14-15.21-23.
Les pharisiens et quelques scribes étaient venus de Jérusalem. Ils se
réunissent autour de Jésus,
et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains
impures, c'est-à-dire non lavées. -
Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours
soigneusement les mains avant de manger, fidèles à la tradition des anciens
;
et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s'être aspergés d'eau,
et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d'autres pratiques :
lavage de coupes, de cruches et de plats. -
Alors les pharisiens et les scribes demandent à Jésus : « Pourquoi tes
disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs
repas sans s'être lavé les mains. »
Jésus leur répond : « Isaïe a fait une bonne prophétie sur vous,
hypocrites, dans ce passage de l'Écriture : Ce peuple m'honore des lèvres,
mais son coeur est loin de moi.
Il est inutile, le culte qu'ils me rendent ; les doctrines qu'ils
enseignent ne sont que des préceptes humains.
Vous laissez de côté le commandement de Dieu pour vous attacher à la
tradition des hommes. »
Il appela de nouveau la foule et lui dit : « Écoutez-moi tous, et comprenez
bien.
Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le
rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur.
»
Car c'est du dedans, du coeur de l'homme, que sortent les pensées perverses
: inconduite, vols, meurtres,
adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation,
orgueil et démesure.
Tout ce mal vient du dedans, et rend l'homme impur. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 82

La paix procède du coeur de chaque homme

      En ce qui regarde les problèmes de la paix et du désarmement, il
faut tenir compte des études approfondies, courageuses et inlassables déjà
effectuées et des congrès internationaux qui ont traité de ce sujet, et les
regarder comme un premier pas vers la solution de si graves questions ; à
l'avenir, il faut les poursuivre de façon encore plus vigoureuse si l'on
veut obtenir des résultats pratiques. Que l'on prenne garde cependant de ne
point s'en remettre aux seuls efforts de quelques-uns, sans se soucier de
son état d'esprit personnel...      Il est inutile de chercher à faire la
paix tant que les sentiments d'hostilité, de mépris et de défiance, tant
que les haines raciales et les partis pris idéologiques divisent les hommes
et les opposent. D'où l'urgence et l'extrême nécessité d'un renouveau dans
la formation des mentalités et d'un changement de ton dans l'opinion
publique. Que ceux qui se consacrent à une oeuvre d'éducation, en
particulier auprès des jeunes, ou qui forment l'opinion publique,
considèrent comme leur plus grave devoir celui d'inculquer à tous les
esprits de nouveaux sentiments générateurs de paix. Nous avons tous
assurément à changer notre coeur et à ouvrir les yeux sur le monde, comme
sur les tâches que nous pouvons entreprendre tous ensemble pour le progrès
du genre humain.




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29 août 2009

Evangile du jour

samedi 29 août 2009
Martyre de Saint Jean-Baptiste (mémoire)

Martyre de St Jean-Baptiste (1er s.)



Commentaire du jour
Saint Bède le Vénérable : Précurseur dans la mort comme dans la vie

Les lectures du jour

Mc 6,17-29.
Car c'était lui, Hérode, qui avait fait arrêter Jean et l'avait mis en
prison. En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère
Philippe,
et Jean lui disait : « Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton
frère. »
Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à
mort. Mais elle n'y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c'était un homme juste
et saint, et il le protégeait ; quand il l'avait entendu, il était très
embarrassé, et pourtant, il aimait l'entendre.
Cependant, une occasion favorable se présenta lorsque Hérode, pour son
anniversaire, donna un banquet à ses dignitaires, aux chefs de l'armée et
aux notables de la Galilée.
La fille d'Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses
convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi tout ce que tu veux,
je te le donnerai. »
Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le
donnerai, même si c'est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu'est-ce que je vais demander ?
» Hérodiade répondit : « La tête de Jean le Baptiste. »
Aussitôt la jeune fille s'empressa de retourner auprès du roi, et lui fit
cette demande : « Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la
tête de Jean Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment fait devant les
convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde avec l'ordre d'apporter la tête de Jean. Le
garde s'en alla, et le décapita dans la prison.
Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune
fille la donna à sa mère.
Lorsque les disciples de Jean apprirent cela, ils vinrent prendre son corps
et le déposèrent dans un tombeau.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église
Hymne pour le Martyre de Jean Baptiste ; PL 94, 630

Précurseur dans la mort comme dans la vie

Illustre précurseur de la grâce et messager de la vérité,Jean
Baptiste, le flambeau du Christ,devient l'évangéliste de la Lumière
éternelle.Le témoignage prophétique qu'il n'avait cessé de rendre,dans son message, toute sa vie et son activité,aujourd'hui il le
signe de son sang et de son martyre.Il avait toujours précédé son
Maître :En naissant, il avait annoncé sa venue au monde.En
baptisant les pénitents du Jourdain,il avait préfiguré celui qui
venait instituer son baptême.Et la mort du Christ Rédempteur, son
Sauveur, qui a rendu la vie au monde,Jean Baptiste l'a vécu aussi par
avance,en versant son sang pour lui par amour.Un tyran
cruel a beau le cacher en prison et dans les fers,en Christ, les
chaînes ne peuvent pas liercelui qu'un coeur libre ouvre au
Royaume.Comment l'obscurité et les tortures d'un sombre cachotpourraient-elles avoir raison de celui qui voit la gloire du Christ,et qui reçoit de lui les dons de l'Esprit ?C'est volontiers qu'il
offre sa tête au glaive du bourreau ;comment pourrait-il perdre sa
tête,celui qui a pour Chef le Christ ?Il est heureux
d'achever son rôle de précurseur aujourd'huipar son départ de ce
monde.Ce dont il avait été le témoin de son vivant,Christ qui
vient et qui est là,sa mort le proclame aujourd'hui.Le séjour
des morts pourrait-il retenir ce messager qui lui échappe ?Les
justes, les prophètes et les martyrs sont dans la joie,allant avec
lui à la rencontre du Sauveur.Tous entourent Jean de leur louange et
leur amour.Avec lui, ils supplient désormais le Christ de venir enfin
vers les siens.O grand précurseur du Rédempteur, il ne va plus
tarder,celui qui te libère à jamais de la mort.Sous la conduite
de ton Seigneur,entre, avec les saints, dans la gloire !




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28 août 2009

Evangile du jour

vendredi 28 août 2009
Le vendredi de la 21e semaine du temps ordinaire

St Augustin, évêque et docteur de l'Eglise (+ 430)



Commentaire du jour
Saint Grégoire de Nazianze : « Voici l'époux ! »

Les lectures du jour

Mt 25,1-13.
« Alors, le Royaume des cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées
à des noces, qui prirent leur lampe et s'en allèrent à la rencontre de
l'époux.
Cinq d'entre elles étaient insensées, et cinq étaient prévoyantes :
les insensées avaient pris leur lampe sans emporter d'huile,
tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leur lampe, de l'huile en
réserve.
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent.
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : 'Voici l'époux ! Sortez à sa
rencontre. '
Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et préparèrent leur lampe.
Les insensées demandèrent aux prévoyantes : 'Donnez-nous de votre huile,
car nos lampes s'éteignent. '
Les prévoyantes leur répondirent : 'Jamais cela ne suffira pour nous et
pour vous ; allez plutôt vous en procurer chez les marchands. '
Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva. Celles qui étaient
prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces et l'on ferma la porte.
Plus tard, les autres jeunes filles arrivent à leur tour et disent :
'Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! '
Il leur répondit : 'Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas. '
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire de Nazianze (330-390), évêque et docteur de l'Église
Sur le saint baptême, Discours 40, 46 ; PG 36, 425 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 154)

« Voici l'époux ! »

      Aussitôt après ton baptême, tu te tiendras debout devant le grand
sanctuaire, pour signifier la gloire du monde à venir. Le chant des psaumes
qui t'accueillera est le prélude des louanges célestes. Les lampes que tu
allumeras préfigurent ce cortège des lumières qui conduira au-devant de
l'Epoux nos âmes resplendissantes et vierges, munies des lampes
étincelantes de la foi.

      Prenons garde à ne pas nous abandonner au sommeil, par insouciance,
de peur que celui que nous attendons ne se présente à l'improviste, sans
que nous l'ayons vu venir. Ne restons pas sans provision d'huile et de
bonnes oeuvres, de crainte d'être exclus de la salle des noces... L'Epoux
fera son entrée en grande hâte. Les âmes prudentes entreront avec lui. Les
autres, tout occupées à préparer leurs lampes, ne trouveront pas le temps
d'entrer et seront laissées dehors au milieu des lamentations. Elles se
rendront compte trop tard de ce qu'elles auront perdu par leur
insouciance...

      Elles ressembleront aussi à ces autres invités des noces qu'un noble
père célèbre en l'honneur d'un noble époux, et qui refusent d'y prendre
part : l'un, parce qu'il vient de prendre femme ; un autre, parce qu'il
vient d'acheter un champ ; un troisième, parce qu'il a acquis une paire de
boeufs (Lc 14,18s)... Car il n'y a pas de place dans le ciel pour
l'orgueilleux et l'insouciant, pour l'homme sans habit convenable, qui ne
porte pas le vêtement de noce (Mt 22,11), même s'il s'est cru, sur terre,
digne de la splendeur céleste, et s'est introduit furtivement dans le
groupe des fidèles en se berçant de faux espoirs.

      Qu'adviendra-t-il ensuite? L'Époux connaît ce qu'il nous enseignera
quand nous serons au ciel, et il sait quelles relations il entretiendra
avec les âmes qui y seront entrées avec lui. Je crois qu'il vivra en leur
compagnie, et qu'il leur enseignera les mystères les plus parfaits et les
plus purs.




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27 août 2009

Evangile du jour

jeudi 27 août 2009
Le jeudi de la 21e semaine du temps ordinaire

Ste Monique (+ 388), Saint Césaire d'Arles (470-543)



Commentaire du jour
Saint Bernard : Au milieu de la nuit

Les lectures du jour

Mt 24,42-51.
Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra.

Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la
nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n'aurait pas laissé percer le
mur de sa maison.
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez
pas que le Fils de l'homme viendra.
Quel est donc le serviteur fidèle et sensé à qui le maître de maison a
confié la charge de son personnel pour lui donner la nourriture en temps
voulu ?
Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail !
Amen, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens.
Mais si ce mauvais serviteur se dit : 'Mon maître s'attarde',
et s'il se met à frapper ses compagnons, s'il mange et boit avec les
ivrognes,
son maître viendra le jour où il ne l'attend pas et à l'heure qu'il n'a pas
prévue :
il se séparera de lui et le mettra parmi les hypocrites ; là il y aura des
pleurs et des grincements de dents.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermon 1 pour l'Avent (trad. cf. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 137)

Au milieu de la nuit

      Quand le Sauveur est-il venu ? Il n'est pas venu au commencement du
temps, ni au milieu, mais à la fin. Et cela, il ne l'a pas fait sans
raison. Mais très sagement, la Sagesse divine, qui n'ignorait pas que les
fils d'Adam sont portés à l'ingratitude, a disposé qu'elle ne leur
apporterait ses premiers secours que lorsqu'ils seraient dans le plus grand
besoin.

      Déjà, en vérité, « le soir tombait et le jour baissait », « le soleil
de la justice » avait à peu près disparu (Lc 24,29; Ml 3,20) ; il ne
répandait plus sur terre qu'une lueur incertaine et une faible chaleur. De
fait, la lumière de la connaissance de Dieu s'était bien amoindrie et la
chaleur de la charité refroidie, par suite de l'iniquité croissante (Mt
24,12). Il n'y avait plus d'apparition d'anges, plus d'oracles de prophètes
; ils avaient pris fin, comme vaincus par le désespoir devant l'extrême
endurcissement des hommes et leur obstination. C'est alors que le Fils
affirma : « Maintenant je dis : Voici que je viens » (Ps 39,8). Oui, à
l'heure où tout reposait en silence et que la nuit était au milieu de sa
course, ta Parole toute-puissante, Seigneur, est descendue du ciel, de son
trône royal (Sg 18,14). Comme le dit l'apôtre Paul : « Quand est venue la
plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils » (Ga 4,4).




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26 août 2009

Evangile du jour

mercredi 26 août 2009
Le mercredi de la 21e semaine du temps ordinaire

Ste Natacha (4ème s.)



Commentaire du jour
Saint Bernard : « O Dieu, crée pour moi un coeur pur » (Ps 50,12)

Les lectures du jour

Mt 23,27-32.
Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous
ressemblez à des tombeaux blanchis à la chaux : à l'extérieur ils ont une
belle apparence, mais l'intérieur est rempli d'ossements et de toutes
sortes de choses impures.
C'est ainsi que vous, à l'extérieur, pour les gens, vous avez l'apparence
d'hommes justes, mais à l'intérieur vous êtes pleins d'hypocrisie et de
mal.
Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous
bâtissez les tombeaux des prophètes, vous décorez les sépulcres des justes,

et vous dites : 'Si nous avions vécu à l'époque de nos pères, nous
n'aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes. '
Ainsi vous témoignez contre vous-mêmes : vous êtes bien les fils de ceux
qui ont assassiné les prophètes.
Eh bien, vous, achevez donc ce que vos pères ont commencé !


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
2ème sermon pour le 1er jour du Carême, 5 ; PL 183, 172-174 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 143)

« O Dieu, crée pour moi un coeur pur » (Ps 50,12)

      « Déchirez vos coeurs, dit le prophète, et non vos vêtements ». Quel
est celui parmi vous dont la volonté est particulièrement sujette à
l'entêtement ? Qu'il déchire son coeur avec le glaive de l'Esprit qui n'est
autre que la Parole de Dieu. Qu'il le déchire et qu'il le réduise en
poussière, car on ne peut se convertir au Seigneur qu'avec un coeur
brisé... Écoute un homme que Dieu a trouvé selon son coeur : « Mon coeur
est prêt, ô Dieu, mon coeur est prêt ». Il est prêt pour l'adversité, il
est prêt pour la prospérité, il est prêt pour les choses humbles, il est
prêt pour celles qui sont élevées, il est prêt pour ce que tu ordonneras...
« Mon coeur est prêt, ô Dieu, mon coeur est prêt. » Qui est, comme David,
prêt à sortir et à entrer et à marcher selon la volonté du Roi ?

      (Références bibliques : Jl 2,13; Ep 6,17; Ps 50,19; Ps 56,8; 2S
5,2)





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25 août 2009

Evangile du jour

mardi 25 août 2009
Le mardi de la 21e semaine du temps ordinaire

St Louis IX de France, Roi de France (+ 1270)



Commentaire du jour
Origène : « Purifie d'abord l'intérieur de la coupe »

Les lectures du jour

Mt 23,23-26.
Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous
payez la dîme sur la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous avez négligé
ce qu'il y a de plus grave dans la Loi : la justice, la miséricorde et la
fidélité. Voilà ce qu'il fallait pratiquer sans négliger le reste.
Guides aveugles ! Vous enlevez le moucheron avec un filtre, et vous avalez
le chameau !
Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous
purifiez l'extérieur de la coupe et de l'assiette, mais l'intérieur est
rempli de cupidité et d'intempérance !
Pharisien aveugle, purifie d'abord l'intérieur de la coupe afin que
l'extérieur aussi devienne pur.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur Josué, n°5, 2 (trad. SC 71, p. 167)

« Purifie d'abord l'intérieur de la coupe »

      Partons en guerre comme Josué ; prenons d'assaut la cité la plus
considérable de ce monde –- la malice –- et détruisons les murailles
orgueilleuses du péché. Regarderais-tu alentour quel chemin il faut
prendre, quel champ de  bataille il faut choisir ? Tu vas sans doute
trouver mes paroles étonnantes ; elles sont vraies pourtant : limite tes
recherches à toi seul. En toi est le combat que tu vas livrer ; à
l'intérieur de toi l'édifice de malice qu'il faut saper ; ton ennemi sort
du fond de ton coeur.

      Ce n'est pas moi qui le dis, mais le Christ ; écoute-le : « C'est du
coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les
impudicités, les vols, les faux témoignages, les paroles injurieuses » (Mt
15,19). Réalises-tu la puissance de cette armée ennemie qui s'avance contre
toi du fond de ton coeur ? Les voilà, nos ennemis à massacrer au premier
combat, à terrasser en première ligne. Si nous sommes capables de renverser
leurs murailles et de les exterminer jusqu'à ce qu'il n'en reste aucun pour
le raconter, aucun pour reprendre haleine (Jos 11,14), s'il n'en est plus
un seul pour reprendre vie et pour resurgir dans nos pensées, alors Jésus
nous donnera le grand repos.




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24 août 2009

Evangile du jour

lundi 24 août 2009
Fête de St Barthélémy, apôtre

St Barthélemy (Nathanaël), apôtre et martyr (1er s.)



Commentaire du jour
Philoxène de Mabboug : « Viens, et tu verras »

Les lectures du jour

Jn 1,45-51.
Philippe rencontre Nathanaël et lui dit : « Celui dont parlent la loi de
Moïse et les Prophètes, nous l'avons trouvé : c'est Jésus fils de Joseph,
de Nazareth. »
Nathanaël répliqua : « De Nazareth ! Peut-il sortir de là quelque chose de
bon ? » Philippe répond : « Viens, et tu verras. »
Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare : « Voici un véritable
fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir. »
Nathanaël lui demande : « Comment me connais-tu ? » Jésus lui répond : «
Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. »
Nathanaël lui dit : « Rabbi, c'est toi le Fils de Dieu ! C'est toi le roi
d'Israël ! »
Jésus reprend : « Je te dis que je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour
cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez les cieux
ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils
de l'homme. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Philoxène de Mabboug (?-v. 523), évêque en Syrie
Homélie n° 4, 76-79 (trad. SC 44, p. 95 rev.)

« Viens, et tu verras »

      Jésus a renouvelé aux saints apôtres l'appel adressé à Abraham. Et
leur foi ressemblait à celle d'Abraham ; car, de même qu'Abraham a obéi
aussitôt qu'il a été appelé (Gn 12), de même les apôtres sont partis à la
suite de Jésus aussitôt qu'il les a appelés et qu'ils l'ont entendu... Ce
n'est pas un long enseignement qui les a faits disciples, mais le seul fait
d'avoir entendu la parole de la foi. Parce que leur foi était vivante,
aussitôt qu'elle a entendu la voix vivante, elle a obéi à la vie. Ils ont
couru aussitôt à sa suite sans retard ; et on voit par cela qu'ils étaient
disciples dans leur coeur avant même d'être appelés.

      Voilà comment agit la foi qui a gardé la simplicité. Ce n'est pas à
force d'arguments qu'elle reçoit l'enseignement ; mais, de même qu'un oeil
sain et pur reçoit le rayon de soleil qui lui est envoyé, sans raisonner ni
travailler, et qu'il perçoit la lumière aussitôt qu'il est ouvert...de même
ceux qui ont la foi naturelle reconnaissent la voix de Dieu aussitôt qu'ils
l'entendent. La lumière de sa parole se lève en eux ; ils se lancent
joyeusement au devant d'elle et la reçoivent, comme l'a dit notre Seigneur
dans l'Evangile : « Mes brebis entendent ma voix et elles me suivent » (Jn
10,27).




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23 août 2009

Evangile du jour

dimanche 23 août 2009
Vingt-et-unième dimanche du temps ordinaire

Ste Rose de Lima, vierge (+ 1617)



Commentaire du jour
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina : « Tu as les paroles de la vie éternelle »

Les lectures du jour

Jn 6,60-69.
Jésus avait dit dans la synagogue de Capharnaüm : « Celui qui mange ma
chair et boit mon sang a la vie éternelle. »

Beaucoup de ses
disciples, qui avaient entendu, s'écrièrent : « Ce qu'il dit là est
intolérable, on ne peut pas continuer à l'écouter ! »
Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples. Il leur
dit : « Cela vous heurte ?
Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant ?.
. .
C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles
que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet
depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et celui qui
le livrerait.
Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à
moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »
A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent
de marcher avec lui.
Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu
as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de
Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
Ep 3, 980 ; GF, 196s (trad. Une Pensée , Médiaspaul, p. 26-27)

« Tu as les paroles de la vie éternelle »

Sois patient et persévère dans la pratique de la méditation. Au
début, contente-toi de n'avancer qu'à tout petits pas. Plus tard, tu auras
des jambes qui ne demanderont qu'à courir, ou mieux, des ailes pour voler.
Contente-toi d'obéir. Ce n'est jamais facile, mais c'est
Dieu que nous avons choisi comme notre part. Accepte de n'être encore
qu'une petite abeille dans le nid ; bien vite elle deviendra une de ces
grandes ouvrières habiles à la fabrication du miel. Reste toujours humble
devant Dieu et devant les hommes, dans l'amour. Alors le Seigneur te
parlera en vérité et t'enrichira de ses dons. Il arrive
que les abeilles traversent de grandes distances dans les prés avant de
parvenir aux fleurs qu'elles ont choisies ; ensuite, fatiguées mais
satisfaites et chargées de pollen, elles rentrent à la ruche pour y
accomplir la transformation silencieuse, mais féconde, du nectar des fleurs
en nectar de vie. Fais de même : après avoir écouté la Parole, médite-la
attentivement, examine ses divers éléments, cherche sa signification
profonde. Alors elle te deviendra claire et lumineuse ; elle aura le
pouvoir de transformer tes inclinations naturelles en une pure élévation de
l'esprit ; et ton coeur sera toujours plus étroitement uni au coeur du
Christ.




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22 août 2009

Evangile du jour

samedi 22 août 2009
Le samedi de la 20e semaine du temps ordinaire

Sts Fabricien et Philibert, martyrs (?), Ste Marie, Reine (mémoire)



Commentaire du jour
Saint Isaac le Syrien : « Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé »

Les lectures du jour

Mt 23,1-12.
Alors Jésus déclara à la foule et à ses disciples :
« Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
Pratiquez donc et observez tout ce qu'ils peuvent vous dire. Mais n'agissez
pas d'après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens ; mais
eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Ils agissent toujours pour être remarqués des hommes : ils portent sur eux
des phylactères très larges et des franges très longues ;
ils aiment les places d'honneur dans les repas, les premiers rangs dans les
synagogues,
les salutations sur les places publiques, ils aiment recevoir des gens le
titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n'avez
qu'un seul enseignant, et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n'avez qu'un seul
Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n'avez qu'un seul
maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul
Discours ascétiques, 1ère série, n°20 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 140

« Qui s'élèvera sera abaissé, qui s'abaissera sera élevé »

      L'humilité est une puissance secrète que les saints reçoivent quand
ils ont mené à bien toute l'ascèse de leur vie. Cette puissance en effet
n'est donnée qu'à ceux qui parviennent à la perfection de la vertu par la
force de la grâce... C'est la puissance même qu'ont reçu les bienheureux
apôtres sous la forme du feu. Le Sauveur leur avait ordonné en effet de ne
pas quitter Jérusalem jusqu'à ce qu'ils aient reçu la puissance d'en haut
(Ac 2,3; 1,4). Jérusalem est ici la vertu. La puissance est l'humilité. Et
la puissance d'en haut est le Paraclet, c'est-à-dire l'Esprit Consolateur.


      Or c'est là ce qu'avait dit l'Écriture Sainte : les mystères sont
révélés aux humbles (Lc 10,21). Aux humbles est donné de recevoir en
eux-mêmes cet Esprit des révélations qui découvre les mystères. C'est
pourquoi des saints ont dit que l'humilité accomplit l'âme dans les
contemplations divines. Que nul donc n'aille s'imaginer qu'il est parvenu à
la mesure de l'humilité parce qu'une pensée de componction lui sera venue à
un certain moment, ou parce qu'il aura versé quelques larmes... Mais si un
homme a vaincu tous les esprits contraires..., s'il a renversé et soumis
toutes les forteresses des ennemis, et si alors il a senti qu'il a reçu
cette grâce, quand « l'Esprit rend témoignage à son esprit » (Rm 8,16)
selon la parole de l'apôtre Paul, là est la perfection de l'humilité.
Bienheureux celui qui la possède. Car à tout heure il embrasse le sein de
Jésus (cf Jn 13,25).




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21 août 2009

Evangile du jour

vendredi 21 août 2009
Le vendredi de la 20e semaine du temps ordinaire

St Pie X, pape (+ 1914), Sts Léovigild et Cristobal, martyrs (+ 852)



Commentaire du jour
Clément d'Alexandrie : Les deux commandements

Les lectures du jour

Mt 22,34-40.
Les pharisiens, apprenant qu'il avait fermé la bouche aux sadducéens, se
réunirent,
et l'un d'entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour
le mettre à l'épreuve :
« Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur,
de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme
toi-même.
Tout ce qu'il y a dans l'Écriture - dans la Loi et les Prophètes - dépend
de ces deux commandements. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
Homélie « Quel riche peut être sauvé ? » (trad. coll. Icthus, vol. 6, p. 42 rev.)

Les deux commandements

Lorsqu'on a demandé au Maître quel était le plus grand des
commandements, il a répondu : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton
coeur et de toute ta force. Il n'est pas de plus grand commandement ». Je
le crois, puisqu'il concerne l'être essentiel et premier, Dieu notre Père,
par qui tout a été fait, tout demeure, et à qui reviendront tous ceux qui
seront sauvés. C'est lui qui nous a aimés le premier, qui nous a fait
naître ; il serait sacrilège de penser qu'il existe un être plus ancien et
plus sage. Notre reconnaissance est infime comparée à ses immenses
bienfaits, mais nous ne pouvons lui en offrir d'autre témoignage, lui qui
est parfait et qui n'a besoin de rien. Aimons notre Père de toute notre
force et de toute notre ferveur et nous acquerrons l'immortalité. Plus on
aime Dieu, plus notre nature se mêle et se confond avec la sienne. Le deuxième commandement, dit Jésus, ne le cède en rien au
premier : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même »... Lorsque le docteur
de la Loi demande à Jésus : « Et qui est mon prochain ? » (Lc 10,29),
celui-ci ne lui répond pas par la définition juive du prochain -- le
parent, le concitoyen, le prosélyte, l'homme qui vit sous la même loi ;
mais il raconte l'histoire d'un voyageur qui descendait de Jérusalem à
Jéricho. Blessé par des larrons..., cet homme a été soigné par un
Samaritain, qui « s'est montré son prochain » (v. 36). Et
qui est davantage mon prochain que le Sauveur ? Qui nous a pris davantage
en pitié lorsque les puissances des ténèbres nous avaient abandonnés et
blessés de coups ?... Seul Jésus a su guérir nos plaies et extirper les
maux enracinés en nos coeurs... C'est pourquoi nous devons l'aimer autant
que Dieu. Et aimer le Christ Jésus c'est accomplir sa volonté et garder ses
commandements.




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20 août 2009

Evangile du jour

jeudi 20 août 2009
Le jeudi de la 20e semaine du temps ordinaire

St Bernard de Clairvaux, abbé et docteur de l'Eglise (+ 1153)



Commentaire du jour
Saint Augustin : Le vêtement de noce

Les lectures du jour

Mt 22,1-14.
Jésus se remit à parler en paraboles :
« Le Royaume des cieux est comparable à un roi qui célébrait les noces de
son fils.
Il envoya ses serviteurs pour appeler à la noce les invités, mais ceux-ci
ne voulaient pas venir.
Il envoya encore d'autres serviteurs dire aux invités : 'Voilà : mon repas
est prêt, mes boeufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt :
venez au repas de noce. '
Mais ils n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ,
l'autre à son commerce ;
les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et
brûla leur ville.
Alors il dit à ses serviteurs : 'Le repas de noce est prêt, mais les
invités n'en étaient pas dignes.
Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous rencontrerez,
invitez-les au repas de noce. '
Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils
rencontrèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie
de convives.
Le roi entra pour voir les convives. Il vit un homme qui ne portait pas le
vêtement de noce,
et lui dit : 'Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de
noce ? ' L'autre garda le silence.
Alors le roi dit aux serviteurs : 'Jetez-le, pieds et poings liés, dehors
dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents. '
Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu
nombreux. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 90, 5-6  ; PL 38-39, 561-563

Le vêtement de noce

      Qu'est-ce que le vêtement de noce, la robe nuptiale ? L'apôtre Paul
nous dit : « Les préceptes n'ont d'autre fin que la charité qui naît d'un
coeur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sans feinte » (1Tm 1,5). La
voilà la robe nuptiale. Il ne s'agit pas de n'importe quel amour, car
souvent on voit s'aimer des hommes qui ont une mauvaise conscience. Ceux
qui se livrent ensemble aux brigandages, aux maléfices, ceux que rassemble
l'amour des comédiens, des conducteurs de chars et des gladiateurs,
s'aiment généralement entre eux, mais non de cette charité qui naît d'un
coeur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sans feinte : or, c'est
cette charité-là qui est la robe nuptiale.

      Revêtez-vous donc de la robe nuptiale, vous qui ne l'avez pas encore.
Déjà vous êtes entrés dans la salle du festin, vous allez vous approcher de
la table du Seigneur, mais vous n'avez pas encore, en l'honneur de l'époux,
la robe nuptiale : vous cherchez encore vos intérêts et non ceux de
Jésus-Christ. Le vêtement nuptial se porte pour honorer l'union nuptiale,
c'est-à-dire l'Époux et l'Épouse. Vous connaissez l'Époux, c'est Jésus
Christ; vous connaissez l'Épouse, c'est l'Église (Ep 5,32). Rendez honneur
à celle qui est épousée, rendez honneur aussi à celui qui l'épouse.





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19 août 2009

Evangile du jour

mercredi 19 août 2009
Le mercredi de la 20e semaine du temps ordinaire

St Jean-Eudes, fondateur (+ 1680)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : L'homme de la onzième heure : « Les derniers seront premiers »

Les lectures du jour

Mt 20,1-16.
« En effet, le Royaume des cieux est comparable au maître d'un domaine qui
sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour la
journée, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d'autres qui étaient là, sur la place,
sans travail.
Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui
est juste. '
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et
fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d'autres qui étaient là et
leur dit : 'Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire
? '
Ils lui répondirent : 'Parce que personne ne nous a embauchés. ' Il leur
dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne. '
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : 'Appelle les
ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir
par les premiers. '
Ceux qui n'avaient commencé qu'à cinq heures s'avancèrent et reçurent
chacun une pièce d'argent.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils
reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine :
'Ces derniers venus n'ont fait qu'une heure, et tu les traites comme nous,
qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur ! '
Mais le maître répondit à l'un d'entre eux : 'Mon ami, je ne te fais aucun
tort. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour une pièce d'argent ?
Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant
qu'à toi :
n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder
avec un oeil mauvais parce que moi, je suis bon ? '
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Eglise
Homélie pour le Vendredi saint « La Croix et le larron » (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p. 277)

L'homme de la onzième heure : « Les derniers seront premiers »

      Qu'a donc fait le larron, pour recevoir en partage le paradis après
la croix ?... Alors que Pierre reniait le Christ, le larron, du haut de la
croix lui rendait témoignage. Je ne dis pas cela pour accabler Pierre ; je
le dis pour mettre en évidence la grandeur d'âme du larron... Ce larron,
alors que toute une populace se tenait autour de lui, grondant, vociférant,
les abreuvant de blasphèmes et de sarcasmes, ne tint pas compte d'eux. Il
n'a même pas considéré l'état misérable de la crucifixion qui était en
évidence devant lui. Il parcourut tout cela d'un regard plein de foi... Il
se tourna vers le Maître des cieux et se remettant à lui, il dit : «
Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu iras dans ton Royaume » (Lc 23,42).
N'éludons pas avec désinvolture l'exemple du larron, et n'ayons pas honte
de le prendre pour maître, lui que notre Seigneur n'a pas rougi
d'introduire le premier dans le paradis...

      Il ne lui a pas dit, comme à Pierre : « Viens, suis-moi, et je ferai
de toi un pêcheur d'hommes » (Mt 4,19). Il ne lui a pas dit non plus comme
aux Douze : « Vous siégerez sur douze trônes pour juger les douze tribus
d'Israël » (Mt 19,28). Il ne l'a gratifié d'aucun titre ; il ne lui a
montré aucun miracle. Le larron ne l'a pas vu ressusciter un mort, ni
chasser des démons ; il n'a pas vu la mer lui obéir. Le Christ ne lui a
rien dit du Royaume, ni de la géhenne. Et pourtant il lui a rendu
témoignage devant tous, et il a reçu en héritage le Royaume.




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18 août 2009

Evangile du jour

mardi 18 août 2009
Le mardi de la 20e semaine du temps ordinaire

Les martyrs des pontons de Rochefort (1794-1795), Ste Hélène, impératrice (+ 328), St. Alberto Hurtado Cruchaga, Prêtre (1901-1952)



Commentaire du jour
Saint Pierre Damien : « Recevoir le centuple dès maintenant, au temps présent » (Mc 10,30)

Les lectures du jour

Mt 19,23-30.
Et Jésus dit à ses disciples : « Amen, je vous le dis : un riche entrera
difficilement dans le Royaume des cieux.
Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou
d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume des cieux. »
Entendant ces paroles, les disciples furent profondément déconcertés, et
ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? »
Jésus les regarda et dit : « Pour les hommes, c'est impossible, mais pour
Dieu tout est possible. »
Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voilà que nous avons tout
quitté pour te suivre : alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : quand viendra le monde
nouveau, et que le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire, vous
qui m'avez suivi, vous siégerez vous-mêmes sur douze trônes pour juger les
douze tribus d'lsraël.
Et tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères,
des soeurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup
plus, et il aura en héritage la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers.



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Pierre Damien (1007-1072), ermite puis évêque, docteur de l'Église
Sermon 9 ; PL 144, 549-553 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p.499)

« Recevoir le centuple dès maintenant, au temps présent » (Mc 10,30)

Il faut que nous vivions détachés de nos possessions et de notre
volonté propre, si nous voulons suivre celui qui n'avait « pas d'endroit où
reposer la tête » (Lc 9,58) et qui est venu « non pour faire sa volonté,
mais pour faire la volonté de celui qui l'a envoyé » (Jn 6,38)... Aussitôt
nous connaîtrons par expérience ce que la Vérité promet à quiconque
abandonne tout et marche à sa suite : « Il recevra le centuple..., et il
aura en héritage la vie éternelle » (Mc 10,30). En effet, le don du
centuple nous est un réconfort pour la marche, et la possession de la vie
éternelle fera notre bonheur pour toujours dans la patrie céleste.
Mais quel est ce centuple ? Simplement, les consolations de l'Esprit doux
comme le miel, ses visites et ses premiers fruits. C'est le témoignage de
notre conscience, c'est l'heureuse et très joyeuse attente des justes,
c'est la mémoire de la bonté surabondante de Dieu, c'est aussi, en vérité,
l'immensité de sa douceur. Ceux qui ont fait l'expérience de ces dons n'ont
pas besoin qu'on leur en parle, et qui pourrait les décrire avec de simples
mots à ceux qui ne l'ont pas faite ?




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17 août 2009

Evangile du jour

lundi 17 août 2009
Le lundi de la 20e semaine du temps ordinaire

St Hyacinthe, o.p. (+ 1257), St Eusèbe, pape (4ème s.), Ste Jeanne Delanoue



Commentaire du jour
Saint Athanase : « Tu auras un trésor dans le ciel »

Les lectures du jour

Mt 19,16-22.
Quelqu'un s'approcha de Jésus et lui dit : « Maître, que dois-je faire de
bon pour avoir la vie éternelle ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon ? Il n'y a
qu'un seul être qui soit bon ! Si tu veux entrer dans la vie, observe les
commandements. -
Lesquels ? » lui dit-il. Jésus reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d'adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne
porteras pas de faux témoignage.
Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme
toi-même. »
Le jeune homme lui dit : « Tout cela, je l'ai observé : que me manque-t-il
encore ? »
Jésus lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu
possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis
viens, suis-moi. »
A ces mots, le jeune homme s'en alla tout triste, car il avait de grands
biens.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Athanase (295-373), évêque d'Alexandrie, docteur de l'Église
La Vie de saint Antoine, père des moines, 2-4

« Tu auras un trésor dans le ciel »

      Après la mort de ses parents, alors qu'Antoine avait entre dix-huit
et vingt ans..., un jour, il entre dans l'église au moment de la lecture de
l'Évangile, et il entend le Seigneur qui disait à un riche : « Si tu veux
être parfait, va, vends tout ce que tu possèdes et donne-le aux pauvres ;
puis viens, suis-moi, et tu auras un trésor dans les cieux ». Antoine a eu
l'impression que cette lecture avait été faite pour lui. Il est sorti
aussitôt et a donné aux gens du village ses propriétés familiales. Après
avoir vendu tous ses biens mobiliers, il a distribué aux pauvres tout
l'argent qu'il en avait retiré, en ne mettant de côté qu'une petite part
pour sa soeur.

      Une autre fois qu'il était entré à l'église, il a entendu le Seigneur
dire dans l'Évangile : « Ne vous faites pas de souci pour demain » (Mt
6,34). Ne supportant plus d'avoir gardé quelque chose, il a distribué cela
aussi aux plus pauvres. Il a confié sa soeur à des vierges connues et
fidèles, qui vivaient ensemble dans une maison, pour y être éduquée. Et il
s'est désormais consacré, près de sa maison, au labeur de la vie ascétique.
Vigilant sur soi-même, il persévérait dans une vie austère...

      Il travaillait de ses mains, car il avait entendu cette parole : « Si
quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus » (2Th 3,10).
Il achetait son pain avec une part de ce qu'il gagnait et il distribuait le
reste aux indigents. Il priait sans cesse, parce qu'il avait appris qu'il
faut « prier sans relâche » (Lc 21,36) en privé. Il était si attentif à la
lecture qu'il ne laissait rien perdre des Écritures mais en retenait tout ;
dans la suite, sa mémoire pouvait remplacer les livres. Tous les habitants
du village et les gens de bien qui le fréquentaient habituellement, en le
voyant vivre ainsi, l'appelaient ami de Dieu. Les uns l'aimaient comme leur
fils, et les autres comme leur frère.




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16 août 2009

Evangile du jour

dimanche 16 août 2009
Vingtième dimanche du temps ordinaire

St Etienne de Hongrie, roi (+ 1038), St Roch, pélerin (+ 1327), Ste Jeanne Delanoue, vierge et fondatrice (+ 1732)



Commentaire du jour
Saint Gaudence de Brescia : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui »

Les lectures du jour

Jn 6,51-58.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange
de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma
chair, donnée pour que le monde ait la vie. »
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous
donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas
la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez
pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je
le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie
boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure
en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le
Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos
pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra
éternellement. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Gaudence de Brescia (?-après 406), évêque
Homélie pascale ; CSEL 68, 30 (trad. bréviaire)

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui »

Le sacrifice céleste institué par le Christ est vraiment l'héritage
légué par son testament nouveau ; il nous l'a laissé la nuit où il allait
être livré pour être crucifié, comme un gage de sa présence. Il est le
viatique de notre voyage, notre nourriture sur le chemin de la vie, jusqu'à
ce que nous soyons parvenus à celle-ci, en quittant ce monde. C'est
pourquoi le Seigneur disait : « Si vous ne mangez pas ma chair et ne buvez
pas mon sang, vous n'aurez pas la vie en vous ». Il a
voulu que ses bienfaits demeurent parmi nous ; il a voulu que les âmes
rachetées par son sang précieux soient toujours sanctifiées à l'image de sa
propre Passion. C'est pourquoi il donne l'ordre à ses disciples fidèles,
qu'il établit les premiers prêtres de son Église, de célébrer sans fin ces
mystères de vie éternelle... C'est ainsi que tout le peuple des fidèles
devraient avoir chaque jour devant les yeux la représentation de la Passion
du Christ ; en la tenant dans nos mains, en la recevant dans notre bouche
et notre coeur, nous garderons un souvenir ineffaçable de notre
rédemption. Il faut que le pain soit fait avec la farine
de nombreux grains de froment, mêlée à de l'eau, et reçoive du feu son
achèvement. On y trouve donc une image ressemblante du corps du Christ, car
nous savons qu'il forme un seul corps avec la multitude des hommes, qui a
reçu son achèvement du feu de l'Esprit Saint... De même, le vin de son sang
est tiré de plusieurs grappes, c'est-à-dire de raisins de la vigne plantée
par lui, écrasés, sous le pressoir de la croix ; versé dans le coeur des
fidèles, il y bouillonne par sa propre puissance. C'est là
le sacrifice de la Pâque, qui apporte le salut à tous ceux qui sont libérés
de l'esclavage de l'Égypte et de Pharaon, c'est-à-dire du démon. Recevez-le
en union avec nous, dans toute l'avidité d'un coeur religieux.




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15 août 2009

Evangile du jour

samedi 15 août 2009
Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie, patronne principale de la France

Assomption de la Vierge Marie, solennité



Commentaire du jour
Saint Germain de Constantinople : « Montée jusqu'à la gloire du ciel, avec son âme et son corps » (Collecte de la fête)

Les lectures du jour

Lc 1,39-56.
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la
montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit
en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le
fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli
d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent
dites de la part du Seigneur. »
Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront
bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à
jamais. »
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna
chez elle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Germain de Constantinople (?-733), évêque
Homélie 1 pour la Dormition de la Mère de Dieu ; PG 98, 346 (trad. Orval)

« Montée jusqu'à la gloire du ciel, avec son âme et son corps » (Collecte de la fête)

Temple vivant de la divinité très sainte du Fils unique, Mère de
Dieu, vraiment, je le redis avec action de grâces, ton assomption ne t'a
nullement éloignée des chrétiens. Tu vis impérissable et pourtant tu ne
demeures pas loin de ce monde périssable ; au contraire, tu es proche de
ceux qui t'invoquent et ceux qui te cherchent avec foi te trouvent. Il
convenait que ton esprit reste toujours fort et vivant et que ton corps
soit immortel. En effet, comment la dissolution de la chair aurait-elle pu
te réduire en cendre et en poussière, toi qui as délivré l'homme de la
ruine de la mort par l'incarnation de ton Fils ?... Un
enfant cherche et désire sa mère, et la mère aime vivre avec son enfant ;
de même, puisque tu avais dans ton coeur un amour maternel pour ton Fils et
pour ton Dieu, tu devais normalement pouvoir retourner auprès de lui, et
Dieu, à cause de son amour filial envers toi devait très justement
t'accorder de partager sa condition. Ainsi, morte aux choses qui finissent,
tu as émigré vers les demeures impérissables de l'éternité où réside Dieu
dont tu partages désormais la vie... Tu as été
corporellement sa demeure ; et maintenant c'est lui qui, en retour, est
devenu le lieu de ton repos. « Voici, disait-il, mon repos pour les siècles
des siècles » (Ps 131,14). Ce lieu de repos, c'est la chair qu'il a revêtue
après l'avoir prise de toi, Mère de Dieu, la chair dans laquelle, nous le
croyons, il s'est montré dans le monde présent et se manifestera dans le
monde futur lorsqu'il viendra juger les vivants et les morts. Puisque tu es
la demeure de son éternel repos, il t'a retirée de la corruption et il t'a
prise avec lui, voulant te garder en sa présence et son affection. Voilà
pourquoi, tout ce que tu lui demandes il te l'accorde comme à une mère
soucieuse de ses enfants ; et tout ce que tu souhaites, il l'accomplit avec
sa divine puissance, lui qui est béni pour l'éternité.




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14 août 2009

Evangile du jour

vendredi 14 août 2009
Le vendredi de la 19e semaine du temps ordinaire

St Maximilien Kolbe, martyr (+ 1941)



Commentaire du jour
Le Missel romain : « Tous deux ne feront plus qu'un »

Les lectures du jour

Mt 19,3-12.
Des pharisiens s'approchèrent de lui pour le mettre à l'épreuve ; ils lui
demandèrent : « Est-il permis de renvoyer sa femme pour n'importe quel
motif ? »
Il répondit : « N'avez-vous pas lu l'Écriture ? Au commencement, le
Créateur les fit homme et femme,
et il leur dit : 'Voilà pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, il
s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. '
A cause de cela, ils ne sont plus deux, mais un seul. Donc, ce que Dieu a
uni, que l'homme ne le sépare pas ! »
Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la
remise d'un acte de divorce avant la séparation ? »
Jésus leur répond : « C'est en raison de votre endurcissement que Moïse
vous a concédé de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n'en était
pas ainsi.
Or je vous le dis : si quelqu'un renvoie sa femme - sauf en cas d'union
illégitime - pour en épouser une autre, il est adultère. »
Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l'homme par
rapport à sa femme, il n'y a pas intérêt à se marier. »
Il leur répondit : « Ce n'est pas tout le monde qui peut comprendre cette
parole, mais ceux à qui Dieu l'a révélée.
Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont
incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés
par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du
Royaume des cieux. Celui qui peut comprendre, qu'il comprenne ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Le Missel romain
Bénédiction des époux lors d'un mariage

« Tous deux ne feront plus qu'un »

Seigneur notre Dieu,afin de révéler le dessein de ta grâcetu as
voulu que l'amour de l'homme et de la femmesoit déjà un signe de
l'Allianceque tu as conclue avec ton peuple,et tu veux que dans
le sacrement de mariagel'union des époux exprime le mystèredes
noces du Christ et de l'Église (Ep 5,32).Nous te prions de bénir N.
et N.et de les prendre sous ta protection.Fais que tout au long
de leur vie communesanctifiée par ce sacrement,ils se donnent
la grâce de ton amour,et qu'en étant l'un pour l'autreun signe
de ta présence,ils deviennent un seul coeur et un seul esprit.Accorde-leurde pouvoir assurer par leur travail la vie de leur
foyeret d'élever leurs enfants selon l'Évangilepour qu'ils
fassent partie de ta famille éternellement.Accorde à N.
(l'épouse) la plénitude de ta bénédiction :qu'elle réponde à sa
vocation d'épouse et de mère,qu'elle soit par sa tendresse et sa
puretéla joie de sa maison.Accorde aussi ta bénédiction à N.
(l'époux) pour qu'il se dévoue à toutes ses tâchesd'époux
fidèle et de père attentif.Et puisqu'ils vont maintenantpartager le repas de ton eucharistie,Père très saint,donne-leur à tous deuxla joie d'être un jour tes convivesau
festin de ton Royaume.Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.




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13 août 2009

Evangile du jour

jeudi 13 août 2009
Le jeudi de la 19e semaine du temps ordinaire

Ste Radegonde, reine et abbesse (+ 587), St Pontien, pape (v. 235)



Commentaire du jour
Saint François d'Assise : « Soixante-dix fois sept fois »

Les lectures du jour

Mt 18,21-35.19,1.
Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère
commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ?
Jusqu'à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à
soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler
ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille
talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent).
Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le
vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de
sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait :
'Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout. '
Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa
dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait
cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant :
'Rembourse ta dette ! '
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : 'Prends patience
envers moi, et je te rembourserai. '
Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait
remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent
tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : 'Serviteur mauvais ! je t'avais
remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même
j'avais eu pitié de toi ? '
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout
remboursé.
C'est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne
pardonne pas à son frère de tout son coeur. »
Jésus acheva ainsi son discours, puis il s'éloigna de la Galilée et se
rendit en Judée, au-delà du Jourdain.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint François d'Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
Lettre à un responsable franciscain (trad. Desbonnets et Vorreux, p. 129)

« Soixante-dix fois sept fois »

Que le Seigneur te bénisse ! Je vais t'expliquer comme je le peux ton
cas de conscience. Des soucis ou des gens –- frères ou autres personnes –-
t'empêchent d'aimer le Seigneur Dieu ? Eh bien..., aime ceux qui te causent
ces ennuis. N'exige pas d'eux, sauf si le Seigneur t'indique le contraire,
un changement d'attitude à ton égard. C'est tels qu'ils sont que tu dois
les aimer...  

Voici à quoi je reconnaîtrai que tu aimes le Seigneur, et que tu
m'aimes, moi, son serviteur et le tien : si n'importe quel frère au monde,
après avoir péché autant qu'il est possible de pécher, peut rencontrer ton
regard, demander ton pardon, et te quitter pardonné. S'il ne demande pas
pardon, demande-lui, toi, s'il veut être pardonné. Et même si après cela il
péchait encore mille fois contre toi, aime-le plus encore que tu m'aimes,
et cela pour l'amener au Seigneur. Aie toujours pitié de ces malheureux. Et
quand l'occasion s'en présentera, fais savoir aux gardiens [de nos
communautés] ta ferme résolution d'agir ainsi.




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12 août 2009

Evangile du jour

mercredi 12 août 2009
Le mercredi de la 19e semaine du temps ordinaire

Ste Jeanne de Chantal, fondatrice (+ 1641), Ste Clarisse, abbesse (6ème s.), Bx Karl Leisner



Commentaire du jour
Saint Césaire d'Arles : « Tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel »

Les lectures du jour

Mt 18,15-20.
Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa
faute. S'il t'écoute, tu auras gagné ton frère.
S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que
toute l'affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
S'il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l'Église ; s'il
refuse encore d'écouter l'Église, considère-le comme un païen et un
publicain.
Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié
dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans
le ciel.
Encore une fois, je vous le dis : si deux d'entre vous sur la terre se
mettent d'accord pour demander quelque chose, ils l'obtiendront de mon Père
qui est aux cieux.
Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque
Sermon au peuple, n°59 (trad. Soleil Levant 1962 rev. ; cf. SC 330, p. 43)

« Tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel »

      Pour notre bien et notre salut, toutes les Saintes Ecritures nous
avertissent que nous avons à confesser nos péchés, sans cesse et avec
humilité, non seulement devant Dieu, mais aussi devant un homme saint et
craignant Dieu. C'est ainsi que l'Esprit Saint nous recommande par la voix
de l'apôtre Jacques : « Confessez-vous vos péchés les uns aux autres, et
priez les uns pour les autres, de manière à être sauvés » (5,16)..., et le
psalmiste dit : « Je confesserai au Seigneur mes injustices ; et toi tu as
absous l'impiété de mon coeur » (31,5).

      Nous sommes toujours blessés par nos péchés ; de la même façon, nous
devons toujours avoir recours aux médicaments de la confession. En effet,
si Dieu veut que nous confessions nos péchés, ce n'est pas que lui-même ne
pourrait pas les connaître, mais c'est parce que le diable souhaite trouver
de quoi nous accuser devant le tribunal du Juge éternel ; c'est pourquoi il
voudrait que nous pensions plutôt à les excuser qu'à les accuser. Notre
Dieu, au contraire, parce qu'il est bon et miséricordieux, veut que nous
les confessions en ce monde pour que nous ne soyons pas confondus à leur
sujet dans l'autre. Si donc nous les confessons, lui, il se montre clément
; si nous les avouons, il pardonne... Et nous, frères, nous sommes vraiment
vos médecins spirituels ; nous cherchons avec sollicitude à guérir vos
âmes.




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11 août 2009

Evangile du jour

mardi 11 août 2009
Le mardi de la 19e semaine du temps ordinaire

Ste Claire d'Assise, fondatrice (+ 1253)



Commentaire du jour
Sainte Faustine Kowalska : « Celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux »

Les lectures du jour

Mt 18,1-5.10.12-14.
Les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le
plus grand dans le Royaume des cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d'eux,
et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour
devenir comme les petits enfants, vous n'entrerez point dans le Royaume des
cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le
plus grand dans le Royaume des cieux.
Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c'est moi
qu'il accueille.
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs
anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux
cieux.
Que pensez-vous de ceci ? Si un homme possède cent brebis et que l'une
d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf
autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s'il parvient à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour
elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits
soit perdu.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit Journal, § 244 (trad. Parole et Dialogue 2002, p. 128)

« Celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux »

Ils ont déjà recommencé, les jours gris quotidiens. Les instants
solennels de mes voeux perpétuels sont passés, mais cette grande grâce de
Dieu demeure en mon âme. Je sens que je suis tout à Dieu, je sais que je
suis son enfant, je sens que je suis tout entière propriété de Dieu.
J'expérimente cela même de façon physique et sensible. Je suis parfaitement
tranquille en tout, car je sais que c'est l'affaire de l'Epoux de penser à
moi. Je me suis complètement oubliée moi-même. Ma
confiance dans son Coeur très miséricordieux est sans bornes. Je lui suis
continuellement unie. Je vois que c'est comme si Jésus ne pouvait pas être
heureux sans moi, ni moi sans lui. Je comprends bien cependant qu'étant
Dieu il est heureux en lui-même, et que pour son bonheur il n'a besoin
d'absolument aucune créature, mais sa bonté le contraint à se donner à sa
créature -- et cela avec une inconcevable générosité.




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10 août 2009

Evangile du jour

lundi 10 août 2009
Fête de St Laurent, diacre et martyr

St Laurent de Rome, martyr (+ 258)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : « S'il meurt, il donne beaucoup de fruit »

Les lectures du jour

Jn 12,24-26.
Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt
pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit.
Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde
pour la vie éternelle.
Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi
sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Des Offices des ministres I,84 ; II,28 ; PL 16,84 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 468)

« S'il meurt, il donne beaucoup de fruit »

      Lorsque saint Laurent a vu que l'on conduisait l'évêque Sixte au
martyre, il s'est mis à pleurer. Ce n'était pas la souffrance de son évêque
qui lui arrachait des larmes, mais le fait qu'il parte au martyre sans lui.
C'est pourquoi il s'est mis à l'interpeller en ces termes : « Où vas-tu,
Père, sans ton fils ? Vers quoi te hâtes-tu, prêtre saint, sans ton diacre
? Tu avais pourtant l'habitude de ne jamais offrir le sacrifice sans
ministre !... Fais donc la preuve que tu as choisi un bon diacre : celui à
qui tu as commis le ministère du sang du Seigneur, celui avec lequel tu
partages les sacrements, refuserais-tu de communier avec lui dans le
sacrifice du sang ? »...

      Le pape Sixte a répondu à Laurent : « Je ne t'oublie pas, mon fils,
ni ne t'abandonne. Mais je te laisse des combats plus grands à soutenir. Je
suis vieux et je ne peux soutenir qu'une lutte légère. Quant à toi, tu es
jeune et il te reste un triomphe bien plus glorieux à obtenir contre le
tyran. Tu viendras bientôt. Sèche tes larmes. Dans trois jours, tu me
suivras... »

      Trois jours après, Laurent est arrêté. On lui demande d'amener les
biens et les trésors de l'Eglise. Il promet d'obéir. Le lendemain, il
revient avec des pauvres. On lui demande où étaient ces trésors qu'il
devait amener. Il a montré les pauvres en disant : « Voilà les trésors de
l'Église. Quels trésors meilleurs aurait le Christ, que ceux dont il a dit
: ' Ce que vous aurez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous
l'avez fait ' » (Mt 25,40) ? Laurent a montré ces trésors-là et a été
vainqueur car le persécuteur n'a eu aucune envie de les lui ôter. Mais dans
sa rage, il l'a fait brûler vif.




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09 août 2009

Evangile du jour

dimanche 09 août 2009
Dix-neuvième dimanche du temps ordinaire

Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), o.c.d., copatronne de l'Europe (+ 1942), St Amour, martyr (8ème s.)



Commentaire du jour
Saint Cyrille d'Alexandrie : « Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie »

Les lectures du jour

Jn 6,41-51.
Comme Jésus avait dit : « Moi, je suis le pain qui est descendu du ciel »,
les Juifs récriminaient contre lui :
« Cet homme-là n'est-il pas Jésus, fils de Joseph ? Nous connaissons bien
son père et sa mère. Alors comment peut-il dire : 'Je suis descendu du
ciel' ? »
Jésus reprit la parole : « Ne récriminez pas entre vous.
Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers
moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu
lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi.
Certes, personne n'a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu :
celui-là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange
de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma
chair, donnée pour que le monde ait la vie. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, 22

« Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie »

Comment l'homme, qui demeurait rivé à la terre et restait soumis à la
mort, pouvait-il avoir accès de nouveau à l'immortalité ? Il fallait que sa
chair soit rendue participante de la puissance vivifiante qui est en Dieu.
Or, la puissance vivifiante de Dieu le Père, c'est sa Parole, c'est le Fils
Unique ; c'est donc lui qu'il nous a envoyé comme Sauveur et
Rédempteur... Si tu jettes un petit morceau de pain dans
l'huile, de l'eau ou du vin, il va tout de suite s'imprégner de leurs
propriétés. Si tu mets du fer au contact du feu, il sera bientôt rempli de
son énergie, et, bien qu'il ne soit par nature que du fer, il deviendra
semblable au feu. Ainsi donc, le Verbe vivifiant de Dieu, en s'unissant à
la chair qu'il s'est appropriée, l'a rendue vivifiante. Il
a dit en effet : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle. Je suis le
pain de la vie ». Et encore : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du
ciel ; si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain
que je donnerai, c'est ma chair. En vérité, si vous ne mangez pas la chair
du Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la
vie en vous ». Ainsi donc, en mangeant la chair du Christ, notre Sauveur à
tous, et en buvant son sang, nous avons la vie en nous, nous devenons comme
un avec lui, nous demeurons en lui et lui demeure en nous.
Il fallait donc qu'il vienne en nous de la manière qui convient à Dieu, par
l'Esprit Saint, et qu'il se mêle en quelque sorte à nos corps par sa sainte
chair et par son sang précieux que nous recevons en bénédiction vivifiante
comme dans du pain et du vin. En effet..., Dieu a usé de condescendance
envers notre faiblesse et a mis toute la puissance de sa vie dans les
éléments du pain et du vin qui sont ainsi dotés de l'énergie de sa propre
vie. N'hésite donc pas à le croire, puisque le Seigneur lui-même a dit
clairement : « Ceci est mon corps » et « Ceci est mon sang ».




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