31 juillet 2009

Evangile du jour

vendredi 31 juillet 2009
Le vendredi de la 17e semaine du temps ordinaire

St Ignace de Loyola, fondateur (+ 1556), St Germain d'Auxerre, évêque (v. 450)



Commentaire du jour
Pape Benoît XVI : « A cause de leur manque de foi »

Les lectures du jour

Mt 13,54-58.
Il alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de
telle manière qu'ils étaient frappés d'étonnement et disaient : « D'où lui
viennent cette sagesse et ces miracles ?
N'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas
Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ?
Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d'où lui vient
tout cela ? »
Et ils étaient profondément choqués à cause de lui. Jésus leur dit : « Un
prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison. »
Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur
manque de foi.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
Encyclique « Spe Salvi », 47 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« A cause de leur manque de foi »

      Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et
en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La
rencontre avec lui est l'acte décisif du jugement. Devant son regard
s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre avec lui qui, en nous
brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment
nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler
paille sèche, vantardise vide, et s'écrouler. Mais dans la souffrance de
cette rencontre, où l'impur et le malsain de notre être nous apparaissent
évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son
coeur nous guérissent grâce à une transformation assurément douloureuse,
comme « par le feu » ; cependant, c'est une heureuse souffrance, dans
laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous
permettant à la fin d'être totalement nous-mêmes et par là totalement de
Dieu.

      Ainsi se rend évidente aussi la compénétration de la justice et de la
grâce: notre façon de vivre n'est pas insignifiante, mais notre saleté ne
nous tache pas éternellement, si du moins nous sommes demeurés tendus vers
le Christ, vers la vérité et vers l'amour. En fin de compte, cette saleté a
déjà été brûlée dans la Passion du Christ. Au moment du jugement, nous
expérimentons et nous accueillons cette domination de son amour sur tout le
mal dans le monde et en nous. La souffrance de l'amour devient notre salut
et notre joie.




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30 juillet 2009

Evangile du jour

jeudi 30 juillet 2009
Le jeudi de la 17e semaine du temps ordinaire

Ste Julitte (Juliette), vierge et martyre (+ 303), St Pierre Chrysologue, archevêque et docteur de l'Eglise (+ 450)



Commentaire du jour
Pape Benoît XVI : « Sur le rivage »

Les lectures du jour

Mt 13,47-53.
Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la
mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.
Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans
des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien.
Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les
méchants des justes
et les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des
grincements de dents.
Avez-vous compris tout cela ? - Oui », lui répondent-ils.
Jésus ajouta : « C'est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des
cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf
et de l'ancien. »
Jésus acheva ainsi de proposer des paraboles, puis il s'éloigna de là.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
Encyclique « Spe Salvi », 45-46 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Sur le rivage »

      Avec la mort, le choix de vie fait par l'homme devient définitif –-
sa vie est devant le Juge. Son choix, qui au cours de toute sa vie a pris
forme, peut avoir diverses caractéristiques. Il peut y avoir des personnes
qui ont détruit totalement en elles le désir de la vérité et la
disponibilité à l'amour, des personnes en qui tout est devenu mensonge, des
personnes qui ont vécu pour la haine et qui en elles-mêmes ont piétiné
l'amour. C'est une perspective terrible, mais certains personnages de notre
histoire laissent entrevoir de façon effroyable des profils de ce genre.
Dans de semblables individus, il n'y aurait plus rien de remédiable et la
destruction du bien serait irrévocable : c'est cela qu'on indique par le
mot « enfer ».

      D'autre part, il peut y avoir des personnes très pures, qui se sont
laissées entièrement pénétrer par Dieu et qui, par conséquent, sont
totalement ouvertes au prochain –- des personnes dont la communion avec
Dieu oriente dès maintenant leur être tout entier et dont le fait d'aller
vers Dieu conduit seulement à l'accomplissement de ce qu'elles sont
désormais.

      Selon nos expériences, cependant, ni un cas ni l'autre ne sont la
normalité dans l'existence humaine. Chez la plupart des hommes –- comme
nous pouvons le penser –- une ultime ouverture intérieure pour la vérité,
pour l'amour, pour Dieu, demeure présente au plus profond de leur être.
Mais dans les choix concrets de vie, elle est recouverte depuis toujours de
nouveaux compromis avec le mal... Qu'advient-il de tels individus
lorsqu'ils comparaissent devant le Juge ? Toutes les choses sales qu'ils
ont accumulées dans leur vie deviendront-elles d'un coup insignifiantes
?... Dans la première lettre aux Corinthiens, saint Paul nous donne une
idée de l'impact différent du jugement de Dieu sur l'homme selon son
état...: « On peut poursuivre la construction avec de l'or, de l'argent ou
de la belle pierre, avec du bois, de l'herbe ou du chaume, mais l'ouvrage
de chacun sera mis en pleine lumière au jour du jugement. Car cette
révélation se fera par le feu, et c'est le feu qui permettra d'apprécier la
qualité de l'ouvrage de chacun. Si l'ouvrage construit par quelqu'un
résiste, celui-là recevra un salaire ; s'il est détruit par le feu, il
perdra son salaire. Et lui-même sera sauvé, mais comme s'il était passé à
travers un feu » (3,12-15).




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29 juillet 2009

Evangile du jour

mercredi 29 juillet 2009
Sainte Marthe, mémoire

Ste Marthe, vierge (1er s.), Bx Urbain II, pape (+ 1099)



Commentaire du jour
Saint François de Sales : « Jésus aimait Marthe et sa soeur, ainsi que Lazare » (Jn 11,5)

Les lectures du jour

Jn 11,19-27.
beaucoup de Juifs étaient venus manifester leur sympathie à Marthe et à
Marie, dans leur deuil.
Lorsque Marthe apprit l'arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre,
tandis que Marie restait à la maison.
Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère ne serait
pas mort.
Mais je sais que, maintenant encore, Dieu t'accordera tout ce que tu lui
demanderas. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit : « Je sais qu'il ressuscitera au dernier jour, à la
résurrection. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit
en moi, même s'il meurt, vivra ;
et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ?
»
Elle répondit : « Oui, Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le
Fils de Dieu, celui qui vient dans le monde. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l'Église
Introduction à la vie dévote, III, 19 (français modernisé)

« Jésus aimait Marthe et sa soeur, ainsi que Lazare » (Jn 11,5)

      Aimez tout le monde d'un grand amour de charité, mais réservez votre
amitié profonde pour ceux qui peuvent échanger avec vous des choses
bonnes... Si vous échangez dans le domaine des connaissances, votre amitié
est certes louable ; plus encore si vous communiez dans le domaine de la
prudence, de la discrétion, de la force et de la justice. Mais si votre
relation est fondée sur la charité, la dévotion et la perfection
chrétienne, ô Dieu, que votre amitié sera précieuse ! Elle sera excellente
parce qu'elle vient de Dieu, excellente parce qu'elle tend à Dieu,
excellente parce que son lien, c'est Dieu, parce qu'elle durera
éternellement en Dieu. Qu'il fait bon aimer sur la terre comme on aime au
ciel, apprendre à s'aimer en ce monde comme nous le ferons éternellement en
l'autre !

      Je ne parle pas ici de l'amour simple de charité, car il doit être
porté à tous les hommes ; mais je parle de l'amitié spirituelle, par
laquelle deux ou trois ou plusieurs communient dans la vie spirituelle et
deviennent un seul esprit entre eux (cf Ac 4,32). C'est vraiment à bon
droit que peuvent chanter de telles âmes heureuses : « Combien il est bon
et agréable que les frères habitent ensemble ! » (Ps 132,1)... Il me semble
que toutes les autres amitiés ne sont que l'ombre de celle-ci... Pour des
chrétiens vivant dans le monde, il leur est nécessaire de s'aider les uns
les autres par de saintes amitiés ; par ce moyen ils s'encouragent, se
soutiennent, se portent mutuellement vers le bien... Personne ne saurait
nier que notre Seigneur ait aimé d'une amitié plus douce et plus spéciale
saint Jean, Lazare, Marthe et Madeleine, car l'Ecriture le témoigne.




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28 juillet 2009

Evangile du jour

mardi 28 juillet 2009
Le mardi de la 17e semaine du temps ordinaire

St Innocent Ier, pape (+ 417), Sts Nazaire et Celse, martyrs (1er s.), St Victor Ier, pape (+ 198), St Samson, évêque (v. 565)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Eglise Catholique : « Je crois en l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique »

Les lectures du jour

Mt 13,36-43.
Alors, laissant la foule, il vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent
et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le
champ. »
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme
;
le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ;
l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde
; les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à
la fin du monde.
Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous
ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal,
et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des
grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur
Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende !


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Eglise Catholique
§ 823 – 827

« Je crois en l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique »

      « L'Eglise est sainte : aux yeux de la foi, l'Eglise...est
indéfectiblement sainte. En effet le Christ, Fils de Dieu qui, avec le Père
et l'Esprit, est proclamé « seul saint », a aimé l'Eglise comme son épouse,
il s'est livré pour elle afin de la sanctifier, il se l'est unie comme son
corps et l'a comblée du don de l'Esprit Saint pour la gloire de Dieu. »
L'Eglise est donc « le peuple saint de Dieu », et ses membres sont appelés
« saints » (Lumen gentium, 39,12; 1Co 6,1)... Par le Christ et en lui
l'Eglise devient aussi sanctifiante... C'est en elle que « nous acquérons
la sainteté par la grâce de Dieu »... En ses membres, la sainteté parfaite
est encore à acquérir...

      « Tandis que le Christ saint, innocent, sans tache, venu uniquement
pour expier les péchés du peuple, n'a pas connu le péché, l'Eglise, elle,
qui renferme des pécheurs dans son propre sein, est donc à la fois sainte
et appelée à se purifier, et poursuit constamment son effort de pénitence
et de renouvellement. » (LG 42) Tous les membres de l'Eglise, ses ministres
y compris, doivent se reconnaître pécheurs. En tous, l'ivraie du péché se
trouve encore mêlée au bon grain de l'Evangile jusqu'à la fin des temps.

      L'Eglise rassemble donc des pécheurs saisis par le salut du Christ
mais toujours en voie de sanctification : « L'Eglise est sainte tout en
comprenant en son sein des pécheurs, parce qu'elle n'a elle-même d'autre
vie que celle de la grâce. C'est en vivant de sa vie que ses membres se
sanctifient ; c'est en se soustrayant à sa vie qu'ils tombent dans les
péchés et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C'est
pourquoi elle souffre et fait pénitence pour ces fautes, dont elle a le
pouvoir de guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l'Esprit
Saint. »




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27 juillet 2009

Evangile du jour

lundi 27 juillet 2009
Le lundi de la 17e semaine du temps ordinaire

St Célestin Ier, pape (+ 432), Sts George, Aurèle et Nathalie, Félix et Liliose, martyrs (+ 852)



Commentaire du jour
Saint Macaire : « Jusqu'à ce que toute la pâte ait levé »

Les lectures du jour

Mt 13,31-35.
Il leur proposa une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable
à une graine de moutarde qu'un homme a semée dans son champ.
C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé,
elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que
les oiseaux du ciel font leurs nids dans ses branches. »
Il leur dit une autre parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à du
levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à
ce que toute la pâte ait levé. »
Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et il ne leur disait rien
sans employer de paraboles,
accomplissant ainsi la parole du prophète : C'est en paraboles que je
parlerai, je proclamerai des choses cachées depuis les origines.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Macaire (?-405), moine en Égypte
Homélie n°24 (trad. Bellefontaine 1984, coll. Spi. Or. n°40, p.239 rev.)

« Jusqu'à ce que toute la pâte ait levé »

Depuis la transgression d'Adam, les pensées de l'âme se sont
dispersées loin de l'amour de Dieu, vers le monde présent, et elles s'y
sont mêlées à des pensées matérielles et terrestres. Car Adam, par sa
transgression, a reçu en lui le levain des tendances mauvaises, et ainsi,
par participation, tous ceux qui sont nés de lui et toute la race d'Adam a
eu une part de ce levain. Ensuite, les dispositions mauvaises ont crû et se
sont développées parmi les hommes, au point qu'ils en sont arrivés à toutes
sortes de désordres. Finalement, l'humanité entière a été pénétrée du
levain de la malice... D'une manière analogue, pendant
son séjour sur la terre, le Seigneur a bien voulu souffrir pour tous les
hommes ; les racheter par son propre sang, introduire le levain céleste de
sa bonté dans les âmes croyantes humiliées sous le joug du péché. Il a bien
voulu parfaire en elles la justice des préceptes et toutes les vertus,
jusqu'à ce que, pénétrées de ce levain, elles soient unies dans le bien et
forment « un seul esprit avec le Seigneur », selon le mot de Paul (1Co
6,17). L'âme qui est totalement pénétrée du levain du Saint Esprit ne peut
même plus avoir l'idée du mal et de la malice, comme il est écrit : « La
charité ne pense rien de malhonnête » (1Co 13,5). Sans ce levain céleste,
autrement dit sans la puissance de l'Esprit Saint, il est impossible que
l'âme soit pétrie de la douceur du Seigneur et parvienne à la vraie vie.




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26 juillet 2009

Evangile du jour

dimanche 26 juillet 2009
Dix-septième dimanche du temps ordinaire

Ste Anne, mère de la Sainte Vierge (1er s.), St Joachim, père de la Sainte Vierge (1er s.)



Commentaire du jour
Saint Hilaire : « C'est vraiment lui le grand prophète, celui qui vient dans le monde »

Les lectures du jour

Jn 6,1-15.
Après cela, Jésus passa de l'autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi
mer de Galilée).
Une grande foule le suivait, parce qu'elle avait vu les signes qu'il
accomplissait en guérissant les malades.
Jésus gagna la montagne, et là, il s'assit avec ses disciples.
C'était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des Juifs.
Jésus leva les yeux et vit qu'une foule nombreuse venait à lui. Il dit à
Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu'ils aient à manger ?
»
Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui-même savait bien ce
qu'il allait faire.
Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait
pas pour que chacun ait un petit morceau de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais
qu'est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites-les asseoir. » Il y avait beaucoup d'herbe à cet
endroit. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua
; il leur donna aussi du poisson, autant qu'ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Ramassez les
morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu. »
Ils les ramassèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui
restaient des cinq pains d'orge après le repas.
A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C'est
vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force
et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans
la montagne.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Matthieu, 14, 11 ; PL 9, 999 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 98 rev. ; cf SC 258, p. 23)

« C'est vraiment lui le grand prophète, celui qui vient dans le monde »

      Les disciples disent qu'ils ont seulement cinq pains et deux
poissons. Les cinq pains signifiaient qu'ils étaient encore soumis aux cinq
livres de la Loi, et les deux poissons qu'ils étaient nourris par les
enseignements des prophètes et de Jean le Baptiste... Voilà ce que les
apôtres avaient à offrir en premier lieu, puisqu'ils en étaient encore là ;
et c'est de là qu'est partie la prédication de l'Evangile...

      Le Seigneur avait pris les pains et les poissons. Il a levé les yeux
vers le ciel, a dit la bénédiction et les a rompus. Il rendait grâce au
Père d'être changé en nourriture de la Bonne Nouvelle, après les siècles de
la Loi et des prophètes... Les pains sont donnés aussi aux apôtres : c'est
par eux que les dons de la grâce divine devaient être redonnés. Ensuite les
gens sont nourris des cinq pains et des deux poissons et une fois les
convives rassasiés, les fragments de pain et de poisson étaient en telle
abondance que douze corbeilles ont été remplies. Cela veut dire que la
multitude est comblée par la parole de Dieu qui vient de l'enseignement de
la Loi et des prophètes. C'est l'abondance de la puissance divine, mise en
réserve pour les peuples païens, qui déborde à la suite du service de la
nourriture éternelle. Elle réalise une plénitude, celle du chiffre douze,
comme le nombre des apôtres. Or il se trouve que le nombre de ceux qui ont
mangé est le même que celui des croyants à venir : cinq mille hommes (Mt
14,21;Ac 4,4).




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25 juillet 2009

Evangile du jour

samedi 25 juillet 2009
Fête de saint Jacques (le majeur), Apôtre

St Jacques le Majeur, apôtre (+ 44)



Commentaire du jour
Eusèbe de Césarée : Le martyre de saint Jacques, apôtre

Les lectures du jour

Mt 20,20-28.
Alors la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus
avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà mes deux fils :
ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton
Royaume. »
Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous
boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons.
»
Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à
ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder ; il y a ceux pour qui ces
places sont préparées par mon Père. »
Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations
païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand
sera votre serviteur ;
et celui qui veut être le premier sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir
et donner sa vie en rançon pour la multitude. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Eusèbe de Césarée (v. 265-340), évêque, théologien, historien
Histoire ecclésiastique, II, 3, 9 (trad. SC 31, p. 54s rev.)

Le martyre de saint Jacques, apôtre

      C'était sans doute grâce à une puissance et à une assistance du ciel
que la doctrine du salut, tel un rayon de soleil, a éclairé soudainement
toute la terre. Suivant les divines Écritures, en effet, sur toute la terre
a retenti la voix des évangélistes et des apôtres, « leurs paroles
jusqu'aux limites du monde » (Ps 18,5). Et vraiment dans chaque ville, dans
chaque bourg, comme dans une aire pleine de blé, se constituaient en masse
des Églises fortes de milliers d'hommes, remplies de fidèles...

      Mais sous le règne de l'empereur Claude, « le roi Hérode se mit à
maltraiter certains membres de l'Église ; c'est ainsi qu'il a fait périr
Jacques, frère de Jean, par le glaive » (Ac 12,1-2). De Jacques, Clément
[d'Alexandrie] rapporte un récit digne de mémoire tel qu'il le tenait de la
tradition de ses prédécesseurs : celui qui l'avait amené au tribunal a été
ému en le voyant donner son témoignage, et il a confessé que lui aussi
était chrétien. Tous deux, dit-il, ont été amenés ensemble au supplice, et
le long du chemin, celui-ci a demandé à Jacques de lui pardonner. Jacques a
réfléchi un instant et il l'a embrassé en disant : « Que la paix soit avec
toi ! » Et ainsi tous deux ont été décapités en même temps.

      Alors, dit la sainte Ecriture, voyant que ce qu'il avait fait par la
mort de Jacques avait plu à certains, Hérode s'est attaqué également à
Pierre et l'a jeté en prison. Il s'en est fallu de peu qu'il le fasse
mourir aussi. Mais, grâce à une manifestation divine, un ange s'est
présenté à l'apôtre pendant la nuit et l'a délivré miraculeusement de ses
liens ; il a été relâché pour le ministère de la prédication (Ac 12,4-17).




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24 juillet 2009

Evangile du jour

vendredi 24 juillet 2009
Le vendredi de la 16e semaine du temps ordinaire

Ste Christine, vierge et martyre (+ 1224), St Charbel Malkhlouf, ermite (+ 1898)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Cent, ou soixante, ou trente pour un »

Les lectures du jour

Mt 13,18-23.
Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur.
Quand l'homme entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais
survient et s'empare de ce qui est semé dans son coeur : cet homme, c'est
le terrain ensemencé au bord du chemin.
Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c'est l'homme qui entend
la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ;
mais il n'a pas de racines en lui, il est l'homme d'un moment : quand vient
la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il tombe aussitôt.
Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c'est l'homme qui entend la
Parole ; mais les soucis du monde et les séductions de la richesse
étouffent la Parole, et il ne donne pas de fruit.
Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c'est l'homme qui entend
la Parole et la comprend ; il porte du fruit à raison de cent, ou soixante,
ou trente pour un. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 101 ; PL 38, 605 (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 76 rev.)

« Cent, ou soixante, ou trente pour un »

L'ensemencement a été fait par les apôtres et les prophètes, mais
c'est le Seigneur lui-même qui sème. C'est le Seigneur lui-même qui était
présent en eux, du moment que c'est le Seigneur lui-même qui a moissonné.
Car sans lui ils ne sont rien, alors que lui, sans eux, demeure dans sa
perfection. Il leur dit en effet : « Hors de moi vous ne pouvez rien faire
» (Jn 15,5). Semant donc chez les nations, que dit le Christ ? « Un semeur
est sorti pour semer. » (Mt 13,3) Dans un autre texte des moissonneurs
étaient envoyés à la moisson ; maintenant le semeur sort pour semer, et il
ne plaint pas sa peine. Qu'importe, en effet, que du grain tombe sur le
chemin, ou sur des pierres ou dans les épines ? S'il se laissait décourager
par ces endroits ingrats, il n'avancerait pas jusqu'à la bonne terre !...
Il s'agit de nous : serons-nous ce chemin, ces pierres,
ces ronces ? Voulons-nous être la bonne terre ? Disposons notre coeur à
rapporter trente fois plus, soixante fois plus, cent fois, mille fois plus.
Trente fois, mille fois, c'est chaque fois du blé, et rien que du blé. Ne
soyons plus ce chemin où la semence est piétinée par les passants et où
notre ennemi s'en empare comme un oiseau. Plus ces pierres où une terre peu
profonde fait germer trop vite un grain qui ne peut pas affronter l'ardeur
du soleil. Jamais plus de ces ronces, les convoitises de ce monde, cette
application à faire le mal. Quoi de pire, en effet, que de donner tous ses
efforts à une vie qui empêche de parvenir à la vie ? Quoi de plus
malheureux que de choyer la vie pour perdre la vie ? Quoi de plus triste
que de redouter la mort pour tomber au pouvoir de la mort ? Arrachons les
épines, préparons le terrain, recevons la semence, tenons jusqu'à la
moisson, aspirons à être reçus dans les greniers.




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23 juillet 2009

Evangile du jour

jeudi 23 juillet 2009
Fête de sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe

Ste Brigitte de Suède, veuve et fondatrice (+ 1373), St Apollinaire, évêque et martyr (1er s.)



Commentaire du jour
Jean-Paul II : Sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe

Les lectures du jour

Mc 3,31-35.
Comme Jésus était dans une maison, sa mère et ses frères arrivent. Restant
au-dehors, ils le font demander.
Beaucoup de gens étaient assis autour de lui ; et on lui dit : « Ta mère et
tes frères sont là dehors, qui te cherchent. »
Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il
dit : « Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma
mère. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean-Paul II
Lettre apostolique « Spes aedificandi » 02/10/1999 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe

      La foi chrétienne a façonné la culture du continent européen et a été
mêlée de façon inextricable à son histoire, au point que celle-ci serait
incompréhensible sans référence aux événements qui ont caractérisé d'abord
la grande période de l'évangélisation, puis les longs siècles au cours
desquels le christianisme, malgré la douloureuse division entre l'Orient et
l'Occident, s'est affirmé comme la religion des Européens eux-mêmes...

      La route vers l'avenir ne peut pas ne pas tenir compte de ce fait ;
les chrétiens sont appelés à en prendre une conscience renouvelée afin d'en
montrer les potentialités permanentes. Ils ont le devoir d'apporter à la
construction de l'Europe une contribution spécifique, qui aura d'autant
plus de valeur et d'efficacité qu'ils sauront se renouveler à la lumière de
l'Évangile. Ils se feront alors les continuateurs de cette longue histoire
de sainteté qui a traversé les diverses régions de l'Europe au cours de ces
deux millénaires, où les saints officiellement reconnus ne sont que les
sommets proposés comme modèles pour tous. Il y a en effet d'innombrables
chrétiens qui, par leur vie droite et honnête, animée par l'amour de Dieu
et du prochain, ont atteint, dans les vocations consacrées et laïques les
plus diverses, une sainteté véritable et largement diffusée, même si elle
était cachée. L'Église ne doute pas que ce trésor de sainteté soit
précisément le secret de son passé et l'espérance de son avenir...

      C'est pourquoi, complétant ce que j'ai fait quand j'ai déclaré
co-patrons de l'Europe, aux côtés de saint Benoît, deux saints du premier
millénaire, les frères Cyrille et Méthode, pionniers de l'évangélisation de
l'Orient, j'ai pensé compléter le cortège des patrons célestes par trois
figures également emblématiques de moments cruciaux du deuxième millénaire
qui touche à sa fin : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne,
sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix. Trois grandes saintes, trois femmes
qui, à des époques différentes –- deux au coeur du Moyen Âge et une en
notre siècle –- se sont signalées par l'amour actif de l'Église du Christ
et le témoignage rendu à sa croix.




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22 juillet 2009

Evangile du jour

mercredi 22 juillet 2009
Ste Marie Madeleine, disciple du Seigneur, mémoire

Ste Marie-Madeleine (1er s.)



Commentaire du jour
Saint Romanos le Mélode : Marie Madeleine, apôtre auprès des apôtres

Les lectures du jour

Jn 20,1-2.11-18.
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand
matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été
enlevée du tombeau.
Le matin de Pâques, Marie-Madeleine couru trouver Simon-Pierre et l'autre
disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le
Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. »
Marie Madeleine restait là dehors, à pleurer devant le tombeau. Elle se
penche vers l'intérieur, tout en larmes,
et, à l'endroit où le corps de Jésus avait été déposé, elle aperçoit deux
anges vêtus de blanc, assis l'un à la tête et l'autre aux pieds.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répond : «
On a enlevé le Seigneur mon Maître, et je ne sais pas où on l'a mis. »
Tout en disant cela, elle se retourne et aperçoit Jésus qui était là, mais
elle ne savait pas que c'était Jésus.
Jésus lui demande : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Le
prenant pour le gardien, elle lui répond : « Si c'est toi qui l'as emporté,
dis-moi où tu l'as mis, et moi, j'irai le reprendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! » Elle se tourne vers lui et lui dit : «
Rabbouni ! » ce qui veut dire : « Maître » dans la langue des Juifs.
Jésus reprend : « Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté vers le
Père. Va plutôt trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon
Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s'en va donc annoncer aux disciples : « J'ai vu le
Seigneur, et voilà ce qu'il m'a dit. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d'hymnes
1ère Hymne de la Résurrection (trad. SC 128, p.385s)

Marie Madeleine, apôtre auprès des apôtres

      Les femmes porteuses d'aromates ont envoyé Marie Madeleine au
sépulcre en avant selon le récit de saint Jean le Théologien. Il faisait
noir, mais l'amour l'éclairait : aussi a-t-elle aperçu la grande pierre
roulée de devant la porte du tombeau et elle retourna dire : « Disciples,
sachez ce que j'ai vu : la pierre ne recouvre plus le tombeau. Auraient-ils
enlevé mon Seigneur ? Pas de gardes en vue, ils ont fui. Serait-il
ressuscité, celui qui offre aux hommes déchus la résurrection ? »...

      Celui qui voit tout, voyant Madeleine vaincue par les sanglots et
accablée de tristesse, en a eu le coeur touché... Celui qui sonde les reins
et les coeurs, sachant que Marie reconnaîtrait sa voix, appela sa brebis,
lui, le vrai pasteur : « Marie », dit-il. Aussitôt elle le reconnut : «
C'est bien mon bon pasteur qui m'appelle pour me compter désormais avec les
quatre-vingt-dix-neuf brebis. Je sais bien qui il est, celui qui m'appelle
: je l'avais dit, c'est mon Seigneur, c'est celui qui offre aux hommes
déchus la résurrection. »...

      Le Seigneur lui dit : « Femme, que ta bouche désormais proclame ces
merveilles et les explique aux fils du Royaume qui attendent que je
m'éveille, moi le Vivant. Va vite, Marie, rassemble mes disciples...;
éveille-les tous comme d'un sommeil afin qu'ils viennent à ma rencontre
avec des flambeaux allumés. Va dire : l'Époux s'est éveillé, il sort de son
tombeau... Apôtres, chassez votre tristesse mortelle, car il s'est réveillé
celui qui offre aux hommes déchus la résurrection... »

      « --Mon deuil s'est soudain transformé en liesse, tout m'est devenu
joie et allégresse. Je n'hésite pas à le dire : j'ai reçu la même gloire
que Moïse ; j'ai vu, oui, j'ai vu, non sur la montagne mais dans le
sépulcre, non voilé par une nuée mais dans son corps, j'ai vu le Maître des
êtres incorporels et des nuées, celui qui est, qui était et qui vient.
C'est lui qui m'a dit : Hâte-toi, Marie, va révéler à ceux qui m'aiment que
je suis ressuscité. Aux descendants de Noé apporte cette bonne nouvelle
comme la colombe leur a apporté le rameau d'olivier (Gn 8,11). Dis-leur que
la mort est détruite et qu'il s'est levé du tombeau, celui qui offre aux
hommes déchus la résurrection. »




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21 juillet 2009

Evangile du jour

mardi 21 juillet 2009
Le mardi de la 16e semaine du temps ordinaire

Sts Victor, Alexandre, Félicien et Longin, martyrs (3ème s.), St Laurent de Brindisi, docteur de l'Eglise (1559-1619)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : « Celui qui fait la volonté de mon Père...est pour moi un frère, une soeur, une mère »

Les lectures du jour

Mt 12,46-50.
Comme Jésus parlait encore à la foule, voici que sa mère et ses frères se
tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.
Quelqu'un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui cherchent à
te parler. »
Jésus répondit à cet homme : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
Puis, tendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes
frères.
Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour
moi un frère, une soeur et une mère. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Eglise « Lumen gentium » §61-62

« Celui qui fait la volonté de mon Père...est pour moi un frère, une soeur, une mère »

La bienheureuse Vierge, dont la prédestination à la maternité divine
est allée de pair, de toute éternité, avec celle de l'incarnation du Verbe
de Dieu, a été sur cette terre, par disposition de la divine Providence, la
Mère du divin Rédempteur, l'associée du Seigneur la plus généreuse qui fut,
et son humble servante. Elle qui a conçu le Christ, l'a enfanté, l'a
nourri, l'a présenté au Père dans le Temple et qui a souffert avec son Fils
mourant sur la croix, elle a coopéré d'une manière toute spéciale à
l'oeuvre du Sauveur par son obéissance, sa foi, son espérance et son
ardente charité. Elle a vraiment collaboré à la restauration de la vie
surnaturelle dans les âmes. Voilà pourquoi elle a été pour nous une mère
dans l'ordre de la grâce. Cette maternité de Marie dure
sans cesse, selon le plan de la grâce... En effet, élevée au ciel, elle n'a
pas déposé cette fonction salvifique, mais elle continue, par son
intercession, à nous obtenir des grâces en vue de notre salut éternel. Dans
son amour maternel, elle s'occupe des frères de son Fils qui sont encore
des pèlerins et qui sont en butte aux dangers et aux difficultés, jusqu'à
ce qu'ils soient parvenus au bonheur de la patrie. C'est pourquoi la
bienheureuse Vierge est invoquée sous les titres d'Avocate, d'Auxiliatrice,
d'Aide et de Médiatrice... Aucun être créé ne peut jamais
figurer sur le même plan que le Verbe incarné, notre Rédempteur. Mais, de
même que les ministres sacrés et le peuple fidèle participent de façon
variée au sacerdoce du Christ et que la bonté unique de Dieu est réellement
répandue dans tout ce qu'il a créé de bien des manières, de même également
la médiation unique du Rédempteur n'exclut pas mais suscite plutôt chez les
créatures une coopération variée, qui provient de la source unique.




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20 juillet 2009

Evangile du jour

lundi 20 juillet 2009
Le lundi de la 16e semaine du temps ordinaire

Ste Marguerite (ou Marine) d'Antioche, vierge et martyre (4 ème s.), St Elie, prophète (9ème s. av JC)



Commentaire du jour
Saint Ephrem : Le signe de Jonas

Les lectures du jour

Mt 12,38-42.
Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : «
Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un
signe, mais, en fait de signe, il ne sera donné que celui du prophète
Jonas.
Car Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois
nuits ; de même, le Fils de l'homme restera au coeur de la terre trois
jours et trois nuits.
Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que
cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis
en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que
Jonas.
Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette
génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue de l'extrémité
du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que
Salomon.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Diatessaron 11, 1-3. (trad. SC 121, p. 195s rev.)

Le signe de Jonas

      Après tous les signes que notre Seigneur avait donnés, ces aveugles
qui ne voyaient rien lui disaient : « Nous voulons voir un signe venant de
toi ». Notre Seigneur a laissé de côté les rois et les prophètes, ses
témoins, et il en a appelé aux Ninivites... Jonas avait annoncé la
destruction aux Ninivites ; il leur avait inspiré la crainte, il avait semé
chez eux la consternation ; et eux lui ont donné en retour la gerbe de la
contrition et des fruits de la pénitence. Les nations ont donc été élues,
et les incirconcis se sont approchés de Dieu. Les païens ont reçu la vie,
et les pécheurs ont été convertis...

      « Ils réclamaient de lui un signe venant du ciel » (Lc 11,16), par
exemple du tonnerre, comme pour Samuel (cf 1Sm 7,10)... Ils avaient entendu
une prédication venue d'en haut, et ils n'avaient pas cru. C'est pourquoi
la prédication est montée des profondeurs...: « Le Fils de l'homme restera
au coeur de la terre, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin
»... Jonas  est monté de la mer et a prêché aux Ninivites qui ont fait
pénitence et ont été sauvés. De même notre Seigneur, après avoir ressuscité
son corps du séjour des morts, a envoyé ses apôtres parmi les nations ;
elles ont été parfaitement converties et ont reçu la plénitude de la
vie.   




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19 juillet 2009

Evangile du jour

dimanche 19 juillet 2009
Seizième dimanche du temps ordinaire

St Arsène le Grand, ermite (v. 450)



Commentaire du jour
Origène : « Alors, il se mit à les instruire longuement »

Les lectures du jour

Mc 6,30-34.
Les Apôtres se réunissent auprès de Jésus, et lui rapportent tout ce qu'ils
ont fait et enseigné.
Il leur dit : « Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un
peu. » De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu'on
n'avait même pas le temps de manger.
Ils partirent donc dans la barque pour un endroit désert, à l'écart.
Les gens les virent s'éloigner, et beaucoup les reconnurent. Alors, à pied,
de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.
Jésus, voyant une grande foule de gens sur le bord du lac, fut saisi de
pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors,
il se mit à les instruire longuement.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Commentaire sur le Cantique des cantiques, II, 4, 17s (trad. Brésard, 2000 ans B, p. 196 rev ; cf SC 375, p. 341)

« Alors, il se mit à les instruire longuement »

      « Indique-moi, toi que mon coeur aime, dit l'Épouse du Cantique des
cantiques, où tu fais paître ton troupeau, où tu le mets au repos. » (1,7)
Je pense que dans le psaume vingt-deux, le prophète, placé sous la garde du
même berger, parle aussi de ce lieu dont parlait l'Épouse quand il dit : «
Le Seigneur est mon berger ; rien ne me manquera » (v.1). Il savait que les
autres bergers, sous l'effet de la paresse ou de l'inexpérience, faisaient
paître leurs troupeaux dans des lieux plus arides. C'est pourquoi il dit du
Seigneur, ce berger parfait : « Dans un lieu verdoyant il m'a fait reposer.
Il m'a conduit vers une eau qui réconforte » (v.2). Il montre là que ce
berger donne à ses brebis des eaux non seulement abondantes, mais encore
saines et pures, qui les abreuvent parfaitement...

      Cette formation première, donnée par le pasteur, est celle des
commencements ; la suite concerne les progrès et la perfection. Nous venons
de parler de prairies et de verdure. Il semble bon de voir ceci dans les
évangiles. J'y ai trouvé ce bon berger parlant des pâturages des brebis :
il dit qu'il est le berger mais aussi la porte : « Si quelqu'un entre en
passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera
un pâturage » (Jn 10,9). C'est donc bien lui que l'Épouse questionne...
Elle appelle « midi », bien sûr, ces lieux secrets du coeur où l'âme
obtient du Verbe de Dieu une lumière plus brillante de science. C'est, en
effet, l'heure où le soleil atteint le point le plus haut de sa course.
Donc, si le Christ, « Soleil de justice » (Ml 3,20), manifeste à son Église
les sublimes secrets de ses vertus, il lui découvre alors des pâturages
agréables et des lieux où l'on se repose à midi.

      Car lorsqu'elle en est encore aux commencements de son instruction et
qu'elle ne reçoit de lui que les premiers commencements de la connaissance,
le prophète dit : « Dieu la secourra le matin, au lever du jour » (Ps
45,6). Mais parce qu'elle recherche à présent des biens plus parfaits et
désire des réalités supérieures, elle demande la lumière de la connaissance
à son midi.




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18 juillet 2009

Evangile du jour

samedi 18 juillet 2009
Le samedi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Frédéric, évêque et martyr (+ 838)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Les nations mettent leur espoir en son nom »

Les lectures du jour

Mt 12,14-21.
Les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l'ayant appris, quitta cet endroit ; beaucoup de gens le suivirent,
et il les guérit tous.
Mais Jésus leur défendit vivement de le faire connaître.
Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé en qui j'ai mis toute ma
joie. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le
jugement.
Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix sur les
places publiques.
Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui
faiblit, jusqu'à ce qu'il ait fait triompher le jugement.
Les nations païennes mettent leur espoir en son nom.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 194 ; PL 38, 1016 (trad. bréviaire)

« Les nations mettent leur espoir en son nom »

      Qui donc, parmi les hommes, connaît tous les trésors de sagesse et de
science cachés dans le Christ et enfouis dans la pauvreté de sa chair ? Car
« lui qui est riche est devenu pauvre à cause de nous, pour que nous
devenions riches par sa pauvreté » (2Co 8,9). Puisqu'il venait pour
endosser la condition mortelle et pour terrasser la mort elle-même, il
s'est montré dans l'état de pauvre ; mais lui qui nous a promis des
richesses lointaines n'a pas réellement perdu celles dont il s'est éloigné.
« Comme ils sont surabondants, ses bienfaits ! Il les tient en réserve pour
ceux qui le craignent, il en comble ceux qui espèrent en lui. » (Ps
30,20)...

      Afin que nous devenions capables de le saisir, celui qui est égal au
Père comme ayant la nature de Dieu est devenu semblable à nous en prenant
la nature du serviteur, et il nous recrée à la ressemblance de Dieu. Devenu
fils d'homme, l'unique Fils de Dieu transforme de nombreux hommes en fils
de Dieu. Et après avoir nourri les serviteurs par sa nature visible de
serviteur, il les rend libres pour qu'ils puissent contempler la nature de
Dieu. Car « nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît
pas encore clairement. Nous le savons, lorsque le Fils de Dieu paraîtra,
nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu'il est » (1Jn
3,2). En quoi consistent, en effet, ces trésors de sagesse et de science,
ces richesses divines ? Tout ce que nous savons, c'est qu'ils nous
suffisent pleinement. Et cette surabondance de ses bienfaits ? Tout ce que
nous savons, c'est qu'elle nous rassasie.




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17 juillet 2009

Evangile du jour

vendredi 17 juillet 2009
Le vendredi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Alexis (+ 404), Bses Charlotte et ses compagnes, carmélites de Compiègne (1794)



Commentaire du jour
Origène : « Le Fils de l'homme est maître du sabbat »

Les lectures du jour

Mt 12,1-8.
En ce temps-là, Jésus passait, un jour de sabbat, à travers les champs de
blé, et ses disciples eurent faim ; ils se mirent à arracher des épis et à
les manger.
En voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font
ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut
faim, ainsi que ses compagnons ?
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l'offrande ;
or, cela n'était permis ni à lui, ni à ses compagnons, mais aux prêtres
seulement.
Ou bien encore, n'avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les
prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre aucune
faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde
que je désire, et non les sacrifices,
vous n'auriez pas condamné ceux qui n'ont commis aucune faute. Car le Fils
de l'homme est maître du sabbat. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur le livre des Nombres, n° 23 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 2, p. 87)

« Le Fils de l'homme est maître du sabbat »

      Le sabbat a été institué comme un jour sacré ; tous les saints et
tous les justes doivent célébrer le sabbat... Voyons donc en quoi consiste
pour le chrétien l'observance du sabbat : le jour du sabbat, il ne faut
accomplir aucune oeuvre d'ici-bas ; il faut s'abstenir de toutes les
oeuvres terrestres, ne rien faire qui relève de ce monde, s'adonner aux
oeuvres spirituelles, venir à l'église, être attentif à la lecture de
l'Écriture et aux explications qu'on en donne, penser aux choses du ciel,
s'occuper de l'espérance de la vie future, avoir devant les yeux le
jugement à venir, méditer, non les réalités visibles et présentes, mais les
réalités futures et invisibles.

      Les juifs aussi doivent observer tout cela. Et chez eux, les
forgerons, les maçons, tous les travailleurs manuels restent sans rien
faire le jour du sabbat. Mais en ce jour, les lecteurs qui proclament la
Sainte Écriture, les docteurs qui expliquent la Loi de Dieu, n'interrompent
pas leurs fonctions et cependant ils ne profanent pas le sabbat. Mon
Seigneur lui-même l'a reconnu : « N'avez-vous pas lu, leur dit-il, que les
prêtres dans le Temple manquent au repos du sabbat sans commettre aucune
faute ? » C'est donc celui qui s'abstient des oeuvres de ce monde et se
rend libre pour les activités spirituelles, c'est celui-là qui offre le
sacrifice du sabbat et sanctifie le sabbat comme un jour de fête...

      Pendant le sabbat, chacun reste dans sa demeure et n'en sort pas.
Quelle est donc cette demeure de l'âme spirituelle ? Cette demeure, c'est
la justice, la vérité, la sagesse, la sainteté ; tout cela, c'est le
Christ, lui, la demeure de l'âme. De cette demeure, il ne faut pas sortir,
si l'on veut garder le vrai sabbat et célébrer par des sacrifices ce jour
de fête, selon la parole du Seigneur : « Celui qui demeure en moi, moi
aussi je demeure en lui » (Jn 15,5).




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16 juillet 2009

Evangile du jour

jeudi 16 juillet 2009
Le jeudi de la 15e semaine du temps ordinaire

Notre-Dame du mont Carmel, Ste Marie-Madeleine Postel, fondatrice (+ 1846)



Commentaire du jour
Dorothée de Gaza : « Venez à moi »

Les lectures du jour

Mt 11,28-30.
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je
vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble
de coeur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Dorothée de Gaza (v. 500-?), moine en Palestine
Instructions, I, 8 (trad. SC 92, p. 159)

« Venez à moi »

      Que celui qui veut trouver le vrai repos pour son âme apprenne
l'humilité ! Puisse-t-il voir qu'en elle se trouvent toute la joie, toute
la gloire et tout le repos, comme dans l'orgueil se trouve tout l'opposé.
Et en effet comment sommes-nous venus dans toutes nos tribulations ?
Pourquoi sommes-nous tombés dans toute cette misère ? N'est-ce pas à cause
de notre orgueil ? A cause de notre folie ? N'est-ce pas pour avoir suivi
notre mauvais propos et pour nous être attachés à l'amertume de notre
volonté ? Mais pourquoi cela ? L'homme n'a t-il pas été créé dans la
plénitude du bien-être, de la joie, du repos et de la gloire ? N'était-il
pas au Paradis ? On lui a prescrit : Ne fais pas ceci, et il l'a fait.
Voyez-vous l'orgueil, l'arrogance, l'insoumission ? « L'homme est fou, dit
Dieu en voyant cette insolence ; il ne sait pas être heureux. S'il ne
traverse pas des jours mauvais, il ira se perdre tout à fait. S'il
n'apprend pas ce qu'est l'affliction, il ne saura pas ce qu'est le repos. »
Alors Dieu lui a donné ce qu'il méritait, en le chassant du Paradis...

      Cependant la bonté de Dieu, comme je le répète souvent, n'a pas
abandonné sa créature, mais elle se tourne encore vers elle et de nouveau
la rappelle : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et accablés, et je
vous soulagerai ». C'est-à-dire : Vous voilà fatigués, vous voilà
malheureux, vous avez fait l'expérience du mal de votre désobéissance.
Allons, convertissez-vous enfin ; allons, reconnaissez votre impuissance et
votre honte, pour revenir à votre repos et à votre gloire. Allons, vivez
par l'humilité, vous qui étiez morts par l'orgueil. « Apprenez de moi que
je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez du repos pour vos âmes.
»




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15 juillet 2009

Evangile du jour

mercredi 15 juillet 2009
Le mercredi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Donald (8ème s.), St Bonaventure, évêque et docteur de l'Eglise (+ 1274), Bse Anne-Marie Javouhey, fondatrice (+ 1851)



Commentaire du jour
Saint Vincent de Paul : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits »

Les lectures du jour

Mt 11,25-27.
En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la
terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux
savants, tu l'as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le
Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils
veut le révéler.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses
Entretiens spirituels, conférence du 21/03/1659 (Seuil, 1960, p. 587)

« Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits »

      La simplicité est si agréable à Dieu ! Vous savez que l'Écriture dit
que son plaisir est de s'entretenir avec les simples, avec les simples de
coeur, qui vont bonnement et simplement : « Il fait des hommes droits ses
familiers » (Pr 3,32). Voulez-vous trouver Dieu ? Il parle avec les
simples. O mon Sauveur ! ô mes frères qui sentez le désir d'être simples,
quel bonheur ! quel bonheur ! Courage, puisque vous avez cette promesse que
le plaisir de Dieu est d'être avec les hommes simples.

      Une autre chose qui nous recommande merveilleusement la simplicité,
ce sont ces paroles de notre Seigneur : « Je te bénis, Père, d'avoir caché
cela aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits ».
Je reconnais, mon Père, et je vous en remercie, que la doctrine que j'ai
apprise de votre divine Majesté et que je répands parmi les hommes, n'est
connue que des simples, et que vous permettez que les prudents du monde ne
l'entendent pas ; vous leur en avez caché, sinon les paroles, au moins
l'esprit.

      O Sauveur ! ô mon Dieu ! Cela nous doit épouvanter. Nous courons
après la science comme si tout notre bonheur en dépendait. Malheur à nous
si nous n'en avons ! Il en faut avoir, mais en suffisance ; il faut
étudier, mais sobrement. D'autres affectent l'intelligence des affaires, de
passer pour gens de mise et de négociation au dehors. C'est à ceux-là que
Dieu ôte la pénétration des vérités chrétiennes : aux savants et aux
entendus du monde. A qui la donne-t-il donc ? Au simple peuple, aux bonnes
gens... Messieurs, la vraie religion est parmi les pauvres. Dieu les
enrichit d'une foi vive ; ils croient, ils touchent, ils goûtent les
paroles de vie... Pour l'ordinaire, ils conservent la paix parmi les
troubles et les peines. Qui est cause de cela ? La foi. Pourquoi ? Parce
qu'ils sont simples, Dieu fait abonder en eux les grâces qu'il refuse aux
riches et sages du monde.




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14 juillet 2009

Evangile du jour

mardi 14 juillet 2009
Le mardi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Camille de Lellis, prêtre et fondateur (+ 1614), St Ulric de Cluny, o.s.b. (+ 1093)



Commentaire du jour
Paul VI : Le Christ nous appelle tous à la conversion

Les lectures du jour

Mt 11,20-24.
Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart
de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas converties :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les
miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a
longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en
signe de pénitence.
En tout cas, je vous le déclare : Tyr et Sidon seront traitées moins
sévèrement que vous, au jour du Jugement.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel ? Non, tu descendras
jusqu'au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi
avaient eu lieu à Sodome, cette ville subsisterait encore aujourd'hui.
En tout cas, je vous le déclare : le pays de Sodome sera traité moins
sévèrement que toi, au jour du Jugement. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Paul VI, pape de 1963-1978
Constitution apostolique « Paenitemini » du 18/02/1966 (trad. DC 1466, p. 386 rev.© copyright Libreria Editrice Vaticana)

Le Christ nous appelle tous à la conversion

      Le Christ, qui pendant sa vie a toujours fait ce qu'il enseignait, a
passé quarante jours et quarante nuits dans le jeûne et la prière avant de
commencer son ministère. Il a inauguré sa mission publique par ce message
joyeux : « Le Royaume de Dieu est proche », ajoutant tout de suite ce
commandement : « Repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc 1,15).
D'une certaine manière, c'est toute la vie chrétienne qui se trouve résumée
dans ces paroles. On ne peut parvenir au Royaume annoncé par le Christ que
par la « metanoia », c'est-à-dire par le changement et le renouvellement
intime et total de l'homme tout entier... L'invitation du Fils de Dieu à la
metanoia nous oblige d'autant plus qu'il ne l'a pas seulement prêchée, mais
qu'il s'est offert lui-même en exemple. Le Christ est en effet le modèle
suprême des pénitents. Il a voulu souffrir non pas pour ses péchés, mais
pour ceux des autres.

      Lorsqu'il se met devant le Christ, l'homme est éclairé d'une lumière
nouvelle : il reconnaît la sainteté de Dieu et la gravité du péché. Par la
parole du Christ le message qui invite à la conversion et accorde le pardon
des péchés lui est transmis. Ces dons, il les reçoit en plénitude dans le
baptême, qui le configure à la Passion, à la mort et à la résurrection du
Seigneur. Toute la vie à venir du baptisé est placé sous le signe de ce
mystère. Tout chrétien doit donc suivre le Maître en renonçant à lui-même,
en portant sa croix et en participant aux souffrances du Christ. Ainsi,
transfiguré en image de sa mort, il devient capable de méditer la gloire de
la résurrection. Il suivra également le Maître en vivant non plus pour lui,
mais pour celui qui l'a aimé et s'est donné lui-même pour lui (Ga 2,20), et
en vivant aussi pour ses frères, en complétant « dans sa chair ce qui
manque aux épreuves du Christ pour son Corps qui est l'Eglise » (Col 1,24).




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13 juillet 2009

Evangile du jour

lundi 13 juillet 2009
Le lundi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Henri II, empereur (+ 1024), St Joël, prophète (4ème s. av JC)



Commentaire du jour
Saint Patrick : « Celui qui donnera à boire...à l'un de ces petits en sa qualité de disciple...ne perdra pas sa récompense »

Les lectures du jour

Mt 10,34-42.11,1.
Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis
pas venu apporter la paix, mais le glaive.
Oui, je suis venu séparer l'homme de son père, la fille de sa mère, la
belle-fille de sa belle-mère :
on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi ;
celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ;
celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi.
Qui veut garder sa vie pour soi la perdra ; qui perdra sa vie à cause de
moi la gardera.
Qui vous accueille m'accueille ; et qui m'accueille accueille Celui qui m'a
envoyé.
Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense
de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité d'homme juste
recevra une récompense d'homme juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche, à l'un de
ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : il ne perdra
pas sa récompense. »
Jésus acheva ainsi de donner ses instructions aux douze disciples, puis il
partit de là pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Patrick (v. 385-v. 461), moine missionnaire, évêque
Confession, 56-62 conclusion (trad. SC 249, p.129s rev.)

« Celui qui donnera à boire...à l'un de ces petits en sa qualité de disciple...ne perdra pas sa récompense »

      Voici que « je confie ma vie au Dieu fidèle » (1P 4,19) pour qui « je
m'acquitte d'une mission » (Ep 6,20) malgré ma bassesse, car il ne fait pas
acception de personne et m'a choisi pour ce service, afin que je sois son
serviteur, « un des plus petits d'entre les siens » (Mt 25,40). « Comment
lui rendrai-je tous ses bienfaits envers moi ? » (Ps 115,12) Mais que
puis-je dire ou promettre à mon Seigneur, vu que je n'ai pas d'autres
capacités que celles que lui-même m'a données ?...

      Que, par la volonté de mon Dieu, jamais il ne m'arrive de « perdre le
peuple qu'il s'est acquis » à l'extrémité de la terre ! (Is 43,21) Je prie
Dieu de me donner la persévérance et de bien vouloir que je lui rende un
témoignage fidèle à cause de mon Dieu, jusqu'à mon départ. S'il m'est
arrivé de réaliser quelque oeuvre bonne pour mon Dieu que j'aime, je lui
demande de m'accorder de verser mon sang avec ces étrangers et ces captifs,
en l'honneur de son nom,... J'ai l'assurance que si cela m'arrivait je
gagnerais comme récompense mon âme avec mon corps, car en ce jour-là nous
ressusciterons sans aucun doute dans la clarté du soleil, c'est-à-dire dans
la gloire du Christ Jésus, notre Rédempteur...

      J'adresse une prière aux hommes croyants et craignant Dieu qui
daigneront accueillir cet écrit que Patrick, un pécheur vraiment ignorant,
a composé en Irlande : si j'ai fait ou exposé quelque petite chose selon le
bon plaisir de Dieu, que nul ne dise que c'est l'ignorant que je suis qui
l'a faite, mais pensez -- et que l'on tienne pour tout à fait certain --
que cela a été un don de Dieu. Ceci est ma confession avant que je ne
meure.




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12 juillet 2009

Evangile du jour

dimanche 12 juillet 2009
Quinzième dimanche du temps ordinaire

St Jean Gualbert, abbé (+ 1083), St Olivier Plunket, archevêque et martyr (+ 1681)



Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Pour la première fois, il les envoie deux par deux »

Les lectures du jour

Mc 6,7-13.
Jésus appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie deux par
deux. Il leur donnait pouvoir sur les esprits mauvais,
et il leur prescrivit de ne rien emporter pour la route, si ce n'est un
bâton ; de n'avoir ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie dans leur
ceinture.
« Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l'hospitalité dans une
maison, restez-y jusqu'à votre départ.
Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter,
partez en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un
témoignage. »
Ils partirent, et proclamèrent qu'il fallait se convertir.
Ils chassaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d'huile à de
nombreux malades, et les guérissaient.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur l'Evangile, 17,1-3 ; PL 76,1139 (trad. bréviaire)

« Pour la première fois, il les envoie deux par deux »

      Notre Seigneur et Sauveur, frères très chers, nous instruit tantôt
par ses paroles, tantôt par ses actions. Ses actions elles-mêmes sont des
commandements, parce que, lorsqu'il fait quelque chose sans rien dire, il
nous montre comment nous devons agir. Voici donc qu'il envoie ses disciples
en prédication deux par deux, parce que les commandements de la charité
sont deux : l'amour de Dieu et du prochain. Le Seigneur envoie prêcher ses
disciples deux par deux pour nous suggérer, sans le dire, que celui qui n'a
pas la charité envers autrui ne doit absolument pas entreprendre le
ministère de la prédication.

      Il est fort bien dit qu'« il les envoya deux par deux devant lui dans
toutes les villes et les localités où lui-même devait aller » (Lc 10,1). En
effet, le Seigneur vient après ses prédicateurs, parce que la prédication
est un préalable ; le Seigneur vient habiter notre âme lorsque les paroles
d'exhortation sont venues en avant-coureur et font accueillir la vérité
dans l'âme. C'est pourquoi Isaïe dit aux prédicateurs : « Préparez le
chemin du Seigneur, aplanissez les sentiers de notre Dieu » (40,3). Et le
psalmiste leur dit aussi : « Frayez la route à celui qui monte au couchant
» (Ps 67,5 Vulg). Le Seigneur monte au couchant parce que, s'étant couché
par sa Passion, il s'est manifesté avec une plus grande gloire dans sa
résurrection. Il est monté au couchant, parce que, en ressuscitant, il a
foulé aux pieds la mort qu'il avait subie. Nous frayons donc la route à
celui qui monte au couchant lorsque nous prêchons sa gloire à vos âmes,
afin que, venant ensuite, il les éclaire par la présence de son amour.




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11 juillet 2009

Evangile du jour

samedi 11 juillet 2009
Fête de saint Benoît, abbé, patron de l'Europe

St Benoît de Nursie (patron de l'Europe), fondateur (480-547)



Commentaire du jour
Pie XII : Saint Benoît et l'évangélisation de l'Europe

Les lectures du jour

Mt 19,27-29.
Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voilà que nous avons tout
quitté pour te suivre : alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : quand viendra le monde
nouveau, et que le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire, vous
qui m'avez suivi, vous siégerez vous-mêmes sur douze trônes pour juger les
douze tribus d'lsraël.
Et tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères,
des soeurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup
plus, et il aura en héritage la vie éternelle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Pie XII, pape de 1939 à 1958
Encyclique « Fulgens radiatur » du 21/03/1947

Saint Benoît et l'évangélisation de l'Europe

Tandis que le monde s'était vieilli dans le vice, que l'Italie et
l'Europe offraient le spectacle affreux d'un champ de bataille pour les
peuples en conflit et que les institutions monastiques...étaient moins
fortes qu'il n'aurait fallu pour résister..., Benoît, par son action
éclatante et sa sainteté, a témoigné de l'éternelle jeunesse de l'Église.
Par la parole et par l'exemple de la discipline des moeurs, il a restauré
et entouré la vie religieuse d'un rempart de lois plus efficaces et plus
sanctifiantes. Plus encore : par lui-même et par ses disciples, il a fait
passer les peuples barbares d'un genre de vie sauvage à une culture humaine
et chrétienne. Les convertissant à la vertu, au travail, aux occupations
pacifiques des arts et des lettres, il les a unis entre eux par les liens
des relations sociales et de la charité fraternelle... Du
Mont Cassin une lumière nouvelle a resplendi ; alimentée par les
enseignements et la civilisation des anciens et surtout réchauffée par la
doctrine chrétienne, elle a éclairé les peuples et les nations qui erraient
à l'aventure, les rappelant et les dirigeant vers la vérité et le droit
chemin... C'est là que Benoît a porté l'institution
monastique à ce genre de perfection auquel depuis longtemps il s'était
efforcé d'arriver lui-même par ses prières, ses méditations et ses
expériences. Tel semble bien être, en effet, le rôle spécial et essentiel
confié à lui par la divine Providence : non pas tant apporter de l'Orient
en Occident l'idéal de la vie monastique, que l'harmoniser et l'adapter
avec bonheur au tempérament, aux besoins et aux habitudes des peuples de
l'Italie et de toute l'Europe. Par ses soins donc, à la sereine doctrine
ascétique qui fleurissait dans les monastères de l'Orient, se joignit la
pratique d'une incessante activité, permettant de « communiquer à autrui
les vérités contemplées », et non seulement de rendre fertiles des terres
incultes mais de produire par le travail de l'apostolat des fruits
spirituels.




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10 juillet 2009

Evangile du jour

vendredi 10 juillet 2009
Le vendredi de la 14e semaine du temps ordinaire

Stes Rufine et Seconde, martyres (3ème s.)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean XXIII : « Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas »

Les lectures du jour

Mt 10,16-23.
« Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez
donc adroits comme les serpents, et candides comme les colombes.
Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous
flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y
aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz
ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette
heure-là.
Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui
parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants
se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura
persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.
Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je
vous le dis : vous n'aurez pas encore passé dans toutes les villes d'Israël
quand le Fils de l'homme viendra.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Journal de l'âme, août 1961 (trad. Cerf 1964, p. 479)

« Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas »

      En faisant retour sur moi-même et sur les vicissitudes variées de mon
humble vie, je dois reconnaître que le Seigneur m'a dispensé jusqu'ici de
ces tribulations qui, pour tant d'âmes, rendent difficile et sans attrait
le service de la vérité, de la justice et de la charité... Ô Dieu bon,
comment vous remercier des égards qu'on m'aura toujours réservés partout où
je me serai rendu en votre nom, et toujours par pure obéissance non à ma
volonté mais à la vôtre ? « Que vous rendrai-je, Seigneur, pour tout ce que
vous m'avez accordé ? » (Ps 115,12) Je le vois bien, la réponse à faire à
moi-même et au Seigneur est toujours de « prendre le calice du salut et
invoquer le nom du Seigneur » (v. 13).

      J'y ai déjà fait allusion dans ces pages : si un jour m'arrive une
grande tribulation, il faudra bien l'accueillir ; et si elle se fait
attendre encore un peu, je dois continuer à m'abreuver du sang de Jésus
avec ce cortège de tribulations petites ou grandes dont la bonté du
Seigneur voudra l'entourer. J'ai toujours été très impressionné, et
maintenant encore, par ce petit psaume 130 qui dit : « Seigneur, mon coeur
ne se gonfle pas et mes yeux ne se lèvent pas devant toi ; je ne cours pas
après de grandes choses plus hautes que moi. Non, je tiens mon âme en paix
et en silence. Comme un enfant dans les bras de sa mère, voilà comment est
mon âme ». Oh, comme j'aime ces paroles ! Mais si je devais me troubler
vers la fin de ma vie, mon Seigneur Jésus, tu me fortifierais dans la
tribulation. Ton sang, ton sang que je continuerai à boire à ton calice,
c'est-à-dire à ton coeur, sera pour moi un gage de salut et de joie
éternelle. « La légère tribulation d'un moment nous prépare, bien au-delà
de toute mesure, une masse éternelle de gloire. » (2Co 4,17)




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09 juillet 2009

Evangile du jour

jeudi 09 juillet 2009
Le jeudi de la 14e semaine du temps ordinaire

Ste Véronique Giuliani, o.f.m. (+ 1727), Ste Amandine de Hasselt, martyre (+ 1900), Bse Irma (+ 1900), Bse Marianne (+ 1794)



Commentaire du jour
Saint Ephrem : « Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle »

Les lectures du jour

Mt 10,7-15.
Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez
les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.
Ne vous procurez ni or ni argent, ni petite monnaie pour en garder sur vous
;
ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. Car le
travailleur mérite sa nourriture.
Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir
qui est digne de vous accueillir, et restez chez lui jusqu'à votre départ.
En entrant dans la maison, saluez ceux qui l'habitent. Si cette maison en
est digne, que votre paix vienne sur elle.
Si elle n'en est pas digne, que votre paix retourne vers vous.
Si l'on refuse de vous accueillir et d'écouter vos paroles, sortez de cette
maison ou de cette ville, en secouant la poussière de vos pieds.
Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de
Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Diatesseron 8, 3-4 (trad. cf SC 121, p. 159)

« Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle »

« A la maison dans laquelle vous entrerez, dites d'abord : Je te
salue ; paix à toi » (Lc 10,5) pour que le Seigneur lui-même y entre et y
séjourne, comme auprès de Marie... Cette salutation est le mystère de la
foi qui rayonne dans le monde ; par elle, la haine est étouffée, la guerre
arrêtée et les hommes se reconnaissent mutuellement. L'effet de cette
salutation était caché par un voile, malgré la préfiguration du mystère de
la résurrection...qui survient chaque fois que la lumière se lève et que
l'aurore chasse la nuit. A partir de ce moment où le Christ a envoyé ses
disciples pour la première fois, les hommes ont commencé à donner et à
recevoir cette salutation, source de guérison et de bénédiction...

Cette salutation, avec sa puissance cachée..., suffit amplement pour
tous les hommes. C'est pourquoi Notre Seigneur l'a envoyée avec ses
disciples en avant-coureur, pour qu'elle réalise la paix et que, portée par
la voix des apôtres, ses envoyés, elle prépare le chemin devant eux. Elle
était semée dans toutes les maisons...; elle entrait dans tous ceux qui
l'entendaient, pour séparer et mettre à part ses enfants qu'elle
reconnaissait. Elle restait en eux, mais dénonçait ceux qui lui étaient
étrangers, car ils ne l'accueillaient pas.

Cette salutation de paix ne tarissait pas, jaillissant des apôtres
dans leurs frères, dévoilant les trésors inépuisables du Seigneur...
Présente en ceux qui la donnaient et en ceux qui l'accueillaient, cette
annonce de la paix n'en subissait ni diminution ni division. Du Père, elle
annonçait qu'il est près de tous et en tous ; de la mission du Fils, elle
révélait qu'il est tout entier auprès de tous, même si sa fin est auprès de
son Père. Elle ne cessa pas de proclamer que les images sont désormais
accomplies et que la vérité chasse enfin les ombres.     




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