30 novembre 2006

Evangile du jour

jeudi 30 novembre 2006

Fête de St André, apôtre

Saint André (+ 62)

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Saint Bernard : Le martyre de Saint André, apôtre http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=365

Mt 4,18-22.

Comme il marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
2e sermon pour la fête de Saint André (trad. Orval)

Le martyre de Saint André, apôtre

      « O croix si longtemps désirée, offerte maintenant aux aspirations de mon âme ! Je viens à toi, plein de joie et d'assurance. Reçois-moi avec allégresse, moi le disciple de celui qui pendit à tes bras... » Ainsi parlait saint André [selon la tradition], apercevant de loin la croix qui était dressée pour son supplice. D'où venaient en cet homme une joie et une exultation si étonnantes ? D'où venait tant de constance dans un être si fragile ? D'où cet homme tenait-il une âme si spirituelle, une charité si fervente et une volonté si forte ? Ne pensons pas qu'il tirait de lui-même un si grand courage ; c'était le don parfait issu du Père des lumières (Jc 1,17), de celui qui seul fait des merveilles. C'était l'Esprit Saint qui venait en aide à sa faiblesse, et qui diffusait dans son coeur une charité forte comme la mort, et même plus forte que la mort (Ct 8,6).

      Plaise à Dieu que nous ayons part à cet Esprit, nous aussi aujourd'hui ! Car si maintenant l'effort de la conversion nous est pénible, si veiller nous ennuie, c'est uniquement le fait de notre indigence spirituelle. Si l'Esprit Saint nous était présent, i1 viendrait sûrement en aide à notre faiblesse. Ce qu'il a fait pour Saint André face à la croix et à la mort, il le ferait aussi pour nous : enlevant au labeur de la conversion son caractère pénible, il le rendrait désirable et même délicieux... Frères, recherchons cet Esprit, apportons tous nos soins à l'obtenir, ou à le posséder plus pleinement si nous l'avons déjà. Car « celui qui n'a pas l'Esprit du Christ n'appartient pas au Christ » (Rm 8,9)... Nous devons donc prendre notre croix avec saint André, ou plutôt avec celui qu'il a suivi, le Seigneur, notre Sauveur. La cause de sa joie c'était qu'il mourait non seulement avec lui, mais comme lui, et qu'uni si intimement à sa mort, il règnerait avec lui... Car notre salut est sur cette croix.

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* A l'occasion du voyage a Constantinople du Saint Père, prions pour l'unité des chretiens.
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* Dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l'Evangile : la lectio divina. « La LECTIO DIVINA, constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la LECTIO, qui consiste à lire et relire un passage de l'Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la MEDITATIO, qui est comme un temps d'arrêt intérieur, où l'âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd'hui pour la vie concrète. Vient ensuite l'ORATIO, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la CONTEMPLATIO; celle-ci nous aide à maintenir notre coeur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l'obscurité...» (2 P 1, 19) »
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29 novembre 2006

Evangile du jour

mercredi 29 novembre 2006

Le mercredi de la 34e semaine du temps ordinaire

Saint Saturnin (vers l'an 70)

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Saint Augustin : « Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1862

Lc 21,12-19.

Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues, on vous jettera en prison, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon Nom.
Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage.
Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense.
Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction.
Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous.
Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu.
C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
2ème Sermon sur le psaume 26

« Pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie »

      « Contre moi se sont levés de faux témoins qui soufflent la violence » (Ps 26,12)… Le psalmiste se débat entre les mains de ceux qui le poursuivent et le tourmentent ; il perd le souffle, il peine, mais il tient bon ; il garde assurance car Dieu le soutient, Dieu l'aide, Dieu le conduit, Dieu le guide. A la fois transporté de joie par ce qu'il a pu admirer et chanter, et accablé de gémissements par ce qu'il a dû souffrir, à la fin il respire et s’écrie : « Je le crois, je verrai la bonté du Seigneur sur la terre des vivants » (v.13). Oh, qu'elle est douce la bonté du Seigneur, immortelle, incomparable, éternelle, immuable ! Et quand te verrai-je, ô bonté du Seigneur ? « Je le crois, je te verrai », mais non sur la terre des mortels, « sur la terre des vivants ». Le Seigneur me fera sortir de la terre des mortels, lui qui a daigné pour moi accepter cette terre des mortels et mourir entre les mains des mortels…

      Ecoutons, nous aussi, la voix du Seigneur qui d'en haut nous exhorte, nous console ; écoutons la voix de celui que nous avons pour père et pour mère (cf v. 10). Car il a entendu nos gémissements, il a vu nos soupirs, il a sondé les désirs de notre coeur, « la seule chose que nous demandons » (v. 4). Grâce à l’intercession du Christ, il a accueilli favorablement notre unique prière, notre unique demande. Et tandis que nous achevons notre pèlerinage en ce monde, même si la route est longue, il ne refusera pas ce qu’il a promis. Il nous dit : « Espère dans le Seigneur ». Il est tout-puissant celui qui a promis, il est véridique, il est fidèle. « Espère dans le Seigneur, agis avec courage » (v.14). Ne te laisse donc pas troubler.

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28 novembre 2006

Evangile du jour

mardi 28 novembre 2006

Le mardi de la 34e semaine du temps ordinaire

Saint Jacques de la Marche (+ 1476), Sainte Catherine Labouré (+ 1876)

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Jean Paul II: « On se dressera nation contre nation » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1861

Lc 21,5-11.

Certains parlaient du Temple, admirant la beauté des pierres et les dons des fidèles. Jésus leur dit :
« Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n'en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit. »
Ils lui demandèrent : « Maître, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe que cela va se réaliser ? »
Jésus répondit : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : 'C'est moi', ou encore : 'Le moment est tout proche.' Ne marchez pas derrière eux !
Quand vous entendrez parler de guerres et de soulèvements, ne vous effrayez pas : il faut que cela arrive d'abord, mais ce ne sera pas tout de suite la fin. »
Alors Jésus ajouta : « On se dressera nation contre nation, royaume contre royaume.
Il y aura de grands tremblements de terre, et çà et là des épidémies de peste et des famines ; des faits terrifiants surviendront, et de grands signes dans le ciel.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Jean Paul II
Message aux catholiques d’Autriche, juin 1982 (trad. DC 1835, 15/8/82 , p. 753) - Copyright © Libreria Editrice Vaticana

« On se dressera nation contre nation »

      Vu les multiples dangers et menaces contre l'existence de l'humanité, les chrétiens luttent de toute la force de leur espérance en union avec tous les hommes de bonne volonté pour un avenir plus sûr, digne d'être vécu. De plus, ce qui nous anime ce n'est pas seulement une espérance purement terrestre, mais aussi et surtout cette espérance qui provient de la foi, dont le fondement et le but sont en définitive Dieu lui-même : Dieu qui, dans le Christ Jésus, a dit son oui définitif à l'homme. Avec sa croix et sa résurrection, le Christ a vaincu toute souffrance et toute calamité du monde, devenant ainsi pour nous tous le signe de l'espérance.

      L'espérance est une vertu divine ; elle est foncièrement un don que vous obtiendrez déjà…à force de prier Dieu avec les autres et pour les autres… Nous, les chrétiens, nous avons également le devoir de manifester publiquement notre espérance et de la donner en partage à autrui. Par nos paroles et actions, riches d'espérance, nous aiderons les autres à vaincre la peur de vivre, la résignation et l'indifférence, et à avoir confiance en Dieu et dans les hommes. Comme disciples du Christ…, vous offrirez à l'homme d'aujourd'hui, environné de mille menaces et plein de confusion, la parole et l'espérance qui rendent libres.

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27 novembre 2006

Evangile du jour

lundi 27 novembre 2006

Le lundi de la 34e semaine du temps ordinaire

Saint Maxime de Lérins (vers 460), Saint Séverin (VIème siècle)

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Saint Jean Chrysostome : « Elle a pris sur son indigence » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1860

Lc 21,1-4.

Levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du trésor.
Il vit aussi une veuve misérable y déposer deux piécettes.
Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde.
Car tous ceux-là ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a donné tout ce qu'elle avait pour vivre. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Sermon sur le diable tentateur (trad. bréviaire)

« Elle a pris sur son indigence »

Voici cinq chemins de la conversion : d'abord la condamnation de nos péchés, puis le pardon accordé aux offenses du prochain ; le troisième consiste dans la prière ; le quatrième dans l'aumône ; le cinquième dans l'humilité. Ne reste donc pas inactif, mais chaque jour emprunte tous ces chemins ; ce sont des chemins faciles et tu ne peux pas prétexter ta misère.

Car, même si tu vis dans la plus grande pauvreté, tu peux abandonner ta colère, pratiquer l'humilité, prier assidûment et condamner tes péchés ; ta pauvreté ne s'y oppose nullement. Alors que sur ce chemin de la conversion il s'agit de donner ses richesses, même la pauvreté ne nous empêche pas d'accomplir le commandement. Nous le voyons chez la veuve qui donnait ses deux piécettes.

Voilà donc comment soigner nos blessures ; appliquons ces remèdes. Revenus à la vraie santé, nous nous approcherons hardiment de la table sainte et avec beaucoup de gloire nous irons à la rencontre du roi de gloire, le Christ. Obtenons les biens éternels par la grâce, la miséricorde et la bonté de Jésus Christ notre Seigneur.

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26 novembre 2006

Evangile du jour

dimanche 26 novembre 2006

Solennité du Christ, Roi de l'Univers

Fête du Christ Roi, Saint Jean Berchmans (+ 1621), Bse Delphine et Saint Elzéar, son époux (XIVème siècle), Bienheureux Jacques Alberione (+1971)

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Saint Augustin : « Mon royaume de vient pas de ce monde » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1859

Jn 18,33-37.

Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit ?
Pilate répondit : « Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi : qu'as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté ne vient pas de ce monde ; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Homélies sur S. Jean, no. 115

« Mon royaume de vient pas de ce monde »

      Écoutez tous, juifs et gentils... ; écoutez, tous les royaumes de la terre ! Je n'empêche pas votre domination sur ce monde, « mon Royaume n'est pas de ce monde » (Jn 18,36). Ne craignez donc pas de cette crainte insensée qui a saisi Hérode quand on lui a annoncé ma naissance... Non, dit le Sauveur, « mon Royaume n'est pas de ce monde ». Venez tous à un Royaume qui n'est pas de ce monde ; venez-y par la foi ; que la crainte ne vous rende pas cruels. Il est vrai que, dans une prophétie, le Fils de Dieu dit en parlant du Père : « Par lui, j'ai été établi roi sur Sion, sur sa montagne sainte » (Ps 2,6). Mais cette Sion et cette montagne ne sont pas de ce monde.

      Qu'est-ce en effet que son Royaume ? Ce sont ceux qui croient en lui, ceux à qui il dit : « Vous n'êtes pas du monde, comme moi, je ne suis pas du monde » (cf Jn 17,16). Et pourtant, il veut qu'ils soient dans le monde ; il prie son Père : « Je ne te demande pas de les retirer du monde mais de les garder du mal » (Jn 17,15). Car il n'a pas dit : « Mon Royaume n'est pas dans ce monde » mais bien : « Il n'est pas de ce monde ; s'il était de ce monde, mes serviteurs viendraient combattre pour que je ne sois pas livré ».

      En effet, son Royaume est vraiment ici sur terre jusqu'à la fin du monde ; jusqu'à la moisson l'ivraie est mêlée au bon grain (Mt 13,24s)... Son Royaume n'est pas d'ici car il est comme un voyageur dans ce monde. A ceux sur qui il règne, il dit : « Vous n'êtes pas du monde, car je vous ai choisis du milieu du monde » (Jn 15,19). Ils étaient donc de ce monde, quand ils n'étaient pas encore son Royaume et qu'ils appartenaient au prince de ce monde (Jn 12,3)... Tous ceux qui sont engendrés de la race d'Adam pécheur appartiennent à ce monde ; tous ceux qui ont été régénérés en Jésus Christ appartiennent à son Royaume et ne sont plus de ce monde. « Dieu nous a en effet arrachés à la puissance des ténèbres et nous a transférés dans le Royaume de son Fils bien-aimé. » (Col 1,13)

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25 novembre 2006

Evangile du jour

samedi 25 novembre 2006

Le samedi de la 33e semaine du temps ordinaire

Ste Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre (4ème s.)

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Concile Vatican II: « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1858

Lc 20,27-40.

Des sadducéens - ceux qui prétendent qu'il n'y a pas de résurrection - vinrent trouver Jésus,
et ils l'interrogèrent : « Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère marié mais qui meurt sans enfant, qu'il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère.
Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ;
le deuxième,
puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants.
Finalement la femme mourut aussi.
Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour femme ? »
Jésus répond : « Les enfants de ce monde se marient.
Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas,
car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.
Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur : le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob.
Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; tous vivent en effet pour lui. »
Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. »
Et ils n'osaient plus l'interroger sur quoi que ce soit.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution sur l’Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 18

« Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants »

C'est en face de la mort que l'énigme de la condition humaine atteint son sommet. L'homme n'est pas seulement tourmenté par la souffrance et la déchéance progressive de son corps, mais plus encore, par la peur d'une destruction définitive. Et c'est par une inspiration juste de son coeur qu'il rejette et refuse cette ruine totale et ce définitif échec de sa personne. Le germe d'éternité qu'il porte en lui, irréductible à la seule matière, s'insurge contre la mort. Toutes les tentatives de la technique, si utiles qu'elles soient, sont impuissantes à calmer son anxiété : car le prolongement de la vie que la biologie procure ne peut satisfaire ce désir d'une vie ultérieure, invinciblement ancré dans son coeur.

Mais si toute imagination ici défaille, l'Église, instruite par la Révélation divine, affirme que Dieu a créé l'homme en vue d'une fin bienheureuse, au-delà des misères du temps présent. De plus, la foi chrétienne enseigne que cette mort corporelle, à laquelle l'homme aurait été soustrait s'il n'avait pas péché, sera un jour vaincue, lorsque le salut, perdu par la faute de l'homme, lui sera rendu par son tout-puissant et miséricordieux Sauveur. Car Dieu a appelé et appelle l'homme à adhérer à lui de tout son être, dans la communion éternelle d'une vie inaltérable. Cette victoire, le Christ l'a acquise en ressuscitant, libérant l'homme de la mort par sa propre mort. A partir des titres sérieux qu'elle offre à l'examen de tout homme, la foi est ainsi en mesure de répondre à son interrogation angoissée sur son propre avenir. Elle nous offre en même temps la possibilité d'une communion dans le Christ avec nos frères bien-aimés qui sont déjà morts, en nous donnant l'espérance qu'ils ont trouvé près de Dieu la véritable vie.

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24 novembre 2006

Evangile du jour

vendredi 24 novembre 2006

Le vendredi de la 33e semaine du temps ordinaire

Saint André Dung-Lac et ses compagnons (Morts entre 1745 et 1862)

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Missel romain: « Ma maison sera une maison de prière » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1857

Lc 19,45-48.

Jésus entra dans le Temple, et se mit à expulser les marchands. Il leur déclarait :
« L'Écriture dit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. »
Il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les chefs des prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir,
mais ils ne trouvaient pas le moyen d'y arriver ; en effet, le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Missel romain
Préface pour la fête de la dédicace d’une église

« Ma maison sera une maison de prière »

Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire,
de t'offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu,
à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant,
par le Christ, notre Seigneur.

Dans cette maison que tu nous as donnée,
où tu accueilles le peuple qui marche vers toi,
tu nous offres un signe merveilleux de ton alliance :
Ici, tu construis pour ta gloire
le temple vivant que nous sommes ;
Ici, tu édifies l'Église, ton Église universelle,
pour que se constitue le Corps du Christ ;
et cette oeuvre s'achèvera en vision de bonheur
dans la Jérusalem céleste.

C'est pourquoi, avec la foule immense des saints,
en ce lieu que tu as consacré,
nous te bénissons, nous te glorifions,
et nous te rendons grâce en chantant : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers. »

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23 novembre 2006

Evangile du jour

jeudi 23 novembre 2006

Le jeudi de la 33e semaine du temps ordinaire

Saint Clément Ier, pape et martyr (+ 100)

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Saint Augustin : « Si toi aussi, tu avais reconnu ce qui peut te donner la paix » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1856

Lc 19,41-44.

Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle ; il disait :
« Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux.
Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t'encercleront et te presseront de tous côtés ;
ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon sur le psaume 121

« Si toi aussi, tu avais reconnu ce qui peut te donner la paix »

« Que la paix règne en tes murs » (Ps 121,7). O Jérusalem, « cité bâtie comme une ville dont tous les habitants communient dans l'unité » (v. 3), paix en ta force, paix en ton amour ! Car ta force c’est ton amour. Ecoute le Cantique des cantiques : « L'amour est fort comme la mort » (8,6). Quelle parole admirable, frères !… Qui résiste à la mort ? On résiste aux flammes, aux flots, au fer, on résiste aux tyrans et aux rois ; vienne la mort, qui peut lui résister ? Rien n'est plus fort qu'elle. L'amour seul peut se mesurer à sa force ; on peut dire que l'amour est fort comme la mort. Parce que l'amour tue ce que nous étions pour nous faire être ce que nous n'étions pas encore, il accomplit en nous une oeuvre de mort. Saint Paul est mort de cette mort, lui qui disait : « Le monde est crucifié pour moi et je le suis pour le monde » (Ga 6,4), et de cette mort étaient morts ceux à qui il disait : « Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3,3).

L'amour est fort comme la mort… Que la paix soit donc dans ta force, Jérusalem ; que la paix soit dans ton amour. Et par cette force, par cet amour, par cette paix, « que l'abondance soit dans tes tours » (Ps 121,7), c'est-à-dire sur tes hauteurs… Profusion de délices, richesses sans nombre, voilà Dieu, lui qui est un ; voilà celui auquel communient tous les habitants de cette cité. C’est lui qui sera notre abondance en la ville de Jérusalem.

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* Dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l'Evangile : la lectio divina. « La LECTIO DIVINA, constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la LECTIO, qui consiste à lire et relire un passage de l'Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la MEDITATIO, qui est comme un temps d'arrêt intérieur, où l'âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd'hui pour la vie concrète. Vient ensuite l'ORATIO, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la CONTEMPLATIO; celle-ci nous aide à maintenir notre coeur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l'obscurité...» (2 P 1, 19) »
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22 novembre 2006

Evangile du jour

mercredi 22 novembre 2006

Le mercredi de la 33e semaine du temps ordinaire

Sainte Cécile (+ 230)

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Saint Séraphim de Sarov : « Faites-les fructifier pendant mon voyage » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1855

Lc 19,11-28.

Comme on écoutait Jésus, il ajouta une parabole, parce qu'il était près de Jérusalem et que ses auditeurs pensaient voir le royaume de Dieu se manifester à l'instant même.
Voici donc ce qu'il dit : « Un homme de la grande noblesse partit dans un pays lointain pour se faire nommer roi et rentrer ensuite chez lui.
Il appela dix de ses serviteurs, leur distribua dix pièces d'or et leur dit : 'Faites-les fructifier pendant mon voyage.'
Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : 'Nous ne voulons pas qu'il règne sur nous.'
Mais quand il revint après avoir été nommé roi, il convoqua les serviteurs auxquels il avait distribué l'argent, afin de savoir comment chacun l'avait fait fructifier.
Le premier se présenta et dit : 'Seigneur, ta pièce d'or en a rapporté dix.'
Le roi lui dit : 'Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l'autorité sur dix villes.'
Le second vint dire : 'Ta pièce d'or, Seigneur, en a rapporté cinq.'
A celui-là, le roi dit encore : 'Toi, tu seras gouverneur de cinq villes.'
Un autre encore vint dire : 'Seigneur, voici ta pièce d'or, je l'avais mise de côté dans un linge.
En effet, j'avais peur de toi : tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n'as pas déposé, tu moissonnes ce que tu n'as pas semé.'
Le roi lui dit : 'Je vais te juger d'après tes propres paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n'ai pas déposé, que je moissonne ce que je n'ai pas semé ;
alors pourquoi n'as-tu pas mis mon argent à la banque ? A mon arrivée, je l'aurais repris avec les intérêts.'
Et le roi dit à ceux qui étaient là : 'Retirez-lui la pièce d'or et donnez-la à celui qui en a dix.'
On lui dit : 'Seigneur, il en a déjà dix ! -
Je vous le déclare : celui qui a recevra encore ; celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il a.
Quant à mes ennemis, ceux qui n'ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et mettez-les à mort devant moi.'»
Après avoir dit ces paroles, Jésus marchait en avant de ses disciples pour monter à Jérusalem.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Séraphim de Sarov (1759-1833), moine russe
Entretien avec Motovilov (trad. DDB 1979,1995, p. 157)

« Faites-les fructifier pendant mon voyage »

C'est dans l'acquisition de l’Esprit de Dieu que consiste le vrai but de notre vie chrétienne ; la prière, les veilles, le jeûne, l'aumône et les autres actions vertueuses faites au nom du Christ ne sont que des moyens pour l'acquérir… Vous savez ce que c'est que d'acquérir de l'argent ? Pour le Saint Esprit, c'est pareil.

Pour les gens du commun, le but de la vie consiste dans l'acquisition d'argent, dans le gain. Les nobles, en plus, désirent obtenir des honneurs, des marques de distinction et d'autres récompenses accordées pour des services rendus à l'Etat. L'acquisition du Saint Esprit est aussi un capital, mais un capital éternel, source de grâces, semblable aux capitaux temporels, et qui s'obtient par les mêmes procédés. Notre Seigneur Jésus Christ, l’homme-Dieu, compare notre vie à un marché et notre activité sur terre à un commerce. Il nous recommande à tous : « Faites-les valoir jusqu’à ce que je vienne », et Saint Paul écrit : « Tirez bon parti de la période présente car nos jours sont incertains » (Ep 5,16). Autrement dit : Dépêchez-vous d'obtenir des biens célestes en négociant des marchandises terrestres. Ces marchandises terrestres ne sont autres que les actions vertueuses faites au nom du Christ et qui nous apportent la grâce du Saint Esprit.

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19 novembre 2006

Evangile du jour

dimanche 19 novembre 2006

Trente-troisième dimanche du temps ordinaire

Saint Tanguy (IXème siècle)

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Saint Ephrem : « C'est à l'heure où vous n'y pensez pas que le Fils de l'homme viendra » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1852

Mc 13,24-32.

En ces temps-là, après une terrible détresse, le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat.
Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées.
Alors on verra le Fils de l'homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande gloire.
Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, de l'extrémité de la terre à l'extrémité du ciel.
Que la comparaison du figuier vous instruise : Dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l'été est proche.
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l'homme est proche, à votre porte.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n'arrive.
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.
Quant au jour et à l'heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Commentaire de l'Evangile ou Diatessaron, 18,15 (trad. SC 121, p. 325s

« C'est à l'heure où vous n'y pensez pas que le Fils de l'homme viendra »

Pour empêcher toute question indiscrète sur le moment de son avènement, Jésus déclare : « Cette heure-là, nul ne la connaît, même pas le Fils » (Mt 24,36) et ailleurs : « Ce n'est pas votre affaire de connaître les jours et les temps » (Ac 1,7). Il nous a caché cela pour que nous veillions et que chacun de nous puisse penser que cet avènement se produira durant sa vie. Si le temps de sa venue avait été révélé, vain serait son avènement : les nations et les siècles où il se produira ne l'auraient pas désiré. Il a bien dit qu'il vient, mais il n'a pas précisé à quel moment ; de la sorte toutes les générations et tous les siècles ont soif de lui.

Certes, il a fait connaître les signes de son avènement ; mais on ne voit pas leur terme. Dans le changement constant où nous vivons, ces signes ont déjà eu lieu et ils sont passés et même ils durent toujours. Son ultime avènement est en effet semblable au premier : les justes et les prophètes le désiraient ; ils pensaient qu'il paraîtrait en leur temps. De même aujourd'hui, chacun des fidèles du Christ désire l'accueillir en son propre temps, d'autant plus que Jésus n'a pas dit clairement le jour où il paraîtrait. Ainsi personne ne pourra imaginer que le Christ soit soumis à une loi du temps, à une heure quelconque, lui qui domine les nombres et le temps.

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18 novembre 2006

Evangile du jour

samedi 18 novembre 2006

Le samedi de la 32e semaine du temps ordinaire

Dédicace des Basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul, Sainte Rose-Philippine Duchesne (1769-1852)

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Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : Toujours prier sans se décourager http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1851

Lc 18,1-8.

Jésus dit encore une parabole pour montrer à ses disciples qu'il faut toujours prier sans se décourager :
« Il y avait dans une ville un juge qui ne respectait pas Dieu et se moquait des hommes.
Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : 'Rends-moi justice contre mon adversaire.'
Longtemps il refusa ; puis il se dit : 'Je ne respecte pas Dieu, et je me moque des hommes, mais cette femme commence à m'ennuyer :
je vais lui rendre justice pour qu'elle ne vienne plus sans cesse me casser la tête.' »
Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge sans justice !
Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Est-ce qu'il les fait attendre ?
Je vous le déclare : sans tarder, il leur fera justice. Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Ms C, 25 r°

Toujours prier sans se décourager

Qu'elle est grande la puissance de la prière ! On dirait une reine ayant à chaque instant libre accès auprès du roi et pouvant obtenir tout ce qu'elle demande. Il n'est point nécessaire pour être exaucée de lire dans un livre une belle formule composée pour la circonstance ; s'il en était ainsi, hélas ! que je serais à plaindre ! En dehors de l'Office Divin que je suis bien indigne de réciter, je n'ai pas le courage de m'astreindre à chercher dans les livres de belles prières, cela me fait mal à la tête, il y en a tant ! Et puis elles sont toutes plus belles les unes que les autres. Je ne saurais les réciter toutes, et ne sachant laquelle choisir, je fais comme les enfants qui ne savent pas lire, je dis tout simplement au Bon Dieu ce que je veux lui dire, sans faire de belles phrases, et toujours il me comprend.

Pour moi, la prière, c'est un élan du coeur, c'est un simple regard jeté vers le Ciel, c'est un cri de reconnaissance et d'amour au sein de l'épreuve comme au sein de la joie ; enfin c'est quelque chose de grand, de surnaturel qui me dilate l'âme et m'unit à Jésus.

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17 novembre 2006

Evangile du jour

vendredi 17 novembre 2006

Le vendredi de la 32e semaine du temps ordinaire

Sainte Elisabeth de Hongrie (+ 1231)

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Saint Cyrille de Jérusalem : Les deux avènements du Christ http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=350

Lc 17,26-37.

Ce qui se passera dans les jours du Fils de l'homme ressemblera à ce qui est arrivé dans les jours de Noé.
On mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche. Puis le déluge arriva, qui les a tous fait mourir.
Ce sera aussi comme dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ;
mais le jour où Loth sortit de Sodome, Dieu fit tomber du ciel une pluie de feu et de soufre qui les a tous fait mourir ;
il en sera de même le jour où le Fils de l'homme se révélera.
Ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et qui aura ses affaires dans sa maison, qu'il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu'il ne retourne pas en arrière.
Rappelez-vous la femme de Loth.
Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera.
Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l'une sera prise, l'autre laissée.
Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l'une sera prise, l'autre laissée. »

Les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où il y a un corps, là aussi se rassembleront les vautours. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l'Eglise
Catéchèse baptismale, 15, 1-3, PG 33,870-871 (trad. Orval)

Les deux avènements du Christ

Nous annonçons la venue du Christ : non seulement son premier avènement, mais encore un second beaucoup plus éclatant. Le premier en effet fut marqué du signe de la patience, tandis que l'autre portera le diadème de la divine royauté. Lors du premier avènement, il fut emmailloté et couché dans la crèche ; lors du second, il sera « drapé de lumière comme d'un manteau. » (Ps 103, 2). Lors du premier, il a subi la croix et méprisé la honte ; lors du second, il s'avancera dans la gloire escorté d'une armée d'anges.

Il ne nous suffit pas de nous appuyer maintenant sur le premier avènement ; nous attendons encore le second. Et après avoir dit, lors du premier : « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Mt 21, 9), nous le redirons encore au moment du second, quand nous viendrons avec les anges à la rencontre du Seigneur pour l'adorer. Le Sauveur viendra non pour être à nouveau jugé, mais pour juger ceux qui ont porté jugement. Il était venu alors pour réaliser le salut et enseigner les hommes par la persuasion ; mais ce jour-là, il soumettra tout à sa royauté.

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16 novembre 2006

Evangile du jour

jeudi 16 novembre 2006

Le jeudi de la 32e semaine du temps ordinaire

Sainte Marguerite (+ 1093), Sainte Gertrude de Helfta (+ 1302)

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Origène : « Le règne de Dieu au milieu de nous et au-dedans de nous » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1849

Lc 17,20-25.

Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il leur répondit : « Le règne de Dieu ne vient pas d'une manière visible.
On ne dira pas : 'Le voilà, il est ici !' ou bien : 'Il est là!' En effet, voilà que le règne de Dieu est au milieu de vous. »
Et il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez pas.
On vous dira : 'Le voilà, il est ici ! il est là !' N'y allez pas, n'y courez pas.
En effet, comme l'éclair qui jaillit illumine l'horizon d'un bout à l'autre, ainsi le Fils de l'homme, quand son Jour sera là.
Mais auparavant, il faut qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette génération.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Origène (v.185-253), prêtre et théologien
Traité sur la prière, 25 ; GCS 3, 356 (trad. bréviaire)

« Le règne de Dieu au milieu de nous et au-dedans de nous »

      Comme l'a dit notre Seigneur et Sauveur : « Le règne de Dieu vient sans qu'on puisse le remarquer. On ne dira pas : Le voilà, il est ici, ou bien : Il est là. Car voilà que le règne de Dieu est au-dedans de vous ».  Et en effet, « elle est tout près de nous, cette Parole, elle est dans notre bouche et dans notre coeur » (Dt 30,14). En ce cas, il est évident que celui qui prie pour que vienne le règne de Dieu a raison de prier pour que ce règne de Dieu germe, porte du fruit et s'accomplisse en lui-même. Chez tous les saints en lesquels Dieu règne et qui obéissent à ses lois spirituelles, il habite comme dans une cité bien organisée. Le Père est présent en lui et le Christ règne avec le Père dans cette âme parfaite, selon sa parole : « Nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. » (Jn 14,23)

      Le règne de Dieu qui est en nous, alors que nous progressons toujours, parviendra à sa perfection lorsque la parole de l'apôtre Paul s'accomplira : le Christ « après avoir soumis » tous ses ennemis, « remettra son pouvoir royal à Dieu le Père pour que Dieu soit tout en tous » (1Co 15,28). C'est pourquoi, priant sans relâche, avec des dispositions divinisées par le Verbe, disons : « Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne » (Mt 6,9).

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15 novembre 2006

Evangile du jour

mercredi 15 novembre 2006

Le mercredi de la 32e semaine du temps ordinaire

Saint Albert le Grand (+ 1280)

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Odes de Salomon : « Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1848

Lc 17,11-19.

Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la Samarie et la Galilée.
Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance
et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
En les voyant, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. »En cours de route, ils furent purifiés.
L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix.
Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain.
Alors Jésus demanda : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés ? Et les neuf autres, où sont-ils ?
On ne les a pas vus revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n'y a que cet étranger ! »
Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Odes de Salomon (texte chrétien hébraïque du début du 2e siècle)
N°2 (cf DDB 1981, p.18)

« Il se jeta la face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce »

Le Christ est auprès de moi : j'y adhère et il m'étreint. Je n'aurais pas su aimer le Seigneur si lui-même ne m'avait aimé le premier. Qui peut comprendre l’amour, si ce n'est celui qui aime ? J'étreins l’aimé et mon âme l'accueille et là où il se repose, là je me tiens. Je ne serai plus un étranger pour lui car il n'y a pas de haine dans le Seigneur. Je suis lié à lui comme l’amante qui a trouvé celui qu'elle aime.

Parce que j'aime le Fils, je deviendrai fils. Oui, qui adhère à celui qui ne meurt pas, ne mourra pas. Celui qui se complaît en la Vie, à son tour sera vivant. Tel est l'Esprit du Seigneur sans mensonge qui apprend aux hommes à connaître ses voies.

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14 novembre 2006

Evangile du jour

mardi 14 novembre 2006

Le mardi de la 32e semaine du temps ordinaire

Saint Sidoine (VIIème siècle)

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Saint Ambroise : « Nous sommes des serviteurs quelconques » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1847

Lc 17,7-10.

« Lequel d'entre vous, quand son serviteur vient de labourer ou de garder les bêtes, lui dira à son retour des champs : 'Viens vite à table' ?
Ne lui dira-t-il pas plutôt : 'Prépare-moi à dîner, mets-toi en tenue pour me servir, le temps que je mange et que je boive. Ensuite tu pourras manger et boire à ton tour.'
Sera-t-il reconnaissant envers ce serviteur d'avoir exécuté ses ordres ?
De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : 'Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n'avons fait que notre devoir.' »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Ambroise (v.340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Sur l’Evangile de saint Luc 8, 31-32 (trad. Véricel, Evangile commenté, p. 265 ; cf SC 52,p. 113)

« Nous sommes des serviteurs quelconques »

Que personne ne se glorifie de ce qu'il fait, puisque c'est en simple justice que nous devons notre service au Seigneur... Tant que nous vivons, nous devons toujours travailler pour notre Seigneur. Reconnais donc que tu es un serviteur tenu à un grand nombre de services. Ne te rengorge pas d'être appelé « enfant de Dieu » (1Jn 3,1) : reconnaissons cette grâce, mais n'oublions pas notre nature. Ne te vante pas si tu as bien servi, car tu as fait ce que tu devais faire. Le soleil remplit son rôle, la lune obéit, les anges font leur service. Saint Paul, « l'instrument choisi par le Seigneur pour les païens » (Ac 9,15), écrit : « Je ne mérite pas le nom d'apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu » (1Co 15,9). Et si ailleurs il montre qu'il n'a conscience d'aucune faute, il ajoute ensuite : « Mais je n'en suis pas justifié pour autant » (1Co 4,4). Nous non plus, ne prétendons pas être loués pour nous-mêmes, ne devançons pas le jugement de Dieu.

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* Dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l'Evangile : la lectio divina. « La LECTIO DIVINA, constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la LECTIO, qui consiste à lire et relire un passage de l'Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la MEDITATIO, qui est comme un temps d'arrêt intérieur, où l'âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd'hui pour la vie concrète. Vient ensuite l'ORATIO, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la CONTEMPLATIO; celle-ci nous aide à maintenir notre coeur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l'obscurité...» (2 P 1, 19) »
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13 novembre 2006

Evangile du jour

lundi 13 novembre 2006

Le lundi de la 32e semaine du temps ordinaire

Saint Brice (+ 444), St Stanislas Kostka, s.j. (+ 1568), Sainte Agostina Livia Pietrantoni (1864-1894)

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Isaac de l'Étoile : Pardonner sept fois par jour http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1846

Lc 17,1-6.

Jésus disait à ses disciples : « Il est inévitable qu'il arrive des scandales qui entraînent au péché, mais malheureux celui par qui ils arrivent.
Si on lui attachait au cou une meule de moulin et qu'on le précipite à la mer, ce serait mieux pour lui que d'entraîner au péché un seul de ces petits.
Tenez-vous sur vos gardes ! Si ton frère a commis une faute contre toi, fais-lui de vifs reproches, et, s'il se repent, pardonne-lui.
Même si sept fois par jour il commet une faute contre toi, et que sept fois de suite il revienne à toi en disant : 'Je me repens', tu lui pardonneras. »
Les Apôtres dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! »
Le Seigneur répondit : « La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : 'Déracine-toi et va te planter dans la mer', et il vous obéirait.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Isaac de l'Étoile (?-vers 1171), moine cistercien
Sermon 31 : PL 194,1792-1793 (trad. Orval)

Pardonner sept fois par jour

« Supportez-vous les uns les autres avec charité » (Ép 4,2). C'est bien la loi même du Christ (Ga 6,2). Lorsqu'en mon frère je perçois quelque chose d'incorrigible, par suite de difficultés ou d'infirmités physiques ou morales, pourquoi ne pas le supporter avec patience, pourquoi ne pas l'en consoler de tout coeur, selon la parole de l'Écriture : « Leurs enfants seront portés sur les bras et consolés sur les genoux » (Is 66,12) ? Serait-ce qu'elle me manque cette charité qui supporte tout, qui est patiente pour soutenir, indulgente pour aimer ? (cf 1Co 13,7). Telle est en tous cas la loi du Christ. Dans sa Passion, il a « vraiment pris sur lui nos souffrances », et, dans sa miséricorde, « s'est chargé de nos douleurs » (Is 53,4), aimant ceux qu'il portait, portant ceux qu'il aimait.

Celui qui, au contraire, se montre agressif envers son frère en difficulté, celui qui tend un piège à sa faiblesse, quelle qu'elle soit, se soumet manifestement à la loi du diable et l'accomplit. Soyons donc mutuellement compatissants et pleins d'amour fraternel, supportons les faiblesses et poursuivons les vices... Tout genre de vie, qui permet de s'adonner plus sincèrement à l'amour de Dieu et, pour lui, à l'amour du prochain -- quels que soient l'habit ou les observances --, est aussi plus agréable à Dieu.

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12 novembre 2006

Evangile du jour

dimanche 12 novembre 2006

Trente-deuxième dimanche du temps ordinaire

Saint Christian, Martyr polonais (+ 1003), Saint Josaphat Jean Kuncewicz (+ 1623)

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Thomas de Celano : Tout donner parce que le Christ a tout donné http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1845

Mc 12,38-44.

Dans son enseignement, il disait : « Méfiez-vous des scribes, qui tiennent à sortir en robes solennelles et qui aiment les salutations sur les places publiques,
les premiers rangs dans les synagogues, et les places d'honneur dans les dîners.
Ils dévorent les biens des veuves et affectent de prier longuement : ils seront d'autant plus sévèrement condamnés. »
Jésus s'était assis dans le Temple en face de la salle du trésor, et regardait la foule déposer de l'argent dans le tronc. Beaucoup de gens riches y mettaient de grosses sommes.
Une pauvre veuve s'avança et déposa deux piécettes.
Jésus s'adressa à ses disciples : « Amen, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis dans le tronc plus que tout le monde.
Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a tout donné, tout ce qu'elle avait pour vivre. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Thomas de Celano (vers 1190-vers 1260), biographe de St François et de Ste Claire
« Vita prima » de Saint François, §76 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 257)

Tout donner parce que le Christ a tout donné

      François, petit pauvre et père des pauvres, voulait vivre en tout comme un pauvre ; il souffrait de rencontrer plus pauvre que lui, non pas par vanité mais à cause de la tendre compassion qu'il leur portait. Il ne voulait qu'une tunique de tissu rêche et très commun ; encore lui arrivait-il bien souvent de la partager avec un malheureux. Mais il était, lui, un pauvre très riche, car poussé par sa grande charité à secourir les pauvres comme il le pouvait, il s'en allait chez les riches de ce monde au temps des plus grands froids et leur demandait de lui prêter un manteau ou une pelisse. On les lui apportait avec plus d'empressement encore qu'il n'en avait mis à les demander. « J'accepte, disait-il alors, à condition que vous ne vous attendiez plus à les revoir. » Au premier pauvre rencontré, François, le coeur en fête, offrait ce qu'il venait de recevoir.

      Rien ne lui causait plus de peine que de voir insulter un pauvre ou maudire une créature quelconque. Un frère s'était un jour laissé aller à des paroles blessantes contre un pauvre qui demandait l'aumône : « Est-ce que, par hasard, lui avait-il dit, tu ne serais pas riche tout en faisant semblant d'être pauvre ? » Ces paroles ont fait très mal à François, le père des pauvres ; il a infligé au délinquant une terrible semonce, puis lui a ordonné de se dépouiller de ses vêtements en présence du pauvre et de lui baiser les pieds en lui demandant pardon. « Celui qui parle mal à un pauvre, disait-il, injurie le Christ, dont le pauvre présente au monde le noble symbole, puisque le Christ, pour nous, s'est fait pauvre en ce monde » (2Co 8,9).

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10 novembre 2006

Evangile du jour

mercredi 08 novembre 2006

Le mercredi de la 31e semaine du temps ordinaire

Saint Geoffroy (+1115)

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Jean Cassien : Renoncer à tous ses biens http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1841

Lc 14,25-33.

De grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur dit :
« Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et soeurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple.
Quel est celui d'entre vous qui veut bâtir une tour, et qui ne commence pas par s'asseoir pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi aller jusqu'au bout ?
Car, s'il pose les fondations et ne peut pas achever, tous ceux qui le verront se moqueront de lui :
'Voilà un homme qui commence à bâtir et qui ne peut pas achever !'
Et quel est le roi qui part en guerre contre un autre roi, et qui ne commence pas par s'asseoir pour voir s'il peut, avec dix mille hommes, affronter l'autre qui vient l'attaquer avec vingt mille ?
S'il ne le peut pas, il envoie, pendant que l'autre est encore loin, une délégation pour demander la paix.
De même, celui d'entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Jean Cassien (vers 360-435), fondateur de monastère à Marseille
Conférences 3, 6-7; CSEL 13/2, 73-75 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 437)

Renoncer à tous ses biens

Selon la tradition des Pères et l'autorité des saintes Écritures, les renoncements sont au nombre de trois… Le premier concerne ce qui est matériel ; il nous fait mépriser toutes les richesses et les biens du monde. Par le deuxième, nous répudions notre ancienne manière de vivre, avec les vices et les passions de l'âme et de la chair. Par la troisième, nous détachons notre esprit de toutes les réalités présentes et visibles pour ne contempler que les réalités futures et ne désirer que les réalités invisibles. Ces renoncements doivent être observés tous les trois, comme le Seigneur l'a ordonné à Abraham, lorsqu'il lui a dit: « Quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père » (Gn 12,1).

Il a dit en premier lieu : « Quitte ton pays », c'est-à-dire les richesses de la terre. En second lieu : « Quitte ta famille », c'est-à-dire les habitudes et les vices passés qui, en s'attachant à nous depuis notre naissance, nous sont étroitement unis par une sorte de parenté. En troisième lieu : « Quitte la maison de ton père », c'est-à-dire tout attachement au monde actuel qui se présente à nos yeux…

Contemplons, comme le dit l'apôtre Paul, « non pas ce qui se voit, mais ce qui ne se voit pas ; ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel » (2Co 4,18)… ; « nous, nous sommes citoyens des cieux » (Ph 3,20)… Nous sortirons ainsi de la maison de notre ancien père, celui qui était notre père selon le vieil homme, dès notre naissance, quand « nous étions par nature voués à la colère comme tous les autres » (Ep 2,3), et nous porterons toute l'attention de notre esprit aux choses célestes… Notre âme s'élèvera alors jusqu'au monde invisible par la méditation constante des choses de Dieu et la contemplation spirituelle.

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Evangile du jour

vendredi 10 novembre 2006

Le vendredi de la 31e semaine du temps ordinaire

Saint Léon le Grand (+ 461)

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Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : La banque de l'amour http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1843

Lc 16,1-8.

Jésus disait encore à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé parce qu'il gaspillait ses biens.
Il le convoqua et lui dit : 'Qu'est-ce que j'entends dire de toi ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car désormais tu ne pourras plus gérer mes affaires.'
Le gérant pensa : 'Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gérance ? Travailler la terre ? Je n'ai pas la force. Mendier ? J'aurais honte.
Je sais ce que je vais faire, pour qu'une fois renvoyé de ma gérance, je trouve des gens pour m'accueillir.'
Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : 'Combien dois-tu à mon maître ? -
Cent barils d'huile.' Le gérant lui dit : 'Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.'
Puis il demanda à un autre : 'Et toi, combien dois-tu ? - Cent sacs de blé.' Le gérant lui dit : 'Voici ton reçu, écris quatre-vingts.'
Ce gérant trompeur, le maître fit son éloge : effectivement, il s'était montré habile, car les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Lettre 142

La banque de l'amour

      « Mes pensées ne sont pas vos pensées », dit le Seigneur (Is 55,8). Le mérite ne consiste pas à faire ni à donner beaucoup, mais plutôt à recevoir, à aimer beaucoup. Il est dit que c'est bien plus doux de donner que de recevoir (Ac 20,35), et c'est vrai, mais alors, quand Jésus veut prendre pour lui la douceur de donner, ce ne serait pas gracieux de refuser. Laissons-le prendre et donner tout ce qu'il voudra, la perfection consiste à faire sa volonté, et l'âme qui se livre entièrement à lui est appelée par Jésus lui-même « sa mère, sa soeur » et toute sa famille (Mt 12,50). Et ailleurs : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, c'est-à-dire il fera ma volonté et mon Père l'aimera, et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure » (Jn 14,23). Oh ! comme c'est facile de plaire à Jésus, de ravir son coeur, il n'y a qu'à l'aimer sans se regarder soi-même, sans trop examiner ses défauts.

      Ta Thérèse ne se trouve pas dans les hauteurs en ce moment mais Jésus lui apprend à tirer profit de tout, du bien et du mal qu'elle trouve en soi. Il lui apprend à jouer à la banque de l'amour ou plutôt, non il joue pour elle sans lui dire comment il s'y prend car cela est son affaire et non pas celle de Thérèse ; ce qui la regarde c'est de s'abandonner, de se livrer sans rien réserver, pas même la jouissance de savoir combien la banque lui rapporte...

      En effet les directeurs font avancer dans la perfection en faisant faire un grand nombre d'actes de vertus et ils ont raison, mais mon directeur qui est Jésus ne m'apprend pas à compter mes actes ; il m'enseigne à faire tout par amour, à ne lui rien refuser, à être contente quand il me donne une occasion de lui prouver que je l'aime, mais cela se fait dans la paix, dans l'abandon, c'est Jésus qui fait tout et moi je ne fais rien.

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09 novembre 2006

Evangile du jour

jeudi 09 novembre 2006

Dédicace de la basilique du Latran, fête

Dédicace de la Basilique du Latran

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Cardinal John Henry Newman : Fête de la dédicace d’une cathédrale, fête de l’Eglise http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1842

Jn 2,13-22.

Comme la Pâque des Juifs approchait, Jésus monta à Jérusalem.
Il trouva installés dans le Temple les marchands de boeufs, de brebis et de colombes, et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple ainsi que leurs brebis et leurs boeufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs,
et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. »
Ses disciples se rappelèrent cette parole de l'Écriture : L'amour de ta maison fera mon tourment.
Les Juifs l'interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour justifier ce que tu fais là ? »
Jésus leur répondit : « Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai. »
Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce Temple, et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
Mais le Temple dont il parlait, c'était son corps.
Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela ; ils crurent aux prophéties de l'Écriture et à la parole que Jésus avait dite.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
PPS, vol 6, n° 19

Fête de la dédicace d’une cathédrale, fête de l’Eglise

Une cathédrale est-elle le fruit d’un désir passager ou quelque chose qu'on puisse réaliser à volonté ?… A coup sûr, les églises dont nous héritons ne sont pas une simple affaire de capitaux, ni une pure création du génie ; elles sont le fruit du martyre, de hauts faits et de souffrances. Leurs fondations sont très profondes ; elles reposent sur la prédication des apôtres, sur la confession de la foi par les saints, et sur les premières conquêtes de l'Evangile dans notre pays. Tout ce qui est si noble dans leur architecture, qui captive l’oeil et va au coeur, n’est pas le pur effet de l'imagination des hommes, c’est un don de Dieu, c'est une oeuvre spirituelle.

La croix est toujours plantée dans le risque et dans la souffrance, arrosée de larmes et de sang. Nulle part elle ne prend racine et ne porte de fruit si sa prédication n'est accompagnée de renoncement. Les détenteurs du pouvoir peuvent porter un décret, favoriser une religion, mais ils ne peuvent pas la planter, ils ne peuvent que l'imposer. Seule l'Eglise peut planter l'Eglise. Personne d'autre que les saints, des hommes mortifiés, prédicateurs de la droiture, confesseurs de la vérité, ne peut créer une vraie maison pour la vérité.

C'est pourquoi les temples de Dieu sont aussi les monuments de ses saints… Leur simplicité, leur grandeur, leur solidité, leur grâce et leur beauté ne font que rappeler la patience et la pureté, le courage et la douceur, la charité et la foi de ceux qui, eux, n'ont adoré Dieu que dans les montagnes et les déserts ; ils ont peiné, mais non en vain, puisque d'autres ont hérité des fruits de leur peine (cf Jn 4,38). A la longue, en effet, leur parole a porté fruit ; elle s'est faite Eglise, cette cathédrale où la Parole vit depuis si longtemps… Heureux ceux qui entrent dans ce lien de communion avec les saints du passé et avec l'Eglise universelle… Heureux ceux qui, en entrant dans cette église, pénètrent de coeur dans le ciel.

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07 novembre 2006

Evangile du jour

mardi 07 novembre 2006

Le mardi de la 31e semaine du temps ordinaire

Sainte Carine et sa famille (Morte vers 360)

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Saint Ambroise : « Insiste pour faire entrer les gens afin que ma maison soit remplie » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1840

Lc 14,15-24.

En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »
Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
A l'heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : 'Venez, maintenant le repas est prêt.'
Mais tous se mirent à s'excuser de la même façon. Le premier lui dit : 'J'ai acheté un champ, et je suis obligé d'aller le voir ; je t'en prie, excuse-moi.'
Un autre dit : 'J'ai acheté cinq paires de boeufs, et je pars les essayer ; je t'en prie, excuse-moi.'
Un troisième dit : 'Je viens de me marier, et, pour cette raison, je ne peux pas venir.'
A son retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Plein de colère, le maître de maison dit à son serviteur : 'Dépêche-toi d'aller sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux.'
Le serviteur revint lui dire : 'Maître, ce que tu as ordonné est fait, et il reste de la place.'
Le maître dit alors au serviteur : 'Va sur les routes et dans les sentiers, et insiste pour faire entrer les gens, afin que ma maison soit remplie.
Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne profitera de mon dîner.' »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Ambroise (v.340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Sur l’Evangile de saint Luc, 7, 202-203 (trad. cf SC 52, p. 84 )

« Insiste pour faire entrer les gens afin que ma maison soit remplie »

Les invités s’excusent, alors que le Royaume n’est fermé à personne qui ne s’exclue par sa parole. Dans sa clémence, le Seigneur invite tout le monde, mais c’est notre lâcheté ou notre égarement qui nous écarte. Celui qui préfère acheter une ferme est étranger au Royaume ; au temps de Noé, acheteurs et vendeurs ont été engloutis par le déluge (Lc 17,28)… De même celui qui s’excuse parce qu’il prend femme, car il est écrit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère et sa femme, il ne peut pas être mon disciple » (Lc 14,26)…

Ainsi, après le dédain orgueilleux des riches, le Christ s'est tourné vers les païens ; il fait entrer bons et méchants, pour faire grandir les bons, pour améliorer les dispositions des méchants… Il invite les pauvres, les infirmes, les aveugles, ce qui nous montre que l'infirmité physique n'écarte personne du Royaume, ou bien que l'infirmité des péchés est guérie par la miséricorde du Seigneur…

Il envoie donc chercher aux croisées des chemins, car « la Sagesse crie aux carrefours » (Pr 1,20). Il envoie sur les places, car il a fait dire aux pécheurs de quitter les voies larges pour rejoindre le chemin étroit qui conduit à la vie (Mt 7,13). Il envoie sur les routes et le long des haies, car sont capables d'atteindre le Royaume des Cieux ceux qui, sans être retenus par les biens présents, se hâtent vers ceux à venir, engagés sur la voie de la bonne volonté…, opposant le rempart de la foi aux tentations du péché.

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* Dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l'Evangile : la lectio divina. « La LECTIO DIVINA, constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la LECTIO, qui consiste à lire et relire un passage de l'Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la MEDITATIO, qui est comme un temps d'arrêt intérieur, où l'âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd'hui pour la vie concrète. Vient ensuite l'ORATIO, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la CONTEMPLATIO; celle-ci nous aide à maintenir notre coeur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l'obscurité...» (2 P 1, 19) »
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06 novembre 2006

Evangile du jour

lundi 06 novembre 2006

Le lundi de la 31e semaine du temps ordinaire

Sainte Bertille (VIIème - VIIIème siècle)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Grégoire de Nazianze : « Quand tu donnes un festin, invite les pauvres » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1839

Lc 14,12-14.

Jésus disait aussi à celui qui l'avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi t'inviteraient en retour, et la politesse te serait rendue.
Au contraire, quand tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ;
et tu seras heureux, parce qu'ils n'ont rien à te rendre : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Grégoire de Nazianze (330-390), évêque, docteur de l'Église
De l’amour des pauvres, 8, 14 ; PG 35, 867, 875 (trad Orval)

« Quand tu donnes un festin, invite les pauvres »

      Veillons à la santé de notre prochain avec autant de soin qu'à la nôtre, qu'il soit bien-portant ou épuisé par la maladie. Car « nous sommes tous un dans le Seigneur » (Rm 12,5), riches ou pauvres, esclaves ou hommes libres, bien-portants ou malades. Pour tous, il n'y a qu'une seule tête, principe de tout -- le Christ (Col 1,18) ; ce que sont les membres du corps les uns pour les autres, chacun de nous l'est pour chacun de ses frères. Il ne faut donc ni négliger ni abandonner ceux qui sont tombés avant nous dans un état de faiblesse qui nous guette tous. Plutôt que de nous réjouir d'être en bonne santé, mieux vaut compatir aux malheurs de nos frères pauvres... Ils sont à l'image de Dieu comme nous et, malgré leur déchéance apparente, ils ont gardé mieux que nous la fidélité de cette image. En eux, l'homme intérieur a revêtu le même Christ et ils ont reçu les mêmes « arrhes de l'Esprit » (2Co 5,5) ; ils ont les mêmes lois, les mêmes commandements, les mêmes alliances, les mêmes assemblées, les mêmes mystères, la même espérance. Le Christ est mort pour eux également, « lui qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29). Ils ont part à l'héritage de la vie céleste, eux qui ont été privés de beaucoup de biens ici-bas. Ils sont les compagnons des souffrances du Christ, et ils le seront de sa gloire.

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