28 février 2006

Evangile du jour

mardi 28 février 2006

Le mardi de la 8e semaine du temps ordinaire

Saint Romain (IVème siècle), Bx Daniel Brottier, prêtre, fondateur de l'Œuvre des Orphelins-apprentis d'Auteuil (1876-1936)

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Léon XIII: « En ce temps déjà, le centuple… et dans le monde à venir, la vie éternelle » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1588

Mc 10,28-31.

Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. »
Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des soeurs, une mère, un père, des enfants ou une terre,
sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, soeurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Léon XIII, pape de 1878 à 1903
Encyclique Rerum novarum, 21

« En ce temps déjà, le centuple… et dans le monde à venir, la vie éternelle »

Ces doctrines [sociales de l’Eglise] pourraient diminuer la distance que l’orgueil se plaît à maintenir entre riches et pauvres, mais la simple amitié c'est encore trop peu : si l'on obéit aux préceptes du christianisme, c'est dans l'amour fraternel que s'opérera l'union. De part et d'autre, on saura et on comprendra que les hommes sont absolument tous issus de Dieu, leur père commun ; que Dieu est leur unique et commune fin, et que lui seul est capable de communiquer aux anges et aux hommes un bonheur parfait et absolu. Tous ils ont été également rachetés par Jésus Christ et rétablis par lui dans leur dignité d'enfants de Dieu, et ainsi un véritable lien de fraternité les unit, soit entre eux, soit au Christ leur Seigneur, qui est « le premier-né de beaucoup de frères » (Rm 8,29). Ils sauront enfin que tous les biens de la nature, tous les trésors de la grâce appartiennent en commun et indistinctement à tout le genre humain, et qu'il n'y a que les indignes qui soient déshérités des biens célestes. « Si vous êtes fils, vous êtes aussi héritiers : héritiers de Dieu, cohéritiers de Jésus-Christ » (Rm 8,17).

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27 février 2006

Evangile du jour

lundi 27 février 2006

Le lundi de la 8e semaine du temps ordinaire

Anne Line, Martyre en Angleterre (+ 1601), Sainte Honorine (IIIème siècle)

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Léon XIII: « Suis-moi » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1587

Mc 10,17-27.

Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux et lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d'adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L'homme répondit : « Maître, j'ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse. »
Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend : « Mes enfants, comme il est difficile d'entrer dans le royaume de Dieu.
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et répond : « Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Léon XIII, pape de 1878 à 1903
Encyclique Rerum novarum, 20

« Suis-moi »

Que les déshérités de la fortune apprennent de l'Église que, selon le jugement de Dieu lui-même, la pauvreté n'est pas un opprobre et qu'il ne faut pas rougir de devoir gagner son pain par le travail. C'est ce que Jésus Christ Notre Seigneur a confirmé par son exemple, lui qui, « tout riche qu'il était, s'est fait pauvre » pour le salut des hommes (2Co 8,9). Lui, le Fils de Dieu et Dieu lui-même, a voulu passer aux yeux du monde pour le fils d'un ouvrier ; il est allé jusqu'à consumer une grande partie de sa vie dans un travail rémunéré. « N'est-ce pas le charpentier, le fils de Marie ? » (Mc 6,3)

Quiconque tiendra sous son regard le modèle divin comprendra…que la vraie dignité de l'homme et son excellence résident dans ses moeurs, c'est-à-dire dans sa vertu ; la vertu est le patrimoine commun des mortels, à la portée de tous, des petits et des grands, des pauvres et des riches ; seuls la vertu et les mérites, partout où on les rencontre, obtiendront la récompense de la béatitude éternelle. Bien plus, c'est vers les classes infortunées que le coeur de Dieu semble s'incliner davantage. Jésus Christ appelle les pauvres des bienheureux (Lc 6,20) ; il invite avec amour tous ceux qui souffrent et qui pleurent à venir à lui, afin de les consoler (Mt 11,28) ; il embrasse avec une charité plus tendre les petits et les opprimés. Ces doctrines sont bien faites certainement pour humilier l'âme hautaine du riche et le rendre plus compatissant, pour relever le courage de ceux qui souffrent et leur inspirer de la confiance.

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26 février 2006

Evangile du jour

dimanche 26 février 2006

Huitième dimanche du temps ordinaire

Nestor de Pamphylie, Evêque de Magydos, martyr (+ 251)

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Saint Ephrem : « Tant que l’Epoux est avec eux il ne peuvent pas jeûner » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1586

Mc 2,18-22.

Comme les disciples de Jean Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vient demander à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, comme les disciples de Jean et ceux des pharisiens ? »
Jésus répond : « Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, pendant que l'Époux est avec eux ? Tant qu'ils ont l'Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner.
Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ce jour-là ils jeûneront.
Personne ne raccommode un vieux vêtement avec une pièce d'étoffe neuve ; autrement la pièce neuve tire sur le vieux tissu et le déchire davantage.
Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement la fermentation fait éclater les outres, et l'on perd à la fois le vin et les outres. A vin nouveau, outres neuves. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Hymnes sur la foi, 14

« Tant que l’Epoux est avec eux il ne peuvent pas jeûner »

Seigneur, je te convie à un festin de noces en cantiques. A Cana, le vin qui exprime notre louange a manqué ; toi, l’invité qui as rempli les jarres de bon vin, rassasie ma bouche de ta louange !

Le vin de Cana est le symbole de notre louange, parce que ceux qui en ont bu en ont été émerveillés. A ce festin de noces qui n’était pas le tien, toi, le vrai juste, tu as fait déborder six jarres d’un vin délicieux ; au festin où je te convie, tu peux donc remplir de ta douceur les oreilles d’une multitude.

Tu étais invité jadis à des noces des autres ; voici maintenant ton festin à toi, il est chaste et beau. Qu’il réjouisse ton peuple ! Que tes cantiques régalent tes invités ; que ma cithare accompagne ton chant !

Ta fiancée, c’est notre âme ; notre corps, ta chambre nuptiale ; nos sens et nos pensées, les invités. Si pour toi une seule personne est un festin de noces, comme il sera grand celui de toute l’Eglise !

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25 février 2006

Evangile du jour

samedi 25 février 2006

Le samedi de la 7e semaine du temps ordinaire

Bx Romeo (Mort en 1380)

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Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Laissez les enfants venir à moi » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1585

Mc 10,13-16.

On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Manuscrit autobiographique C

« Laissez les enfants venir à moi »

      Vous le savez, ma Mère, j'ai toujours désiré d'être une sainte ; mais hélas ! j'ai toujours constaté, lorsque je me suis comparé aux saints, qu'il y a entre eux et moi la même différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants. Au lieu de me décourager, je me suis dit : le bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables ; je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c'est impossible ; je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections. Mais je veux chercher le moyen d'aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle.

      Nous sommes dans un siècle d'inventions ; maintenant, ce n'est plus la peine de gravir les marches d'un escalier ; chez les riches, un ascenseur le remplace avantageusement. Moi, je voudrais trouver un ascenseur pour m'élever jusqu'à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j'ai recherché dans les Livres saints l'indication de l'ascenseur, objet de mon désir ; et j'ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse éternelle : «Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi » (Pr 9,4).

      Alors je suis venue, devinant que j'avais trouvé ce que je cherchais. Et voulant savoir, ô mon Dieu, ce que vous feriez au tout-petit qui répondrait à votre appel, j'ai continué mes recherches et voici ce que j'ai trouvé : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai ; je vous porterai sur mon sein, je vous balancerai sur mes genoux » (Is 66,13). Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses ne sont venues réjouir mon âme ; l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela, je n'ai pas besoin de grandir, au contraire, il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. Ô mon Dieu, vous avez dépassé mon attente ! Je veux « chanter vos miséricordes » ! (Ps 88,2 Vulg)

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24 février 2006

Evangile du jour

vendredi 24 février 2006

Le vendredi de la 7e semaine du temps ordinaire

Saint Modeste, évêque de Trèves (Mort en 480)

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Jacques de Saroug : « Tous deux ne feront plus qu’un » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1584

Mc 10,1-12.

En partant de là, Jésus arrive en Judée et en Transjordanie. De nouveau, la foule s'assemble près de lui, et de nouveau, il les instruisait comme d'habitude.
Des pharisiens l'abordèrent et pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d'établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C'est en raison de votre endurcissement qu'il a formulé cette loi.
Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme.
A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère,
il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu'un.
Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l'interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d'adultère envers elle.
Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d'adultère. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Jacques de Saroug (vers 449-521), moine et évêque syrien
Hexaméron ; Homélie pour le sixième jour (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, Médiaspaul 1988, vol.1, p.27)

« Tous deux ne feront plus qu’un »

      « Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance », dit Dieu (Gn 1,26). Un simple commandement avait fait surgir les autres êtres de la création : « Que la lumière soit ! » ou « Qu'il y ait un firmament ! » Cette fois, Dieu ne dit pas : « Qu'il y ait des hommes », mais il dit : « Faisons l'homme ». En effet, il estimait convenable que soit façonnée de ses propres mains cette image de lui-même, supérieure à toutes les autres créatures. Cette oeuvre lui était particulièrement proche ; il l'aimait d'un grand amour… Adam est à l'image de Dieu parce qu'il porte l'effigie du Fils Unique…

      D'une certaine manière, Adam a été créé à la fois simple et double ; Ève se trouvait cachée en lui. Avant même qu'ils n'existent, l’humanité était destinée au mariage, qui les ramènerait, homme et femme, à un seul corps, comme au commencement. Aucune querelle, aucune discorde, ne devait s'élever entre eux. Ils auraient une même pensée, une seule volonté… Le Seigneur a formé Adam de poussière et d'eau ; Ève, il l’a tirée de la chair, des os et du sang d'Adam (Gn 2,21). Le profond sommeil du premier homme anticipait les mystères de la crucifixion. L'ouverture du côté, c'était le coup de lance porté au Fils Unique ; le sommeil, la mort sur la croix; le sang et l'eau, la fécondité du baptême (Jn 19,34)… Mais l'eau et le sang qui ont coulé du côté du Sauveur sont à l'origine du monde de l'Esprit…

      Adam n‘a pas souffert du prélèvement fait dans sa chair ; ce qui lui avait été dérobé lui a été rendu, transfiguré par la beauté. Le souffle des vents, le murmure des arbres, le chant des oiseaux appelaient les fiancés : « Levez-vous, vous avez assez dormi ! La fête nuptiale vous attend ! »… Adam vit Ève à ses côtés, celle qui était sa chair et ses os, sa fille, sa soeur, son épouse. Ils se sont levés, enveloppés d'un vêtement de lumière, dans le jour qui leur souriait. Ils étaient au Paradis.

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23 février 2006

Evangile du jour

jeudi 23 février 2006

Le jeudi de la 7e semaine du temps ordinaire

Saint Lazare (IXème siècle)

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Saint Jean Chrysostome : Des chemins pour entrer dans la vie éternelle http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1583

Mc 9,41-50.

Et celui qui vous donnera un verre d'eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.
Celui qui entraînera la chute d'un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu'on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu'on le jette à la mer.
Et si ta main t'entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d'être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s'éteint pas.

Si ton pied t'entraîne au péché, coupe-le. Il vaut mieux entrer estropié dans la vie éternelle que d'être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne.

Si ton oeil t'entraîne au péché, arrache-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne,
là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas.
Car tout homme sera salé au feu.
C'est une bonne chose que le sel ; mais si le sel cesse d'être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa force ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Sermon sur le diable tentateur ; PG 49, 263-264 (trad. bréviaire)

Des chemins pour entrer dans la vie éternelle

      Voulez-vous que je vous indique les chemins de la conversion ? Ils sont nombreux, variés et différents, mais tous conduisent au ciel. Le premier chemin de la conversion, c'est la condamnation de nos fautes. « Commence toi-même par dire tes fautes, pour être justifié » (Is 43,26). Et c'est pourquoi le prophète disait : « J'ai dit : Je veux confesser au Seigneur les iniquités que j'ai commises ; et toi, tu as pardonné le péché de mon coeur » (Ps 31,5). Condamne donc toi-même les fautes que tu as commises, et cela suffira pour que le Maître t'exauce. Celui qui condamne ses fautes, en effet, craindra davantage d'y retomber...

      Il y en a un deuxième, qui n'est pas inférieur à celui-là, c'est de ne pas garder rancune à nos ennemis, de dominer notre colère pour pardonner les offenses de nos compagnons de service, car c'est ainsi que nous obtiendrons le pardon de celles que nous avons commises contre le Maître ; c'est la deuxième manière d'obtenir la purification de nos fautes. « Si vous pardonnez à vos débiteurs, dit le Seigneur, mon Père qui est aux cieux vous pardonnera aussi » (Mt 6,14).

      Tu veux connaître le troisième chemin de la conversion ? C'est la prière fervente et attentive que tu feras du fond du coeur... Le quatrième chemin, c’est l'aumône ; elle a une puissance considérable et indicible... Ensuite, la modestie et l'humilité ne sont pas des moyens inférieurs pour détruire les péchés à la racine. Nous en avons pour témoin le publicain qui ne pouvait pas proclamer ses bonnes actions, mais qui les a toutes remplacées par l'offrande de son humilité et a déposé ainsi le lourd fardeau de ses fautes (Lc 18,9s).

      Nous venons d'indiquer cinq chemins de la conversion... Ne reste donc pas inactif, mais chaque jour emprunte tous ces chemins. Ce sont des chemins faciles et tu ne peux pas prétexter ta misère.

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21 février 2006

Evangile du jour

mardi 21 février 2006

Le mardi de la 7e semaine du temps ordinaire

Saint Pierre-Damien, évêque d'Ostie, docteur de l'Eglise (1007-1072), Saint Noël Pinot, prêtre, martyre de la révolution française (1747-1794)

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Saint Silouane : « De quoi discutiez-vous en chemin ? » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1581

Mc 9,30-37.

En partant de là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache.
Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit :
« Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Silouane (1866-1938), moine orthodoxe
Ecrits spirituels (trad. Eds Présence 1975)

« De quoi discutiez-vous en chemin ? »

Ô humilité de Jésus Christ ! Tu donnes une joie indescriptible à l'âme. J'ai soif de toi, parce qu'en toi l'âme oublie la terre et tend toujours plus ardemment vers Dieu. Si le monde comprenait la puissance des paroles du Christ : «Apprenez de moi la douceur et l'humilité » (cf Mt 11,29), il mettrait de côté toute autre science, pour acquérir cette connaissance céleste.

Les hommes ne connaissent pas la force de l'humilité du Christ ; et ils désirent les choses de la terre. Mais l'homme ne peut arriver à la puissance de ces paroles du Seigneur sans le Saint Esprit. Qui les a pénétrées ne les abandonne plus, même si tous les trésors au monde lui étaient offerts... Celui qui a savouré cet amour de Dieu infiniment doux ne peut plus songer aux choses de la terre ; il se sent attiré sans cesse par cet amour.

Mais nous le perdons par notre orgueil et par notre vanité, par nos inimitiés et nos jugements envers nos frères ; nous l'abandonnons par nos pensées cupides et par notre propension vers la terre. Alors la grâce nous abandonne, et l'âme troublée, déprimée, désire Dieu et l'appelle, comme Adam chassé du Paradis. Mon âme languit et je te cherche avec des larmes ! Vois mon affliction, illumine mes ténèbres afin que mon âme soit dans la joie ! Seigneur, donne-moi ton humilité, afin que ton amour soit en moi, et que ta crainte vive en moi.

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20 février 2006

Evangile du jour

lundi 20 février 2006

Le lundi de la 7e semaine du temps ordinaire

Bse Aimée (1200-1252)

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Catéchisme de l’Eglise Catholique: « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1580

Mc 9,14-29.

En rejoignant les autres disciples, ils virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux.
Aussitôt qu'elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer.
Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? »
Un homme dans la foule lui répondit : « Maître, je t'ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
cet esprit s'empare de lui n'importe où, il le jette par terre, l'enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J'ai demandé à tes disciples d'expulser cet esprit, mais ils n'ont pas réussi. »
Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le auprès de moi. »
On l'amena auprès de lui. Dès qu'il vit Jésus, l'esprit secoua violemment l'enfant ; celui-ci tomba, il se roulait par terre en écumant.
Jésus interrogea le père : « Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance.
Et souvent il l'a même jeté dans le feu ou dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! »
Jésus reprit : « Pourquoi dire : 'Si tu peux'... ? Tout est possible en faveur de celui qui croit. »
Aussitôt le père de l'enfant s'écria : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! »
Jésus, voyant que la foule s'attroupait, interpella vivement l'esprit mauvais : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l'ordonne, sors de cet enfant et n'y rentre plus jamais ! »
L'esprit poussa des cris, secoua violemment l'enfant et sortit. L'enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout.
Quand Jésus fut rentré à la maison, seul avec ses disciples, ils l'interrogeaient en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n'avons pas pu l'expulser ? »
Jésus leur répondit : « Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Catéchisme de l’Eglise Catholique
§ 153-155

« Je crois ! Viens au secours de mon incroyance »

      La foi est une grâce : Lorsque Saint Pierre confesse que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant, Jésus lui déclare que cette révélation ne lui est pas venue « de la chair et du sang, mais de son Père qui est dans les cieux » (Mt 16,17). La foi est un don de Dieu, une vertu surnaturelle infuse par lui. « Pour prêter cette foi, l'homme a besoin de la grâce prévenante et aidante de Dieu, ainsi que des secours intérieurs du Saint Esprit. Celui-ci touche le coeur et le tourne vers Dieu, ouvre les yeux de l'esprit et donne à tous la douceur de consentir et de croire à la vérité » (Vatican II, DV).

      La foi est un acte humain : Croire n'est possible que par la grâce et les secours intérieurs du Saint Esprit. Il n'en est pas moins vrai que croire est un acte authentiquement humain. Il n'est contraire ni à la liberté ni à l'intelligence de l'homme de faire confiance à Dieu et d'adhérer aux vérités par lui révélées. Déjà dans les relations humaines il n'est pas contraire à notre propre dignité de croire ce que d'autres personnes nous disent sur elles-mêmes et sur leurs intentions, et de faire confiance à leurs promesses (comme, par exemple, lorsqu'un homme et une femme se marient), pour entrer ainsi en communion mutuelle. Dès lors, il est encore moins contraire à notre dignité de « présenter par la foi la soumission plénière de notre intelligence et de notre volonté au Dieu qui révèle » (Vatican I) et d'entrer ainsi en communion intime avec lui.

      Dans la foi, l'intelligence et la volonté humaines coopèrent avec la grâce divine : « Croire est un acte de l'intelligence adhérant à la vérité divine sous le commandement de la volonté mue par Dieu au moyen de la grâce » (St Thomas d’Aquin).

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19 février 2006

Evangile du jour

dimanche 19 février 2006

Septième dimanche du temps ordinaire

Saint Gabin (+296)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Pierre Chrysologue : « Qui peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1579

Mc 2,1-12.

Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison.
Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole.
Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes :
« Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ?
Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre,
je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. »
L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Pierre Chrysologue (vers 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 50 ; PL 52, 339 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 73)

« Qui peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »

      « Mon enfant, tes péchés sont remis. » Par ces mots il voulait être reconnu comme Dieu alors qu’il se cachait encore aux yeux humains sous l'aspect d'un homme. Par ses manifestations de puissance et ses miracles, on le comparait aux prophètes ; et pourtant c'était grâce à lui et grâce à sa puissance qu'ils avaient eux aussi opéré des miracles. Accorder aux péchés le pardon n'est pas au pouvoir de l'homme ; c'est la marque propre de Dieu. C'est ainsi qu'il introduisait sa divinité dans les coeurs humains. C'est ce qui rend les Pharisiens fous de rage. Ils répliquent : « Il blasphème ! Qui peut remettre les péchés, si ce n'est Dieu seul ? »

      Ô Pharisien, tu crois savoir et tu n'es qu'un ignorant ! Tu crois célébrer la divinité et tu la nies ! Tu crois porter témoignage, et tu portes des coups ! Si c'est Dieu qui remet les péchés, pourquoi n'admets-tu pas la divinité du Christ ? Puisqu'il a pu accorder le pardon à un seul péché, c'est donc qu'il a effacé les péchés du monde entier. « Voici l'agneau de Dieu, voici celui qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29). Pour que tu puisses saisir de plus fortes marques de sa divinité, écoute-le. Oui, il a pénétré le mystère de ton coeur. Regarde-le ; il est parvenu jusqu'aux retraites de tes pensées. Comprends qu'il met à nu les intentions secrètes de ton coeur.

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18 février 2006

Evangile du jour

samedi 18 février 2006

Le samedi de la 6e semaine du temps ordinaire

Sainte Bernadette (1844-1879)

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Anastase du Sinaï : Le mystère de la crucifixion et la beauté du Règne de Dieu http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1578

Mc 9,2-13.

Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l'écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse, et ils s'entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est heureux que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. »
De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le. »
Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu'ils avaient vu, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d'entre les morts ».
Ils l'interrogeaient : « Pourquoi les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d'abord ? »
Jésus leur dit : « Certes, Élie viendra d'abord pour remettre tout en place. Mais alors, pourquoi l'Écriture dit-elle, au sujet du Fils de l'homme, qu'il souffrira beaucoup et sera méprisé ?
Eh bien ! je vous le déclare : Élie est déjà venu, et ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu, comme l'Écriture le dit à son sujet. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Anastase du Sinaï (?-après 700), moine
Homélie pour la Transfiguration

Le mystère de la crucifixion et la beauté du Règne de Dieu

      Cette montagne de la Transfiguration est l’endroit des mystères, le lieu des réalités ineffables, le rocher des secrets cachés, le sommet des cieux. Ici ont été dévoilés les symboles du Royaume à venir : le mystère de la crucifixion, la beauté du Règne de Dieu, la descente du Christ lors de son deuxième avènement dans la gloire. Sur cette montagne la nuée lumineuse recouvre la splendeur des justes ; les biens à venir se réalisent déjà. La nuée qui enveloppe cette montagne préfigure l’enlèvement des justes sur les nuées ; elle nous montre dès aujourd’hui notre aspect futur, notre configuration au Christ…

      Tandis qu'il cheminait au milieu de ses disciples, Jésus les avait entretenus de son règne et de son deuxième avènement dans la gloire. Mais parce qu’ils n’étaient peut-être pas suffisamment certains de ce qu’il leur avait annoncé au sujet de son règne, il a voulu qu’ils finissent par être très fermement convaincus au fond de leur coeur, et que les évènements présents les aident à croire aux événements à venir. C’est pourquoi, sur le Mont Thabor, il leur a fait voir cette merveilleuse manifestation divine, comme une image préfigurative du Royaume des cieux. C’est comme s’il leur disait : « Pour que le retard n’engendre pas en vous l’incrédulité, bientôt, même maintenant, ‘je vous le dis en vérité, il y en a parmi ceux qui sont ici’ et qui m’écoutent ‘qui ne connaîtront pas la mort avant qu’ils ne voient venir le Fils de l’homme dans la gloire de son Père’ (Mt 16,28) ». « Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean et les emmène à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux »…

      « Qu’il est redoutable ce lieu ; ce n’est rien de moins que la maison de Dieu et la porte du ciel » (Gn 28,17). C’est vers elle que nous devons nous hâter.

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17 février 2006

Evangile du jour

vendredi 17 février 2006

Le vendredi de la 6e semaine du temps ordinaire

Saint Alexis Falconieri et les sept fondateurs des Servites (+ 1310)

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Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]: « Qu’il me suive » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1577

Mc 8,34-38.9,1.

Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour l'Évangile la sauvera.
Quel avantage, en effet, un homme a-t-il à gagner le monde entier en le payant de sa vie ?
Quelle somme pourrait-il verser en échange de sa vie ?
Si quelqu'un a honte de moi et de mes paroles dans cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aussi aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les anges. »
Et il leur disait : « Amen, je vous le dis : parmi ceux qui sont ici, certains ne connaîtront pas la mort avant d'avoir vu le règne de Dieu venir avec puissance. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Meditationen zur Karwoche, 1969 (trad. Un seul Seigneur, Mame 1971, p. 118)

« Qu’il me suive »

Les sacrements de l'Église sont, comme l'Église elle-même, le fruit du grain de blé mourant (Jn 12,24). Pour les recevoir, nous devons entrer dans le mouvement d'où ils proviennent eux-mêmes. Ce mouvement consiste à se perdre soi-même, sans quoi l'on ne peut se trouver : « Celui qui veut garder sa vie la perdra ; mais celui qui la perd à cause de moi et de l’Evangile, celui-là la gardera. » Cette parole du Seigneur est la formule fondamentale d'une vie chrétienne. Croire, en définitive, c'est dire « oui » à cette sainte aventure de la « perte de soi-même » ; dans sa quintessence, la foi n'est pas autre chose que le véritable amour. Ainsi la forme caractéristique de la vie chrétienne lui vient de la croix. L'ouverture chrétienne au monde, tant prônée aujourd'hui, ne peut trouver son vrai modèle que dans le côté ouvert du Seigneur (Jn 19,34), expression de cet amour radical, seul capable de sauver.

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16 février 2006

Evangile du jour

jeudi 16 février 2006

Le jeudi de la 6e semaine du temps ordinaire

Bx Joseph Allamano (+1926)

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Saint Jean de la Croix : « Tes pensées ne sont pas celles de Dieu » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1576

Mc 8,27-33.

Jésus s'en alla avec ses disciples vers les villages situés dans la région de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il les interrogeait : « Pour les gens, qui suis-je ? »
Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un des prophètes. »
Il les interrogeait de nouveau : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prend la parole et répond : « Tu es le Messie. »
Il leur défendit alors vivement de parler de lui à personne.
Et, pour la première fois, il leur enseigna qu'il fallait que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.
Jésus disait cela ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches.
Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l'Église
Cantique spirituel, 36-37 (trad. Mame 1936)

« Tes pensées ne sont pas celles de Dieu »

La profondeur de la sagesse et de la science de Dieu est immense, à tel point que l'âme, bien qu'elle en connaisse les merveilles dans une certaine mesure, peut toujours pénétrer plus avant encore. A la vue de ces richesses incalculables, saint Paul jetait ce cri d'admiration : « Ô profondeur des trésors de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont incompréhensibles et ses voies impénétrables ! » (Rm 11,33) L’âme souhaite ardemment s'enfoncer chaque jour davantage dans ces divines profondeurs, dans cet abîme inscrutable des jugements et des voies de Dieu ; les connaître est une jouissance inestimable et qui surpasse tout sentiment... Oh ! si l'on comprenait combien il est impossible de…posséder ces immenses trésors sans passer par des souffrances. Avec quelle ardeur l'âme désirerait la grâce de souffrir des croix ; avec quelle consolation, quelle joie elle les accueillerait pour pouvoir entrer dans les secrets de cette sagesse divine !… Car la porte qui introduit dans les trésors de la sagesse est d'autant plus étroite (Mt 7,13) qu'elle n'est autre que la croix elle-même. Un grand nombre d’âmes, il est vrai, aspirent à jouir des délices qu'elle procure ; mais il y en a bien peu qui désirent passer par la seule porte qui y conduise.

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15 février 2006

Evangile du jour

mercredi 15 février 2006

Le mercredi de la 6e semaine du temps ordinaire

Saint Claude (1641-1682)

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Saint Grégoire de Nysse : « Ils verront Dieu » (Mt 5,8) http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1575

Mc 8,22-26.

Jésus et ses disciples arrivent à Bethsaïde. On lui amène un aveugle et on le supplie de le toucher.
Jésus prit l'aveugle par la main et le conduisit hors du village. Il lui mit de la salive sur les yeux et lui imposa les mains. Il lui demandait : « Est-ce que tu vois quelque chose ? »
Ayant ouvert les yeux, l'homme disait : « Je vois les gens, ils ressemblent à des arbres, et ils marchent. »
Puis Jésus, de nouveau, imposa les mains sur les yeux de l'homme ; celui-ci se mit à voir normalement, il se trouva guéri, et il distinguait tout avec netteté.
Jésus le renvoya chez lui en disant : « Ne rentre même pas dans le village. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Grégoire de Nysse (vers 335-395), moine et évêque
Homélies sur les Béatitudes, 6,1 (trad. coll. Pères dans la foi, DDB 1979, p. 80)

« Ils verront Dieu » (Mt 5,8)

L'impression que l'on éprouve lorsqu'on jette les yeux sur l'immensité de la mer, mon esprit la ressent quand, du haut des paroles escarpées du Seigneur, comme du sommet d'une falaise, je contemple son abîme infini… Mon âme éprouve le vertige devant cette parole du Seigneur : « Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu » (Mt 5,8). Dieu s'offre aux regards de ceux qui ont le coeur pur. Or « nul n'a jamais vu Dieu » (Jn 1,18), dit saint Jean. Et saint Paul confirme cette idée en parlant de celui que « nul d'entre les hommes n'a vu ni ne peut voir » (1Tm 6,16). Dieu est ce rocher abrupt et effilé, qui n'offre pas la moindre prise à notre imagination. Moïse aussi l'appelait l'Inaccessible…; « Personne, dit-il, ne peut voir le Seigneur et vivre » (Ex 33,20). Mais quoi ? La vie éternelle est la vision de Dieu, et ces piliers de la foi nous certifient qu’elle est impossible ? Quel abîme !… Si Dieu est la vie, celui qui ne le voit pas, ne voit pas non plus la vie…

Or le Seigneur stimule cette espérance. N'en a-t-il pas donné la preuve à l'égard de Pierre ? Sous les pieds de ce disciple tout près de se noyer, il a affermi et durci les flots (Mt 4,30). La main du Verbe s'étendra-t-elle aussi sur nous, qui sommes submergés en ces abîmes, nous affermira-t-elle ? Alors nous serons rassurés, parce que fermement dirigés par la main du Verbe.

« Heureux ceux qui ont le coeur pur, ils verront Dieu. » Une telle promesse surpasse nos joies les plus grandes ; après ce bonheur, quel autre pourrions-nous désirer ?… Celui qui voit Dieu possède par cette vision tous les biens imaginables : une vie sans fin, une incorruptibilité perpétuelle, une joie inépuisable, une puissance invincible, des délices éternels, une lumière véritable, les douces paroles de l'esprit, une gloire incomparable, une allégresse jamais interrompue, tous les biens, enfin. Que cette béatitude nous offre donc de grandes et de belles espérances !

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14 février 2006

Evangile du jour

mardi 14 février 2006

Fête des saints Cyrille et Méthode, patrons de l'Europe

Saints Cyrille et Méthode (11ème s.), St Valentin, martyr (3ème s.)

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Jean-Paul II: « La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1574

Mc 16,15-20.

Puis il leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création.
Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.
Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ;
ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien. »
Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu.
Quant à eux, ils s'en allèrent proclamer partout la Bonne Nouvelle. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l'accompagnaient.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Jean-Paul II

« La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux »

Cyrille et Méthode ont été deux ouvriers authentiques dans le champ du Seigneur ; l’Église exalte leur action apostolique méritoire. Elle est consciente d'avoir encore plus besoin aujourd'hui de chrétiens capables de contribuer à l'annonce du message de salut du Christ Jésus par leur engagement, leur énergie, leur enthousiasme.

Mais l'Église est également consciente d'avoir besoin d'âmes totalement, exclusivement consacrées à la prédication de l'Évangile, à l'action missionnaire. Elle a besoin de prêtres, de religieux, de religieuses, d'hommes et de femmes qui renoncent généreusement et joyeusement à leur famille, leur patrie, leurs biens et leurs affections humaines, afin de consacrer leur vie entière à travailler et à souffrir pour l'Évangile.

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13 février 2006

Evangile du jour

lundi 13 février 2006

Le lundi de la 6e semaine du temps ordinaire

Béatrice d'Ornacieux Fondatrice du monastère d'Eymeu (Drôme) (+ 1303)

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Saint [Padre] Pio de Pietrelcina : « Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? » : Croire même dans l’obscurité http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1573

Mc 8,11-13.

Les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus : pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient un signe venant du ciel.
Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. »
Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l'autre rive.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
OP ; GF 174 ; Ep 4,418 (trad. Une pensée, Mediaspaul 1991, p.45)

« Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? » : Croire même dans l’obscurité

L'Esprit Saint nous dit : Ne laissez pas votre esprit succomber à la tentation et à la tristesse car la joie du coeur est vie de l'âme. La tristesse ne sert à rien et cause notre mort spirituelle.

Il arrive parfois que les ténèbres de l'épreuve accablent le ciel de votre âme ; mais elles sont lumière ! C'est grâce à elles que vous croyez même dans l'obscurité ; l'esprit se sent perdu, il craint de ne plus voir, de ne plus rien comprendre. Mais c'est le moment où le Seigneur parle et se rend présent à l'âme ; et celle-ci écoute, comprend et aime dans la crainte de Dieu. Pour « voir » Dieu, n'attendez donc pas le Thabor (Mt 17,1) quand vous le contemplez déjà au Sinaï (Ex 24,18).

Progressez dans la joie d'un coeur sincère et grand ouvert. Et s'il vous est impossible de garder cette allégresse, au moins ne perdez pas courage et gardez toute votre confiance en Dieu.

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12 février 2006

Evangile du jour

dimanche 12 février 2006

Sixième dimanche du temps ordinaire

Sainte Eulalie (+ 304)

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Saint Paschase Radbert : « Je le veux, sois purifié » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1572

Mc 1,40-45.

Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.
Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Paschase Radbert (?-vers 849), moine bénédictin
Commentaire sur l'évangile de Matthieu, 5, 8; CCM 56 A, 475-476 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 243)

« Je le veux, sois purifié »

Le Seigneur guérit chaque jour l'âme de tout homme qui l'implore, l'adore pieusement et proclame avec foi ces paroles : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier », et cela quel que soit le nombre de ses fautes. « Car celui qui croit du fond du coeur devient juste » (Rm 10,10). Il nous faut donc adresser à Dieu nos demandes en toute confiance, sans mettre nullement en doute sa puissance… C'est la raison pour laquelle le Seigneur répond aussitôt au lépreux qui le supplie : « Je le veux ». Car, à peine le pécheur commence-t-il à prier avec foi, que la main du Seigneur se met à soigner la lèpre de son âme…

Ce lépreux nous donne un très bon conseil sur la façon de prier. Il ne met pas en doute la volonté du Seigneur, comme s'il refusait de croire en sa bonté. Mais, conscient de la gravité de ses fautes, il ne veut pas présumer de cette volonté. En disant que le Seigneur, s'il le veut, peut le purifier, il affirme que ce pouvoir appartient au Seigneur, en même temps qu’il affirme sa foi… Si la foi est faible, elle doit d'abord être fortifiée. C'est alors seulement qu'elle révélera toute sa puissance pour obtenir la guérison de l'âme et du corps.

L'apôtre Pierre parle sans aucun doute de cette foi quand il dit : « Il a purifié leurs coeurs par la foi » (Ac 15,9)… La foi pure, vécue dans l'amour, maintenue par la persévérance, patiente dans l'attente, humble dans son affirmation, ferme dans sa confiance, pleine de respect dans sa prière et de sagesse dans ce qu'elle demande, est certaine d'entendre en toute circonstance cette parole du Seigneur : « Je le veux ».

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11 février 2006

Evangile du jour

samedi 11 février 2006

Le samedi de la 5e semaine du temps ordinaire

Notre-Dame de Lourdes (1858), Saint Séverin (+507)

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Saint Jean Chrysostome : Notre berger se donne lui-même en nourriture http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1571

Mc 8,1-10.

En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule de gens, et qu'ils n'avaient pas de quoi manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit :
« J'ai pitié de cette foule, car depuis trois jours déjà ils sont avec moi, et n'ont rien à manger.
Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en route ; or, quelques-uns d'entre eux sont venus de loin. »
Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour qu'ils en mangent à leur faim, dans ce désert ? »
Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. »
Alors il ordonna à la foule de s'asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule.
On avait aussi quelques petits poissons. Il les bénit et les fit distribuer aussi.
Ils mangèrent à leur faim, et, des morceaux qui restaient, on ramassa sept corbeilles.
Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya.
Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur St Matthieu, n° 82 ; PG 87, 737

Notre berger se donne lui-même en nourriture

« Qui dira les prouesses du Seigneur ? Qui fera retentir toute sa louange ? » (Ps 106,2) Quel berger a jamais nourri ses brebis de son propre corps ? Mais que dis-je, un berger ? Souvent des mères confient leurs enfants à des nourrices dès la naissance. Mais Jésus Christ ne peut pas accepter cela pour ses brebis ; il nous nourrit lui-même de son propre sang, et ainsi nous fait devenir un seul corps avec lui.

Considérez, mes frères, que le Christ est né de notre propre substance humaine. Mais, direz-vous, qu’importe ? Cela ne regarde pas tous les hommes. Pardon, mon frère, c’est pour eux tous un grand avantage. S’il s’est fait homme, s'il est venu prendre notre nature, cela concerne le salut de tous les hommes. Et s'il est venu pour tous, il est aussi venu pour chacun en particulier. Vous direz peut-être : Pourquoi donc est-ce que tous les hommes n'ont pas reçu le fruit qu'ils devaient obtenir de cette venue ? N’en accusez pas Jésus qui a choisi ce moyen pour le salut de tous ; la faute est à ceux qui repoussent ce bienfait. Car dans l’eucharistie Jésus Christ s'unit à chacun de ses fidèles ; il les fait renaître, les nourrit de lui-même, ne les abandonne pas à autrui et ainsi il les convainc une fois de plus qu'il a vraiment pris notre chair.

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10 février 2006

Evangile du jour

vendredi 10 février 2006

Le vendredi de la 5e semaine du temps ordinaire

Saint Arnaud, +1255, Sainte Scholastique (480-543)

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Saint Ephrem : « Il lui mit les doigts dans les oreilles et…lui toucha la langue » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1570

Mc 7,31-37.

Jésus quitta la région de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction du lac de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole.
On lui amène un sourd-muet, et on le prie de poser la main sur lui.
Jésus l'emmena à l'écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, prenant de la salive, lui toucha la langue.
Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c'est-à-dire : « Ouvre-toi ! »
Ses oreilles s'ouvrirent ; aussitôt sa langue se délia, et il parlait correctement.
Alors Jésus leur recommanda de n'en rien dire à personne ; mais plus il le leur recommandait, plus ils le proclamaient.
Très vivement frappés, ils disaient : « Tout ce qu'il fait est admirable : il fait entendre les sourds et parler les muets. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Sermon « Sur notre Seigneur », 10-11

« Il lui mit les doigts dans les oreilles et…lui toucha la langue »

La force divine que l’homme ne peut pas toucher est descendue, elle s'est enveloppée dans un corps palpable, afin que les pauvres la touchent, et qu'en touchant l’humanité du Christ, ils perçoivent sa divinité. A travers des doigts de chair, le sourd-muet a senti qu'on touchait ses oreilles et sa langue. A travers des doigts palpables, il a perçu la divinité intouchable quand le lien de sa langue a été rompu et quand les portes closes de ses oreilles ont été ouvertes. Car l'architecte et l'artisan du corps est venu jusqu’à lui, et d'une parole douce, il a créé sans douleur des ouvertures dans des oreilles sourdes ; alors aussi, cette bouche fermée, jusqu'alors incapable de donner le jour à la parole, a mis au monde la louange de celui qui faisait ainsi porter du fruit à sa stérilité.

De même, le Seigneur a formé de la boue avec sa salive et l'a étendue sur les yeux de l'aveugle-né (Jn 9,6) pour nous faire comprendre que quelque chose lui manquait, comme au sourd-muet. Une imperfection innée de notre pâte humaine a été supprimée grâce au levain qui vient de son corps parfait... Pour combler ce qui manquait à ces corps humains, il a donné quelque chose de lui-même, tout comme il se donne à manger [dans l’eucharistie]. C'est par ce moyen qu'il fait disparaître les défauts et ressuscite les morts, pour que nous puissions reconnaître que, grâce à son corps « où habite la plénitude de la divinité » (Col 2,9), les défauts de notre humanité sont comblés et que la vraie vie est donnée aux mortels par ce corps où habite la vraie vie.

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09 février 2006

Evangile du jour

jeudi 09 février 2006

Le jeudi de la 5e semaine du temps ordinaire

Sainte Apolline (Morte en 249)

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Concile Vatican II: « Cette femme était païenne » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1569

Mc 7,24-30.

En partant de là, Jésus se rendit dans la région de Tyr. Il était entré dans une maison, et il voulait que personne ne sache qu'il était là ; mais il ne réussit pas à se cacher.
En effet, la mère d'une petite fille possédée par un esprit mauvais avait appris sa présence, et aussitôt elle vint se jeter à ses pieds.
Cette femme était païenne, de nationalité syro-phénicienne, et elle lui demandait d'expulser le démon hors de sa fille.
Il lui dit : « Laisse d'abord les enfants manger à leur faim, car il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. »
Mais elle lui répliqua : « C'est vrai, Seigneur, mais les petits chiens, sous la table, mangent les miettes des petits enfants. » Alors il lui dit :
« A cause de cette parole, va : le démon est sorti de ta fille. »
Elle rentra à la maison, et elle trouva l'enfant étendue sur le lit : le démon était sorti d'elle.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Concile Vatican II
Déclaration sur l’Eglise et les religions non-chrétiennes « Nostra Aetate », 1-2

« Cette femme était païenne »

      A notre époque où le genre humain devient de jour en jour plus étroitement uni et où les relations entre les divers peuples augmentent, l'Eglise examine plus attentivement quelles sont ses relations avec les religions non-chrétiennes. Dans sa tâche de promouvoir l'unité et la charité entre les hommes, et même entre les peuples, elle examine ici d'abord ce que les hommes ont en commun et qui les pousse à vivre ensemble leur destinée.

      Tous les peuples forment, en effet, une seule communauté ; ils ont une seule origine, puisque Dieu a fait habiter toute la race humaine sur la face de la terre, ils ont aussi une seule fin dernière, Dieu, dont la providence, les témoignages de bonté et les desseins de salut s'étendent à tous, jusqu'à ce que les élus soient réunis dans la Cité sainte, que la gloire de Dieu illuminera et où tous les peuples marcheront à sa lumière.

      Les hommes attendent des diverses religions la réponse aux énigmes cachées de la condition humaine, qui, hier comme aujourd'hui, troublent profondément le coeur humain… De façons diverses, elles s'efforcent d'aller au-devant de l'inquiétude du coeur humain en proposant des voies, c'est-à-dire des doctrines, des règles de vie et des rites sacrés.

      L'Eglise catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces manières d'agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui, quoiqu'elles diffèrent en beaucoup de points de ce qu'elle-même tient et propose, cependant apportent souvent un rayon de la Vérité qui illumine tous les hommes. Toutefois, elle annonce, et elle est tenue d'annoncer sans cesse, le Christ qui est « la voie, la vérité et la vie » dans lequel les hommes doivent trouver la plénitude de la vie religieuse et dans lequel Dieu s'est réconcilié toutes choses.

[Références bibliques : Ac 17,26 ; Sg 8,1 ; Ac 14,17 ; 1Tm 2,4 ; Ap 21,23 ; Jn 14,6 ; 2Co 5,18-19]

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08 février 2006

Evangile du jour

mercredi 08 février 2006

Le mercredi de la 5e semaine du temps ordinaire

Saint Jean de Matha (1213), Saint Jérôme Emilien (+ 1537)

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Saint Isaac le Syrien : « Dieu, crée en moi un coeur pur » (Ps 50,12) http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1568

Mc 7,14-23.

Il appela de nouveau la foule et lui dit : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien.
Rien de ce qui est extérieur à l'homme et qui pénètre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui rend l'homme impur. »

Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison, ses disciples l'interrogeaient sur cette parole énigmatique.
Alors il leur dit : « Ainsi, vous aussi, vous êtes incapables de comprendre ? Ne voyez-vous pas que tout ce qui entre dans l'homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur,
parce que cela n'entre pas dans son coeur, mais dans son ventre, pour être éliminé ? » C'est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments.
Il leur dit encore : « Ce qui sort de l'homme, c'est cela qui le rend impur.
Car c'est du dedans, du coeur de l'homme, que sortent les pensées perverses : inconduite, vols, meurtres,
adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure.
Tout ce mal vient du dedans, et rend l'homme impur. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Isaac le Syrien (7ème siècle), moine à Ninive, près de Mossoul dans l’actuel Irak
Discours spirituels, 1ère série, n° 21 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 143)

« Dieu, crée en moi un coeur pur » (Ps 50,12)

      Il est dit que seule l'aide de Dieu sauve. Quand un homme sait qu'il n’a plus de secours, il prie beaucoup. Et plus il prie, plus son coeur se fait humble, car on ne peut pas prier et demander sans être humble. « Un coeur brisé et humilié, Dieu ne le méprisera pas » (Ps 50,19). Tant que le coeur ne s'est pas fait humble, il lui est impossible en effet d'échapper à la dispersion ; l'humilité recueille le coeur.

      Quand l'homme s'est fait humble, aussitôt la compassion l'entoure, et son coeur sent alors le secours divin. Il découvre qu'une force monte en lui, la force de la confiance. Quand l'homme sent ainsi le secours de Dieu, quand il sent qu'il est là et qu'il vient à son aide, son coeur aussitôt est comblé de foi, et il comprend alors que la prière est le refuge du secours, la source du salut, le trésor de la confiance, le port dégagé de la tempête, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres, le soutien des faibles, l'abri au temps des épreuves, l'aide au plus fort de la maladie, le bouclier qui délivre dans les combats, la flèche lancée contre l'ennemi. En un mot la multitude des biens entre en lui par la prière. Il a donc ses délices désormais dans la prière de la foi. Son coeur rayonne de confiance.

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07 février 2006

Evangile du jour

mardi 07 février 2006

Le mardi de la 5e semaine du temps ordinaire

Bse Rosalie Rendu (+ 1856), St Égide Marie de Saint Joseph, o.f.m. (+ 1812)

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Imitation de Jésus-Christ: « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est loin de moi » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1567

Mc 7,1-13.

Les pharisiens et quelques scribes étaient venus de Jérusalem. Ils se réunissent autour de Jésus,
et voient quelques-uns de ses disciples prendre leur repas avec des mains impures, c'est-à-dire non lavées. -
Les pharisiens en effet, comme tous les Juifs, se lavent toujours soigneusement les mains avant de manger, fidèles à la tradition des anciens ;
et au retour du marché, ils ne mangent pas avant de s'être aspergés d'eau, et ils sont attachés encore par tradition à beaucoup d'autres pratiques : lavage de coupes, de cruches et de plats. -
Alors les pharisiens et les scribes demandent à Jésus : « Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens ? Ils prennent leurs repas sans s'être lavé les mains. »
Jésus leur répond : « Isaïe a fait une bonne prophétie sur vous, hypocrites, dans ce passage de l'Écriture :Ce peuple m'honore des lèvres,mais son coeur est loin de moi.
Il est inutile, le culte qu'ils me rendent ;les doctrines qu'ils enseignent ne sont que des préceptes humains.
Vous laissez de côté le commandement de Dieu pour vous attacher à la tradition des hommes. »
Il leur disait encore : « Vous rejetez bel et bien le commandement de Dieu pour observer votre tradition.
En effet, Moïse a dit : Honore ton père et ta mère. Et encore : Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort.
Et vous, vous dites : 'Supposons qu'un homme déclare à son père ou à sa mère : Les ressources qui m'auraient permis de t'aider sont corbane, c'est-à-dire offrande sacrée.'
Vous l'autorisez à ne plus rien faire pour son père ou sa mère,
et vous annulez la parole de Dieu par la tradition que vous transmettez. Et vous faites beaucoup de choses du même genre. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Imitation de Jésus-Christ, traité spirituel du 15ème siècle
Livre II, ch 5-6 (trad. Ravinaud, Médiaspaul 1989, p. 73)

« Ce peuple m’honore des lèvres, mais son coeur est loin de moi »

Parfois, nous ne nous apercevons pas combien nous sommes aveugles. Nous agissons mal et nous donnons les pires excuses. Nous sommes fréquemment mus par la passion, et nous essayons de faire passer cela pour du zèle. Nous relevons de petites fautes chez les autres, et nous nous en permettons de plus grandes. Nous sommes prompts à déceler et à condamner les travers d'autrui, mais nous ne prenons pas garde à ce que nous leur faisons supporter. Celui qui se jugerait équitablement lui-même n'aurait plus le courage de juger sévèrement les autres.

Un chrétien prend soin de sa propre vie avant toute chose, et celui qui se surveille attentivement se garde bien ensuite de critiquer la conduite des autres. Tu ne seras jamais un homme vraiment intérieur si tu ne t'efforces pas de te taire au sujet de ton prochain pour t'occuper principalement de toi-même… Celui qui aime Dieu compte pour peu de chose tout ce qui est au-dessous de Dieu, car Dieu seul, éternel, immense, qui comble tout, est le réconfort de l’âme et la vraie joie du coeur…

Ton repos sera tranquille si ton coeur ne te reproche rien ; ne cherche d'autre joie que celle d'avoir fait le bien. Les méchants ne connaîtront jamais la véritable joie ; ils ne posséderont pas la paix intérieure, car « il n’y a pas de paix pour les impies » (Is 57,21)… Ceux qui ont la conscience pure seront facilement calmes et heureux. Tu ne deviendras pas plus saint parce qu'on te louera, ni plus vil parce qu'on te blâmera. Tu resteras ce que tu es ; tout ce qu'on pourra dire de toi ne te fera pas paraître plus grand aux yeux de Dieu. Si tu prêtes seulement attention à ce que tu es véritablement, tu t'inquiéteras peu de l'opinion des hommes à ton sujet. « L'homme voit le visage, mais Dieu voit le coeur » (1Sm 16,7).

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06 février 2006

Evangile du jour

lundi 06 février 2006

Le lundi de la 5e semaine du temps ordinaire

Ste Dorothée, vierge et martyre (+ 304), Sts martyrs au Japon (+ 1597)

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Sainte Thérèse d'Avila : « Tous ceux qui le touchaient étaient sauvés » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1566

Mc 6,53-56.

Ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth et accostèrent.
Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus :
ils parcoururent toute la région, et se mirent à transporter les malades sur des brancards là où l'on apprenait sa présence.
Et dans tous les endroits où il était, dans les villages, les villes ou les champs, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église

« Tous ceux qui le touchaient étaient sauvés »

Quand Jésus était en ce monde, le simple contact de ses vêtements guérissait les malades. Pourquoi douter, si nous avons la foi, qu'il ne fasse encore des miracles quand il nous est si intimement uni dans la communion eucharistique ? Pourquoi ne nous donnera-t-il pas ce que nous lui demandons puisqu'il est dans sa propre maison ? Sa Majesté n'a pas coutume de mal payer la bonne hospitalité qu'on lui donne. Si vous êtes désolés de ne pas le voir des yeux du corps, considérez que cela ne vous convient pas...

Mais dès que Notre Seigneur voit qu'une âme va profiter de sa présence, il se découvre à elle. Elle ne le verra pas, certes, des yeux du corps, mais il se manifestera à elle par de grands sentiments intérieurs ou d'autres moyens. Soyez donc avec lui de bon coeur. Ne perdez pas une occasion aussi favorable pour traiter de vos intérêts que l'heure qui suit la communion.

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05 février 2006

Evangile du jour

dimanche 05 février 2006

Cinquième dimanche du temps ordinaire

Ste Agathe, vierge et martyr (+ 254)

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Saint Bernard : « Jésus la prit par la main et la fit lever » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1565

Mc 1,29-39.

En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade.
Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait.
Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche.
Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. »
Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermon 1 pour l’Avent, 7-8 (trad. Orval)

« Jésus la prit par la main et la fit lever »

Quelle condescendance de Dieu qui nous cherche, et quelle dignité de l'homme ainsi recherché !… « Qu’est-ce donc que l'homme, Seigneur, pour en faire si grand cas, pour fixer sur lui ton attention ? » (Jb 7,17) Je voudrais bien savoir pourquoi Dieu a voulu venir lui-même à nous et pourquoi ce n'est pas plutôt nous qui sommes allés à lui. Car c'est notre intérêt qui est en cause. Ce n'est pas l'habitude des riches d'aller chez les pauvres, même quand ils ont l'intention de leur faire du bien. C'était à nous qu'il convenait d'aller vers Jésus. Mais un double obstacle nous en empêchait : nos yeux étaient aveugles et lui habite une lumière inaccessible ; nous gisions paralysés sur notre grabat, incapables d'atteindre la grandeur de Dieu. C'est pourquoi notre très bon Sauveur et le médecin de nos âmes est descendu de sa hauteur et a tempéré pour nos yeux malades l’éclat de sa gloire. Il s'est revêtu comme d'une lanterne, je veux dire de ce corps lumineux et pur de toute souillure qu'il a assumé.

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04 février 2006

Evangile du jour

samedi 04 février 2006

Le samedi de la 4e semaine du temps ordinaire

Ste Jeanne de Valois, reine et fondatrice (+ 1505), Sainte Véronique

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Origène : « Il fut saisi de pitié envers eux » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1564

Mc 6,30-34.

Les Apôtres se réunissent auprès de Jésus, et lui rapportent tout ce qu'ils ont fait et enseigné.
Il leur dit : « Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu'on n'avait même pas le temps de manger.
Ils partirent donc dans la barque pour un endroit désert, à l'écart.
Les gens les virent s'éloigner, et beaucoup les reconnurent. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.
En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Origène (vers 185-253), prêtre et théologien
Commentaire sur St Matthieu, 10, 23 (trad. SC 162, p.257 rev)

« Il fut saisi de pitié envers eux »

      Jésus, le Verbe de Dieu, était en Judée. Après la nouvelle du meurtre du prophète Jean le Baptiste, dans une barque –- symbole de son corps –- « il est allé dans un pays désert, à l’écart ». Dans ce lieu désert, Jésus s’y trouvait « à l’écart » parce que sa parole y était isolée et que son enseignement allait à l’encontre des coutumes et des idées reçues parmi les nations. Alors les foules des nations, apprenant que celui qui est la Parole de Dieu était venu habiter dans leur désert…, sont venus se mettre à sa suite, quittant leurs cités, c’est-à-dire chacun abandonnant les coutumes superstitieuses de sa patrie et adhérant à la loi du Christ… Jésus était sorti à leur rencontre, car ils n’étaient pas capables de venir à lui ; se mêlant à « ceux qui sont dehors » (Mc 4,11), il les a conduits à l’intérieur.

      Elle est nombreuse celle foule du dehors qu’il est allé rencontrer. Répandant sur elle la lumière de sa présence, il la regarde, et voyant quel genre de personnes l’entourent, il les trouve encore plus digne de pitié. Lui qui en tant que Dieu est au-delà de la souffrance, il souffre à cause de son amour pour les hommes ; l’émotion le prend aux entrailles. Non seulement il est ému, mais il les guérit de toutes leurs maladies, il les délivre du mal.

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03 février 2006

Evangile du jour

vendredi 03 février 2006

Le vendredi de la 4e semaine du temps ordinaire

St Blaise, évêque et martyr (+ 316)

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Concile Vatican II: Témoins de la vérité http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1563

Mc 6,14-29.

Comme le nom de Jésus devenait célèbre, le roi Hérode en entendit parler. On disait : « C'est Jean le Baptiste qui est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. »
Certains disaient : « C'est le prophète Élie. » D'autres disaient encore : « C'est un prophète comme ceux de jadis. »
Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j'ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! »
Car c'était lui, Hérode, qui avait fait arrêter Jean et l'avait mis en prison. En effet, il avait épousé Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
et Jean lui disait : « Tu n'as pas le droit de prendre la femme de ton frère. »
Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mettre à mort. Mais elle n'y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c'était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l'avait entendu, il était très embarrassé, et pourtant, il aimait l'entendre.
Cependant, une occasion favorable se présenta lorsque Hérode, pour son anniversaire, donna un banquet à ses dignitaires, aux chefs de l'armée et aux notables de la Galilée.
La fille d'Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi tout ce que tu veux, je te le donnerai. »
Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c'est la moitié de mon royaume. »
Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu'est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean le Baptiste. »
Aussitôt la jeune fille s'empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que tout de suite tu me donnes sur un plat la tête de Jean Baptiste. »
Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde avec l'ordre d'apporter la tête de Jean. Le garde s'en alla, et le décapita dans la prison.
Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère.
Lorsque les disciples de Jean apprirent cela, ils vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Concile Vatican II
Déclaration sur la liberté religieuse, 11

Témoins de la vérité

Si le Christ a rendu témoignage à la vérité, il n'a pas voulu l'imposer par la force à ses contradicteurs. Ce n'est pas en frappant que son Royaume se défend, mais il s'affermit par le témoignage rendu et l'oreille prêtée à la vérité. S'il s'étend, c'est grâce à l'amour par lequel le Christ, élevé sur la croix, attire à lui tous les hommes.

Instruits par la parole et l'exemple du Christ, les apôtres ont suivi la même voie… Non par la contrainte, mais par la puissance de la parole de Dieu, avec courage, ils annonçaient à tous le dessein de Dieu « qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité ». En même temps, vis-à-vis des faibles, même vivant dans l’erreur, leur attitude était faite de respect, manifestant ainsi comment « chacun d'entre nous rendra compte à Dieu pour soi-même » et est tenu d'obéir à sa propre conscience…

Ils tenaient d'une foi solide que l'Evangile lui-même est véritablement une force de Dieu pour le salut de tous ceux qui croient. Rejetant donc toutes les « armes purement humaines », suivant l'exemple de douceur et de modestie donné par le Christ, ils prêchent la parole de Dieu avec la pleine assurance qu'elle est une force divine capable de détruire les puissances opposées à Dieu… Comme le Maître, les apôtres ont reconnu l'autorité civile légitime… Mais en même temps ils n’ont pas craint de s'opposer au pouvoir public qui s'opposait lui-même à la sainte volonté de Dieu : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes ». Cette voie, d'innombrables martyrs et fidèles l'ont suivie en tous temps et en tous lieux.

[Références bibliques : Mt 26,51s ; Jn 12,32 ; 1Tm 2,4 ; Rm 14,12 ; Rm 1,16 ; 2Co 10,4 ; Rm 13,15 ; Ac 5,29]

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